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M. Gaudreault: Oui. Merci, M. le Président.

Écoutez, pour moi, il est extrêmement important de par-ticiper à cette... à ce... à cette réplique au discours du budget, parce que, comme vous l'avez constaté et que vous le constatez à chaque jour, c'est un budget qui frappe fort, M. le Président, sur la population québécoise.

Je dois vous dire que, depuis le dépôt de ce budget, plusieurs citoyens et citoyennes m'interpellent, que ce soit dans mes activités dans le comté ou par Internet, pour me faire part de leurs critiques et de leurs inquiétudes. Je voudrais vous partager les inquiétudes, les réflexions qui m'ont été transmises par une concitoyenne de Jonquière via Facebook, des inquiétudes, entre autres, sur la taxe de 200 $, la taxe à la santé et le ticket modérateur de 25 $.

Alors, je ne vous lirai pas l'ensemble de son message, mais je vais vous dire les extraits les plus percutants, les plus pertinents.

Alors, cette citoyenne me dit: «Le budget, comme pour ma compagne de fait, ne nous aide pas vraiment.

Moi, je suis malade depuis trois ans. Ayant eu des traite-ments, je dois voir mon médecin de famille au moins aux deux mois. J'ai deux spécialistes à rencontrer aux deux mois, un à Chicoutimi, l'autre au CHUL, à Québec. Les traite-ments sont couverts à 80 %, et 20 % doivent être couverts par ma conjointe à chaque année... à chaque semaine, pardon.

De plus, ma médication est très coûteuse. Nous payons des assurances assez chères, merci.»

Cette citoyenne continue en disant: «J'en aurais long à dire sur le budget. Les prix des loyers ont augmenté de façon fulgurante, l'électricité même, le câble-télé. Tout augmente: loyer, voiture, essence, carte de crédit, médi-cation. Tout augmente, sauf les salaires. Ma conjointe devra se mettre en faillite d'ici le printemps prochain. Avec juste un salaire, nous n'arrivons pas, et elle n'est pas seule. Ceux qui gagnent le salaire minimum, je ne peux pas comprendre comment ils font pour arriver. Allez-vous renverser ce gouvernement-là?» Alors, évidemment, j'aimerais bien lui répondre oui, M. le Président.

Alors, évidemment, comme cette citoyenne se pose la question, on se la pose également: Est-ce que le gouvernement, ce gouvernement a la moindre empathie pour des gens dans la même situation que cette personne et qui est inquiète, considérant son état de santé précaire?

Cette personne, cette citoyenne de mon comté, a fait réfé-rence à la hausse des prix de l'essence. Évidemment, ça m'interpelle comme porte-parole sur le dossier de l'énergie.

Alors, je voudrais dire quelques mots sur la hausse de taxes sur le carburant, parce que le budget du gouver-nement actuel prévoit une hausse de 0,01 $ le litre par année de 2010 à 2013. À terme, cela représente une augmentation en apparence de 0,04 $ le litre. Mais vous comprenez, M. le Président, que ce sera beaucoup plus élevé que ça, parce qu'évidemment les entreprises, les grandes pétro-lières, vont ajuster leurs prix afin que cette hausse n'interfère pas dans leurs bénéfices qui sont déjà abondants. Alors, même si le gouvernement nous annonce une hausse de 0,04 $ sur le litre, par les taxes, au bout de quatre ans, on se doute bien que ce sera, en fait, à la pompe, beaucoup plus important que ça.

Mais, pendant ce temps, le gouvernement ne nous dit rien sur sa préoccupation pour... ou la préoccupation, en fait, que devrait avoir ce gouvernement pour réduire notre dépendance au pétrole. Alors, il ne donne pas de chance aux citoyens, ne donne pas de chance aux con-sommateurs à cet égard. Ai-je besoin de vous rappeler, M. le Président, qu'en 2008 c'est 18 milliards de dollars qui sont sortis du Québec pour acheter du pétrole étranger?

Alors, on peut comprendre que, finalement, c'est les pétrolières qui vont continuer de s'en mettre plein les poches, et les consommateurs, eux, pendant ce temps-là,

vont continuer de payer. Alors que tu as 18 milliards qui sort carrément du Québec et qui alourdit, qui endette et qui handicape notre balance commerciale dans le secteur énergétique... pourrait devenir un facteur de création de richesse, à partir du moment où on se donne une vision.

Ce qui m'amène à vous dire qu'en matière éner-gétique ce budget ne fait... ne transmet pas cette vision.

Et j'en veux pour preuve l'annonce qui a été faite dans le budget sur l'aide de 15 millions sur deux ans à l'industrie éolienne. Alors, que doit-on comprendre de cette annonce?

C'est bien simple, c'est que le manque de vision préalable du gouvernement dans le domaine éolien, bien, fait en sorte qu'aujourd'hui il est obligé d'intervenir de cette manière-là.

n (17 h 50)n

Le gouvernement actuel est aux prises avec des entreprises qui ont de la difficulté à mener à terme des projets éoliens qui ont été annoncés. Et il n'a pas le choix, il a l'impression qu'il n'a pas le choix de saupoudrer quelques millions pour donner un nouveau souffle à l'éolien. Mais, s'il avait fait son travail correctement préalablement, il aurait créé des conditions favorables préalables pour les entreprises et pour cet énorme potentiel. Vous le savez, M. le Président, le Québec représente en Amérique du Nord certainement le plus grand potentiel de gisements éoliens.

Pourtant, en octobre dernier, juste pour vous dé-montrer, là, comment on s'en va dans toutes sortes de direc-tions et que le budget n'éclaire pas cette question-là, en octobre dernier, Thierry Vandal, le P.D.G. d'Hydro-Québec, affirmait en commission parlementaire que la société d'État ne possédait pas les capacités financières suffisantes pour emprunter sur les marchés pour développer l'énergie éolienne par Hydro-Québec elle-même. Or, quelques semaines plus tard, à peine deux semaines plus tard, on nous annonçait pourtant qu'Hydro-Québec voulait, avec le gouvernement, acheter Énergie Nouveau-Brunswick pour au-dessus de 4 milliards de dollars.

Alors, vous comprenez que c'est... le gouvernement est difficile à suivre dans ce secteur crucial qu'est l'énergie.

Alors, vous comprenez qu'une somme pareille, quand on parle de milliards pour acquérir Énergie Nouveau-Brunswick, pourrait certainement, si le gouvernement s'en était donné la peine il y a quelques années, inscrire le Québec comme un chef de file de l'éolien, mais c'est exactement le contraire qu'on est en train de faire. Et c'est pour ça qu'on arrive aujourd'hui à être obligés de saupoudrer quelque 15 millions pour soutenir des entreprises qui ne sont pas capables de livrer la marchandise.

Pendant que le Québec improvise à cet égard-là, bien on s'aperçoit que l'Ontario, à côté, est en train de vouloir se donner un leadership dans le secteur des énergies renouvelables. Je vais juste imaginer la comparaison, là.

Le gouvernement parle de 15 millions à saupoudrer pour l'éolien, là, et pourtant, depuis le mois de janvier, le gouvernement en Ontario, avec des ententes avec des partenaires, a annoncé pas moins de 15 milliards, M. le Président, 15 milliards d'investissement pour les prochaines années dans le secteur des énergies renouvelables, éoliens en premier lieu, solaires également, et qui créera à terme autour de plus de 60 000 emplois, 66 000 emplois, avec un plan limpide qui est déterminé par la Loi sur les énergies vertes de l'Ontario.

Et pendant ce temps-là, bien, le Québec, le Québec, dans le secteur des énergies renouvelables, pour se créer vraiment un leadership, prendre le leadership qui devrait

nous appartenir en Amérique à cause de notre position-nement stratégique, eh bien, on reste sur le quai, on reste là, les bras pendants, alors que l'Ontario prend le leadership dans ce secteur-là.

Alors, vous comprenez, M. le Président, que, sur la question énergétique, ce budget-là ne répond pas du tout aux aspirations légitimes des Québécois, du Québec, de toute cette filière d'énergies renouvelables qui nous permettrait bien sûr de compenser pour le pétrole, dont on veut se libérer dans les prochaines années.

Toujours en matière d'énergie, je n'ai pas le choix de vous parler, M. le Président, de la question de l'Agence de l'efficacité énergétique. Alors, on a appris, à travers le dépôt du budget, par un communiqué, un com-muniqué de presse émis par la présidente du Conseil du trésor, pendant que le gouvernement annonçait son budget, on a appris que l'Agence de l'efficacité énergétique sera abolie. Alors, qu'arrivera-t-il des objectifs de l'Agence de l'efficacité énergétique? On nous dit, on apprend vaguement qu'elle sera intégrée à l'intérieur du ministère des Ressources naturelles. Alors, on a, déjà que l'Agence de l'efficacité énergétique était en retard dans le dépôt de son plan d'ensemble en efficacité énergétique, on a des raisons de douter de la réalisation de ce plan.

Le temps file très rapidement, M. le Président.

Écoutez, j'en aurais eu long à vous dire encore, entre autres sur les crédits d'impôt aux régions ressources et sur la hausse des tarifs d'électricité et l'impact que cette hausse aura, et ce, sans préparation de la part du gouvernement, sans consultation, sur les entreprises qui jouissent du tarif L, comme vous le savez, les grandes entreprises, et qui seront affectées également par des hausses du tarif L à partir de 2018, mais qui est annoncé dans des documents annexes.

On aura sûrement l'occasion d'y revenir lors de consultations particulières ou de commissions parlementaires sur l'étude des crédits. Merci.

Le Vice-Président (M. Chagnon): Merci, M. le député de Jonquière. J'inviterais maintenant Mme la ministre du Tourisme à prendre la parole.

Mme Nicole Ménard

Mme Ménard: Merci, M. le Président. Alors, à mon tour d'exprimer ma satisfaction aujourd'hui à l'égard du budget présenté par mon collègue le ministre des Finances. Je suis très fière d'appartenir à ce gouvernement qui a présenté un gouvernement ambitieux, courageux et réaliste, qui apporte des changements importants et qui propose des solutions pour l'avenir de nos générations futures.

Les Québécois nous ont demandé de maintenir les services, de régler le problème du déficit, de continuer à investir dans nos infrastructures, de trouver des solutions aux problèmes en santé et de redresser les dépenses de l'État. Ce budget répond à leurs attentes. À preuve, M. le Président, depuis le 30 mars dernier, nombreux sont les commentaires d'éditorialistes et analystes économiques qui soulignent le courage et la lucidité de notre gouvernement.

Vous me permettrez d'en citer quelques-uns.

Le 31 mars dernier, Le Devoir reprenait les propos de M. Michel Leblanc, président de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, qui estimait que le ministre des Finances a réussi un tour de force très

difficile à réaliser: «Le budget cible des projets structurants pour l'économie métropolitaine et propose un plan crédible pour renouer avec l'équilibre budgétaire 2013-2014.» M. Joseph Facal, quant à lui, a déclaré dans Le Journal de Montréal: «La hausse de la TVQ est sans doute désagré-able, mais absolument nécessaire et parfaitement prévisible.

À tout prendre, c'est la moins mauvaise manière de taxer.» De leur côté, les grandes banques y allaient aussi de commentaires élogieux. Permettez-moi de citer Desjardins:

«Un courage qui mérite d'être souligné. Des mesures dif-ficiles mais nécessaires pour assurer la prospérité future du Québec.» La Banque Nationale, quant à elle, a indiqué:

«Un plan d'action concret pour rétablir l'équilibre budgétaire en 2013-2014. Devant l'ampleur de la tâche à accomplir, nous nous attendions à beaucoup du budget du ministre des Finances. Nous n'avons pas été déçus.» Que dire de La Banque TD? «Le budget déposé par le ministre des Finances a marqué un important point tournant dans les finances publiques de la province. Les hausses de tarifs et les cou-pures dans les dépenses s'équilibrent bien.» Le Conference Board: «Dans son budget de 2010, le gouvernement du Québec dresse un portrait clair et honnête de la très difficile situation financière dans laquelle la province se trouve.»

Une semaine plus tard, les commentaires positifs se poursuivent, M. le Président. Le 6 avril, c'était au tour de Jacques Ménard, président de BMO, Banque de Montréal, de souligner que «le budget du gouvernement du Québec marque une étape cruciale dans notre histoire moderne. C'est le début du redressement d'un système auquel nous tenons tous», mais nous n'avons malheureu-sement tenu... que pour acquis trop longtemps. Alors, pour ne citer que ceux-là, M. le Président.

Alors, comme vous pouvez le constater, M. le Président, plusieurs reconnaissent que ce budget pose des jalons importants pour l'avenir du Québec tout en nous permettant de relever nos défis immédiats. En 2008, la population nous a donné le mandat de traverser la crise, et nous avons réussi avec succès et mieux que nulle part ailleurs. Maintenant, nous allons redresser les finances publiques et nous démarquer.

M. le Président, je suis particulièrement heureuse du message positif que notre gouvernement envoie quant à l'importance qu'il accorde au tourisme dans l'économie québécoise. Le tourisme est le huitième produit d'expor-tation du Québec. Il compte près de 30 000 entreprises.

C'est plus de 300 000 femmes et hommes qui oeuvrent quotidiennement à promouvoir notre destination dans toutes les régions du Québec. Cela représente 10,7 milliards de dollars de recettes touristiques annuelles.

M. le Président, je me réjouis également du 6 millions de dollars annoncé pour les trois prochaines années pour le développement touristique du Nord québécois.

Ces investissements permettront de positionner le Québec comme une destination touristique unique sur la scène internationale.

Une somme de 200 millions de dollars sera égale-ment consacrée à l'implantation d'une navette ferroviaire expresse entre l'aéroport Pierre-Elliott-Trudeau et le centre-ville de Montréal. C'est un projet important pour notre métropole, qui est la principale porte d'entrée des visiteurs au Québec, et nous savons qu'un bon service d'accueil est le premier pas vers un séjour réussi.

n (18 heures) n

Suite au succès des Jeux olympiques de Vancouver, auxquels j'ai assisté, nous nous tournons maintenant vers une éventuelle candidature de la ville de Québec aux Jeux olympiques d'hiver, ce que nous appuyons, M. le Président.

Le Vice-Président (M. Chagnon): Mme la ministre, vous m'excuserez de vous interrompre, toutefois je dois vous demander le consentement en cette Chambre pour que vous puissiez terminer votre discours. Est-ce qu'il y a un consentement?

Des voix: ...

Le Vice-Président (M. Chagnon): Consentement.

Merci.

Mme Ménard: Merci.

Le Vice-Président (M. Chagnon): Allez...

Mme Ménard: Merci. M. le Président, l'ensemble de ces mesures constituent d'importants leviers de dévelop-pement économique qui rejailliront sur l'ensemble des régions du Québec. Tout investissement dans le secteur touristique est une opportunité de création de richesse.

Puisque nous devons tous faire des efforts, mon ministère n'échappera pas à l'exercice de resserrement des dépenses. La compression qui nous incombe sera assumée à même notre propre administration. M. le Président, j'ai convié toute mon équipe à optimiser nos processus et nos façons de faire plutôt que de réduire l'aide financière dédiée à nos clientèles touristiques, via l'ensemble bien sûr de nos programmes. Voilà donc une bonne nouvelle pour les promoteurs et les partenaires touristiques de l'ensemble de nos régions. J'ai également lancé un appel à la performance à nos partenaires d'affaires pour qu'ils se livrent au même exercice.

M. le Président, en ma qualité de ministre respon-sable de la région de la Montérégie, je suis fière que mon gouvernement ait réagi rapidement en assurant la continuité de certains programmes, tels que le Pacte de l'emploi Plus, le programme Renfort et le Plan québécois des infrastructures. La Montérégie, tout comme le reste du Québec, a été affectée par la période d'instabilité écono-mique que nous avons connue. Certaines entreprises ayant été dans l'obligation de fermer leurs portes, plusieurs travailleurs se sont retrouvés rapidement sans emploi. Le maintien de ces programmes a permis et permettra à ces familles de mieux traverser cette période difficile.

La Montérégie, M. le Président, est une région très dynamique dans le domaine du sport amateur. Comme les Québécois nous l'ont demandé, il faut continuer à remettre à niveau l'ensemble des infrastructures publiques, dont l'entretien a pris du retard au cours des trois dernières décennies. Je me réjouis donc que des sommes soient con-sacrées à la modernisation de nos infrastructures sportives et également de la création de l'institut national du sport du Québec.

En matière de transport, une autre mesure qui permettra à notre région de se développer est l'augmentation de la taxe sur le carburant de 0,01 $ le litre depuis le 1er avril dernier et de 0,01 $ le litre par année pour les trois prochaines années. Ces revenus supplémentaires seront entièrement consacrés à l'entretien des routes et au développement du transport en commun.

M. le Président, avec le temps qui m'est alloué, je dois conclure. Alors, je tiens à vous rappeler que la population du Québec a fait confiance à notre gouvernement en 2008 quand nous leur avons promis de faire de l'écono-mie notre priorité. Grâce à ce budget historique, nous confirmons aux Québécois qu'ils ont fait le bon choix.

Merci, M. le Président.

Le Vice-Président (M. Chagnon): Merci. Merci, Mme la ministre.

Je vais suspendre quelques instants parce qu'on a des débats de fin de séance. Et, de toute façon, notre Assemblée se réunira plus tard à 19 h 30 jusqu'à 21 heures.

Alors, je suspends pour quelques instants.

(Suspension de la séance à 18 h 4)

(Reprise à 18 h 8)

Débats de fin de séance

Le Vice-Président (M. Chagnon): Alors, nous avons un débat de fin de séance où, cet après-midi, Mme la députée de Joliette a requis le fait que nous ayons ce débat de fin de séance en invitant Mme la ministre de la Justice à répondre à ses questions.

n (18 h 10) n

Le débat de fin de séance, comme vous le savez, fait en sorte que la personne qui a demandé le débat a un cinq minutes pour exprimer son opinion. Dans ce cas-ci, la ministre de la Justice, qui est la requérante ― ou enfin, pas tout à fait, pas sûr que vous aviez requis, mais ― dans ce cas-ci, vous aurez donc un cinq minutes en droit de réplique, et il y aura un droit de réplique plus formel de la requérante, de la vraie requérante, qui succédera à Mme la ministre de la Justice.

Alors, je veux vous entendre déjà, Mme la députée de Joliette.

Mise en place d'une commission d'enquête sur le processus de nomination des juges

Mme Véronique Hivon

Mme Hivon: Merci beaucoup, M. le Président.

Alors, oui, j'ai questionné, cet après-midi, lors de la période des questions, la ministre de la Justice à la suite des allé-gations pour le moins troublantes, qualifiées par plusieurs de véritable bombe, et, je crois, avec raison, de l'ex-ministre de la Justice et ex-Procureur général du Québec, Me Marc Bellemare, qui, essentiellement, a déclaré hier qu'il a été contraint, à force de pressions indues exercées par un col-lecteur de fonds important du Parti libéral du Québec, de nommer au moins deux juges à la Cour du Québec. Et, fait encore plus troublant, il aurait avisé le premier ministre, selon ses dires, d'une telle pratique, et le premier ministre aurait... n'aurait rien fait et n'aurait aucunement agi à la suite de cette divulgation d'information par l'ex-ministre de la Justice et Procureur général.

Par ailleurs, Me Bellemare a exposé beaucoup d'autres pratiques irrégulières dans ses propos, notamment en lien avec les questions de financement du Parti libéral,

Par ailleurs, Me Bellemare a exposé beaucoup d'autres pratiques irrégulières dans ses propos, notamment en lien avec les questions de financement du Parti libéral,

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