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• Tendons fléchisseurs :

Chaque doigt long comporte un tendon fléchisseur superficiel et un tendon fléchisseur profond.

Le tendon long fléchisseur du pouce chemine entre les faisceaux musculaires du court fléchisseur du pouce et s’insère sur la deuxième phalange.

• Tendons extenseurs :

L’extenseur commun des doigts donne quatre tendons destinés aux quatre derniers doigts. Les extenseurs propre de l’index et du cinquième doigt s’unissent en regard de la métacarpophalangienne à l’extenseur commun correspondant.

Le tendon court extenseur du pouce s’insère sur la base de la première phalange du pouce. Le tendon long extenseur du pouce s’insère sur l’extrémité postérieure de la deuxième phalange.

Ces tendons fléchisseurs et extenseurs sont étudiés sur les coupes sagittales et axiales et apparaissent en hyposignal franc sur toutes les séquences.

5. Tomodensitométrie :

Il n’existe aucun article sur l’utilité diagnostique du scanner dans la polyarthrite rhumatoïde récente. La plupart des études scanographiques concernent les grosses articulations telles que les épaules ou les genoux.

B. PIEDS :

1. Rappel anatomique : [27]

Le squelette du pied comprend, d’arrière en avant, trois séries d’os : le tarse, le métatarse, les phalanges.

a) Tarse (Tarsus):

Il se devise en deux parties. Le tarse postérieur est composé du Talus (Astragale) qui recouvre partiellement le Calcaneus (Calcanéum). Le tarse antérieur comprend à sa partie latérale en avant du talus l’os cuboïde (Os Cuboideum), à sa partie médiale et en avant du calcaneus l’os naviculaire (Os Naviculare), et en avant de l’os naviculaire les os cunéiforme (médial, intermédiaire, latéral).

b) Métatarse (Metatarsus):

Il est formé de cinq métatarsiens numérotés de dedans en dehors. Les trois premiers métatarsiens sont articulés avec les trois os cunéiformes, les deux derniers avec l’os cuboïde.

c) Phalanges :

Elles forment le squelette des orteils. Elles sont au nombre de deux pour l’hallux et de trois pour les autres orteils.

2. Radiologie conventionnelle: [27]

a. Radiographie du pied de face :

• Technique

Le sujet est en décubitus, jambes et cuisses fléchies, les pieds posés à plat sur la cassette. Le rayon directeur est incliné de 15° en cranial centré entre les deux pieds à hauteur de la base du deuxième métatarsien.

● Incidence du métatarse et des phalanges

Le rayon directeur est vertical, centré à deux travers de doigt en arrière de la tête du deuxième métatarsien.

b. Radiographie du pied de profil :

• Technique

Le sujet est en décubitus latéral ou en oblique postérieur du côté à radiographier, le pied reposant sur la cassette par sa face latérale, en position

neutre. L’axe quatrième métatarsien-calcanéus doit être parallèle à la cassette. Le rayon directeur est vertical, centré sur l’os naviculaire.

c. Radiographie du pied en oblique interne :

• Technique

Le sujet est en décubitus dorsal, le pied reposant sur la plaque par son bord médial, la plante du pied faisant un angle d’environ 45° avec la cassette. Le rayon directeur est vertical, centré sur la base du troisième métatarsien.

Cette incidence dite du « pied déroulé » permet une vue de l’ensemble du pied (sauf calcanéus et talus qui sont mal visualisés). Elle doit individualiser les cinq métatarsiens et les phalanges et permettre une bonne visualisation de la base du cinquième métatarsien.

3. Échographie :

L’échographie superficielle en haute définition, pour un rapport coût- performance imbattable et une innocuité complète, effectue actuellement une percée remarquable, en particulier pour l’étude des tendons, des ligaments et des muscles du pied.

Les cinquièmes et premières articulations métatarsophalangiennes sont les deux cibles critiques pour l’étude échographique du pied. Chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, la 5èmearticulation MTP est une cible précoce des synovites agressives. À ce niveau, l’échographie permet de visualiser des érosions minimales non discernables par la radiologie conventionnelle.

4. Imagerie par résonance magnétique : [26, 27]

L’IRM permet une excellente étude anatomique grâce aux différents contrastes spontanés magnétiques des structures dans les séquences pondérées

en T1 : hypersignal franc de la graisse au sein de la moelle osseuse et des parties molles ; hyposignal franc des ligaments , des corticales et du liquide intra-articulaire ; signal intermédiaire des cartilages.

Les images pondérées en T1 sont réalisées en incidence axiale des plans supérieurs aux plans inférieurs, en incidence frontale des plans antérieurs aux plans postérieurs et en incidence sagittale de dedans en dehors. Pour assurer le maximum de confort au patient et ainsi éviter tout risque de mouvement pendant l’examen, le pied n’est pas placé en position neutre, il est installé avec un degré de flexion plantaire suffisant pour être confortable et les plans des coupes axiales et frontales sont tracés sur les images de repérage obtenues en incidence sagittale.

● Technique :

Étant donné la petite taille du pied, l’utilisation d’une antenne de surface adaptée est nécessaire, antenne de surface émettrice et réceptrice si possible d’environ 30 cm de diamètre.

La séquence anatomique de choix est la séquence pondérée en T1, en écho de spin avec TR court d’environ 500 ms et TE court d’environ 25 ms.

La matrice de reconstruction doit être large (512 × 512) pour une meilleure résolution spatiale.

Les incidences doivent s’adapter à l’anatomie suivant des règles simples : une articulation s’étudie dans des plans perpendiculaires à son axe.

La séquence pondérée en T2, en écho de spin rapide avec suppression du signal de la graisse (ou le STIR) est très utilisée pour son potentiel de mise en évidence de l’eau, surtout de la moelle osseuse (recherche d’un œdème).

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