Partie III V alidation
2.2 T ehniques d'Étiquetage Topologiques et Géométriques
Nousprésentonsi-dessouslestehniquesd'étiquetage topologiquesetgéométriquesqui
per-mettent d'indexer eaement les relations d'ordre an de failiter les traitements sures
der-nières.
2.2.1 Tehniques d'étiquetages topologiques
Les tehniques de marquage (ou labelling) des lasses [14 ℄ des hiérarhies ont déjà été
uti-lisées dans d'autres environnements (bases de données xml, représentation de onnaissanes,
langagesde modélisationobjets,et.)où,elles permettent d'aboutir àdesbonnesperformanes
lors destraitements [2,43 ℄. La tehnique de marquage onsiste à assoier à haque lassed'une
hiérarhiedesvaleursdepropriétés additionnellesappeléeslabels et,reétantl'ordrearboresent
et qui permettront ainsi en une seule requête (moins oûteuse) de aluler les sous-lasses ou
superlasses d'une lasse donnée [14℄. Deux tehniques d'étiquetage topologiques existent pour
ladénitiondu label deslasses deshiérarhies arboresente.
2.2.1.1 Tehniques d'étiquetages statiques
Les labels statiquesouramment utilisées[43 , 2℄dans lessystèmes atuelssont des variantesde
l'étiquetagestatiqueproposépar Dietz[21℄.LatehniquedeDietzestbâtiesurleonstatquele
n÷ud x d'unarbre
A
est unanêtre dun÷ud y ssi x apparaît avant y dansle parours en préordre etaprès y dansleparours enpostordrede
A
.Ainsi,àhaque n÷uddeA
estassoié unouple de nombre (noté ii bound1 etbound2) orrespondant respetivement à la position du
n÷ud dans leparours préordre et postordre. Ainsi, le n÷ud
C 1
est un sous-n÷ud de C si etseulement si
⇔ C 1
.bound1 <C.bound1<C.bound2 <C 1
.bound2.Agrawal [3℄par exemple, asuggéré uneamélioration de latehnique de Dietzqui onsisteà
utiliser au lieu de la position pré ordre du n÷ud dans l'arbre, la plus petite valeur post ordre
de sesdesendants. La tehnique d'Agrawalutilise ainsimoins dehiresque ellede Dietz.La
gure 5.5montreunexempleoùlesn÷udssontannotéssuivantl'étiquetagedeDietz(gure
5.5-a) et l'étiquetage d'Agrawal (gure 5.5-b). Dans la gure 5.5 -b, on peut voir que le n÷ud
C 1
est un sous-n÷ud du n÷ud A ar :
C 1
.bound1 (=1)≤
C.bound1 (=1)≤ C 1
.bound2 (=1)≤
C.bound2(=2).
Racine [1, 12]
C [2, 5]
C [3, 4] A [7, 8] A
[9, 10]
A[6, 11]
Racine [1, 6]
C [1, 2]
C [1, 1] A [3, 3] A
[4, 4]
A[3, 5]
(a) (b)
Fig. 5.5 Exemplesd'étiquetagestatique
Les labels générés par les tehniques statiques sont ourts mais manquent de exibilité. En
eet, les valeurs pré ordre et post ordre de nombreux n÷uds (voir de l'ensemble des n÷uds)
doivent être realulées à l'insertion d'un nouveau n÷ud. Lorsque la relation d'ordre n'est pas
arboresente,maispluttundag,plusieursintervallesdeviennentnéessaires.Agrawalaproposé
une approhe qui permet, en se basant sur l'arbre reouvrant optimal du graphe (spanning
tree),de réduire lenombrede labels assoiés à unn÷ud.
2.2.1.2 Tehniques d'étiquetages dynamiques
Leslabels dynamiques[64 ,42℄ontétéintroduits ande répondreaubesoindesenvironnements
danslesquelslesmisesàjoursontfréquentes.D'unemanièregénérale,àhaquen÷udestassoié
unodeet,lelabeldun÷udestobtenuparonaténationdeedernieravelesodesdetousles
n÷udssesituantsursonheminabsoluàpartirdelarainedel'arbre.Lestehniquesd'étiquetage
dynamique ne néessitent pas de realul de labels à l'insertion de nouveaux n÷uds, et don
ils présentent de meilleures performanes lors des mises à jour que les tehniques d'étiquetage
statique.Cependant,ilsgénèrentdeslabelsdegrandetaille(latailledeslabelsvarieetaugmente
avelaprofondeurdun÷ud);l'indexationparunetehniqueétiquetagedynamiquepeuts'avérer
ineae si l'index ne tient pas en mémoire. Par exemple,dans lagure 5.6 où les n÷uds sont
annotés suivant leodagede Dewey[64 ℄,on peutvoir quelen÷udCinlut danssasubdivision
len÷ud
C 1
arlelabelde C (1.1)préxe lelabel deC 1
(1.1.1).Racine 1
C 1.1
C 1.1.1 A 1.2.1 A 1.2.2
A 1.2
Fig. 5.6 Exemple d'etiquetagedynamique
2.2.2 Tehnique d'étiquetage géométrique
Laplupartdestehniquesdelabellingquiontétéproposéesutilisentlastruturetopologique
du treillis,quireprésentel'ordresur l'espaeF, pourdénir leslabels.
En fait, lorsque l'on raisonne sur des domaines spatiaux ou temporels, l'espae sous-jaent
a non seulement une struture topologique où sont dénis voisinages et onnexions, mais aussi
une struture géométrique : un espae vetoriel normé dans lequel sont dénies positions et
distanes. Ainsi, la position d'une entité dans l'espae peut être utilisée pour dénir son label.
Par exemple, dans la gure 5.3 , les retangles englobant, tout omme les erles englobant,
pourraient être utilisés pour assoier des labels auxzones géographiques. Lorsquel'on raisonne
sur des périodes géologiques, la datation géologique (approximation de temps géologique), par
exemple en millions d'années avant notre ère, peut être utilisée pour assoier un label à ette
période.Notons que, ontrairement auxlabels basés surlatopologie:
1. eslabelssont absolus.Ilsreprésentent unsavoiradditionnelqui nepeutpasêtre
automa-tiquement dérivé desinstanes onnues deF oudesrelations;mais,
2. ils n'ont pasbesoind'être hangésquand leontenude F est mis àjour.
Tousesdiverslabelspeuventêtrereprésentésommedestehniquesd'étiquetagedanslesbdbo
permettant un raisonnement eae surlesfermeturestransitives.
Ainsi,lespropriétés spatialesettemporellessontdespropriétésontologiquesprimitives
d'ob-jetsspatiauxoutemporels.Deepointde vue,ilestraisonnable deonsidérerqueleurs valeurs,
pour une instane donnée, peuvent être soit disponibles à un endroit donné (par exemple, par
un servie web), soit éhangées ave la desription de l'instane. Mon année de naissane tout
ommelagéoloalisationde Paris sonttoutes les deuxdespropriétés ontologiques quisont
dis-poniblesquelquepartetqui peuventêtre géréesdansdessouresdedonnéesàbaseontologique.
Une diulté est que les desriptions géométriques peuvent impliquer des strutures de
don-nées omplexes disponibles seulement dans des systèmes spéiques (par exemple, un système
d'informationgéographique(sig)).Enfait,d'importantsraisonnementsgéométriquesnéessitent
seulement des données très simples. L'inlusion spatiale d'objets onvexes peutêtre évaluée en
utilisant les retangles ou erles englobant. La préédene temporelle néessite seulement de
omparer deux valeurs réelles ou deux intervalles. Ainsi, il est à la fois possible de restreindre
l'ensemble desreprésentationsgéométriques autorisées et de supporter un large éventail de
rai-sonnements (approximatifs) spatiauxettemporels.Notresuggestion estde supporter seulement
desintervalles(une dimension(1d)), desretangles etdeserles(deux dimensions(2d)).
3 Coneption et Implémentation
Cette setion présente omment notre approhe a été implémentée dans ontodb2 (et don
peutêtreimplémentée dansdiérentes arhitetures de bdbo) pour permettre l'automatisation
du méanismede propagationde propriétés.
Nousfaisonsmaintenant l'hypothèse queE etF sont deuxlasses ontologiques. Pour
repré-senterlefaitqu'une propriété
R
:E×
F estpropagéepar unordrepartiel≺
surF,nousdevonsreprésenter :
1. lefait que
≺
est unordre,2. latehnique d'étiquetagede ette ordre
L
= (D,label, less_or_eq),et 3. lefait queR
doit êtrepropagée parL
.Les formalismesd'ontologies existantsne fournissent pasde primitivepour représenter estrois
informations. Enonséquene,leslangagesd'ontologies ainsiqueles bdbodoivent êtreétendus.
Dansunebasededonnéesowlparexemple,lapremièreinformationnéessited'ajouterune
nou-velle valeur (nommée orderProperty) à l'ensemble desaratéristiques de propriétés owl (tr
an-sitiveProperty, symmetriProperty, et.) puisque antisymmetri n'est disponible ni dans owl1
nidansowl2.La troisièmeinformation néessited'ajouter unenouvelle valeur(nomméeprop
a-gatedBy) à l'unique relation entrepropriétés existanteen owl1 (inverseOf). Par ailleurs, pour
la seonde information, nous devons réer deux (méta-)tables additionnelles dans la bdbo. La
première déritlestehniquesd'étiquetagedisponiblesdanslabdbo. Laseondedénitàquelle
tehnique d'étiquetage est assignée un propriété d'ordre donnée. Ces deux tables sont des
ex-tensions des bdbo requises par notre modèle d'étiquetage. Dans la suite, nous présentons les
grandes lignes du proessusd'implémentation de notre approhe et disutons desproblèmes de
représentation. Lesdiérentesétapesdeetteimplémentationpeuventêtreréaliséesàlafoissur
les arhitetures de bdbo detypes2 et3.