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Test d’une configuration complète possible correspondant à un chemin possible 111

Chapitre 4 Méthode de reconfiguration des réseaux de distribution

4.5 Etape de recherche des configurations exploitables (étape 2)

4.5.2 Test d’une configuration complète possible correspondant à un chemin possible 111

Cette section présente un algorithme pour tester une configuration complète possible -

i

ccp sur la base de la méthode de calcul de NR afin de savoir si la configuration examinée présente ou non des surcharges (PSC – pas de surcharge), si les chutes de tension sur les lignes ne dépassent pas la limite admissible (±5%) et si le calcul de la RDC pour cette configuration est convergent (CONV). Cet algorithme de calcul est décrit dans la Figure 4.17.

Figure 4.17 : module de test d’une configuration possible

4.5.2.1 Préparation des données pour calculer la RDC d’une ccpi

Pour calculer la RDC d’une configuration complète, nous devons préparer et fournir des données d’entrée. Ces données comprennent les paramètres des nœuds Pi,Qi, les paramètres des lignes de laccpi examinée ainsi que quelques procédures supplémentaires.

Le premier travail préparatoire de ces données réside dans l’obtention de tous les paramètres des nœuds et des lignes d’une configuration complète possible ccpi en se focalisant sur le chemin possible cpi correspondant (cf. Chapitre 3, section 3.3.1.2).

Nous savons que les lignes d’une ccpi sont décomposées en deux groupes : les lignes dont les connexions contiennent des ressources (listeL1) et les lignes dont les connexions ne

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contiennent pas de ressources (listeL2). Nous allons présenter la manière d’obtenir les paramètres des lignes de ces deux listes.

Dans un chemincpi, nous pouvons obtenir tous les paramètres des lignes dans la L1 et tous les noms des nœuds groupés du réseau réduit.

Examinons la Figure 4.18, nous y trouvons un cpi avec quatre opérations d’activation. Pour chaque opération d’activation (par exemple, l’opération ActConnDisj1), nous pouvons obtenir les paramètres de la ligne de la connexion correspondant à l’opération examinée (par exemple, la ConnDisj1) et le nom de deux nœuds groupés aux deux bornes de cette connexion. Si nous parcourons toutes les opérations d’activation dans ce chemin possible examiné, nous pouvons obtenir tous les paramètres des lignes contenant des ressources et tous les noms des nœuds groupés présents dans ce chemin.

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En se basant sur les noms des nœuds groupés obtenus et leurs modèles (modèles des nœuds groupés, cf. Chapitre 3, section 3.4.2), nous pouvons retirer les paramètres des lignes qui ne contiennent pas de ressources et les noms des nœuds détaillés de la ccpi.

Les paramètres des nœuds dans la ccpi peuvent être trouvés en se basant sur la liste des noms des nœuds détaillés obtenus et leurs modèles associés.

Le travail de préparation des données d’entrée pour le calcul de la RDC consiste ensuite à ajouter le nœud virtuel « Slack » (nœud bilan) et des lignes idéales qui lient le nœud virtuel avec chaque nœud poste source de la configuration examinée. Ceci permet de traiter des réseaux où existent plusieurs nœuds « poste source ».

Tous les nœuds « poste source » dans le réseau sont alors transformés de nœud « Slack » en nœud « PQ » (cf. Figure 4.19).

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Enfin, le processus de la préparation des données d’entrée se termine par la numérotation des nœuds y compris le nœud virtuel.

Le Tableau 4.2 introduit un exemple des données d’entrée pour la configuration d’un réseau. Il y a 5 connexions et 6 nœuds dans le réseau.

Tableau 4.2 : données d’entrée de la configuration exploitée

4.5.2.2 Calcule de la RDC en utilisant la méthode de Newton – Raphson

Après que les données aient été préparées et sur la base des analyses de la méthode de Newton – Raphson, le processus du calcul de la RDC est exécuté afin de déterminer les tensions et les phases de la tension sur les nœuds de la configuration complète possible considérée.

Le Tableau 4.3 introduit les résultats trouvés après le calcul en utilisant des données présentées dans le Tableau 4.2.

Dans le Tableau 4.3, nous pouvons constater que le processus de calcul a convergé après 3 itérations (iter = 1, 2, 3). A la troisième itération, la valeur maximale des corrections ΔPQ est plus petite que la valeur fixée (0.01). Donc, le processus de calcul de RC s’arrête et nous trouvons des grandeurs (E

[ ]

i ) et leurs phases (d) de la tension sur des nœuds du réseau.

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Tableau 4.3 : sorties de calcul de répartition de charges (convergence)

4.5.2.3Calcul des flux de puissance sur des lignes de la configuration du réseau complet

Après le calcul de RDC d’une configuration du réseau, nous trouvons la tension et la phase de la tension sur les nœuds du réseau complet. Ces valeurs sont utilisées pour déterminer des valeurs de flux de puissance sur des connexions (lignes) en nous appuyant sur l’équation 9 de la section 4.5.1. Les flux de puissance sur les lignes du réseau complet vont être comparés aux seuils correspondants, ce qui nous permet de déterminer s’il existe des surcharges. S’il y a au moins une ligne dont le flux de puissance dépasse le seuil, nous dirons que la ccpi examinée contient des surcharges. Quand une ccpi ne contient aucune surcharge et qu’il n’y a pas de chutes de tension supérieures à la limite admissible (±5%) dans les connexions du réseau complet, cette ccpi examinée est appelée « configuration complète exploitable ». La cpicorrespondant à la ccpi est appelée « configuration réduite exploitable ».

Le Tableau 4.4 ci-après introduit les valeurs du flux de puissance sur des lignes d’une configuration examinée. Dans ce tableau, l’indice i nous montre le nœud de départ de la ligne examinée, l’indice j nous montre le nœud d’arrivée de la ligne examinée, Pij correspond au flux de puissance active sur la ligne qui lie le nœud i et le nœud j(ligne ij), Pijmax correspond à la puissance maximale circulant sur la ligne ij, Qij correspond à la puissance réactive sur la ligne ij et PSC indique s’il existe ou non une surcharge sur la ligne ij correspondant (PSC = Non signifie qu’il n’existe pas de surcharge sur la ligne ij. PSC =Oui

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signifie qu’il existe au moins une surcharge sur la ligneij). Dans cette configuration, il n’existe aucune surcharge.

Tableau 4.4 : valeurs de flux sur des lignes après le calcul de RDC

i:1 j:2 Pij: 22.12 Pijmax: 2.1474E7 Qij: -24.94 PSC: Non

i:2 j:3 Pij: 22.08 Pijmax: 34.45 Qij: -25.03 PSC: Non

i:3 j:4 Pij: 18.37 Pijmax: 41.72 Qij: -21.53 PSC: Non

i:4 j:5 Pij: 12.26 Pijmax: 32.54 Qij: -16.75 PSC: Non

i:5 j:6 Pij: 9.09 Pijmax: 29.28 Qij: -9.81 PSC: Non

Slack Pg[1]=22.1 Qg=-24.91

4.5.3 Recherche des configurations exploitables

Dans cette section, à partir du ECP trouvé dans l’étape 1, nous allons examiner chaque configuration et garder seulement les configurations exploitables (appelées l’ensemble des configurations exploitablesECE). La méthode est présentée dans la Figure 4.20.

Figure 4.20 : recherche des configurations exploitables

L’algorithme de recherche des configurations exploitables est exécuté comme suit : nous prenons progressivement chaque configuration réduite possible cpi dans le ECP. En nous basant sur cette cpi, nous testons la configuration complète possible ccpi correspondante. S’il n’y a pas de surcharge dans la ccpi et si cette ccpi examinée est convergente pour le processus de calcul de RDC, nous plaçons la cpi correspondante dans leECE. Sinon, nous

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passons à la configuration suivante. Après cette étape, le résultat trouvé est l’ensemble des configurations réduites exploitablesECE.

{

n

}

CE ce ce ce E = 1, 2,...,

i

ce : configuration exploitable i du réseau suite un défaut