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sur 66 Ce tableau fait ressortir 11 métiers (cases colorées figurant dans le tableau 4) ayants un niveau de sinistralité

assez élevé. Les effectifs des personnes effectuant ces 11 métiers sont supérieurs ou égaux à 5 personnes ce qui rend l’analyse pertinente. Ceux ayant un effectif inférieur ou égal à 5 personnes n’ont pas été pris en compte, une personne pouvant être multi accidenté fausserait l’analyse. Les multi accidentés peuvent être identifiés et suivis indépendamment selon la décision du groupe de travail.

 L’utilisateur

Le conducteur a aussi des obligations afin de garantir sa sécurité telles que la réalisation des contrôles périodiques préconisés par le constructeur, la vérification de la pression des pneus et de l’usure des pneus… Au sein de Roche Diagnostics France la partie management de la flotte automobile est bien suivie. En effet, l’entreprise dispose d’une politique automobile très complète et détaillée. Concernant la partie responsabilité de l’utilisateur, RDF pourrait communiquer d’avantage à ce sujet au moins une fois par an afin de rescensibiliser les conducteurs sur l’importance de réaliser des « petits » contrôles périodiques de manière volontaire, qui peuvent éviter de graves conséquences pour les personnes.

D’après le questionnaire, les conducteurs utilisent régulièrement les aides à la conduite disponibles dans leur véhicules (88% d’entre-eux utilisent le régulateur de vitesse).

Management du déplacement :

Pour prévenir le risque routier professionnel, il faut dans un premier temps comprendre les raisons pour lesquelles le collaborateur se déplace. Le management des déplacements a pour objectif d’améliorer les conditions de déplacements professionnels en réexaminant l’organisation du travail.

 Recensement des déplacements dans le cadre des missions

Afin de recenser les déplacements en mission, l’entreprise doit connaître les kilomètres et les conditions dans lesquels ils sont effectués. Pour les entreprises ayants optées pour des boitiers télématiques, le travail s’avère très simple. Les conducteurs peuvent sélectionner un mode « travail » et un mode « privé » et recueillir les données via un logiciel. En revanche, pour les entreprises ne possédant pas ce type d’équipement, le recueil des données est plus complexe. Il peut se faire dans un premier temps en évaluant la moyenne kilométrique parcourue par le parc sur une année. Dans un second temps, l’entreprise peut l’évaluer via un questionnaire à destination des collaborateurs en mission ou plus précisément à l’aide des relevés notes de frais.

Ces données pourront être utilisées par la suite afin de déterminer le niveau d’exposition. Les personnes qui effectuent les déplacements doivent aussi être recensées et il est important de déterminer dans quelles unités de travail et quels emplois elles sont concernées. Les motifs et les caractéristiques des déplacements sont aussi des éléments importants à connaitre pour agir, si besoin, sur l’organisation du travail. Comme évoqué précédemment, nous avons pu associer les kilomètres parcourus par chaque collaborateur grâce aux notes de frais. Nous avons ensuite regroupé ces données par emploi.

PARCOURSPREVENTION DES RISQUES &NUISANCES TECHNOLOGIQUES

MASTER INGENIERIE DE LA SANTE –CAMPUS TIMONE MARSEILLE

Faculté de Pharmacie – Master PRNT / IS - 27 bd Jean Moulin – CS 30064 - 13385 Marseille cedex 05 - France Tél. : +33 (0)4 91 83 55 33 - www.master-prnt.com

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 Analyse de l’organisation des déplacements

Lorsque les déplacements ne sont pas prescrits par sa hiérarchie, ils sont très peu pris en compte par l’entreprise. Au sein des entreprises dans lesquelles les salariés passent moins de 20 % de leur temps sur la route, les temps de déplacements sont souvent oubliés. Quand le déplacement fait l’objet d’une forte prescription (en temps et en nombre), la marge de manœuvre du salarié est réduite. Il n’a alors plus la possibilité de « jouer » sur ses déplacements et peut prendre des risques pour accomplir sa tâche.

o Analyse du management des déplacements

C’est l’ensemble des règles organisationnelles visant à réduire l’exposition des salariés.

244 collaborateurs, soit environ 40% des salariés au sein de RDF sont considérés comme itinérants. Ils se rendent tous les jours chez les clients, dans toute la France, afin de répondre aux exigences de l’entreprise en termes d’activités de biologie médicale, de biologie moléculaire, de diagnostic tissulaire, de solutions de séquençage et pour les solutions informatiques. Pour couvrir l’ensemble des domaines de compétences, environ 35 métiers existent.

Le questionnaire nous a permis de comprendre comment les déplacements des salariés itinérants étaient organisés.

95% des collaborateurs de RDF sur le terrain préparent eux-mêmes leurs missions. Concernant leurs planifications, la grande majorité d’entre-elle se fait en moins de 7 jours à l’avance :

Figure 9 : Graphique représentant l’organisation des missions o Analyse de l’activité réelle de conduite

C’est l’ensemble des moyens organisationnels pour la préparation des missions.

Cette analyse commence par les fonctions les plus exposées au risque routier (nombre de kilomètres parcourus, temps passé à conduire important...)

Les contraintes professionnelles influant sur la conduite (conduite jour/nuit, pression des parties prenantes…) doivent aussi être recensées tout comme les contraintes de temps (urgence, rattrapage du retard…). Cette analyse peut être réalisée en fonction des métiers grâce aux fiches de fonctions. Ces fiches fonctions ont été analysées dans le cadre de l’étude.

Tous les retards exceptionnels ou chroniques ayant une incidence sur l’enchainement des missions ont des conséquences sur la conduite et sont directement en lien avec l’organisation du travail.

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