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Chapitre 1: Le processus rédactionnel

3. Synthèse et propositions

Après la collecte des données et l’interprétation des résultats, nous pouvons citer quelques points trouvés en commun dans les copies des apprenants :

Concernant la cohérence textuelle, les apprenants éprouvent une difficulté à mettre leurs textes produits en schéma cohérents. En d’autre terme, certains sont passé directement au développement sans introduire leurs écrits , pas d’introduction ni même le titre proposé en consigne, ce qui pousse le lecteur à s’interroger sur le sujet.

D’autres ont oublié la conclusion où même si ces parties existent dans leurs écrits ils découpent mal leurs paragraphes. Leurs seuls indices étaient les connecteurs temporels (d’abord, ensuite, enfin) qui se répétaient d’une copies à autre garantissant plus ou moins une progressions des idées.

Le plus intéressant dans ces expressions écrites c’est le respect de la logique, la non contradiction des idées a permis la compréhension du sens complet.

Ensuite, parlant de la syntaxe, les apprenants ne savent pas exactement quant on doit mettre un point, une virgule. La ponctuation est primordiale que le sens peut changer d’un lecteur à un autre.

Quant à la grammaire, les points étudiés était respectés par la majorité des apprenants sauf quelques ruptures dans les accords (du genre et du nombre).

Nous accompagnons à cette analyse des productions écrites un bref passage qui résume notre description générale « L’une des difficultés les plus signalées par certains enseignants est l’incapacité de leurs apprenants à rédiger correctement (ces derniers ont du mal à organiser et à structurer leurs productions écrites du point de vue de l’utilisation des connecteurs, de la

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ponctuation, du découpage du texte en paragraphes…), à maîtriser les procédés qui concourent à faire progresser les textes et à les rendre plus cohérents »63

Pour finir, nous proposons des productions écrites modèles dans lesquelles les apprenants constatent qu’il existe des normes dans la production des écrits et qui varient bel et bien selon le type des textes (argumentatif, descriptif...). Cela pourrait être un exemple parfait afin qu’ils puissent l’imiter et développer chez eux l’auto-évaluation en remarquant les écarts entre ce qu’ils rédigent et le modèle proposé et par conséquent pouvoir rédiger des productions écrites meilleures.

63 Mohamed BELLAOUF, « l’appropriation de l’écrit argumentatif en contexte universitaire à travers la notion

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Conclusion

En guise de conclusion, c’est grâce au choix minutieux de la méthode de notre recherche, l’analyse descriptive nous a permis de répondre à notre problématique et les résultats obtenus de notre recherche nous ont permis de confirmer notre hypothèse.

Car d’après notre recherche nous avons pu constater, d’une part que les apprenants rédigent dans le propre directement sans utiliser de brouillon négligeant son utilité de révision et de détecter leur ruptures sémantiques et les erreurs orthographiques et par la suite effectuer l’autocorrection. D’autre part, concernant la textualité, les apprenants de la première année moyenne, bien qu’ils ont une expérience en FLE pendant leur scolarité, ils n’arrivent pas à mettre en schéma leurs écrits. En d’autres termes, les paragraphes sont mal coupés et nous remarquons aussi une répétition des connecteurs temporels.

Pour conclure, nous renforcerons nos résultats par les travaux antérieurs qui résument les caractéristiques des textes écrits en français langue étrangère (FLE) par les éléments suivants : -Ce sont les travaux de Hall et Silva64 qui montrent que les textes produits par les apprenants sont en général assez courts. Les deux auteurs montrent que ces derniers contiennent peu d’informations et donc moins de contenu.

-Connors65 montre que le vocabulaire utilisé par les apprenants est assez restreint et qu’il y a davantage de redondance lexicale, parce que les mêmes mots ont tendance à se répéter.

Les expressions écrites dans vont témoigner d’une syntaxe simple, comme le précise Carson et Scarcella : « à l’abri des risques »66

-Et comme le confirme Hall, ce sont les expressions écrites en langue étrangère qui comportent beaucoup d’erreurs relevant surtout du niveau de la forme du texte, que de la syntaxe et des marques de cohésion.

64 Hall, 1990: Silva, 1992. Cité par Cornaire. C, Raymond. P.M, 1999, La production écrite, ed. CLE international. Paris. pp 64.

65 Cornaire.C et Raymond.P-M, 1999, La production écrite, Paris, CLE international. p.64. 66 Carson : 1988, et Scarcella : 1984, (cité par Cornaire.C et Raymond.P-M, 1999, op cit p45

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55- RIEGEL, op cit, p.616-617. 56- Riegel, op cit p.618.

57- Riegel, op cit p.620 58- Riegel, op cit p.622.

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