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Devant Québec, le Saint-Laurent ne fut pas qu’un long fleuve tranquille ! Des tensions très vives aux marges de la guerre ont caractérisé les rapports franco- amérindiens. Elles se sont inscrites dans trois ordres de rapports toujours entremêlés : politiques, dans l’instrumentalisation de l’alliance par les Français à des fins impériales ; démographiques, avec la quasi-absence de Françaises, ce qui ouvrait la porte soit au resserrement de l’alliance par l’intermariage, soit au conflit ; économiques, à cause de la rivalité des partenaires pour le contrôle de la traite des fourrures. Voyons sous cet éclairage, le jeu des acteurs jusqu’à la prise de Québec en 1629, alors qu’une majorité de Montagnais a pris le parti des Anglais.

La commission royale remise à Champlain en 1612 visait, entre autres, à « assujettir, soumettre et faire obéir tous les peuples de la dite terre »80, tandis que celle de 1625 visait le même projet par l’alliance avec les peuples et leurs princes du pays pour « établir et étendre la puissance de sa majesté »81. Pour Champlain, il faut « réduire » ces peuples sans loi et sans Dieu82. En 1620, il juge dangereux de fournir des armes à ces « infidèles » qui pourraient « s’en servir contre nous »83. Comme les missionnaires dans leurs écrits, il désigne souvent les nations par un possessif : « nos Sauvages », « nos Hurons », etc.84. Champlain n’apprit jamais une langue amérindienne et parla toujours par truchement interposé, ce que les Montagnais lui reprochèrent se disant « marris que depuis vingt hivers qu’il hantait avec eux, il ne s’était point étudié à leur langue »85.

Pour ses projets d’explorations et de cartographie, domaines dans lesquels il a excellé, Champlain reconnaissait le rôle indispensable des guides autochtones, mais il jugeait qu’il lui fallait exercer un pouvoir de chantage sur ses guides en tenant en otage leur famille ; il fallait les inciter :

[…] à nous envoyer leurs enfants pour les instruire à notre foi [parce qu’ainsi] l’on pourrait être assuré que si on les menait en quelque lieu pour les découvertures, qu’ils ne nous fausseraient point compagnie, ayant de si bons otages près de nous, comme leurs femmes et leurs enfants, car sans ces otages, il nous serait impossible de pouvoir découvrir beaucoup de choses dans un si grand pays. (Champlain 1973, vol. 3 : 1028)

Cependant, par-delà l’instrumentalisation de la relation et malgré les rivalités que suscitaient ces faveurs à certains chefs, les Français n’étaient guère en position de s’inféoder la chefferie autochtone, ce qui ne veut pas dire qu’ils ne contribuaient pas à susciter des divisions profitables au pouvoir colonial émergeant. Les sources

écrites ne parlent pas d’un « rapt des Sabines » ! Le frère Sagard écrit que s’il y a plus de femmes que d’hommes tant en Huronie qu’en France, c’est parce que les guerres « consommaient une infinité d’hommes »86. À l’exception des missionnaires, les Français vivant parmi les Amérindiens prenaient femme87. Tel ne fut pas le cas des hivernants de Québec, du moins sur un mode consensuel ou coutumier. En 1608, dans le contexte de crainte de raids iroquois, Champlain n’autorisa que les femmes et les enfants, non pas les hommes, à trouver refuge dans le fort88. En 1633, les jésuites écrivent à propos des hivernants que « le libertinage n’a pas passé le mur sous l’Église catholique »89, ce qui laisse entrevoir que ces hommes le passaient auparavant, du temps de la présence des protestants.

Une source majeure de conflit semble avoir été de nature économique. Nous avons souligné la position de monopole que détenaient les Montagnais de Tadoussac, se plaçant au-dessus des autres nations pourvoyeuses de fourrures et faisant jouer la concurrence entre les trafiquants européens. En somme, après des décennies d’expérience de la traite dans le Golfe, ils étaient « devenus trop fins et trop subtils » attendant la venue de « plusieurs vaisseaux ensemble afin d’avoir meilleur marché des marchandises »90. Québec a été fondé précisément pour casser cette position hégémonique autochtone en accordant à une compagnie française de commerce un monopole pour limiter la présence des vaisseaux européens et en déplaçant le centre des échanges en amont de Tadoussac sur un site permettant l’exercice d’un nouveau contrôle. La fondation de Québec visait donc à inverser le rapport d’échange dans la traite aux dépens des Montagnais et cela constituait objectivement une entreprise de sape de leur pouvoir économique et politique. De graves tensions et des conflits ne pouvaient qu’en résulter. Le monopole français de traite ne valut d’abord que pour la seule année 1608, après quoi elle redevint libre, mais en 1613 le monopole fut définitivement rétabli bien que les bénéficiaires aient changé. N’étaient désormais autorisés à venir annuellement que quelques navires. Le prix des marchandises s’accrût aussitôt. Des contrebandiers offraient de meilleurs prix et attisaient la colère des Montagnais contre le monopole91. Ceux-ci se trouvaient doublement coincés : confrontés à un vendeur unique de marchandises européennes à Tadoussac et concurrencés à Québec par les Français qui attiraient les pelleteries en provenance des nations en amont du fleuve. Des Montagnais tuèrent deux Français en 1617 dont on ne découvrit les corps qu’une année plus tard. Craignant des représailles, « huit cents Sauvages de diverses nations » s’assemblèrent aux Trois-Rivières « à dessein de venir surprendre les Français et leur couper à tous la gorge ». Des dissensions sur la stratégie, la crainte devant la supériorité des armes à feu des Français, le manque de vivres auraient, selon le frère Sagard, fait avorter le projet. Les Français en furent

prévenus cependant, écrit Sagard, cela « fut cause de nous faire tous filer doux et tendre vers la paix »92. Les Français durent renoncer à punir les meurtriers, se jugeant trop « faibles au regard du nombre des Sauvages »93. La tension demeura très vive et, à l’été 1623, Érouachy, un chef de Tadoussac, fait capitaine par les Français, les prévint d’une attaque contre leurs établissements, cette fois-ci de Québec et de Tadoussac, sous l’instigation de Cherououny, un autre chef du même village lié aux trafiquants indépendants de fourrures94. Le jugeant responsable des deux morts de 1616, les Français l’appelaient « le meurtrier »95. Champlain analysait correctement la situation en identifiant l’ennemi et la source du conflit :

Et dirai plus que l’on a point d’ennemi plus grand que ces Sauvages, car ils disent que quand ils auraient tué des nôtres, qu’ils ne laisseraient de venir d’autres vaisseaux qui en seraient bien aises, et qu’ils seraient beaucoup mieux qu’ils ne sont pour le bon marché des marchandises qui leur viennent des Rochellois ou Basques. Entre ces Sauvages, il n’y a que les Montagnars qui tiennent tels discours. (Champlain, 1973, vol. 3 : 1060)

Faute de pouvoir chasser les Français, une nouvelle ouverture se présenta. Les Néerlandais s’étant établis à Nieuw Amsterdam en 1609, puis, ayant ouvert un poste de traite sur le haut Hudson (Fort Nassau, 1614, remplacé par Fort Oranje, 1624), n’était-il pas possible d’y ouvrir une seconde voie de commerce96 ? En 1624, les alliés des Français informèrent ces derniers de la conclusion d’un traité à Trois-Rivières avec les Agniers97. Cette nation de la Ligue iroquoise occupant les rives de la rivière Mohawk, à proximité de Fort Oranje, avait conclu cette paix afin de concentrer son activité guerrière contre ses voisins Mahingans, alors premiers intermédiaires de la traite avec les Néerlandais. Mais voilà que, la même année, ces Mahingans proposèrent un renversement d’alliance pour devenir, contre les Agniers, partenaires des nations du Nord, c'est-à-dire les Montagnais, les Algonquins, les Népissingues et les Hurons. Ici encore, sans prévenir les Français, des Montagnais et des Algonquins se rendirent, en 1626, rencontrer les Mahingans et les Néerlandais98. Opposé à la reprise de la guerre avec les Iroquois, Mahigan Aticq discuta des enjeux géopolitiques avec Champlain qui, comme les missionnaires, partageait ses positions. Par contre, les marchands français étaient opposés à tout rapprochement avec les Amérindiens de la région de la rivière Hudson de crainte d’un détournement du commerce vers les Néerlandais qui offraient des marchandises à prix concurrentiels99. La situation devint si tendue que le 23 mars 1627, lors du baptême de Naneogauchit, le fils de Chomina, Champlain s’opposa à la présence de plus de « deux cents Sauvages qui étaient arrivés là » de crainte qu’ils n’aient « envie de conspirer contre les Français »100. En octobre, des

Montagnais tuèrent deux autres Français. L’affaire donna lieu à la tenue de conseils et à de longues négociations, les Français retenant des otages puis leurs suspects, mais ils manquaient de munitions et n’osaient s’engager dans une guerre trop risquée. Aucun Amérindien n’eut désormais accès au fort101. Sauf pour les missionnaires, la plupart des Montagnais boycottaient l’aide alimentaire aux Français en anguilles et en viandes, blâmant leurs compatriotes qui, à fort prix, livraient ces vivres102.

Par-delà les ambivalences et les oppositions, il semble que la plupart des Montagnais souhaitaient chasser les Français et espéraient créer des rapports plus favorables avec les Anglais comme ceux-ci le leur promettaient103. Ils informèrent donc les Anglais de l’état lamentable de la petite colonie française et les guidèrent depuis Tadoussac vers Cap Tourmente et jusqu’à Québec104. « Toujours en transes et appréhensions, [écrivait Champlain,] avec ces sauvages qui ne nous eussent voulu secours en notre nécessité », acculés à la famine et dépourvus de munitions, les Français de Québec se rendirent aux Anglais le 19 juillet 1629105. Champlain jugeait donc les Montagnais en partie responsables de la capitulation de l’« Habitation », bref, du défaut d’alliance découlerait la conquête. Cela occultait le rapport colonial qui avait inspiré sa propre conduite au cours des années. Nous pouvons voir évoluer la pensée de Champlain au fur et à mesure de la publication de ses écrits de 1603, 1613, 1619 et 1632, cette dernière édition remaniant considérablement les précédentes. Nous perdons dans le récit de 1632 toute trace de l’alliance de 1603 et les Amérindiens sont réduits à un rôle secondaire. L’alliance n’est plus fondatrice, elle cède la place à la fondation106 d’une colonie française dans l’espace vide du terra nullius, c'est-à-dire celui des terres à découvrir et à conquérir puisqu’elles sont situées hors de la civilisation et de la religion. C’est là une construction de l’histoire dont il nous faut refuser l’héritage.

Références

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MOTS-CLÉS Amérindiens – alliances – Champlain – colonisation – environnement – histoire – histoire orale – Innus – Montagnais – Nouvelle-France – Québec

1

Version remaniée d’un article paru dans Les Cahiers des Dix, Québec : Éditions La Liberté, février 2008 : 107-129.

2 Champlain, 1973, vol. 1 : 89, 95. 3 Idem : 296.

4

Dorion et al, 1994 : 559 ; Martijn, 1991 : 51-64.

5 Champlain, 1973, vol. 1 : 86-90.

6 Idem : 317, 1064 (note 2) ; Sagard 1866 : 95, 382, 716. 7 Champlain, 1973, vol. 1 : 388.

8 Idem : 89-90, 284, 289-292, 372 ; Sagard 1866 : 150 ; Leblanc et Baudry, 1967 : 153. 9

Sagard, 1866 : 159.

10 Savard, 1996 : 16, 46.

11 Champlain, 1973, vol. 1 : encadré entre les pages 296-297. 12

Nous observons dix-sept occurrences de l’un ou l’autre symbole, cependant il y a certainement recoupement entre ceux-ci.

13 Champlain, 1973, vol. 3 : 1103; Sagard 1866 : 171, 169, 848 ; Relations des jésuites,

1611-1672, 1972, vol. 1 (1636) : 42-48.

14

Idem : 47-48 ; Sagard 1966 : 193, 686.

15

Champlain, 1973, vol. 1 : 31 9; Sagard 1866 : 71, 516.

16 Sagard, 1866 : 7. 17 Idem : 160. 18 Idem : 162. 19

Idem : 670.

20 Idem : 666, 672 ; Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1636) : 47.

21 Tremblay, 2006 : 10, 34-35, 52, 113-115, 118, 121 ; Cartier, 1986 : 135-137 ; Dorion et

als, 1994 : 101.

22

Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1636) : 46 ; Champlain, 1973, vol. 1 :

391.

23 Vincent, Bacon, 2003 : 1-13, 32. 24

Dorion et als, 1994 : 559. Selon la même source, en micmac, gepeg signifie « débarquez ».

25 Delâge, 1992 : 101-116 ; Delâge, 1992-1993 : 49-59. Le récit ne réfère pas

spécifiquement à Québec.

26 Champlain, 1973, vol. 1 : planche située entre les pages 302 et 303 et

intitulée « Abitation de Quebecq » ; Sagard, 1866 : 161.

28

Idem : 283-284.

29 Idem : 296-297, 302 ; Girard, 1972. 30 Champlain, 1973, vol. 1 : 317.

31 Idem, planche située entre les pages 302 et 303 et intitulée : « Abitation de Quebecq »,

voir la note « O » Jardin du Sieur de Champlain.

32

Sagard, 1866 : 70, 158-161, 164 ; Champlain, 1973, vol. 2 : 596-598, 973-974.

33 Champlain, 1973, vol. 3 : 1144 ; Ethel M. G. Bennett, 2000 : 378 ; Trudel, 1966 : 201. 34 Sagard, 1866 : 29, 32, 38.

35

Trudel, 1966 : 158-159.

36 Champlain, 1973, vol. 2 : 596-598.

37 Trudel, 1979 : 358 ; Champlain, 1973, vol. 2 : 368. 38 Sagard, 1866 : 165.

39

Trudel, 1966 : 426-429 ; Champlain, 1973, vol. 3 : 1130-1131.

40 Sagard, 1866 : 165.

41 Voir les débats sur ce traité. Alain Beaulieu l’interprète d’une manière plus inclusive que

Mathieu D’Avignon, Édith Gagné et Camil Girard. Beaulieu et Ouellet, 1993 : introduction ; Girard, Gagné, 1995 : 3-14 ; D’Avignon, 2001. Ce dernier l’interprète comme un geste fondateur.

42 Delâge, 2005 : 179-215.

43 Je remercie Bernard Arcand de m’avoir souligné ces deux éléments du rituel : danses et

« têtes ».

44 Nous soulignons.

45 Champlain, 1973, vol. 2 : 785. 46 Idem, vol. 3 : 989-990. 47

Je remercie Alain Beaulieu pour ses commentaires à cet égard.

48Champlain, 1973, vol. 1 : 172, 320, 356, 389, 438 ; vol. 2 : 854 ; vol. 3 : 893.

49 Idem, vol. 1 : 356-357, 389 ; vol. 3 : 1019, 1050, 1054, 1116, 1150 ; Sagard, 1866 : 104 ;

Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1633) : 20.

50Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1633) : 37. 51

Sagard, 1866 : 71.

52 Idem : 714 ; Champlain, 1973, vol. 1 : 616. 53 Champlain, 1973, vol. 3 : 1144.

54

Sagard, 1866 : 681-682 ; Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1635): 17.

55 Champlain, 1973, vol. 3 : 1172-1173.

56 Champlain, 1973, vol. 1 : 315-317 ; vol. 3 : 1138-1139.

57 Champlain, 1973, vol. 3 : 1167, 1180-1181, 1184-1185, 1215, 1219 ; Sagard, 1866 : 842,

854, 888-889, 894 ; Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1632) : 8 et vol. 1 (1633) : 18.

58 Champlain, 1973, vol. 3 : 1174-1175.

59 Champlain, 1973, vol. 3 : 1023 ; Trudel, 1966 : 361. 60

Sagard, 1866 : 757 ; information obtenue de Jacques Kurtness pour la persistance de la désignation montagnaise.

61

Sagard, 1866 : 757 ; Trudel, 1966 : 358.

62Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1633) : 35-44 ; Sagard, 1866 : 345. 63 Idem, vol. 1, 1636 : 49.

64 Champlain, 1973, vol. 3 : 989-991; Sagard, 1866 : 832. 65

Sagard, 1866 : 58.

66

Champlain, 1973, vol. 3 : 1154-1155.

67Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1632) : 12-13 et vol. 1 (1633) : 25. 68 Idem, 1633 : 33.

69

Sagard, 1866 : 525.

70 Trudel, 1966: 192.

71 Idem : 192 ; Champlain, 1973, vol. 1 : 372 ; vol. 2 : 984 ; vol. 3 : 1036.

72 Champlain, 1973, vol. 2 : 976 ; vol. 3 : 1112 ; Sagard, 1866 : 26, 95-96, 906 ; Relations

des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1634) : 3.

73 Champlain, 1973, vol. 3 : 1104.

74 Sagard, 1866 : 26, 81, 85, 96-99, 280, 369 ; Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol.

1 (1633) : 8, 29.

75Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1633) : 14. 76

Champlain, 1973, vol. 3 : 1022.

77Idem.

78 Sagard, 1866 : 499. 79

Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1632) : 11-12 ; vol. 1 (1633) : 5-6, 10,

14, 18 ; vol. 1 (1636) : 118 ; Sagard, 1866 : 95, 382, 758, 833, 893 ; Champlain, 1973, vol. 1 : 317 ; vol. 3 : 1022-1027, 1139-1141, 1183, 1191 ; Trudel, « Charité, Espérance, Foi », DBC, t.1 : 204-205 ; McLeod Jury, « Miristou (Mahigan Aticq Ouche) », DBC, t. 1 : 520 ; McLeod Jury, « Chomina (Choumin) », DBC, t. 1 : 227-228.

80 Champlain, 1973, vol. 2 : 889-890. 81 Idem, vol. 3 : 1073-1075. 82 Idem, vol. 1 : 310-311. 83 Idem, vol. 3 : 986. 84

Idem, vol. 3 : 1025-1026, 1029 ; Sagard, 1866 : 369.

85 Sagard, 1866 : 444. 86 Sagard, 1866 : 295. 87

Champlain, 1973, vol. 3 : 1064-1065.

88 Idem, vol. 1 : 313.

89Relations des jésuites, 1611-1672, 1972, vol. 1 (1633) : 2. 90 Champlain, 1973, vol. 1 : 388.

91

Champlain, 1973, vol. 3 : 1046 ; Beaulieu, 2003 : 79-81.

92 Sagard, 1866 : 54-56 ; Beaulieu, 2003 : 79-81 ; Trigger, « Cherououny », DBC, t. 1 :

216- 217 ; Trigger, « Erouachy (Eroachi, Esrouashit) », DBC, t. 1 : 311-312.

93 Champlain, 1973, vol. 2 : 601-602, 606, 610-612, 621. 94

Trigger, « Cherououny », DBC, t. 1 : 216- 217 ; Trigger, « Erouachy », DBC, t. 1 : 311- 312 ; Champlain, 1973, vol. 3 : 1044 ; Beaulieu, 2003 : 81.

95

Trigger, « Cherououny », DBC, t. 1 : 216- 217.

96 Sagard, 1866 : 54 ; Beaulieu, 2003 : 80.

97 Champlain, 1973, vol. 3 : 1064 ; Beaulieu, 2003 : 54-55. 98 Champlain, 1973, vol. 3 : 1118, 1193 ; Beaulieu, 2003 : 75-77. 99

Beaulieu, 2003 : 58-59 ; Sagard, 1866 : 811.

100

McLeod Jury, « Chomina », DBC, t. 1 : 227-228 ; Sagard, 1866 : 512.

101 Champlain, 1973, vol. 3 : 1134, 1153, 1171, 1176. 102 Sagard, 1866 : 855.

103

Idem : 842.

104 Champlain, 1973, vol. 3 : 1157, 1204 ; Sagard, 1866 : 842. 105 Champlain, 1973, vol. 3 : 1204, 1224-1230.

106 D’Avignon, 2006 : 135. L’auteur étudie le travail d’écriture de Champlain de même que