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PARTIE 2 : LES MATÉRIAUX DE SUBSTITUTION

IV. Synthèse sur les biomatériaux

Cette synthèse tente de comparer à une GEC les différents substituts étudiés. Les informations sont extraites des études cliniques

réalisés au C.H.U. de Nice.

publiées mais aussi des cas cliniques que nous avons

GEC Mucograft® Dynamatrix® Mucoderm®

Protocole opératoire

Durée

opératoire Augmentée Diminuée Diminuée Diminuée 2ème site

opératoire Oui Non Non Non

Disponibilité du matériau de greffe

Limitée Illimitée Illimitée Illimitée

Origine de la greffe

Provenance Autogène Xénogène Xénogène Xénogène Procédé d’obtention Prélèvement Fabrication complexe Fabrication complexe Fabrication complexe Cicatrisation Douleur post-

opératoire Augmentée Diminuée Diminuée Diminuée Sensibilité du site greffé = = = = Durée de la cicatrisation = = = = Rétraction du greffon Faible Importante (à prévoir) Importante (à prévoir) Absence de données Résultats Augmentation

de TK Oui Oui Variable +/- Oui

Esthétique Aspect de « rustine » +/- Mimétisme de couleur. Texture fibreuse Mimétisme de couleur et de texture Mimétisme de couleur et de texture (+++)

Morbidité Oui Non Non Non

Nombre d’études cliniques

Beaucoup Peu Très peu Très peu

Recul clinique Important Faible Très faible Très faible

CONCLUSION

L’augmentation en tissu kératinisé est l’objectif premier d’une greffe épithélio- conjonctive. Il s’agit donc du critère principal du cahier des charges de ces biomatériaux, considérés comme des « substituts aux greffes épithélio-conjonctives ».

Certes, ces matériaux diminuent inéluctablement le risque de morbidité de l’acte chirurgical en évitant un deuxième site donneur et réduisent la durée de la chirurgie.

Cependant, leurs bénéfices cliniques doivent rester nuancés. Il est important de recueillir plus d’éléments de preuves pour étayer ces premières constatations.

Le peu d’études cliniques à disposition sur les substituts met en évidence des résultats

similaires ou légèrement inférieurs aux greffes épithélio-conjonctives en terme de gain en tissu kératinisé.

Outre le manque de recul clinique, l’inconvénient de ces matériaux est lié à leur nature d’origine animale, qui peut susciter l’inquiétude de certains patients et les amener à refuser le traitement et qui augmente indéniablement le risque de rejet comparé à une greffe autologue. Toutefois, ces produits sont disponibles en quantité illimitée, ce qui permet de traiter des zones étendues sur un quadrant, voire un maxillaire entier. Leur recours semble donc très intéressant dans le cadre de traitement de défauts de grande étendue.

La stabilité des résultats à long terme reste encore à définir. Ce sont des procédés nouveaux qui nécessitent d’autres investigations pour conclure sur leur efficacité réelle. De plus, les résultats prometteurs qui se dessinent au sujet de ces substituts doivent être validés scientifiquement par les études de bons niveaux de preuve qui sont en cours, menées sur des échantillons de patients importants. Dans l’ère de la dentisterie minimalement invasive, où la préservation des tissus de nos patients est de mise et dans le cadre d’une prise en charge de leur douleur toujours plus d’actualité, nous pouvons penser que ces matériaux issus de l’ingénierie tissulaire ont un avenir prometteur.

ANNEXES

Annexe 1 : classification de Miller

La classification de Miller, en 1985, tient compte du type de récession et de l’environnement parodontal. De plus, elle donne un pronostic de recouvrement.

- Classe I : récession du tissu marginal ne dépassant pas de la ligne de jonction mucogingivale. Pas de perte des tissus parodontaux proximaux. Un recouvrement complet peut être espéré.

- Classe II : récession du tissu marginal atteignant ou dépassant la ligne de jonction mucogingivale. Pas de perte des tissus parodontaux proximaux. Un recouvrement complet peut être espéré.

- Classe III : récession du tissu marginal atteignant ou dépassant la ligne de jonction mucogingivale associée à une perte des tissus parodontaux proximaux ou à une malposition de la ou des dent(s). Un recouvrement partiel est envisageable.

- Classe IV : récession du tissu marginal atteignant ou dépassant la ligne de jonction mucogingivale. La perte des tissus parodontaux proximaux et/ou la malposition est trop importante pour espérer un recouvrement. On ne peut espérer qu’améliorer l’environnement gingival.

Annexe 2 : classification de Cairo

La classification de Cairo et coll. en 2011 utilise le niveau d’attache clinique inter-proximal comme un critère d’identification :

- « Recession type 1 » (RT1) : il s’agit d’une récession sans perte d’attache inter- proximale. La jonction amélo-cémentaire (JAC) inter-proximale n’est pas visible cliniquement au niveau des faces mésiale et distale de la dent. Par analogie, elle correspond aux classes 1 et 2 de Miller.

« Recession type 2 » (RT2) : Il s’agit d’une récession associée à une perte d’attache

inter-proximale. La perte d’attache inter-proximale (mesurée entre la JAC inter- proximale et le fond du sillon gingivo-dentaire) est inférieure ou égale à la perte d’attache au niveau vestibulaire (mesurée entre la JAC et le fond du sulcus en vestibulaire). Elle correspond à la classe 3 de Miller.

« Recession type 3 » (RT3) : Il s’agit d’une récession associée à une perte d’attache

inter-proximale. La perte d’attache inter-proximale est supérieure à la perte d’attache au niveau vestibulaire. Elle correspond à la classe 4 de Miller

-

-

Figure 1 : Récession de type 1 (RT1) au niveau de la dent 23. Le niveau d’attache clinique est de 3mm en vestibulaire et la JAC inter-proximale n’est pas visible cliniquement.

Figure 2 : Récession de type 2 (RT2) au niveau de la dent 23. Le niveau d’attache clinique est de 4mm en vestibulaire et le niveau d’attache clinique inter-proximal est de 3mm.

Figure 3 : Récession de type 3 (RT3) au niveau de la dent 22. Le niveau d’attache clinique est de 6mm en vestibulaire et le niveau d’attache clinique inter-proximal est de 8mm.

Le principal avantage de cette classification est de permettre, à partir du niveau d’attache inter-proximal, une prédictibilité des résultats cliniques en termes de réduction de la récession, ceci pouvant s’expliquer notamment grâce à un apport vasculaire majeur des tissus parodontaux inter-proximaux. En effet, les récessions de type 1 (RT1) auront un meilleur indice de réduction de la récession que les récessions de type 2 (RT2). En revanche, les récessions de type 3 (RT3) ne permettront pas d’obtenir de recouvrement en raison d’une perte osseuse proximale sous-jacente ; le praticien devra ainsi orienter son traitement vers un assainissement parodontal préalable si le parodonte est inflammatoire.

Annexe 3 : tableau

Etudes sur les greffes épithélio-conjonctives (GEC) dans le recouvrement radiculaire, d’après Wennström en 1996 (53) vrement (%) 0 88 74

* RTM : récession tissulaire marginale ; AC : acide citrique sur la surface radiculaire ; classe I, II et III de Miller (1985b).

** Valeur calculée.

Auteurs Situation initiale*Protocole

Nom- bre de dents traitées Récession initiale (mm) Durée (mois) Recou- vrement (%) Recou- complet Mlinek et al., 1973 GEC RTM étroites (<3mm) RTM larges (>3mm) 12 8 3,5 5,3 6 - 51 13 17 Matter et Cimasoni, 1976 GEC RTM étroites (<3mm) RTM larges (>3mm) 3 5 2,7 2,7 24 - 93 12 66 0 Matter, 1980 RTM étroites (<3mm) GEC

12 1,0-3,5 60 67 17 Holbrook et Oschenbein, 1983 GEC 39 3 - 77-81 28 Miller, 1985a GEC + AC Classe I Classe II Classe III 13 66 21 4,3 4,3 5,8 12 - - 100 90 52 100 90 Ibbott et al., 1985 GEC GEC + AC 15 15 3 3 3 - 55 52 - - Bertrand et Dunlop, 1988 GEC GEC + AC 10 10 3,5 3,9 3 - 66 74 0 0 Sbordone et al., 1988 GEC 12 4,5 12 11 - Borghetti et Gardella, 1990 GEC + AC 28 3,0 12 85 43 Tolmie et al., 1991 GEC + AC Classe I Classe II 41 62 3,2 3,2 6 88 87 71 Jahnke et al., 1993 GEC Classes I et II 9 2,9 48 78 11** Michaelides et Wilson, 1994 GEC 34 3,0 77 - Paolantonio et al., 1997 GEC Classes I et II 35 3,11±0,28 60 53,2±21 ,5 8,75

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Serment d’Hippocrate

En présence des Maîtres de cette Faculté, de mes chers condisciples, devant l’effigie d’Hippocrate,

Je promets et je jure, au nom de l’Etre Suprême, d’être fidèle aux lois de l’Honneur et de la probité dans l’exercice de La Médecine Dentaire.

Je donnerai mes soins gratuits à l’indigent et n’exigerai jamais un salaire au-dessus de mon travail, je ne participerai à aucun partage clandestin d’honoraires.

Admis dans l’intérieur des maisons, mes yeux ne verront pas ce qui se passe, ma langue taira les secrets qui me seront confiés et mon état ne servira pas à corrompre les mœurs ni à favoriser le crime.

Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de classe sociale viennent s’interposer entre mon Devoir et mon patient.

Je garderai le respect absolu de la vie humaine dès sa conception.

Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales contre les lois de l’Humanité. Respectueux et reconnaissant envers les Maîtres, je rendrai à leurs enfants l’instruction que j’ai reçue de leurs pères. Que les hommes m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses,

Que je sois couverte d’opprobre et méprisé de mes confrères si j’y manque.

Les opinions émises par les dissertations présentées, doivent être considérées comme propres à leurs auteurs, sans aucune approbation ou improbation de la Faculté de Chirurgie dentaire (1).

Lu et approuvé, Vu,

Nice, le

Le Président du jury, Le Doyen de la Faculté de

Chirurgie Dentaire de l’UNS

Professeur Professeur Armelle MANIERE

(1) Les exemplaires destinés à la bibliothèque doivent être obligatoirement signés par le Doyen et par le Président du Jury.

GRECO Célie

Thèse : Chirurgie Dentaire, Nice, 2015, n°42-57-15-27 Directrice de thèse : Docteur Séverine VINCENT-BUGNAS Résumé :

La greffe épithélio-conjonctive n’a plus à faire ses preuves en matière de gain de tissu kératinisé sur le long terme. Cette technique est un acte courant de chirurgie dentaire et est réalisée depuis des années par les parodontologistes.

Cependant, les inconvénients de cette intervention font consensus : un résultat final peu esthétique, une plaie palatine douloureuse pour le patient, le risque de nécrose du greffon et enfin et surtout un risque hémorragique lié au prélèvement palatin.

Aujourd’hui, l’ingénierie tissulaire se met au service de la parodontologie et tente de mettre au point des matériaux capables de suppléer la greffe épithélio-conjonctive en évinçant les inconvénients de cette dernière.

Cette thèse a pour but de faire le point sur ces nouveaux matériaux de substitution, de déterminer quelle est leur place actuelle dans notre arsenal thérapeutique et d’aider le chirurgien dentiste dans ses choix en synthétisant les résultats connus à ce jour sur les substituts.

Après un rappel sur la technique de la greffe épithélio-conjonctive, ce travail portera sur l’analyse de trois substituts, leur composition, leur procédé de fabrication, leur protocole opératoire ainsi que les résultats cliniques que qu’il est possible d’en escompter. Chaque nouveau matériau sera synthétisé au travers d’une fiche technique élaborée à partir des données existantes et de l’expérience des praticiens qui ont pu utiliser ces substituts dans le département de parodontologie du C.H.U. de Nice, à l’Hôpital Saint Roch. Les cas cliniques illustrant ce travail seront présentés en dernière partie.

Mots-clés : greffe épithélio-conjonctive, substitut, Mucograft®, Dynamatrix®, Mucoderm®

L’INGÉNIERIE TISSULAIRE AU SERVICE DE LA

PARODONTOLOGIE : LES SUBSTITUTS AUX

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