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SUGGESTION MENTALE OU TRANSMISSON DE LA PENSÉE

Nous touchons maintenant a la partie la plus délicate de notre sujet ; aussi, sommes-nous certain d'éveiller le scepticisme des personnes qui ne sont point au courant des phénomenes que nous allons passer en revue, ce que, d'ailleurs, nous comprenons aisément.

En effet, notre éducation, ce qu'on nous a enseigné dans les écoles est si éloigné de ce que prouvent les manifestations de forces insoupçonnées jusqu'ici que notre raison se refuse a admettre ce que nous ne pouvons nous expliquer. Mais si nous

réfléchissons pourtant a ce que nos connaissances acquises valent par rapport a celles que nous réserve le progres futur, nous nous garderons de nous prononcer a priori, car toute loi scientifique énoncée aujourd'hui peut etre inadmissible demain a la suite d'une nouvelle découverte, et tout axiome évident a cette heure peut devenir une hypothese a justifier ou un probleme a résoudre.

Jetons un coup d'oil en arriere et voyons ce que le concept humain a réalisé depuis un siecle. Cette électricité, qui agitait les pattes des grenouilles de Galvani et que Volta produisait faiblement avec sa pile, traîne aujourd'hui de lourdes voitures, voire des trains entiers de chemin de fer. Les savants du temps de Galvani et de Volta étaient a cent lieues de se douter de ce que réaliserait plus tard cette force, et, certes, elle n'a pas dévoilé encore tous ses secrets merveilleux.

La découverte récente du radium nous laisse supposer encore ce que nos arriere-neveux pourront en retirer de pratique : peut-etre un jour cette énergie supplantera l'électricité, comme cette derniere tend a supplanter la vapeur.

Les savants, interrogés sur ce que sont : la vapeur, la chaleur, la lumiere, l'électricité, les rayons X, l’uranium, le radium, etc., répondent, pour chacun d'eux : c'est de l'énergie. Nous dirons, nous : ce sont des manifestations de la vie.

La vie est partout, la mort nulle part : tout se transforme, tout évolue, tout se perfectionne.

L'atome, derniere division de la matiere, a une force propre incommensurable. On admet qu'il jouit de propriétés électriques et qu'il sert de support a des particules électriques désignées sous le nom d'ions ou d'électrons ; mais l'on est disposé a croire que les ions existent sans support matériel, et que l'atome n'est qu'un agrégat de particules électriques, les unes positives, les autres négatives. L'atome serait donc simplement un composé de tourbillons électriques, et les radiations que nous connaissons, des particules provenant de la dissociation de l'atome.

De l'observation de ces phénomenes, il résulte que l'atome est un réservoir d'énergie qui, dans certaines conditions données, devient libre en amenant la destruction de l'atome.

On croyait jadis que la matiere ne restituait que l'énergie reçue du dehors, mais on sait maintenant qu'elle est une source de production d'énergie.

Libérera-t-on un jour la puissance que recelent les atomes dans leur sein ? Peut-etre...

Nous verrons plus loin que, dans certaines conditions favorables, ces phénomenes de dissociation de la matiere se sont produits en présence de savants autorisés, qui n'ont pu expliquer ce fait que par l'intervention d'intelligences n'appartenant pas a notre plan physique.

Si nous n'admettions que la matiere qui frappe nos sens, nous serions bien bornés ; soyons persuadés qu'il existe des matieres de moins en moins denses, des matieres

que non seulement nos sens, mais meme les appareils de physique les plus sensibles ne peuvent enregistrer que dans certaines conditions accidentelles.

Mais, comme les savants de tous les pays étudient ces énergies, ces puissances, nous ne désespérons pas qu'ils arrivent, dans un avenir plus ou moins éloigné, a trouver le modus operandi pour pouvoir, a volonté, produire des faits supranaturels qui déconcertent le chercheur.

Le possible ne peut etre borné.

La psychologie positive est née de la méthode expérimentale, et la science ne doit reculer devant aucune investigation, lors meme que les faits avancés sont en désaccord complet avec les opinions régnantes.

Pour servir le progres, on doit scrupuleusement et consciencieusement étudier tous les phénomenes qui se présentent a l'observation, et ce serait agir

anti-scientifiquement de laisser de côté les plus troublants, les plus merveilleux.

Ne renonçons jamais a notre droit de contrôle, et prenons les plus méticuleuses précautions pour ne pas etre trompé, ne pas nous tromper et ne point tromper les autres.

La suggestion mentale est le premier stade des phénomenes psychiques : le sujet vaut la peine d'etre étudié.

Nier la transmission de la pensée est aussi peu logique que de nier la chaleur, la lumiere, l'électricité, et la cause qui la produit n'est pas plus mystérieuse que celle qui fait germer un grain de blé.

Dans l'état actuel de nos connaissances, croit-on qu'on peut expliquer le pourquoi de toute chose... On trouve des mots qui ne contiennent aucune explication. Le savant, dans bien des cas, est aussi ignorant que l'enfant qui vient de naître : le fini ne pouvant concevoir et encore moins expliquer l'infini.

Cherchons et tâchons de comprendre les vérités, et cette compréhension nous amenera a des découvertes certaines qui éleveront nos idées et nous permettront d'entrevoir nos destinées futures.

Le suggestion mentale ne s'établit pas avec tous les somnambules magnétiques ou hypnotique s; mais si l'on veut bien se rappeler ce que nous avons dit dans la premiere partie de ce livre, si on a la patience et la ténacité indispensables pour provoquer un sommeil profond chez les sujets qui y sont prédisposés, ce

phénomene se manifestera plus souvent. Néanmoins, on peut le rencontrer chez des personnes éveillées douées d'une impressionnabilité particuliere ; mais alors les faits sont moins patents, moins concluants.

Le professeur Ochorowicz, dans son ouvrage la Suggestion mentale, dit:

« Mais si je n'avais eu d'autres preuves que la témoignage du pere Surin, de M.

Poucet et de Mme Guyon, croyez-vous que j'aurais publié un livre sur la suggestion

mentale, ou meme fait une mention quelconque de l'existence de ce phénomene ? Jamais. Je ne l'aurais pas nié, non plus, assurément, parce que je nie jamais une chose que je ne connais pas ; mais de la a une déclaration scientifique d'un fait aussi étrange, il y a encore loin.

« Voici pourquoi je me suis gardé de commencer, comme c'est la coutume, par l'histoire du sujet, et par conséquent par des témoignages lointains ; mais maintenant les choses ont changé. J'ai vu, bien vu, moi-meme, je peux donc ajouter foi au témoignage de ceux qui ont vu la meme chose que moi, et il ne serait pas juste que je cache au lecteur les observations qui ne me sont pas personnelles. Au contraire, je vais les citer toutes, c'est-a-dire toutes celles qui ont un aspect véridique, qui ont été bien constatées, et qui présentent une analogie évidente avec ce que j'ai observé moi-meme. On excusera cette derniere réserve, car, sans cela, je serais obligé de citer des choses incroyables, pour le moment au moins, et il est toujours prudent d'avancer lentement sur un terrain obscur et inconnu. »

Pour donner une idée exacte du phénomene de la suggestion mentale, et pour appuyer ce que nous avons déja dit sur la façon d'endormir le sujet, nous ne

saurions mieux faire qu'en empruntant au docteur Ochorowicz l'observation suivante.

Cette observation est assurément un peu longue, mais nous pensons que le lecteur saura en tirer tout l'enseignement qu'elle comporte.

« Je donnais mes soins a une dame atteinte d'hystéro-épilepsie, et dont la maladie, déja ancienne, fut aggravée par des acces de manie du suicide.

« Mme M..., âgée de 27 ans, forte et bien constituée, a apparence d'une santé parfaite. (Exp. Hy : insensibilité et contracture presque instantanée du bras entier.) Attaques convulsives de la grande hystérie datant presque de l'enfance. Influences héréditaires tres fortes. Depuis quelque temps, outre les attaques classiques a plusieurs périodes, acces de folie avec congestions des lobes antérieurs et anémie des lobes postérieurs ; évanouissement nerveux paralytique et acces épileptique formes de courte durée. Contractures et amblyopie passageres, plus fortes du côté gauche. Un seul point hystérogene au-dessous de la clavicule gauche. Un point délirogene a l'occiput droit correspondant a la fosse occipitale supérieure. Pas d'anesthésie. La pression ovarienne arrete l'attaque momentanément. Sensible a l'étain, mais aussi a d'autres métaux, a des degrés différents et inconstants.

Tempérament actif et gai uni a une extreme sensibilité morale, intérieure, c'est-a-dire sans signes extérieurs. Caractere véridique par excellence, bonté profonde,

tendance au sacrifice. Intelligence remarquable, plusieurs talents, sens de

l'observation. Par moment, manque de volonté, indécision pénible, puis une fermeté exceptionnelle. La moindre fatigue morale, une impression inattendue de peu

d'importance, aussi bien agréable que pénible, se répercute sur les vaso-moteurs, quoique lentement et insensiblement, et amene une attaque, un acces ou un évanouissement nerveux.

« Un jour, on plutôt une nuit, son attaque étant terminée (y compris la phase du délire), la malade s'endort tranquillement. Subitement réveillée et nous voyant toujours aupres d'elle, son amie et moi, elle nous prie de nous en aller, de ne pas nous fatiguer pour elle inutilement. Elle insiste tellement que, pour éviter une crise nerveuse, nous partons. Je descends lentement l'escalier (elle demeurait au

troisieme) et je m'arrete plusieurs fois en pretent l'oreille, troublé par un mauvais pressentiment (elle s'était blessée plusieurs fois quelques jours auparavant). Déja dans la cour, je m'arrete encore une fois, en réfléchissant si je dois partir ou non.

Tout a coup, la fenetre s'ouvre avec fracas et j'aperçois le corps de la malade se pencher au dehors dans un mouvement rapide. Je me précipite vers le point ou elle pouvait tomber, et, machinalement, sans y attacher aucune importance, je concentre ma volonté dans le but de m'opposer a la chute. C'était insensé, et je ne faisais qu'imiter les joueurs de billard qui, prévoyant un carambolage, essayent d'arreter la bille par des gestes et des paroles.

« Cependant, la malade, déja penchée, s'arrete et recule lentement par saccades.

« La meme manouvre recommence cinq fois de suite, et enfin la malade, comme fatiguée, reste immobile, le dos appuyé contre le cadre de la fenetre toujours ouverte.

« Elle ne pouvait pas me voir, j'étais dans l'ombre et il faisait nuit. En ce moment Mlle X.... l'amie de la malade, accourt et l'attrape par les bras. Je les entends se débattre et je monte vite l'escalier pour venir a son secours. Je trouve la malade dans un acces de folie. Elle ne nous reconnaît pas ; elle nous prend pour des brigands. Je ne réussis a la détacher de la fenetre qu'en appliquant la pression ovarienne qui la fait tomber a genoux. A Plusieurs reprises, elle essaye de me mordre, et ce n'est qu'avec grand'peine que je réussis enfin a la remettre dans son lit. En continuant d'une main la pression ovarienne je provoque la contracture des bras et je l'endors enfin.

« Une fois en somnambulisme, son premier mot fut : - « Merci et pardon. »

« Alors elle me raconta qu'elle voulait absolument se jeter par la fenetre mais que, chaque fois, elle se sentit « soulevée par en bas ».

- « Comment cela ? - « Je ne sais pas...

- « Vous vous doutiez de ma présence ?

- « Non, c'est précisément parce que je vous croyais parti que je voulais accomplir mon dessein. Cependant, il m'a semblé par moments que vous étiez a côté ou derriere moi, et que vous ne vouliez pas que je tombasse. »

« Cette expérience, ou plutôt cet accident, ne suffisait pas, évidemment, pour prouver une action a distance. Mais il m'a suggéré l'idée d'une étude nouvelle de la question. Puisqu'il y avait une apparence d'action, rien n'était plus simple que de la soumettre a un examen expérimental. Mais pour rester dans les conditions nettes, je n'ai soufflé mot a personne de mes projets, et j'ai meme résolu d'attendre quelques jours pour bien préparer l'expérience.

« J'avais l'habitude d'endormir la malade tous les deux jours et de la laisser dans un sommeil profond (l'état aidéique) pendant que je prenais mes notes. Je pouvais etre certain, d'apres une expérience de deux mois, qu'elle ne bougerait pas avant que je m'approche d'elle, pour provoquer le somnambulisme proprement dit. Mais ce jour-la, apres avoir pris quelques notes et sans changer d'attitude (je me tenais a plusieurs metres de la malade, en dehors de son champ visuel, mon cahier sur les genoux et la tete appuyée sur la main gauche), je feignis d'écrire, en faisant crier la plume comme tout a l'heure, mais intérieurement, je concentrais ma volonté sur un ordre donné.

« Le 2 décembre 1) Lever la main droite.

Je regarde la malade a travers les doigts de ma main gauche appuyée sur le front.

1re minute: action nulle.

2e minute : une agitation dans la main droite.

3e minute : agitation augmente, la malade fronce les sourcils et leve la main droite.

J’avoue que l’expérience m’émut plus qu’aucune autre. Je recommence : 2) Se lever et venir a moi.

Je la reconduis a sa place sans rien dire.

3) Retirer le bracelet de la main gauche et me le passer.

Je touche son bras droit et probablement je le pousse un peu dans la direction de son bras gauche, en concentrant ma pensée sur l’ordre donné.

Elle fronce les sourcils, s'agite, se leve lentement et avec difficulté, vient a moi la main tendue.

Action nulle.

Elle étend sa main gauche, se leve et se dirige vers Mlle X.... puis vers le piano.

Elle s'assied, épuisée.

Elle retire son bracelet (semble réfléchir).

Elle me le donne.

4) Se lever, approcher le fauteuil de la table et s’asseoir a côté de nous.

J'arrete sa main qui faisait fausse route.

5) Donner la main gauche.

(Reste assise !) (Donne la gauche !)

Elle fronce les sourcils, se leve et marche vers moi.

Je dois faire quelque chose, dit-elle.

Elle cherche... touche le tabouret, déplace un verre de thé.

Elle recule, prend le fauteuil, le pousse vers la table, avec un sourire de

satisfaction, et s'assied en tombant de fatigue.

On me dit d'apporter et on ne me dit pas

(Donne la gauche !) (Pas celle-ci l'autre !)

quoi... pourquoi parle-t-on si indistinctement ?

Elle s'agite.

Donne la main droite.

Essaye de se lever.

Elle se rassied.

Agite la main gauche, mais ne me la donne pas.

Se leve et passe sur le canapé.

Elle donne la main droite.

Elle donne la main gauche.

« Il est a remarquer que la malade se trompe souvent de côté, meme a l'état de veille.

« Pendant cette derniere expérience, le somnambulisme actif s'est déclaré, elle cause avec nous en plaisantant. Elle ne m'obéit plus. « Je vais dormir maintenant », dit-elle.

« Elle s'endort.

« Quelques traces d'une attaque dans le sommeil, enfin elle paraît se réveiller.

- « J'ai un tic-tac dans la tete qui ne me laisse pas dormir. Je ne veux plus dormir;

asseyez-vous aupres de moi.

- « Etes-vous toujours en somnambulisme ?

- « Oui. (Cette malade avait le sens assez rare de se rendre compte de chaque phase de son état avec une exactitude étonnante. Je feignais souvent de ne pas reconnaître son état, pour qu'elle me le décrivit elle-meme.)

- « Et si vous vous endormez dans cet état, est-ce la meme chose qu'a l'état de veille

?

- « Oh non ! car maintenant ce sont les jambes et le corps qui s'endorment les premiers, de sorte que je peux bien savoir si j'ai bien dormi ou non, tandis qu'en m'endormant a l'état de veille, je m'endors de la tete et je ne sais plus rien. Et puis, quand je cause étant magnétisée, je me repose tout de meme, et je peux causer ainsi toute la nuit tandis que si je causais a l'état de veille, j'aurais la tete fatiguée et somnolente.

« Le 3 décembre.

« Mme M... est endormie par le regard et retombe dans un sommeil tres profond (aidéie paralytique).

6) Réponds, si tu m'entends ! Action nulle.

« Je pose la meme question de vive voix. Elle n'entend pas. Un moment apres, elle s'agite un peu.

- « Vous ne m'avez pas entendu tout a l'heure ? Non. - Pourquoi ? - Parce que mon sommeil était trop profond. - Y aura-t-il une attaque ce soir ? Non. »

« Je laisse donc la malade a elle-meme et quelques minutes apres, je recommence les expériences.

7) Donne la main droite ! (Donne la main !)

(N'importe laquelle !)

Froncement des sourcils.

== 0.

Elle donne la main gauche.

« Si je lui parle en ce moment en la touchant, elle me répond ; si je lui parle sans la toucher, elle n'entend que des sons incompréhensibles.

« Je lui dis que je suis obligé de m'absenter pour un quart d'heure, mais une fois, dehors j'essaye de l'appeler mentalement.

Viens a moi ! Froncement des sourcils.

Une agitation générale.

« En ce moment l'expérience est interrompue par un accident curieux. L'action a distance provoque chez elle une hyperesthésie générale et dans cet état « elle se sent incommodée par quelque chose a sa droite », une « odeur insupportable l'épouvante », un « bruit imaginaire, provoqué par l'irritation et la congestion

cérébrale, l'empeche de m'entendre ». Il m'a semblé, dit-elle, que je devais me lever et circuler : mais cette atmosphere horrible m'étouffait. « Cela m'empechait... cela ne vous aime pas, mais cela a honte de l’avouer.»

- « Qu'est-ce donc ? - je ne sais pas, mais délivrez-moi de cela... »

« Elle fait des gestes répulsifs a droite.

« Mais nous ne voyons rien d'extraordinaire dans cette direction.

« Enfin je remarque que, sur le guéridon des fleurs, se trouve une plante nouvelle. Je l'enleve.

- « Ah ! Enfin, dit la malade, merci, j'ai failli avoir une attaque.

« Cette plante a été apportée le jour meme par une de ses amies qu'elle aime beaucoup a l'état normal, mais qu'elle ne peut pas supporter en somnambulisme, meme a une distance de plusieurs metres. Je le savais déja, car j'ai assisté a une attaque épouvantable provoquée uniquement par la présence de cette personne, mais je ne pouvais pas m'imaginer qu'un objet lui ayant appartenu aurait la meme influence. J'ai cru d'abord a l'action de l'odeur de cette plante, mais elle n'en avait guere. Alors j'ai fait plusieurs expériences avec des objets provenant de cette personne et melés aux autres. Je plaçai par exemple a côté de la malade, mais assez loin, sur le canapé, un rouleau de musique apporté par cette, meme personne.

Des qu'elle l'eut effeuré de sa main, en faisant un geste, elle s'en éloigna vivement en demandant qu'est-ce qui lui faisait tant de mal. De meme pour tous les autres objets. Elle n'a jamais deviné ce que c'était, mais elle ressentait toujours une influence antipathique. Meme une carte, provenant de cette personne et melée a plusieurs autres, fut rejetée comme « désagréable ».

« Je dois ajouter que cette jeune personne aimait beaucoup Mme M... et qu'elle était jalouse de l'influence que j'exerçais sur mon sujet.

« Le 5 décembre.

8) Un essai dans l'état de

somnambulisme actif gai. Action nulle.

(Elle est a moitié réveillée.) Ou est-elle, Marie ?

« Elle doit faire un travail ennuyeux. Je crois qu'elle ne pense a rien, car je ne la sens pas.

« (Notre malade, en s'éveillant, passe momentanément par un état monoidéique transitoire, et alors elle sent toujours bien l'état mental des personnes qui l'entourent.

« (Notre malade, en s'éveillant, passe momentanément par un état monoidéique transitoire, et alors elle sent toujours bien l'état mental des personnes qui l'entourent.