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Contrairement à la pondération de la grand-mère dans beaucoup de situations de renforcement de la personnalité de sa petite-fille, un ensemble de croyances irrationnelles vont venir voiler son jugement judicieux des situations.

a- Malédiction / bénédiction.

Pour assurer la protection de sa petite - fille contre les colères de sa mère, lorsque celle-ci , abasourdie par l’arrogance de sa fille fondait sur elle pour la frapper, la grand-mère réagissait, à chaque fois, de la façon suivante : « C’était

sans compter pour Zohra. Son diaphane magroune (cape) était un sanctuaire contre les pires colères. Dame Zohra assurait sa malédiction à quiconque oserait lever la main sur Leila. » [H.M. 141]

Ou encore :

« il n’était même pas nécessaire de quitter la maison pour échapper à

Yamina (la mère). Il suffisait à la fillette de se cacher derrière le magroune de Zohra et ses malédictions. » [H.M. 169].

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Beaucoup d’autres superstitions répandues dans l’esprit de gens simples, comme la grand-mère, Zohra, et qui témoignent d’un manque de bon sens, comme lorsque Mahmoud, entend un ululement de hibou alors qu’il était aux aguets, l’interprète comme un mauvais présage :

« - Voici qu’après le prurit de la violence , me traversent aussi les craintes de la superstition .C’est totalement absurde ! Pourquoi le cri de cet oiseau de nuit serait de mauvaise augure ? C’est le propre de l’obscurantisme que de tenter de suppléer un entendement figé, par des stigmates arbitraires si incongrus ! Drôle comme lors de situations extrêmes, peuvent percer en nous des réminiscences lointaines »[ S.S. 95].

Ou le fétichisme comme la représentation d’une main ouverte, badigeonnée au henné, et suspendue au-dessus de la porte des maisons. Censée protéger du mauvais œil et attirer la bénédiction sur les habitants, « la main de Fatma » [L’interdite 84], brandit les cinq doigts aux yeux de quiconque ose lever la tête et regarder.

D’un air moqueur, la romancière nous la décrit, en la revoyant, après des années d’absence : « Depuis, la main de Fatma a sans doute été mille fois dans le

henné et mille fois reternie ; le crépi refait et défait au gré des fortunes et des rares pluie qui ne tombent ici que pour dévaster davantage »[L’interdite 84]. b - le maraboutisme.

Dans la religion musulmane, consommer de l’alcool et fumer, même pour les hommes, est considéré comme une impiété alors que pour les femmes, il est de l’ordre de la luxure et de la dépravation. Cependant, Saadia, la nièce de Zohra dégustait ses cigarettes sans honte, geste que la grand-mère considérait comme inconvenant pour une femme. En essayant de la raisonner, elle lui propose ceci :

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« Viens avec moi à la zaouia demain. Tu déposeras ton paquet de cigarettes

entamé sur la tombe de Sidi M’Hamed Ben Bouziane41

et tu l’imploreras de volonté. Ensuite, nous donnerons l’obole aux pauvres pour que ton vœu soit exaucé. » [H.M. 163].

c - Preuve de scepticisme : le présage des anthroponymes.

Dans un contexte socio-religieux, notamment dans la société traditionnelle, l’attribution des prénoms aux personnes n’est pas fortuite. En général, ces prénoms possèdent une ou plusieurs connotations coraniques en plus de significations dans la langue d’origine. Etant de nature grammaticale, ces épithètes, éclairent sur la personnalité ou sur le statut social du personnage ou encore, sur ce que doit être sa vie plus tard, du moins c’est ce que l’on prévoit pour celui qui le porte.

Ainsi, le cas du prénom de « Saadia », dans lequel la grand-mère y voyait pour sa nièce, tout le bonheur et la chance parce qu’il n’est autre que le féminin de « Said » qui signifie « le chanceux, l’heureux ».

Or, ce prénom représente l’antithèse de ce qu’a été le parcours de vie de cette femme. En racontant l’infortune de Saadia, la grand-mère l’expliquait par la malédiction qui avait pesé sur la lignée des Bouhaloufa et qui frappait à nouveau sa descendance. La narratrice nous apprend que, chaque fois qu’elle évoquait ce prénom : « Zohra frissonnait à la pensée que le nom de Saadia signifiait pourtant

« l’heureuse ».[H.M. 39].

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Zaouia de Sidi M’Hamed Ben Bouziane : établissement religieux tenu par une confrérie se prétendant de la lignée du prophète.

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Ou encore celui de « Mahfoud », l’homme qui avait délivré Saadia de la mort – ou à la limite, de la bastonnade de sa vie suivie d’humiliation et de mépris pour le restant de sa vie, si elle était retournée chez son père après le drame du viol - qui signifie « le protégé de Dieu » : homme pieux , « qui aurait dû être

invulnérable mais qui avait péri de façon violente ». [H.M. 58].

d - le mariage : sélection du conjoint.

Dans cette société où l’amour est traqué jusque dans les mots et ceux-ci sont détournés de leur sens pour mieux l’annihiler, et où les hommes n’avaient droit qu’aux manifestations de leur suprématie et de leur masculinité en dissimulant toute manifestation de souffrance, surtout si, l’amour d’une femme en est la cause, sans quoi, leur comportement serait vite taxé de sentimental, Zohra, la mère de Khellil a pris la décision de le marier en lui trouvant la femme qui lui convient, après avoir procédé à une sélection rigoureuse parmi les adolescentes du village, sans même demander l’avis du concerné. Elle se dit : « Je crois que j’ai trouvé une fille qui

conviendra à Khellil. Il me reste à le convaincre de le marier. » [H.M. 216].

Evidemment, les critères de sélection doivent convenir d’abord à la mère : « bien brune , elle a une conduite irréprochable. On dit qu’elle ne sort jamais sans

voile et sans la compagnie de ses frères. Et qu’elle tient la maison de ses parents dans une propreté à faire pâlir de jalousie les mères. » [H.M. 215].

Inversement, une femme sans homme, non – mariée, qu’elle soit célibataire, à peine la puberté entamée, divorcée ou même veuve, n’a pas de place dans la société. Il faut qu’elle soit sous la protection d’un homme, n’importe quel homme car elle n’a pas le droit au choix.

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e – préférence pour une descendance masculine.

Apprenant qu’elle allait devenir grand-mère, Zohra souriait, indubitablement, à l’idée que ce sera un garçon, qu’elle lui donnera le prénom de son mari, qu’il sera aussi beau et aussi fort que son grand-père, qu’elle le bercera dans ses bras et lui racontera des contes… Autant de projets qui se sont évanouis à l’instant où elle a appris que le nouveau-né était une fille. Son hésitation de fixer un prénom pour la petite fille à sa naissance marque bien son inacceptation de cette ascendance féminine.

Se refrognant le visage, elle dit, en foudroyant du regard sa belle-fille, suite à la demande de la sage-femme de fixer un prénom pour sa petite fille : « Je ne

sais… Khédidja, comme ma voisine d’El Bayad que j’aimais bien ou… Leila peut-être, puisqu’elle nous vient de nuit ? J’avais surtout préparé un prénom de garçon » [H.M. 73].

Femme d’esprit et de tolérance, la grand-mère n’est pas parvenue à se défaire complètement de cette réaction inextirpable, autant que les tatouages sur sa peau. Refoulant difficilement sa déception, elle dit en entendant les youyous des femmes qui annonçaient la joie au village :

« Non. On ne s’égosillait pas en youyous pour la naissance d’une fille. Quand ma mère était jeune, il y avait encore des familles qui enterraient les filles à leur premier cri. Il n’y avait pas de place dans leur vie pour les bouches inutiles »

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En déplaçant l’angle de vue, la narratrice donne la parole, dans le troisième roman, à Dalila qui représente son image, étant enfant. Celle-ci a déjà pris conscience de la situation indésirable de la femme. Elle dit à Sultana : « Elle (son

institutrice) dit que je suis déjà son souci ( la mère) parce que je suis une fille. Elle dit nous, les filles, on est que des soucis défoncés de soucis. C’est pas très rigolo. Non c’est pas rigolo d’être une fille ». [L’interdite 97].

Devant le reniement de Saadia par le clan, Zohra s’est abstenue de marquer sa position par rapport à cette décision prise par la gent masculine, en gardant le silence : « Elle ne se mêlait pas à la querelle, refusait de prendre parti, de se

prononcer. »[H.M. 67].

Cette résistance que la grand-mère a affichée face à certaines situations, nous a permis de dire, par un raisonnement hypothético-déductif en établissant une analogie entre le tatouage greffé sur sa peau et les idées gravées dans sa tête, qu’elle fonctionne en paradoxe : elle met à mal , inconsciemment, l’opinion accréditée de son ouverture philosophique et humaine, de sa grandeur d’âme et de sa générosité. Ces éléments qui ont longtemps nourri sa notabilité se sont vidés de leur sens. Elle est présentée comme celle qui assimile le plus la tradition. Elle est la gardienne farouche d’une mémoire figée qui refait surface chaque fois qu’elle est en situation de prendre une décision catégorique dans une affaire familiale.

Elle a l’air d’être aussi statufiée dans son être que dans son rôle sans être consciente de l’inoculation involontaire qu’elle provoque dans l’esprit des autres

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femmes de son entourage par la glorification de la gent masculine. En chantant les mérites des hommes de sa tribu, elle tait l’histoire du combat quotidien des femmes.

Remplie d’adoration pour les hommes de sa tribu, et passant sous silence la lutte de celles – ci, elle contribue, de la sorte, à maintenir l’oppression des hommes sur elles comme si c’est une fatalité imposée par la destinée assignée à chaque femme et à toutes les femmes en même temps.

En proclamant les louages des hommes, la grand-mère cautionne leur pouvoir en société, particulièrement sur les femmes dont elle occulte même l’existence. Du fait de se limiter à ne relater que leurs actes héroïques, voire ascétiques, elle leur concède un rang aux limites de la nature humaine en faisant d’eux des divinités qui hantent ses récits.

Cependant, en voilant le passé des autres femmes, elle efface, du même coup, son passé en le tenant sous silence au détriment de celui des hommes. Elle ne l’évoque qu’en tant qu’accompagnatrice de second ordre de son mari, éprouvant beaucoup de peine à lui survivre . A ce sujet, elle fait savoir à son auditoire sa perception de la vie après la mort de celui-ci :

« Ahmed est mort et je n’avais pas sa tombe. Un deuil ne peut s’accomplir sans dépouille et sans tombe. Alors c’est mon corps qui me semblait un cadavre. […]. La vie se trainait péniblement. Une existence vide où l’on ne respirait et marchait que pour ne pas mourir. Et pourtant, je voulais mourir. » [H.M.29].

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C’est ainsi qu’elle devient l’alliée assurée du système ancestral, maintenant fermement « l’épée de Damoclès » au dessus de la tête de son entourage et particulièrement sur celui des femmes qu’elle infantilise en essayant d’exercer son autorité, sans quoi elle perdrait les privilèges qui lui sont accordés par les membres de la société en commençant par les plus proches.

L’attitude ambivalente, voire ambigüe de la grand-mère, a permis de poser des questions passionnantes sur sa position existentielle antérieure que nous avons interprétée comme le choc en retour de sa propre aliénation .

Nous nous sommes interrogés si la grand-mère n’a pas hérité cette conduite impénétrable de rester sourde à l’appel, de préserver les valeurs anciennes telles que l’autorité, la retenue, la hiérarchie, d’un ancien paternalisme moral et social imposé par le père puis par le mari ensuite, déposé et refoulé depuis longtemps dans son inconscient.

Femme qui se dresse contre toute forme de progrès, considérant toutes les nouvelles inventions de son époque comme « des gadgets pour endormir les

crédules »[H.M. 186] comment peut- elle être favorable à l’instruction, considérée

comme l’arme la plus redoutable entre les mains de n’importe qui, et de surcroît entre les mains d’une fille ?

La réponse à cette question nous vient de la narratrice qui, étonnée, se demande par quel hasard miraculeux la grand-mère ne s’est pas opposée à l’ inscription de sa petite-fille à l’école, à cette époque où toutes les conditions ne s’y prêtaient pas :

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« Etait-ce la volonté de Zohra, qui se sentait toujours une dette envers cette oncle

original, l’homme au cochon , banni de sa tribu en partie à cause de sa passionpour l’écriture ? Etait-ce sa façon de parachever la réhabilitation de l’homme par le crédit accordé a ce qui avait été considéré, en son temps comme une lubie : apprendre à lire et à écrire ?[H.M. 84].

Mort de la grand-mère : naissance d’une légende.

Nous constatons que, finalement, l’identité personnelle de la grand-mère, en tant qu’individu dans une société n’ a pas changé : elle a toujours été, et continue à être, une affaire de subjectivité et de distinction, par rapport aux autres. Quel que soit le cadre socio-historique dans lequel elle a vécu, elle persiste à rester la même. Ce qui a changé, ce sont les données nouvelles de la société à laquelle elle n’a pas pu s’adapter.

C’est la raison pour laquelle, elle donne l’impression d’être le symbole de la survivance d’un mythe identitaire.

A ce propos, la narratrice, nous fait part d’une symphonie fantastique des éléments de la nature en fête , le jour du décès de la grand-mère où, sous la pluie, en une concorde inhabituelle, la terre, le ciel, le palmier et la dune avait décidé de s’offrir un petit printemps, ignorant ainsi la cessation définitive de la vie de cette femme remarquable. Elle dit, en mettant l’accent sur ce défaut d’harmonie dans les rapports entre les éléments de la nature qui font la parade pendant que Zohra se meurt :

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«C’est un jour où les palmiers, devenaient d’un vert brillant, presque

phosphorescent. (… ). Alors que le soleil se faisait caressant. Alors que la dune troquait la robe des lumières de cendre contre un velours orangé. Alors que la terre se surpassait et, en trois jour, piquait çà et là, sur des touffes auparavant calcinées un peu de vert, une touche de blanc, un soupçon de jaune. Alors que l’air se saturait des parfums des rares herbes en fleurs. Alors que la nature faisait la fête, Zohra s’éteignit sans bruit. […]. Elle fermait les yeux avec une lassitude tranquille. La dernière nomade venait de s’en aller. » [H.M. 299-300].

Cette juxtaposition de la nature qui, d’un côté, renaît, tandis que, de l’autre la grand-mère mourait renvoie à la seule idée que pour se renouveler, le cycle de la vie doit obligatoirement passer par la mort d’un mythe puis par sa résurrection. Or, il est connu que dans plusieurs croyances de par le monde que, symboliquement, toute disparition engendre un renouvellement. Nous étayerons ce phénomène de mythification des personnes aimées, dans la partie réservée au « mythe ».

Donc, la pluie, mythe de création qui féconde la terre, est générateur de vie, en général, et d’une façon particulière dans les zones désertiques. La disparition de la grand-mère par une si belle journée de pluie, où les plantes percent, hors saison, est, par métaphore, symbolique à plus d’un niveau : d’abord, la naissance, très tôt, d’une nouvelle conteuse qu’est la petite fille.

D’autre part, la pluie qui accompagne le décès de la grand-mère, représente le désir de Leila de laver une mémoire douloureuse avec cette eau de pluie puis de l’ensevelir à jamais.

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C’est la raison pour laquelle la disparition de la grand-mère n’est pas ressentie comme un drame. En entourant cette perte d'une sorte de sanctification qui annonce une renaissance, la petite-fille, en tant qu’adepte, va l’immortaliser en faisant d’elle le guide qui va l’accompagner, par la verbalisation, dans ses projets à long terme.

En effet, Leila sera guidée par la parole de Zohra qu’elle entend en elle, même après sa mort : « Des années, d’autres cieux, une autre terre. Et pendant tout

ce temps la voix rocailleuse de Zohra martelait sa mémoire. Avec ses ressacs incessants de contes et d’histoires, avec des vagues de lumière, elle naufrageait le vaisseau de l’oubli. » [H.M. 320].

Cette sensibilisation à l’oralité, constitue « la pierre d’angle » posée par la grand-mère, déjà de son vivant, et permet à la petite-fille de consolider l’entreprise du savoir, déjà entamée, à l’enfance. Cependant, ce patrimoine culturel acquis par succession, à travers lequel la petite-fille veut rendre les honneurs à sa grand-mère, ne « s’immobilise » pas dans son état originel mais subit un processus de transformation et d’amélioration par le moyen de son intégration à l’action d’écriture entreprise plus tard par la romancière car nous soutenons toujours la thèse de la corrélation entre sa vie et celle de l’héroïne du roman. Ainsi, la règle de conduite de l’écrivaine devient, du moins pour les deux premiers romans : « hériter pour améliorer et non pas hériter pour reproduire ».

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C’est ainsi que la narratrice, représentée par la petite-fille, redonne naissance à ce mythe identitaire des ancêtres par sa ressuscitation sous une autre forme, en le faisant tirer d’un temps et d’un espace d’origine pour l’intégrer dans un temps et un espace nouveaux produits par sa capacité de création, de modification, et d’agencement.

Dans ces conditions, la petite – fille, après avoir fait le deuil de son dernier ancêtre - la grand-mère - s’acquitte d’une dette envers elle en réalisant son rêve de la conduire jusqu’au seuil de la légende.

Toutefois, il nous reste à noter que ce mythe est soutenu par un passé révolu qui mine la construction actuelle de l’identité car il se base essentiellement sur la culture et fait fi d’autres ressources structurantes de celle-ci. Par voie de conséquence, les effets qu’il engendre sur les individus peuvent être défavorables sachant que la construction de l’identité fait appel à d’autres principes organisateurs qui assurent son unité. Le discours de la romancière, à ce niveau est doublement significatif : d’une part, elle appuie sa démarche sur l’identité culturelle c’est-à dire sur l’authenticité et la spécificité de sa culture, en tant que créatrice car tous les grands moments de la vie de ses personnages de la naissance à la mort, passant par le mariage offrent des cérémonies régentés ( le mariage de Khellil) par la tradition.

D’autre part, en tant que critique, beaucoup de règles de la tradition sont à enfreindre pour se libérer d’une certaine prééminence.

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Dans « Le Siècle des Sauterelles », nous retrouvons une nomade, avec les mêmes défauts et les mêmes qualités que la grand-mère Zohra. Cette femme, à qui tous les pouvoirs sont conférés après la mort de son mari, possède une certaine force à l’intérieur - dans sa famille - et à l’extérieur - dans la tribu des nomades. Cette autorité lui vient de son âge avancé et de son rang dans la famille - plusieurs fois mère et grand-mère. Elle incarne la famille matriarcale : c’est elle qui exerce l’autorité principale dans tous les domaines. C’est la seule qui peut se montrer et même recevoir les hommes nomades sans aucune gêne.

Elle est la gardienne de la tradition orale et se sentira offensée en voyant Yasmine, se mettre sur la voie du savoir, par le biais de l’écriture. Cette réaction est

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