Google Maps et Google Earth :
la Terre vue d’en haut
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n bêta test depuis quelques mois, ce site propose des cartes, des images satellites ou un mélange des deux. À l’ori-gine, il s’agit de simplifi er la vie à ceux qui cherchent un restau, un cinéma, etc.Hélas, ces fonctions ne sont, pour le moment, disponi-bles qu’aux USA, Canada et Royaume-Uni.
Par contre, la mosaïque d’images en provenance de satellites, d’avions volant à plus ou moins haute altitude, se complète au fi l du temps et, si l’on prend le cas qui nous intéresse, l’Europe et plus spécialement la France, on peut constater que les grandes villes sont d’ores et déjà couvertes pour la plupart. Mieux, certaines régions, présentant proba-blement un intérêt lors des prises de vues, sont aussi disponibles et livrent leurs secrets à nos yeux inquisi-teurs.
Je ne saurais vous dire s’il y a une logique dans la constitu-tion de cette mosaïque d’ima-ges mais le fait est qu’elle se complète au fi l du temps. Les vues ne sont évidemment pas prises en temps réel, d’après le site, on apprend que ces images datent “des trois dernières années”.
Alors, que peut-on voir avec Google Maps si, délaissant les cartes, l’on choisit l’op-tion “Satellite” ? Des gran-des routes, gran-des aéroports, des voies fl uviales ? Pas seu-lement ! Suivant la résolu-tion des images qui couvrent
Dites-moi Monsieur, faites que je sois un oiseau. Avec des ailes pour m’envoler là-haut. Ces paroles d’une chanson des années soixante, tombée en désuétude, nous rappellent le rêve de beaucoup d’hommes : voler, voir la terre d’en haut.
Certains s’y sont brûlé les ailes et ont perdu la vie. Rassurez-vous, avec le site internet que nous vous invitons à découvrir, vous pourrez profi ter, dans votre fauteuil, de la Terre vue du ciel ou de l’espace. Google Maps, c’est son nom, est complété d’un logiciel téléchargeable : Google Earth.
une région, il est possible de distinguer des voies moins importantes et même les mai-sons ! Ainsi, dans le cas de la région rennaise, nous avons pu sans diffi culté retrouver le siège de la rédaction de votre revue préférée.
Pour utiliser Google Maps, il faut se connecter sur http://
maps.google.com/ afi n d’ar-river sur la page d’accueil (fi gure 1). On commence alors par faire défi ler la carte en Nord/Sud ou Est/Ouest avec les fl èches de curseur, que l’on peut voir à gauche de la fi gure 2, afi n de se positionner sur la zone d’in-térêt. Puis on commence à zoomer, à l’aide de la com-mande prévue à cet effet, sans aller trop vite car il faut laisser au streaming le temps de s’accomplir. Là, on découvrira plus ou moins de détails, comme expliqué plus haut, en fonction de la réso-lution des images disponi-bles. Pour donner une idée, les véhicules stationnés dans les villes et villages couverts en résolution suffi sante par Google Maps sont visibles.
Inutile de vous préciser que, si vous choisissez de regar-der un aéroport, vous distin-guerez clairement les avions qui stationnent et pourrez même, dans certains cas, avec un œil entraîné et une connaissance suffi sante des couleurs, identifi er leur com-pagnie ! Ainsi, à Marseille-Provence, on peut claire-ment apercevoir Canadairs et Trackers au parking de la Protection Civile (fi gure 3).
Nous avons même eu la surprise de trouver un
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biréacteur en vol, laissant derrière lui une belle traî-née de condensation, en balayant l’ouest de la France (fi gure 4). Non, je ne vous dirai pas où, cherchez un peu en France, à l’ouest du méri-dien de Greenwich ! Si vous trouvez quelque chose d’in-téressant, vous pouvez sou-mettre l’endroit à la com-munauté, en remplissant un formulaire sur le site. Dès qu’il sera validé, et si votre
soumission semble intéres-sante, elle sera portée à la connaissance de tous.
En dehors du simple plaisir d’observer les images, de l’utilité de reconnaître un iti-néraire avant un déplace-ment, il y a également un intérêt pédagogique à Goo-gle Maps. Faites découvrir à vos enfants les ravages de la déforestation en Amérique du Sud.
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Montrez-leur l’Etna, ou emmenez-les visiter le Grand Canyon en Arizona (fi gure 5). Quant aux radioamateurs, ils trouveront probablement une autre application à Goo-gle Maps : en récupérant les images par capture d’écran, avec un peu de patience, il doit être possible de les calibrer et les utiliser avec un logiciel APRS comme UI-View…
Pour plus de détails et sur-tout, plus de souplesse dans l’utilisation, il existe
éga-retrouver un lieu. Y fi gurent également : la hauteur des lieux, l’altitude depuis laquelle on regarde la vue.
À gauche de la fenêtre principale (celle où apparaît l’image), on trouve des listes déroulantes faisant apparaî-tre les lieux préférés et les différents “calques” que l’on
peut superposer à l’image.
En bas de l’écran, on dispose d’un “navigateur”, permet-tant de se déplacer en lon-gitude, latitude, altitude, et de zoomer l’image. En cli-quant des cases à cocher, on peut alors affi cher des ren-seignements supplémentai-res (mais tous ne sont hélas pas actifs partout).
Enfi n, option étonnante et assez spectaculaire, on peut incliner l’image pour obte-nir une sorte de vue en perspective (fi gure 7). Les lieux préférés vont appa-raître avec, en superposi-tion, un symbole en forme de punaise colorée. Enfi n, on peut imprimer la vue ou l’en-voyer par mail. Selon votre choix, le correspondant mail recevra soit l’image, soit un petit fi chier (extension KMZ) qui, sur un simple clic, l’amènera directement sur le lieu que vous souhaitez
lui faire découvrir (à condi-tion qu’il reste connecté à l’internet).
La version Google Earth Plus (coût 20 $ US) permet en outre d’utiliser conjointe-ment un GPS (garanti pour Magellan et Garmin) et il est possible d’imprimer en
“haute résolution” (en tout cas, une résolution meilleure que celle offerte à l’écran).
Nous vous invitons à décou-vrir Google Maps et Google Earth. En dehors des aspects didactiques, vous trouverez certainement des applica-tions compatibles avec nos activités radio. Attention, les tests qui ont servi de base à cette présentation ont été effectués en juin. Depuis, et au moment où vous lirez cet article, des changements auront pu intervenir puisque, rappelons-le, Google Maps et Google Earth sont encore en bêta test…
Denis BONOMO, F6GKQ
lement un logiciel nommé
“Google Earth” que l’on peut télécharger sur http://earth .google.com. Ce logiciel existe en plusieurs versions, dont une gratuite. En fonc-tion des besoins que vous estimez avoir, vous ferez ou non l’acquisition d’une version payante. Attention, même après avoir téléchargé le logiciel, il faut rester connecté à internet pour l’uti-liser, il n’est pas “autonome”.
La recherche des adresses demeure limitée aux USA, Canada et Royaume-Uni.
Avec Google Earth (fi gure 6), si on le souhaite, on peut superposer les voies de circu-lation, les fl euves, etc. extraits d’une carte, à l’image prise par le satellite ou l’avion.
Le logiciel permet de mar-quer facilement des lieux d’intérêt particulier. Avec lui, apparaît une fonction man-quante sur Google Maps, la lecture directe des coordon-nées en longitude/latitude, une aide incontestable pour
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