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II. 1.1.5.2 La profondeur de champs

IV.8 Synthèse de l’analyse

Type d’acquisition Prise de vue vidéo

Choix du smartphone Samsung galaxy J3

Positionnement du smartphone Légèrement incliné

Hauteur Entre le ventre et la poitrine

Choix de la cible

Clou d’arpentage ou marque de peinture sur éléments existants tels que regard ou

grille

Positionnement des cibles 3 cibles pour 15 m maximum de linéaire de réseaux

Conclusion

Ce travail de fin d’étude s’achevant, il est important de noter quelques points importants et d’y apporter quelques possibilités d’améliorations et de perspectives. Le sujet était le suivant : « La photogrammétrie par smartphone au service du récolement de réseau en fouille ouverte »

Par l’ensemble des méthodes existantes à ce jour et en considérant les éléments nécessaires à l’obtention d’un modèle 3D tels qu’une vision stéréoscopique, un bon recouvrement, et un nombre minimum de cibles, un protocole expérimental a dans un premier temps été mis en place.

Différents tests suivant ce protocole ont été effectués à l’agence, afin de se familiariser avec les logiciels, mais aussi sur le terrain afin de se rendre compte des différentes contraintes. Celles-ci, à savoir les conditions météorologiques, la topographie du terrain, les abords de la tranchée ou encore la profondeur, nous ont permis d’estimer une précision et d’approfondir cette méthode expérimentale validant la classe A de précision.

En effet, nos premiers tests nous donnaient une précision pour l’acquisition de photos de 3 cm en planimétrie et de 4 cm en altimétrie. Cette précision, meilleure que celle avec une acquisition de vidéo, nous a laissé penser que la prise de photo était plus appropriée. De plus, cette dernière permet d’avoir un meilleur champ de vision et une meilleure stabilité. La précision par acquisition de vidéo reste tout de même, elle aussi, dans la précision de classe A avec 3 cm en planimétrie et 6 cm en altimétrie.

Une nouvelle série de tests a été ensuite réalisée afin de déterminer entre autres le type de cible appropriée, le nombre et le positionnement de celles-ci, l’inclinaison du smartphone, et afin de généraliser la méthode sur de plus longs linéaires de réseaux. Elle a permis d’établir une conclusion quant aux différentes contraintes.

Il s’est avéré que l’acquisition de photos donnait un recouvrement trop aléatoire pour le même type de prise de vue. L’acquisition de vidéo, quant à elle, a donné de bons résultats. Par exemple pour le chantier d’Opensky, l’écart moyen en planimétrie était de 3 cm et l’écart moyen en altimétrie de 2 cm.

Toutefois, un traitement d’images issues d’une vidéo risque, s’il y a un trop grand nombre de photos, de ne pas fonctionner. C’est pourquoi, il est important d’effectuer plusieurs vidéos courtes (d’environ 1 minute et pour une distance d’environ 15 mètres). Ces vidéos doivent comporter au moins 3 points de repères et le recouvrement au niveau des

différentes vidéos doit comporter au moins 2 points de liaison. De plus, le smartphone incliné de 10° (s’il y a un seul réseau) en mode portrait ou de 55° (s’il y a plusieurs réseaux) en mode paysage, doit être tenu entre le ventre et la poitrine et de manière constante pour éviter la constitution de différents blocs et risquer un mauvais traitement.

Ces vidéos sont d’abord traitées individuellement puis fusionnées. Le nuage de point obtenu couplé de l’orthophoto permet de générer ensuite un plan de récolement des réseaux. A l’avenir, il serait intéressant d’étudier la mise en place d’un paramétrage pouvant résoudre différents problèmes rencontrés. D’une part, une alerte pourrait être programmée afin que la position du smartphone soit constante. L’alerte préviendrait l’opérateur du changement de la hauteur et de l’inclinaison de celui-ci.

D’autre part, pour une meilleure qualité de traitement, il pourrait être avantageux de prendre un smartphone avec un appareil photo de meilleure résolution (comme le Samsung Galaxy A5 qui a été testé). Dans ce même but, il est aussi imaginable de paramétrer la prise de photo afin qu’elle soit automatique tous les 50 cm par exemple. Ceci diminuerait les risques d’un recouvrement aléatoire.

Il faut savoir également, que dans un futur proche, il sera peut-être envisageable, d’obtenir un modèle 3D géoréférencé sans utiliser de points d’appuis. En effet, les puces GPS des smartphones deviennent de plus en plus précises.

 Puce « broadcom » : précision de 30 cm.

 Puce « vedecom » : utilise le « PPS » et aurait une précision centimétrique. Elle pourrait donc permettre, en fonction de leur précision, une géolocalisation correcte des images qui serait directement interprétable lors du traitement.

De plus, on peut penser également à l’exploitation de nos données (modèle 3D) au service de la réalité augmentée.

Ce sujet de recherche sur lequel j’ai eu l’occasion de travailler durant ces 5 derniers mois fut très enrichissant. S’il m’a permis de gagner en autonomie en effectuant de nombreuses recherches et en réalisant ces différents tests, il m’a également permis d’en apprendre davantage sur la pose de réseau et le récolement au sein d’une entreprise de travaux publics. Il a su également me convaincre de l’intérêt actuel de la photogrammétrie qui est un domaine que je trouve très intéressant et dans lequel je pourrais envisager de travailler plus tard.

Bibliographie

Textes législatifs et réglementaires

[1] JORF n°252 du 30 octobre 2003, Arrêté du 16 septembre 2003 [en ligne].

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<https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000794936> (consulté le 19/03/2018)

[2] JORF n°0045 du 22 février 2012, Arrêté du 15 février 2012, relatif à l’exécution de

travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution. [En ligne].

Disponible sur :

<https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000025391351&cat egorieLien=id > (consulté le 19/03/2018)

[3] JORF n°0233 du 7 octobre 2011, Réforme DT-DICT issu du décret n°2011-1241 du 5

octobre 2011 relatif à l’exécution de travaux à proximité de certains ouvrages souterrains, aériens ou subaquatiques de transport ou de distribution.

Disponible sur :

<https://www.dictservices.fr/wp-content/uploads/2016/01/Le-d%C3%A9cret-n%C2%B0- 2011-1241-du-05_10_11.pdf > (consulté le 20/03/2018)

[4] Arrêté du 19 février 2013 encadrant la certification des prestataires en

géoréférencement et en détection des réseaux et mettant à jour des fonctionnalités du téléservice « reseaux-et-canalisations.gouv.fr ».

Disponible sur :

<https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000027150208> (consulté le 20/03/2018)

Ouvrages de photogrammétrie

[5] SANTERRE Rock et BOURGON Stéphanie. Etymologie de mots reliés à la géomatique.

[6] SIMONETTO Elisabeth. Photogrammétrie. Support de cours IG3, ESGT. 2016, 152p

Issu d’un site web

[7] Acquisition des données spatiales [en ligne]. Disponible sur :

<http://docplayer.fr/64257763-Ame-acquisition-des-donnees-spatiales-notes-no- photogrammetrie-orientation-interne.html>

[8] Image « DistortionAberr.gif » [en ligne]. Disponible sur :

<http://www.faculty.virginia.edu/ASTR5110/lectures/optics2/DistortionAberr.gif >

En lien avec les appareils photo

[9] Caractéristiques du Samsung Galaxy J3. [en ligne]. Disponible sur :

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[10] Caractéristiques de l’appareil photo EOS 5D Mark III. [en ligne]. Disponible sur :

https://www.canon.fr/for_home/product_finder/cameras/digital_slr/eos_5d_mark_iii/specif ication.aspx

[11] Comparaison entre le capteur CCD et CMOS. [en ligne]. Disponible sur :

https://www.lesnumeriques.com/appareil-photo-numerique/petites-revisions-ete-ccd-cmos- debat-eternel-n65263.html

Table des annexes

Annexe 1 Tableau récapitulatif de la seconde série de tests ... 61 Annexe 2 Poster de présentation du TFE ... Erreur ! Signet non défini.

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