N»
Etablissement des installations de chantier
Enlèvement des installations de chantiers
Reconnaissance complémentaire
Ancrages précontraints BETON PROJETE EP 0.30m TERRASSEMENT/PISTE DRAINS FORES
MASSIF DRAINANT GEOTEXTILE
JET GROUTING
MUR SUPERIEUR AUTOSTABLE
ASSAINISSEMENT Chaussée
Maîtrise d'oeuvre
Unité
Prix Unit
380.000
Total H.T.
380000,00
, 5342500,00 993705,00
. 6336205,00
Tableau VII - Détail estimatif et quantitatif - Solution
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7
- Conclusion
La solution1 est une solution provisoire, établie en
considérant un comportement à court terme des
terrains - prise en compte de la cohésion des terrains et des surfaces de rupture n'atteignant pas la base de la
couche d'alluvions - et en retenant pour cette
configuration un coefficient de sécurité compris entre 1,20 et 1,50 .
La solution 1 est la moins chère. Elle permet d 'assurer de manière provisoire une couverture minimale du risque vis-à-vis d'écroulements superficiels régressifs. La mise en oeuvre de techniques d'exécution se révélera très délicate du fait de l'exiguïté du site et de la mauvaise tenue des terrains : ceci la rend vulnérable à des aléas importants en cours de travaux, ce qui peut conduire à la diminution de l'efficacité des ouvrages, déjà calculés au plus juste.
La solution2 est également une solution provisoire.
L'hypothèse relative au mode de rupture (la surface de rupture atteint la base de la couche d'alluvions) pris en compte est plus sécuritaire que celle utilisée dans la solution précédente. La solution 2 permet d'assurer, de manière provisoire, une couverture convenable du risque vis-à-vis d'écroulements superficiels (glissement débouchant à mi-pente ou aux 2/3) et une couverture minimale du risque vis-à-vis d'une rupture atteignant la base de la couche d'alluvions. Le coefficient de sécurité
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- Conclusion
La solution1 est une solution provisoire, établie en
considérant un comportement à court terme des
terrains - prise en compte de la cohésion des terrains et des surfaces de rupture n'atteignant pas la base de la
couche d'alluvions - et en retenant pour cette
configuration un coefficient de sécurité compris entre 1,20 et 1,50 .
La solution 1 est la moins chère. Elle permet d 'assurer de manière provisoire une couverture minimale du risque vis-à-vis d'écroulements superficiels régressifs. La mise en oeuvre de techniques d'exécution se révélera très délicate du fait de l'exiguïté du site et de la mauvaise tenue des terrains : ceci la rend vulnérable à des aléas importants en cours de travaux, ce qui peut conduire à la diminution de l'efficacité des ouvrages, déjà calculés au plus juste.
La solution2 est également une solution provisoire.
L'hypothèse relative au mode de rupture (la surface de rupture atteint la base de la couche d'alluvions) pris en compte est plus sécuritaire que celle utilisée dans la solution précédente. La solution 2 permet d'assurer, de manière provisoire, une couverture convenable du risque vis-à-vis d'écroulements superficiels (glissement débouchant à mi-pente ou aux 2/3) et une couverture minimale du risque vis-à-vis d'une rupture atteignant la base de la couche d'alluvions. Le coefficient de sécurité
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obtenu pour cette configuration est F = 1,30, ce qui peut être admis dans le cas d'un confortement partiel et provisoire.
La technique d'exécution envisagée prévoit la réalisation d'un rideau de sol traité à l'arrière du front d'écroulement avant toute autre intervention sur le site.
Cette consolidation préalable augmentera la tenue des terrain et diminuera les aléas d'exécution. Néanmoins, compte tenu des conditions de site (emprise réduite, obligation de travailler à partir du haut), les travaux resteront difficiles.
Les ouvrages réalisés pourront être :
- soit intégrés partiellement ou complètement dans le futur projet d'aménagement général de la falaise, au droit de la rue des Falaises,
- soit substitués par les ouvrages du confortement général.
La solution3 a été définie comme une solution définitive en ce qui concerne le soutènement de la couche d'alluvions, avec notamment :
- prise en compte d'un comportement à long terme des terrains (la cohésion est annulée),
- surface de rupture atteignant la base de la couche, - utilisation de tirants précontraints définitifs,
- coefficient de sécurité supérieur à 1,50.
Son efficacité vis-à-vis de la stabilité générale de la falaise reste à étudier.
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obtenu pour cette configuration est F = 1,30, ce qui peut être admis dans le cas d'un confortement partiel et provisoire.
La technique d'exécution envisagée prévoit la réalisation d'un rideau de sol traité à l'arrière du front d'écroulement avant toute autre intervention sur le site.
Cette consolidation préalable augmentera la tenue des terrain et diminuera les aléas d'exécution. Néanmoins, compte tenu des conditions de site (emprise réduite, obligation de travailler à partir du haut), les travaux resteront difficiles.
Les ouvrages réalisés pourront être :
- soit intégrés partiellement ou complètement dans le futur projet d'aménagement général de la falaise, au droit de la rue des Falaises,
- soit substitués par les ouvrages du confortement général.
La solution3 a été définie comme une solution définitive en ce qui concerne le soutènement de la couche d'alluvions, avec notamment :
- prise en compte d'un comportement à long terme des terrains (la cohésion est annulée),
- surface de rupture atteignant la base de la couche, - utilisation de tirants précontraints définitifs,
- coefficient de sécurité supérieur à 1,50.
Son efficacité vis-à-vis de la stabilité générale de la falaise reste à étudier.
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Compte tenu des conditions de site, l'exécution des travaux se révélera très délicate (plus difficile que dans la solution 2) , notamment du fait de la réalisation de tirants qui exige la mise en oeuvre de techniques sophistiquées .
La nature des dispositions nécessaires à l'obtention d'une solution dite "définitive" (pour le soutènement des alluvions) et le mode d'exécution très spécifique qu'elle nécessite conduisent à un montant de travaux très élevé rapporté à la surface traitée.
Etant donné l'investissement financier auquel elle conduit, cette solution devra être intégrée au projet général de confortement de la falaise. La prise en compte de cette intégration impose de concevoir dès aujourd'hui ce projet de manière définitive, ce qui est quasiment impossible compte tenu de la multitude d'incertitudes existantes. En l'état actuel, un engagement dans une solution du type 3 n'apparaît pas raisonnable.
De ce qui précède, nous conseillons au maître d'ouvrage d'engager, dans le cadre d'un confortement partiel et provisoire du haut de la falaise, une solution du type 2. Ce type de solution peut évidemment recevoir certains aménagements et doit inclure la surveillance du site après réalisation des travaux (suivi piézométrique, suivi des déplacements par inclinométrie) afin de détecter d'éventuelles anomalies. Une fois l'option retenue, la définition de la solution nécessitera une étude détaillée, incluant le recueil de données complémentaires (levé topographique, essais et sondages, données piézométriques), qui servira de base à la consultation des entreprises.
Nous attirons l'attention du maître d'ouvrage sur la notion de "fausse sécurité" à laquelle peut aboutir ce type de traitement partiel et provisoire de la falaise et sur le fait qu'il sera nécessaire d'informer largement la population sur ce point.
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Compte tenu des conditions de site, l'exécution des travaux se révélera très délicate (plus difficile que dans la solution 2) , notamment du fait de la réalisation de tirants qui exige la mise en oeuvre de techniques sophistiquées .
La nature des dispositions nécessaires à l'obtention d'une solution dite "définitive" (pour le soutènement des alluvions) et le mode d'exécution très spécifique qu'elle nécessite conduisent à un montant de travaux très élevé rapporté à la surface traitée.
Etant donné l'investissement financier auquel elle conduit, cette solution devra être intégrée au projet général de confortement de la falaise. La prise en compte de cette intégration impose de concevoir dès aujourd'hui ce projet de manière définitive, ce qui est quasiment impossible compte tenu de la multitude d'incertitudes existantes. En l'état actuel, un engagement dans une solution du type 3 n'apparaît pas raisonnable.
De ce qui précède, nous conseillons au maître d'ouvrage d'engager, dans le cadre d'un confortement partiel et provisoire du haut de la falaise, une solution du type 2. Ce type de solution peut évidemment recevoir certains aménagements et doit inclure la surveillance du site après réalisation des travaux (suivi piézométrique, suivi des déplacements par inclinométrie) afin de détecter d'éventuelles anomalies. Une fois l'option retenue, la définition de la solution nécessitera une étude détaillée, incluant le recueil de données complémentaires (levé topographique, essais et sondages, données piézométriques), qui servira de base à la consultation des entreprises.
Nous attirons l'attention du maître d'ouvrage sur la notion de "fausse sécurité" à laquelle peut aboutir ce type de traitement partiel et provisoire de la falaise et sur le fait qu'il sera nécessaire d'informer largement la population sur ce point.