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SYNTHÈSE DES DONNÉES ET APPORTS DE L’INTERVENTION

Sur les 344 structures archéologiques mises au jour à Osthouse, 207 ont pu être datées et attribuées à cinq périodes d’occupation, allant de l’Âge du Bronze final à l’époque contem-poraine. Parmi elles, c’est sans aucun doute la période des IXe

-XIIe s. qui est la mieux documentée puisqu’elle a livré, à elle seule, plus de la moitié des vestiges. L’intervention archéologique apporte non seulement des informations sur les premières formes d’occupation et sur les origines du village, mais elle offre égale-ment un éclairage inédit sur les modalités de l’occupation à la fin du Moyen Âge de ce secteur situé à proximité immédiate du château des Zorn de Bulach, tout en livrant un nouveau corpus de référence régional pour la céramique médiévale et moderne.

VI.1. L

ESPREMIÈRESFORMESD

OCCUPATION

Contrairement au site de Kleinfeld (fig. 1, n° 2), localisé à environ 150 m au sud-ouest de l’emprise fouillée, où c’est le Néolithique qui est la période la mieux représentée (PERRIN, 2013, p. 79-146), les premières traces d’anthropisation du secteur ne sont pas antérieures à l’époque protohistorique. Très discrète, l’oc-cupation, qui s’étend peut-être au-delà de la bordure sud-ouest de l’emprise fouillée, est marquée par la présence de quelques trous de poteau, de silos et de fosses, principalement concentrés dans un secteur d’environ 200 m2. Étant donné la faible quantité de struc-tures mises au jour (sept au total), la nature de cette occupation reste difficile à interpréter. La présence de trois silos atteste néan-moins une activité de stockage, éventuellement localisée en marge d’un habitat. Ces vestiges qui sont attribués, avec réserve, aux périodes de transition Bronze finalSIIIb / Hallstatt C et Hallstatt D / La Tène ancienne renvoient au rares structures du Bronze final mises au jour plus au sud, sur le site de Kleinfeld, où elles sont composées de six fosses, dont deux silos (ibid., p. 149-156).

Après un hiatus chronologique de plusieurs siècles, le site est réinvesti à la fin du IIIe s. et durant la première moitié du IVe s.

de notre ère, époque à laquelle une trentaine de fosses, associées à quelques trous de poteau et à un silo, se répartissent sur l’en-semble de l’emprise, avec une limite perceptible au nord-ouest.

En l’absence de vestiges architecturaux clairement identifiables, la nature de cette occupation reste toutefois imprécise. Tout au plus peut-on émettre l’hypothèse d’un établissement rural dont le ou les bâtiments principaux pourraient se trouver en dehors de la zone explorée. Si l’on se fie à la datation des vestiges, on est tenté de les mettre en relation avec la découverte de la nécropole de l’Antiquité tardive explorée en 1977, à une centaine de mètres au sud-ouest du site (fig. 1, n° 3).

VI.2. L

EDÉVELOPPEMENTD

UNSITE

ENMARGEDUVILLAGEETDUCHÂTEAU

?

Après un nouveau hiatus chronologique de quatre siècles environ, l’occupation reprend du IXe au XIIe s. Cette reprise de l’occupation coïncide avec l’abandon du site de Kleinfeld, plus au sud (fig. 43), où cinq cabanes excavées à six poteaux, deux fosses et deux silos sont attribués une période comprise entre la fin du IVe et le VIIIe s. (PERRIN, 2013, p. 149-156). À Kleinfeld, les cabanes sont très arasées (moins de 0,20 m de profondeur conservée). Elles ont des surfaces comprises entre 9,01 m² et 20,09 m² et sont pourvues de six poteaux, ce qui les différencie des constructions mises au jour au « Lotissement Zorn de Bulach » où elles sont, pour quatre d’entres elles, dotées de six poteaux.

Or, ce type de construction comprenant quatre poteaux corniers et deux poteaux axiaux n’est représenté, sur le site du lotissement « Zorn de Bulach », que par une seule occurrence (FDC 124). Sur ce dernier, c’est la cabane à deux poteaux axiaux qui prédomine. L’occupation du IXe au XIIe s. est caractérisée par l’aménagement d’une trentaine de cabanes excavées et d’au moins un grand bâtiment sur poteaux à deux nefs, auxquels il faut ajou-ter des trous de poteau, des fosses et des silos. Ces vestiges non maçonnés, qui s’étendent en dehors des limites de l’emprise fouil-lée, se répartissent en deux noyaux d’occupation séparés par un espace apparemment non bâti. Cette occupation semble encore relativement discrète du IXe au Xe s., puisque seules cinq fosses25 et deux cabanes26 ont livré du mobilier exclusivement attribué à cette période. En revanche, elle se densifie sensiblement du XIe au

XIIe s., avec un nombre minimum de 77 structures sur un total de 113. Parmi elles, plusieurs fosses quadrangulaires profondes et sans poteau ont peut-être servi de caves. Ces dernières, pour les-quelles il existe peu d’équivalents régionaux, hormis sur le site de Pfulgriesheim dans le Bas-Rhin, où elles sont datées du milieu du

Xe s. à la fin du XIe s., constituent sans doute l’un des principaux intérêts de la fouille.

Les vestiges observés font de ce site un établissement rural qui reste difficile à caractériser d’un point de vue fonctionnel, compte tenu de la petite superficie fouillée et des rares indices d’activité observés. Il convient néanmoins de souligner que la forte densité et la superposition des vestiges émanent d’un établis-sement durablement installé dans un secteur actuellement localisé en marge du village. Le site occupait peut-être déjà une position similaire au Moyen Âge. Une autre interprétation possible serait de mettre ces vestiges en lien avec un éventuel édifice antérieur au château des XIVe-XVe s. Mais, là encore, les informations font défaut pour aller plus loin dans l’argumentation. La question de l’origine d’Osthouse, dont le nom Ossinhuss remonte à 737, pour la première fois mentionné au début du VIIIe s., reste ouverte et il faudrait sans doute poursuivre les investigations archéologiques dans le village actuel pour espérer obtenir des éléments de réponse.

Cette densité de l’occupation semble toutefois se réduire à partir du XIIIe s. Les quarante-deux structures attribuables à une fourchette chronologique allant du XIIIe au XVIe s. sont en effet dis-séminées sur l’ensemble du site. Parmi elles, sept sont antérieures au milieu du XVe s. et dix-neuf sont postérieures à cette date.

Parmi les structures remarquables, il convient d’évoquer, pour la phase antérieure au XVe s., la découverte d’une structure en creux à fond plat (FOS 214) ayant peut-être servi de cave ou de cellier, et, pour la période allant de la seconde moitié du XVe au

XVIe s., la présence d’une cave (CAV 164) pourvue d’un escalier maçonné. Cette dernière correspond à un des rares exemples de caves de la fin du Moyen Âge fouillées en contexte rural en Alsace.

De la même façon, la découverte inédite de silos tardo-médiévaux mérite d’être soulignée.

Les indices à notre disposition ne permettent malheureuse-ment pas de mettre en relation directe ces vestiges avec le château construit au XIVe ou au XVe s., localisé à quelques centaines de mètres à l’est du site. Sa proximité immédiate laisse cependant supposer un lien qu’il est impossible de vérifier, les archives fami-liales et seigneuriales de la famille des Zorn de Bulach étant inac-cessibles.

Les derniers vestiges attestés sur le site remontent à une période allant du XVIIe au XIXe s. De faible densité, cette oc cupation

25. FOS 102, 104, 155, 168 et 180.

26. FDC 124 et 184.

Revue Archéologique de l’Est, t. 64-2015, p. 363-408 © SAE 2015 est marquée par la présence d’une dizaine de structures compre-nant notamment une cave associée à un four à fonction indétermi-née et à un puits. Le travail réalisé sur les textes et sur les cadastres du XIXe s. montre que la cave appartenait à un bâtiment présent sur le plan cadastral de 1834. Il faisait partie d’une propriété se développant sur trois parcelles comprenant une maison, une cour, un jardin et un terrain, qui s’étendaient sur une superficie totale de 1710 m2. En 1750, cette propriété appartenait à un journalier du nom de Jean Kretz qui la transmet à ses héritiers. Ce n’est qu’en 1888 qu’elle est vendue au comte Fr. Antoine de Bulach qui l’intègre à son domaine.

Il aura fallu attendre le début du XXIe s. pour que ce terrain, resté inoccupé depuis cette date, fasse l’objet d’une nouvelle cam-pagne de lotissement.

VI.3. U

NNOUVEAUCORPUSDERÉFÉRENCE POURLACÉRAMIQUEMÉDIÉVALEENMILIEURURAL

L’étude du site d’Osthouse permet par ailleurs de saisir le développement chrono-typologique de la céramique médiévale et moderne sur une période qui s’étend sur environ dix siècles, offrant ainsi un nouveau corpus de référence pour la céramique du second Moyen Âge en milieu rural.

La quantification du nombre de restes par période permet de mettre en évidence les phases d’apparition, de développement et de disparition des groupes techniques rencontrés (fig. 44). Il convient toutefois de rappeler que les résultats obtenus reposent sur des effectifs faibles, ce qui tend à limiter leur portée.

Du IXe au XIIe s., ce sont les céramiques micacées mixtes qui représentent environ les deux tiers du nombre de restes. Cette

FOS 4 31

©2012 Ministère de l'Économie et des Finances

FOUILLE 2004

FOUILLE 2013 Kleinfeld

Emprise de la fouille de 2004 Emprise de la fouille de 2013

0 100 m

Ech.1/2000

Fig. 43. Osthouse. Localisation des vestiges du premier Moyen Âge fouillés au sud-ouest du village en 2004 et 2013, d’après vautHiEr, 2012 et PErrin, 2013.

proportion importante de céramique montée au tour, puis reprise à la tournette, contraste avec les sites de consommation plus sep-tentrionaux où ce type de production est minoritaire. L’hypothèse d’un ou de plusieurs ateliers de fabrication fonctionnant à proxi-mité du site peut ainsi être émise, même si une partie de la céra-mique représentée, comme les céracéra-miques claires peintes du nord de l’Alsace et orangées de Strasbourg, montre que le site était également alimenté par des centres de production plus septen-trionaux.

Les XIIIe et XIVe s. sont caractérisés par la forte prédominance des céramiques grises « cannelées » du nord de l’Alsace et des céra-miques rouges dont l’origine est peut-être plus méridionale, ainsi que par l’apparition des céramiques glaçurées.

La période moderne est, quant à elle, marquée par un fort développement des céramiques blanches à glaçures sur cru, qui représentent environ la moitié des effectifs. En revanche, la pro-portion de céramiques rouges et de céramiques grises « cannelées » diminue fortement alors que de nouveaux groupes apparaissent, parmi lesquels la céramique à glaçure polychrome est bien repré-sentée.

Le développement chrono-typologique des formes médiévales et modernes représentées à Osthouse est globalement comparable à celui des sites de consommation de la même période (fig. 45).

Du IXe au XIIe s., le vaisselier est exclusivement composé de pots à fonction polyvalente, majoritairement montés en tech-nique mixte. Dans le courant du second Moyen Âge, le répertoire morphologique se diversifie sensiblement avec le développement de pots plus élancés, parfois pourvus d’une anse latérale, en

céramique rouge ou grise « cannelée », destinés à la cuisson et au stockage des produits alimentaires. Cette tendance à une diversi-fication des formes s’accentue dans la seconde moitié du XIVe et surtout à partir de la fin du XVe s., avec l’apparition de jattes et de récipients tripodes revêtus d’une glaçure interne, utilisés pour la préparation ou à cuisson des aliments. C’est aussi à cette époque qu’apparaissent des formes plus spécifiquement réservées aux liquides et au service de table (tasses en grès, cruches en céramique grise « cannelée »). À partir du XVIIe s., l’élancement des formes fermées se poursuit et l’utilisation de la glaçure se systématise.

C’est également à cette période qu’apparaissent les formes ouvertes à revêtement polychrome et les premières faïences.

À côté de cette vaisselle abondante, quelques fragments de gobelets de poêle à pâte claire attestent l’utilisation de ce mode de chauffage dès les IXe-Xe s. À la fin du Moyen Âge, ces modules sont remplacés par des « carreaux-bols » rouges et par des carreaux de poêle à façade glaçurée. Quelques exemplaires de lampes à huile en céramique grise sont également présents aux XIe-XIIe s., au même titre que des fusaïoles et des pesons en terre cuite, attestant une modeste activité de tissage. Un fragment de vase de nuit moderne et glaçuré complète ce bel ensemble de céramiques.

Cette étude du mobilier sur la longue durée doit néanmoins être considérée comme une première approche apportant un cer-tain nombre d’informations chrono-typologiques qu’il convien-drait de reprendre, de préciser et de compléter dans les années à venir par l’étude d’ensembles régionaux équivalents. Il en va de même pour l’étude archéologique des sites ruraux de la fin du Moyen Âge qui restent largement méconnus.

IXe-Xe s. XIe-XIIe s. XIIIe-XVIe s. XVIIe-XIXe s.

Micacée mixte 61,4 65,6 Claire et claire peinte 38,6 17,26

Micacée mixte ? 0,66

Micacée tournée 0,66

Micacée indéterminée 0,66

Claire granuleuse 0,66

Claire-orangée 0,66

Orangée de Strasbourg 11,3

Grise « cannelée » 3,31 40,4 7,14

Rouge 41,5 15

Blanche à glaçure verte sur cru 11,3 23,6 Blanche à glaçure jaune sur cru 2,75 22,1 Rouge à glaçure sur cru 1,69 0,71 Rouge à glaçure verte sur engobe 1,59 1,43

Grès 0,21 2,86

Blanche 0,53 3,57

Glaçure polychrome 17,9

Blanche à glaçure marron sur cru 2,86

Faïence 2,86

Fig. 44. Osthouse, Lotissement Zorn de Bulach. Vaisselle, pourcentage des groupes techniques par périodes

(en gris clair : de 0 à 10 % ; en gris moyen : de 10 à 50 % ; en gris foncé : plus de 50 %).

Micacée mixteClaire (peinte)OrangéeGrise “canneléeBlanche à glaçure verte eu jaune sur cruGlaçure polychromeAutres XVIIe - XIXe s. XIIIe - XVIe s.

GsFaïenceRouge et rouge à glaçure sur cruRouge à glaçure verte sur engobe 020 cm

XIe - XIIe s. IXe - Xe s. Fig. 45. Osthouse, Lotissement Zorn de Bulach. Chrono-typologie par groupes techniques. Dessins : Y. Henigfeld ; DAO : P. Girard, Y. Henigfeld.

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B

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