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Temps profane (le monde du travail ou de la croissance) versus Ins­ tant sacré (le monde de la dépense ou de la décroissance)

Depuis le début de ce travail, on a en quelque sorte pu procéder à la mise en abîme de « deux mondes », de « deux univers » que tout oppose. Une mise en abîme que l'on aura su appréhender au travers de trois aspects majeurs qui se recoupent pleinement et qui, surtout, semblent être intimement liés. Le premier aspect est celui que nous avons notamment abordé dans le cadre de la première partie (principalement dans les deux premières sections). Pour simplifier un peu, disons qu'il s'agit de celui qui renvoie à toute l'opposition qui se joue entre, d'une part, une « réalité » que l'on peut qualifier d' « intuitive » mais qui a surtout comme caractéristique d'être marquée par une certaine continuité et, d'autre part, une « réalité » dont la principale caractéristique est d'être marquée par une certaine discontinuité. La première de ces « deux réalités » serait tout simplement celle qui nous entoure et dont on fait partie. Elle

serait la seule à laquelle nous soyons physiquement rattachés. Il s'agirait alors, comme on a déjà pu l'avancer, de « la réalité à l'état pure », de « la plus pauvre et la plus immanquable réalité »... La deuxième de ces « deux réalités » aurait bien-sûr un statut tout différent puisqu'elle ne serait, en quelque sorte, que le fruit de nos opérations intellectuelles, à savoir : toutes celles que l'on se pose afin, justement, de pouvoir appréhender, autant que faire ce peut, la « seule véritable réalité qui nous entoure et dont nous sommes partie intégrante »270. Le

monde qui est relatif à la première de nos « deux réalités » a pu être présenté comme étant celui de l'impossible. Et on a pu avancer l'idée que ce monde était, de la sorte, impossible en ce qu'il était soumis aux principes de la thermodynamique classique. C'est ici que l'on passe au deuxième aspect de notre mise en abîme. Nos deux « univers » que tout oppose renvoyant à deux types de pouvoirs bien distincts, à savoir : D'une part, un pouvoir qui s'impose à la matière élémentaire dans son ensemble et qui, la conduisant à se dissiper d'elle-même, nous mène à un désordre croissant. D'autre part, un pouvoir qui constitue en quelque sorte l'antithèse du premier en ce qu'il consiste en des opérations de classement (ou de tri). Le premier pouvoir peut être qualifié de « général » en ce qu'il renvoie aux principes de la

thermodynamique classique. Le second peut être qualifié de « particulier » en ce qu'il n'est le

fait que des seules structures porteuses de vie qui, par essence, comme on a pu le voir, se veulent isolées du reste de l'univers. En somme, le monde relatif au second de ces deux

pouvoirs constitue un monde reposant sur un emploi utile de l'énergie à disposition271. Ne

peut-on alors dire qu'il inscrit celui qui y évolue dans une certaine logique de temps ? Logique

de temps qui, pour nous, dans le cadre de ce travail, ne sera relative qu'à ce que Bataille

nomme le « primat de l'avenir sur le présent ». À l'inverse, le monde relatif au premier de ces deux pouvoirs constituerait un monde où aucune distinction entre emploi utile et emploi

inutile de l'énergie à disposition ne pourrait plus être faite. On dirait alors que celui qui s'y perd – et/ou qui en fait l'expérience – se retrouverait projeté dans la seule perspective de

l'instant. C'est là le troisième aspect de notre mise en abîme. Nos deux « mondes » s'opposant aussi et surtout en ces termes : Pendant que l'un tâcherait de s'inscrire dans la perspective de la

durée, l'autre ne demeurerait jamais que dans celle de l'instant. Tout ceci ayant été rappelé,

faisons aussi remarquer que, quelque-soit l'angle sous lequel nous avons pu aborder l'opposition entre nos deux « univers », à chaque fois, nous avons toujours plus ou moins pris soin de mettre en avant le fait que celui qui est relatif à l'impossible nous projetterait dans une sphère qui n'est autre que celle du sacré et que celui qui est relatif au possible nous

270 Nous disions aussi, la seule réalité « qui vaille... à la fin ».

projetterait dans une sphère qui n'est autre que celle du profane. C'est tout ce que l'on va examiner dans cette partie. Pour ce faire, nous revisiterons une nouvelle fois L'Érotisme qui traduit également très bien l'irréductible clash qui existe entre nos deux « mondes ». Mais les éléments que l'on pourra retirer de cette nouvelle relecture de cet ouvrage nous conduiront également à explorer d'autres textes de Bataille : Principalement Lascaux ou la naissance de

l'art mais également Théorie de la religion (ainsi que certains articles qui peuvent être

rapprochés de ce dernier texte)

Deux « pouvoirs » – deux « économies »

Dans L'Érotisme, Bataille prend soin de présenter le « monde du travail et de la raison » comme étant « la base de la vie humaine » (GB, OC, X, p.43)272. Ce à partir de quoi, il fait

valoir que le travail « exige une conduite où le calcul de l'effort, rapporté à l'efficacité productive, est constant ». Autrement dit, le travail exige « une conduite raisonnable » qui se doit de bannir tous « les mouvements tumultueux » comme ceux qui « se délivrent dans la fête et, généralement, dans le jeu » (Ibid, p.44). Comme on l'avait anticipé, on retrouve là toute l'opposition qui se joue entre une démarche que nous avons choisie d'appréhender depuis la partie précédente comme étant « de type carnotienne » et une démarche qui, elle, a court dès lors que l'on a pu retrouver les perspectives de la perte273. Soit toute l'opposition qui se joue

entre une démarche visant à obtenir un rendement maximal de la somme d'énergie que l'on choisit d'employer (c'est-à-dire une démarche visant à minimiser autant que possible toute

déperdition inutile d'énergie) et une démarche qui, à l'inverse, semble n'avoir plus pour seul

objet que de dilapider un maximum d'énergie en pure perte. Ici aussi, bon nombre d'éléments qui vont suivre pourront, d'une manière ou d'une autre, faire écho à cette opposition. Il s'agira donc de bien la garder à l'esprit pour ne pas avoir à le rappeler sans cesse274. Pour ce qui est de

ces « mouvements tumultueux qui se délivrent dans la fête et, généralement, dans le jeu », Bataille nous indique que le travail n'est envisageable qu'à la condition de « les refréner ». C'est que de tels mouvements « donnent à ceux qui leur cèdent une satisfaction immédiate », tandis que le travail, au contraire, « promet à ceux qui les dominent un profit ultérieur ». Profit « dont l'intérêt ne peut être discuté, sinon du point de vue du moment présent » (Ibid ; nous soulignons). On note que l'on retrouve ici toute la distinction que nous avons pu poser

272 Tout en précisant que c'est par « son activité » que l'homme « édifia » ce « monde rationnel » (Ibid). 273 Comme c'est justement le cas quand on se situe dans les registres qui sont ceux de la fête et/ou du jeu. 274 Un peu comme précédemment avec tout ce qui pouvait renvoyer à l'idée de redoublement de l'entropie.

dès la partie précédente et qui existe entre un « intérêt » qui, ayant sa fin en lui-même, procède d'une logique de décroissance et, disons, le « véritable intérêt » qui, lui, étant de nature acquisitive, procède d'une logique de croissance. Une distinction qui peut sans doute se révéler de façon criante dès lors que l'on réalise que ce n'est jamais qu'en perdant, par exemple, 1,7 unité de sa propre énergie, qu'une structure donnée peut, enfin, être – dans

l'instant – et non plus seulement acquérir – pour plus tard275. Ce qui témoigne surtout du lien

étroit qui existe entre perspective de l'instant et déperdition inutile d'énergie et, par conséquent, entre durée (ou perspective du temps) et emploi utile de l'énergie. En somme, c'est bien plutôt cette espèce d'opposition, disons, tricéphale – entre, d'une part, perspective de

l'instant, déperdition inutile d'énergie et monde sacré de la dépense et, d'autre part, perspective du temps, emploi utile de l'énergie et monde profane du travail et de la raison –

qu'il nous faudra garder à l'esprit tout au long de cette section. Et le point important est que l'exclusion de la perspective de l'instant (et, donc, de tout ce qui a trait aux déperditions

inutiles d'énergie) a pu avoir lieu dès « les temps les plus reculés ». En fait, comme on le

reverra plus en détail avec Lascaux où la naissance de l'art, c'est même plus précisément à partir de cette exclusion que l'humanité a pu s'élaborer.

En effet, aux yeux de Bataille, c'est donc le travail qui, comme on l'a vu, a « fondé l'homme ». C'est qu'il introduisit « une détente, à la faveur de laquelle l'homme cessait de répondre à l'impulsion immédiate, que commandait la violence du désir ». Le « travail commencé » créant une « impossibilité de répondre à ces sollicitations immédiates, qui peuvent nous rendre indifférents à des résultats souhaitables, mais dont l'intérêt ne touche que le temps ultérieur »276. Par ailleurs, Bataille précise que le travail est, la plupart du temps, « l'affaire de

la collectivité ». Il apparaît alors que c'est surtout la collectivité qui se doit de « s'opposer, dans le temps réservé au travail, à ces mouvements d'excès contagieux dans lesquels rien n'existe plus que l'abandon immédiat à l'excès ». C'est à partir de là que « la collectivité humaine », « en partie consacrée au travail », a pu se définir « dans les interdits, sans lesquels elle ne serait pas devenue ce monde du travail, qu'elle est essentiellement » (Ibid). Et, pour Bataille, c'est bien dans cette « édiction des interdits » que se jouerait l' « articulation décisive de la vie humaine ». Sachant que l'ensemble des interdits serait en fait « réductible à un élément simple » : tout ce qu'exclut le monde du travail étant la « violence » ; cette

275 Sachant que, en réalité, tout cela se joue en même temps...

276 En somme, comme on le reverra avec Lascaux ou la naissance de l'art, le travail implique un certain arrachement à la sensibilité immédiate.

« violence » qui se révèle aussi bien dans la « reproduction sexuelle » que dans la « mort »277.

D'où le fait que, dès l'abord, les « deux interdits initiaux » toucheraient, « le premier, la mort, l'autre, la fonction sexuelle » (Ibid, p.45). Pour appuyer ses dires, Bataille nous invite donc à revenir sur « la phase la plus reculée de notre espèce », celle « où notre destin se joua » et qui serait celle de « l'Homme de Néandertal, auquel les préhistoriens donnent le nom d'Homo

faber » (Ibid, p.45-46). « Cette sorte d'homme, qui vivait cent mille ans avant nous, nous

ressemblait déjà, mais il ressemblait encore à l'anthropoïde ». « Si nous envisageons l'ensemble de sa vie, il demeura dans le domaine de la violence. […] Mais il échappa en partie à son pouvoir »278... en cela qu'il « travaillait ». En fait : « Ce qu'avec le travail, cet homme

reconnut d'affreux et de renversant – voire de merveilleux – est la mort. » (Ibid, p.46) C'est que la mort « diffère ainsi qu'un désordre de la mise en ordre du travail ». À partir de là, « le primitif pouvait sentir que la mise en ordre du travail lui appartenait, tandis que le désordre de la mort le dépassait, faisant de ses efforts un non-sens ». En effet : « Le mouvement du travail, l'opération de la raison, le servait, tandis que le désordre, le mouvement de la violence ruinait l'être même qui est la fin des œuvres utiles. » C'est ainsi que : « L'homme, s'identifiant à la mise en ordre qu'opérait le travail, se sépara dans ces conditions de la violence, qui jouait dans le sens contraire. » (Ibid, p.48) Ne retrouve-t-on pas là toute la mise en abîme qui se joue entre nos « deux univers que tout oppose » ? Et, ici, cette mise en abîme nous permettrait d'appréhender les notions de profane et de sacré en cela que, dans ce passage, Bataille nous indique clairement que « monde profane » = « monde du travail ou de la raison » et que « monde sacré » = « monde de la violence »279 (cf. Ibid, dans la note de bas de page). En

conséquence de quoi, pour nous, « monde profane » correspondrait à « monde procédant d'un emploi utile de l'énergie » et « monde sacré » à « monde procédant d'une dépense inutile de l'énergie ».

Du coup, pas étonnant que le monde sacré soit d'abord apparu à l'homme par le biais de la

mort. Une mort qui fut naturellement tout d'abord reconnue en l'espèce des cadavres280. C'est

qu'un cadavre « témoigne d'une violence qui non seulement détruit un homme, mais qui

277 Comme on a déjà pu l'examiner dans la section précédente.

278 Nous soulignons, tant ce « pouvoir », est celui qui a cours au sein du « monde de l'impossible » et qui, aussi et surtout, peut se concrétiser en l'espèce de notre force vive.

279 Une « violence » qui, pour nous, renvoie donc aussi et surtout, comme on a pu l'exposer dans la section précédente, à toutes les déperditions inutiles d'énergie qui ne manquent jamais de se faire jour dans tout espèce de procès de production. Soit, à tout ce qui procède de notre surplus/déficit, de notre redoublement

de l'entropie et, enfin, de cette force vive dont on vient de refaire état dans la note qui précède.

280 Comme cela a déjà pu être relevé lors de notre examen des conférences de Bataille relatives au Collège de

détruira tous les hommes » (Ibid, p.47). Il en témoigne, très concrètement, en l'espèce de « la décomposition » qui nous révèle pleinement toute cette « force redoutable, agressive » (Ibid, p.49). À partir de là, a pu apparaître à l'homme toute la différence entre, disons, le cours habituel des choses – celui qui, de ce point de vue, correspondrait à tout ce qui a trait au

domaine du vivant où, tant bien que mal, chaque chose parvient à se maintenir égale à soi-

même – et, disons, le cours inhabituel des choses – celui qui, toujours du même point de vue, correspondrait à tout ce qui a trait au domaine de la mort (et, pour nous, plus généralement, à l'entropie) où rien ne parvient plus à demeurer égal à soi-même. Par-dessus tout, c'est avec tout ce qui touche au domaine du travail, que toute cette force – toute cette violence – entre en

contradiction. Le « travail humain » reconnaissant notamment « l'identité fondamentale avec

lui-même de l'objet travaillé » (Ibid, p.47)... alors que, dans la mort, une chose « peut en même temps être ce qu'elle est et autre chose » (Ibid, p.48) (comme un cadavre en

décomposition nous le signifie brutalement). Le « travail humain » impliquant aussi « la

conscience de l'utilité de l'instrument » et celle « de la série de causes et d'effets où il entrera » (Ibid, p.47)... ce qui devient tout bonnement impossible si la chose envisagée « est, mais en même temps n'est pas » (Ibid, p.48)... disons, tout ce qu'elle est censée être... C'est ainsi, sans nul doute, que la mort put apparaître comme étant totalement « étrangère » au « monde familier » et, par conséquent, comme ne pouvant relever que d'un « mode de pensée » complètement « opposé à celui que commande le travail ». Un « mode de pensée » pouvant seul répondre à « une violence dont le principe même est de déborder la pensée rationnelle que le travail implique »281. À partir de là, étant devenu le « signe de la violence introduite

dans un monde282 qu'elle [ne peut jamais que] ruiner »283 (Ibid, p.49), la mort,

immanquablement, ne pouvait dès lors plus que faire l'objet d'une mise à l'écart en l'espèce de l'édiction d'un interdit. Un interdit qui ferait que, désormais, la « communauté » (celle « que le travail constitua ») pourrait se tenir pour « étrangère en son essence à la violence impliquée dans la mort de l'un des siens » (Ibid, p.50). Un interdit qui aurait été induit par – et/ou qui aurait conduit à – la pratique de l'inhumation. C'est que, aux yeux de Bataille, cette pratique aurait en réalité bien plus sûrement répondu à un souci de se prémunir des morts qu'à un souci de préserver ces derniers de la voracité des animaux (cf. Ibid, p.49). En effet, en l'espèce, comme on a pu le voir, de la décomposition, les morts (les cadavres) ne pouvaient manquer

281 Un mode de pensée qui comme on l'a vu et comme on va le revoir, ne procède plus de connaissances « objectives » mais de connaissances « communielles ».

282 Celui du travail et de la raison.

d'inspirer aux survivants un sentiment d'horreur. Une telle décomposition témoignant d'une

force, non seulement (comme déjà vu) « redoutable » et « agressive » mais, encore,

susceptible de « contagion »284. Il incombait donc naturellement à la communauté des

survivants de se préserver de la menace que représentait à leurs yeux un défunt. En cela il s'agissait donc de « fuir la mort » et de se « mettre à l'abri des forces déchaînées qui l'habitent ». C'est que, au sein de cette communauté que fonde le travail, il convient de ne jamais laisser en soi « se déchaîner d'autres forces analogues à celles dont le mort est la victime » et « dont il est pour l'instant possédé » (Ibid, p.50). Ainsi, au travers du rite de l'inhumation, c'est bien un sentiment d'interdit à l'égard de la mort qui transparaît sans doute le plus. Mais surtout, on voit combien c'est au travers de cet interdit que l'homme a pu commencer à se séparer de toute cette violence dont la mort, à ses yeux, n'a sans doute jamais cessé de demeurer le signe le plus éclatant285. Une violence qui, pour nous, renvoie à ce

pouvoir qui, certes, initialement, est celui de l'entropie mais qui, aussi et surtout, est celui de toutes les formes possibles et imaginables de force vive. Cette force vive qui se dégage donc, comme on a pu le voir, au niveau de tout processus du vivant (et/ou économique)... marquant ainsi comme un retour en grâce de l'entropie au sein même dudit processus qui, pourtant, semblait n'avoir jamais eu pour seul objet que de s'en préserver...

Passons maintenant au second des deux interdits fondamentaux qui, selon Bataille, fondent une communauté humaine. Comme on l'a énoncé, il s'agit de celui touchant à l'activité

sexuelle. C'est bien sûr à ce niveau que va pouvoir le mieux se révéler le fait que, au fond, le véritable objet des interdits inséparables de toute vie humaine est cette violence qui, en fin de

compte, est pour nous celle de toutes ces formes de force vive que nous venons, une nouvelle fois, de remettre sur le devant de la scène286. En fait, si cette force vive ne peut-être vécue que

comme une violence, c'est parce qu'elle procède, comme on a pu l'étudier dans la section précédente, d'une « débauche d'énergie vive ». Soit d'une dépense d'énergie à fonds perdus287.

C'est ainsi qu'aux yeux de vivants, disons, doués de raison, elle ne peut jamais apparaître que comme étant délétère. À partir de là, si la mort incarne naturellement la signification ultime –

284 « Souvent, l'idée de « contagion » se lie à la décomposition du cadavre […]. » « Le désordre qu'est biologiquement, la pourriture à venir, qui, de même que le cadavre frais, est image du destin, porte en lui- même une menace. » (Ibid)

285 En outre : Immobile, le mort semble participer de la violence qui l'a frappée. (Dès lors, ce qui est dans sa « contagion » serait « menacé » de la « ruine » à laquelle il a pu succomber.) (cf. Ibid, p.49)

286 Tout en ayant bien précisé que ce n'est jamais que le second principe de la thermodynamique classique qui, en coulisse, dirige les acteurs de la pièce qui s'y joue.

287 … à fonds perdus, en ce que, comme on l'a également soulevé dans la section précédente, elle ne se joue que