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: Taxes, redevances ou versements non prévus par le code général des impôts

- Article L. 2333-3 [modifié par l’article 34 ; ex 9]

(Loi nº 2003-1312 du 30 décembre 2003 art. 47 I finances rectificative pour 2003 Journal Officiel du 31 décembre 2003)

La taxe est due par les consommateurs finaux pour les quantités d'électricité livrées sur le territoire de la commune, à l'exception de celles qui concernent l'éclairage de la voirie nationale, départementale, intercommunale et communale et de ses dépendances.

Elle est assise :

1º Sur 80 % du montant total hors taxes des factures acquittées par un consommateur final, qu'elles portent sur la fourniture, l'acheminement ou sur ces deux prestations, lorsque l'électricité est livrée sous une puissance souscrite inférieure ou égale à 36 kVA ;

2º Et sur 30 % de ce montant lorsque l'électricité est livrée sous une puissance souscrite supérieure à 36 kVA et inférieure ou égale à 250 kVA.

La puissance souscrite prise en compte est celle qui figure dans le contrat de fourniture d'un consommateur non éligible ou dans le contrat d'accès au réseau conclu par un consommateur éligible, ou pour son compte, au sens des dispositions de l'article 22 de la loi nº 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité.

La puissance souscrite prise en compte est celle qui figure :

– dans le contrat de fourniture d’un consommateur bénéficiant des tarifs réglementés de vente d’électricité mentionnés à l’article 4 de la loi n° 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l’électricité ;

– ou dans le contrat d’accès au réseau conclu par un consommateur qui a exercé les droits mentionnés à l’article 22 de la même loi ;

– ou dans le contrat conclu par le fournisseur, pour le compte d’un consommateur, en application de l’article 23 de la même loi. »

Lorsque l'électricité est livrée sur plusieurs points de livraison situés sur plusieurs communes et fait l'objet d'une facturation globale par un fournisseur, la facture est répartie, pour le calcul de la taxe, au prorata de la consommation de chaque point de livraison.

Cinquième partie : La coopération locale Livre II : La coopération intercommunale

Titre I

er

: Établissements publics de coopération intercommunale

Chapitre II : Syndicat de communes

Section 4 : Dispositions financières

- Article L. 5212-19 [modifié par l’article 37 ; ex 9 bis]

Les recettes du budget du syndicat comprennent : 1º La contribution des communes associées ;

2º Le revenu des biens, meubles ou immeubles, du syndicat ;

3º Les sommes qu'il reçoit des administrations publiques, des associations, des particuliers, en échange d'un service rendu ;

4º Les subventions de l'Etat, de la région, du département et des communes ; 5º Les produits des dons et legs ;

6º Le produit des taxes, redevances et contributions correspondant aux services assurés ou aux investissements réalisés ;

7º Le produit des emprunts.

Livre VII : Syndicat mixte

Titre I

er

: Syndicat mixtes composés de communes et d’établissements publics de coopération intercommunale ou exclusivement d’établissements publics de coopération intercommunale

Chapitre unique

- Article L. 5711-1

[pour info]

(Loi nº 99-586 du 12 juillet 1999 art. 24 Journal Officiel du 13 juillet 1999) (Loi nº 2002-276 du 27 février 2002 art. 22 Journal Officiel du 28 février 2002) (Loi nº 2004-809 du 13 août 2004 art. 176 Journal Officiel du 17 août 2004)

Les syndicats mixtes constitués exclusivement de communes et d'établissements publics de coopération intercommunale et ceux composés uniquement d'établissements publics de coopération intercommunale sont soumis aux dispositions des chapitres Ier et II du titre Ier du livre II de la présente partie.

Pour l'élection des délégués des communes et des établissements publics de coopération intercommunale au comité du syndicat mixte, le choix de l'organe délibérant peut porter sur tout citoyen réunissant les conditions requises pour faire partie d'un conseil municipal sous réserve des dispositions du deuxième alinéa du II de l'article L. 5211-7.

Pour l'élection des délégués des établissements publics de coopération intercommunale dotés d'une fiscalité propre au comité du syndicat mixte, le choix de l'organe délibérant peut porter sur l'un de ses membres ou sur tout conseiller municipal d'une commune membre.

- Article L. 5711-2 [pour info]

(inséré par Loi nº 2004-809 du 13 août 2004 art. 155 I Journal Officiel du 17 août 2004)

Les syndicats mixtes peuvent être autorisés à fusionner. La fusion est opérée dans les conditions prévues par l'article L. 5211-41-3, à l'exception des dispositions relatives à la continuité territoriale.

Pour l'application du II de cet article, l'accord sur la fusion est exprimé par délibérations concordantes des organes délibérants des syndicats mixtes intéressés et par les deux tiers au moins des membres de chaque syndicat représentant plus de la moitié de la population totale ou par la moitié au moins des membres de chaque syndicat représentant les deux tiers de la population.

- Article L. 5711-3 [pour info]

(inséré par Loi nº 2004-809 du 13 août 2004 art. 161 I Journal Officiel du 17 août 2004)

Lorsque, en application des articles L. 5214-21, L. 5215-22 et L. 5216-7, un établissement public de coopération intercommunale se substitue à tout ou partie de ses communes membres au sein d'un syndicat, cet établissement est représenté par un nombre de délégués égal au nombre de délégués dont disposaient les communes avant la substitution.

- Article L. 5711-4 [créé par l’article 35 I ; ex 9 bis C I]

En matière de gestion de l’eau, d’alimentation en eau potable, d’assainissement collectif ou non collectif, de collecte ou d’élimination des déchets ménagers et assimilés, ou de distribution d’électricité ou de gaz naturel, un syndicat mixte relevant du présent titre peut adhérer à un autre syndicat mixte défini au présent titre ou institué en application de l’article L. 5721-2, suivant la procédure définie à l’article L. 5211-18. L’adhésion d’un syndicat mixte à un autre syndicat mixte est sans incidence sur les règles qui régissent ce dernier.

Lorsque le syndicat mixte qui adhère à un autre syndicat mixte lui transfère la totalité des compétences qu’il exerce, l’adhésion entraîne sa dissolution.

Les membres du syndicat mixte dissous deviennent de plein droit membres du syndicat mixte qui subsiste.

Sauf disposition statutaire contraire, il leur est attribué au sein du comité syndical un nombre de sièges identique à celui dont disposait le syndicat mixte dissous.

L’ensemble des biens, droits et obligations du syndicat mixte dissous sont transférés au syndicat mixte auquel il adhère. Celui-ci est substitué de plein droit, pour l’exercice de ses compétences, au syndicat mixte dissous dans toutes ses délibérations et tous ses actes.

Les contrats sont exécutés dans les conditions antérieures jusqu’à leur échéance, sauf accord contraire des parties. Les cocontractants sont informés de la substitution de personne morale par le syndicat mixte qui subsiste. La substitution n’entraîne aucun droit à résiliation ou à indemnisation pour le cocontractant.

Le transfert est effectué à titre gratuit et ne donne lieu au paiement d’aucune indemnité, droit, taxe, salaire ou honoraires.

L’ensemble des personnels du syndicat mixte dissous est réputé relever du syndicat mixte auquel il adhère dans les conditions de statut et d’emploi qui sont les siennes.

Les transferts de compétences s’effectuent dans les conditions financières et patrimoniales prévues aux quatrième et cinquième alinéas de l’article L. 5211-17.

Livre VII : Syndicat mixte

Titre I

er

: Syndicat mixtes associant des collectivités territoriales, des groupements de collectivités territoriales et d’autres personnes morales de droit public

Chapitre 1er : Organisation et fonctionnement

- Article L. 5721-2 [modifié par l’article 35 II ; ex 9 bis C II]

(Loi nº 99-586 du 12 juillet 1999 art. 21, 28 Journal Officiel du 13 juillet 1999, Loi nº 2002-276 du 27 février 2002 art. 49 Journal Officiel du 28 février 2002, Loi nº 2004-809 du 13 août 2004 art. 155 II, art. 161 II Journal Officiel du 17 août 2004, Loi nº 2006-10 du 5 janvier 2006 art. 53 Journal Officiel du 6 janvier 2006)

Un syndicat mixte peut être constitué par accord entre des institutions d'utilité commune interrégionales, des régions, des ententes ou des institutions interdépartementales, des départements, des établissements publics de coopération intercommunale, des communes, des syndicats mixtes définis à l’article L. 5711-1 ou à l’article L. 5711-4, des chambres de commerce et d'industrie, d'agriculture, de métiers et d'autres établissements publics, en vue d'oeuvres ou de services présentant une utilité pour chacune de ces personnes morales.

Le syndicat mixte doit comprendre au moins une collectivité territoriale ou un groupement de ces collectivités.

La répartition des sièges au sein du comité syndical entre les collectivités locales et les établissements publics membres du syndicat mixte est fixée par les statuts. A défaut de dispositions particulières dans les statuts, le nombre de sièges attribués aux établissements publics de coopération intercommunale qui se substituent à tout ou partie de leurs communes membres au sein du syndicat mixte en application des articles L. 5214-21, L. 5215-22 et L. 5216-7 est égal au nombre de sièges dont disposaient les communes avant la substitution.

Le président du syndicat mixte est élu par le comité syndical ou, si les statuts le prévoient, par le bureau qu'il a constitué.

La création du syndicat mixte est autorisée par arrêté du représentant de l'Etat dans le département siège du syndicat.

La décision d'autorisation approuve les modalités de fonctionnement du syndicat mixte.

Les syndicats mixtes peuvent être autorisés à fusionner. La fusion est opérée dans les conditions prévues par l'article L. 5211-41-3, à l'exception des dispositions relatives à la continuité territoriale.

Pour l'application du II de cet article, l'accord sur la fusion est exprimé par délibérations concordantes des organes délibérants des syndicats mixtes intéressés et des membres les constituant.

Lorsqu'un établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre dont la population est supérieure à 400 000 habitants a transféré sa compétence en matière d'organisation des transports urbains à un syndicat mixte, sa représentation au titre de cette compétence est au moins égale à la majorité des sièges composant le comité syndical. Les statuts des syndicats mixtes existant à la date de promulgation de la loi nº 2006-10 du 5 janvier 2006 relative à la sécurité et au développement des transports devront être mis en conformité avec cette disposition dans un délai de six mois à compter de la publication de la même loi. Les autres membres du syndicat peuvent être autorisés par le représentant de l'Etat dans le département à se retirer pendant ce délai.

Code du travail

Livre I

er

: Conventions relatives au travail

Titre III : Conventions et accords collectifs de travail

Chapitre II : Nature et validité des conventions et accords collectifs de travail Section 3 : Conventions et accords collectifs d'entreprise

Sous-section 1 : Dispositions générales

- Article L. 132-27 [créé par l’article 53 ; ex 18]

Jusqu'à la date du 31 décembre 2010, des accords professionnels ou d'entreprise prévus par le présent chapitre peuvent améliorer le régime du travail et de la protection sociale du personnel des industries électriques et gazières de Mayotte en adaptant, compte tenu des spécificités locales, certaines des dispositions du statut national du personnel de ces mêmes industries tel qu'approuvé par le décret n° 46-1541 du 22 juin 1946 approuvant le statut national du personnel des industries électriques et gazières.

Ces accords sont agréés par les ministres chargés de l'énergie, du travail, de l'outre-mer et, le cas échéant, par le ministre chargé de la protection sociale.

Un accord professionnel ou d'entreprise négocié et conclu conformément aux dispositions du présent chapitre peut, à compter du 1er janvier 2011, substituer, compte tenu des dispositions législatives et réglementaires applicables à Mayotte, au régime du travail du personnel des industries électriques et gazières, les dispositions du statut national du personnel de ces mêmes industries, à l'exception de celles d'entre elles intéressant son régime spécial de sécurité sociale.

Avant d'être agréé par les ministres chargés de l'énergie, du travail, de l'outre-mer et, le cas échéant, de la protection sociale, cet accord est soumis à l'avis de la commission consultative du travail prévue à l'article L. 420-1 et à celui des organisations syndicales nationales les plus représentatives du personnel des industries électriques et gazières et du Conseil supérieur de l'énergie.

À défaut de l'agrément d'un tel accord, celles des dispositions du statut national des industries électriques et gazières qui n'ont pas été reprises dans les accords visés au premier alinéa du présent article peuvent être étendues à Mayotte, sous réserve des adaptations rendues nécessaires par la situation locale.

Un décret en Conseil d'État fixe les modalités d'application du présent article et notamment les conditions d'obtention de l'agrément.

Code de la consommation

Livre 1

er

: Information des consommateurs et formation des contrats

Titre II : Pratiques commerciales

Chapitre Ier : Pratiques commerciales réglementées

Section 12 : Contrats de fourniture d’électricité ou de gaz naturel [créée par l’article 42 I ; ex 13]

- Article L. 121-86 [créé par l’article 42 I ; ex 13]

Les dispositions de la présente section s’appliquent aux contrats souscrits par un consommateur avec un fournisseur d’électricité ou de gaz naturel.

- Article L. 121-87 [créé par l’article 42 I ; ex 13]

L’offre de fourniture d’électricité ou de gaz naturel précise, dans des termes clairs et compréhensibles, les informations suivantes :

1° L’identité du fournisseur, l’adresse de son siège social et son numéro d’inscription au registre du commerce et des sociétés ou tout document équivalent pour les sociétés situées hors de France et pour les opérateurs qui ne sont pas inscrits au registre du commerce et des sociétés ;

2° Le numéro de téléphone et, le cas échéant, l’adresse électronique du fournisseur ; 3° La description des produits et des services proposés ;

4° Les prix de ces produits et services à la date d’effet du contrat ainsi que, le cas échéant, les conditions d’évolution de ces prix ;

5° La mention du caractère réglementé ou non des prix proposés et de l’irréversibilité de la renonciation aux tarifs réglementés de vente pour un site donné pour la personne l’exerçant ; 6° La durée du contrat et ses conditions de renouvellement ;

7° La durée de validité de l’offre ;

8° Le délai prévisionnel de fourniture de l’énergie ;

9° Les modalités de facturation et les modes de paiement proposés, notamment par le biais d’internet ;

10° Les moyens, notamment électroniques, d’accéder aux informations relatives à l’accès et à l’utilisation des réseaux publics de distribution, en particulier la liste des prestations techniques et leurs prix, les conditions d’indemnisation et les modalités de remboursement applicables dans l’hypothèse où le niveau de qualité de la fourniture d’énergie ou la continuité de la livraison ne sont pas atteints ;

11° Les cas d’interruption volontaire de la fourniture d’énergie, sans préjudice des dispositions de l’article L. 115-3 du code de l’action sociale et des familles ;

12° Les conditions de la responsabilité contractuelle du fournisseur et du gestionnaire du réseau de distribution ;

13° L’existence du droit de rétractation prévu aux articles L. 121-20 et L. 121-25 du présent code ; 14° Les conditions et modalités de résiliation du contrat ;

15° Les modes de règlement amiable des litiges ;

16° Les conditions d’accès à la tarification spéciale “produit de première nécessité” pour l’électricité et au tarif spécial de solidarité pour le gaz naturel.

Ces informations sont confirmées au consommateur par tout moyen préalablement à la conclusion du contrat. À sa demande, elles lui sont également communiquées par voie électronique ou postale.

- Article L. 121-88 [créé par l’article 42 I ; ex 13]

Le contrat souscrit par un consommateur avec un fournisseur d’électricité ou de gaz naturel est écrit ou disponible sur un support durable. À la demande du consommateur, il lui est transmis à son choix par voie électronique ou postale. Outre les informations mentionnées à l’article L. 121-87, il comporte les éléments suivants :

1° La date de prise d’effet du contrat et sa date d’échéance s’il est à durée déterminée ; 2° Les modalités d’exercice du droit de rétractation prévu aux articles L. 121-20 et L. 121-25 ; 3° Les coordonnées du gestionnaire de réseau auquel est raccordé le client ;

4° Le débit ou la puissance souscrits, ainsi que les modalités de comptage de l’énergie consommée ; 5° Le rappel des principales obligations légales auxquelles les consommateurs sont soumis concernant

leurs installations intérieures.

Les dispositions du présent article s’appliquent quel que soit le lieu et le mode de conclusion du contrat.

- Article L. 121-89 [créé par l’article 42 I ; ex 13]

L’offre du fournisseur comporte au moins un contrat d’une durée d’un an.

En cas de changement de fournisseur, le contrat est résilié de plein droit à la date de prise d’effet d’un nouveau contrat de fourniture d’énergie. Dans les autres cas, la résiliation prend effet à la date souhaitée par le consommateur et, au plus tard, trente jours à compter de la notification de la résiliation au fournisseur.

Le fournisseur ne peut facturer au consommateur que les frais correspondant aux coûts qu’il a effectivement supportés, directement ou par l’intermédiaire du gestionnaire de réseau, au titre de la résiliation et sous réserve que ces frais aient été explicitement prévus dans l’offre. Ceux-ci doivent être dûment justifiés.

Aucun autre frais ne peut être réclamé au consommateur au seul motif qu’il change de fournisseur.

- Article L. 121-90 [créé par l’article 42 I ; ex 13]

Tout projet de modification par le fournisseur des conditions contractuelles est communiqué au consommateur par voie postale ou, à sa demande, par voie électronique, au moins un mois avant la date d’application envisagée.

Cette communication est assortie d’une information précisant au consommateur qu’il peut résilier le contrat sans pénalité, dans un délai maximal de trois mois à compter de sa réception.

Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux modifications contractuelles imposées par la loi ou le règlement.

- Article L. 121-91 [créé par l’article 42 I ; ex 13]

Toute offre de fourniture d’électricité ou de gaz permet, au moins une fois par an, une facturation en fonction de l’énergie consommée.

Les factures de fourniture de gaz naturel et d’électricité sont présentées dans les conditions fixées par un arrêté du ministre chargé de la consommation et du ministre chargé de l’énergie pris après avis du Conseil national de la consommation.

- Article L. 121-92 [créé par l’article 42 I ; ex 13]

Le fournisseur est tenu d’offrir au client la possibilité de conclure avec lui un contrat unique portant sur la fourniture et la distribution d’électricité ou de gaz naturel. Ce contrat reproduit en annexe les clauses réglant les relations entre le fournisseur et le gestionnaire de réseau, notamment les clauses précisant les responsabilités respectives de ces opérateurs.

Outre la prestation d’accès aux réseaux, le consommateur peut, dans le cadre du contrat unique, demander à bénéficier de toutes les prestations techniques proposées par le gestionnaire du réseau. Le fournisseur ne peut facturer au consommateur d’autres frais que ceux que le gestionnaire du réseau lui a imputés au titre d’une prestation.

- Article L. 121-93 [créé par l’article 42 I ; ex 13]

Les fournisseurs doivent adapter la communication des contrats et informations aux handicaps des consommateurs.

- Article L. 121-94 [créé par l’article 42 I ; ex 13]

Les dispositions de la présente section sont d’ordre public.

Titre IV : Pouvoirs des agents et actions juridictionnelles

Chapitre unique : Dispositions particulières relatives aux pouvoirs des agents et aux actions juridictionnelles

- Article L. 141-1 [modifié par l’article 42 II ; ex 13 II]

(Loi nº 98-566 du 8 juillet 1998 art. 2 Journal Officiel du 9 juillet 1998)

(Ordonnance nº 2000-912 du 18 septembre 2000 art. 4 I Journal Officiel du 21 septembre 2000) (Loi nº 2004-806 du 9 août 2004 art. 41 II Journal Officiel du 11 août 2004)

(Ordonnance nº 2004-1173 du 4 novembre 2004 art. 2 Journal Officiel du 5 novembre 2004) (Ordonnance nº 2005-1086 du 1 septembre 2005 art. 2 Journal Officiel du 2 septembre 2005) (Ordonnance nº 2006-346 du 23 mars 2006 art. 35 Journal Officiel du 24 mars 2006)

I. - Sont recherchées et constatées dans les conditions fixées par les articles L. 450-1, L. 450-2, L. 450-3 L.

450-4, L. 450-7, L. 450-8, L. 470-1 et L. 470-5 du code de commerce, les infractions aux dispositions prévues au code de la consommation par :

1º La section II "ventes de biens et fournitures de prestations de services à distance" du chapitre Ier du titre II du livre Ier ;

2º La section III "démarchage" du chapitre Ier du titre II du livre Ier ;

3º La section IX "contrat de jouissance d'immeuble à temps partagé" du chapitre Ier du titre II du livre Ier ; 3° bis La section 12 « Contrats de fourniture d’électricité ou de gaz naturel » du chapitre Ier du titre

II du livre Ier ;

4º La section III "ventes ou prestations à la boule de neige" du chapitre II du titre II du livre Ier ; 5º La section IV "abus de faiblesse" du chapitre II du titre II du livre Ier ;

6º La section VII "sanctions" du chapitre Ier intitulé "crédit à la consommation" du titre Ier du livre III ; 7º La section VII "sanctions" du chapitre II intitulé "crédit immobilier" du titre Ier du livre III ;

8º La sous-section 2 "taux d'usure" de la section I du chapitre III intitulé "dispositions communes" du titre Ier du livre III ;

9º Le chapitre II "dispositions diverses" du titre II du livre III ;

10º La section 6 : "Crédit hypothécaire garanti par une hypothèque rechargeable" du chapitre III intitulé :

"Dispositions communes" du titre Ier du livre III ;

11º La section 7 : "Sanctions" du chapitre IV intitulé : "Prêt viager hypothécaire" du titre Ier du livre III.

II. - Sont recherchées et constatées dans les conditions fixées par les articles L. 450-1, L. 450-2, L. 450-3, L.

450-7 et L. 450-8, L. 470-1 et L. 470-5 du code de commerce les infractions aux dispositions prévues au code de la consommation à :

1º L'article L. 113-3 ;

2º La section V "ventes ou prestations avec primes" du chapitre Ier du titre II du livre Ier ; 3º La section VI "loteries publicitaires" du chapitre Ier du titre II du livre Ier ;

4º La section I "refus et subordination de vente ou de prestation de services" du chapitre II du titre II du livre Ier ;

5º La section II "ventes sans commande préalable" du chapitre II du titre II du livre Ier et l'article R. 122-1 ; 6º La section I "protection des consommateurs contre les clauses abusives" du chapitre II du titre III du livre

Ier ;

7º La section XI "contrats de services de communication électronique" du chapitre Ier du titre II du livre Ier.

III. - Le secret professionnel ne peut être opposé aux agents agissant dans le cadre des pouvoirs qui leur sont conférés par le présent article.

IV. - Les agents habilités à constater les infractions mentionnées au présent article peuvent enjoindre au professionnel, en lui impartissant un délai raisonnable, de se conformer aux obligations résultant des livres Ier et III du code de la consommation ou de faire cesser les agissements illicites ou abusifs mentionnés aux I et II

IV. - Les agents habilités à constater les infractions mentionnées au présent article peuvent enjoindre au professionnel, en lui impartissant un délai raisonnable, de se conformer aux obligations résultant des livres Ier et III du code de la consommation ou de faire cesser les agissements illicites ou abusifs mentionnés aux I et II

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