L’enseignement du français est principalement dispensé à Iqaluit, bien que la collectivité de Cambridge Bay ait aussi offert un cours de français langue seconde (FLS) à sa population étudiante. Les fonds mis à la disposition du Territoire dans le cadre de l’Entente ont permis au BESF d’offrir un soutien substantiel et efficace à l’IDEA (Iqaluit
District Education Authority) pour l’administration des programmes. Pendant la durée de l’application de l’Entente, on a offert un programme de français de base de la 1re à la 12e année dans les quatre écoles non francophones d’Iqaluit.
En 2006-2007, on a offert pour la première fois un programme de français intensif en 7e année. On a affecté deux moniteurs de langue francophones aux quatre écoles non francophones pour qu’ils apportent leur soutien aux enseignantes et aux enseignants de FLS.
Rapport pancanadien sur les langues officielles dans l’enseignement, de 2005-2006 à 2008-2009
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Formation et perfectionnement des enseignantes et des enseignants
Entre 2005-2006 et 2008-2009, le Nunavut a investi la plus grande partie du financement alloué pour le FLS dans le recrutement, la formation et le perfectionnement professionnel du personnel enseignant. Il a offert aux enseignants de FLS des occasions de mettre à niveau leurs compétences en enseignement de la langue seconde, dans le cadre d’activités comme les suivantes :
• sessions de formation sur les documents de fondement produits par le MEN
• sessions de perfectionnement professionnel sur le français intensif (auxquelles ont participé quatre des cinq enseignantes et enseignants de FLS du Nunavut)
• ateliers sur l’utilisation de tableaux blancs électroniques dans la salle de classe de FLS
• atelier de deux journées en février 2007 sur la méthode AIM (« Accelerative Integrated Methodology »), approche de l’enseignement de la langue fondée sur le geste, qui a été par la suite adoptée par le personnel enseignant comme stratégie pour la salle de classe
On a intégré dans l’année scolaire des formations supplémentaires, sous la forme de sessions de formation en cours d’emploi, qu’on a offertes soit au bureau régional du MEN soit dans l’école elle-même. Ces sessions ont principalement porté sur l’amélioration des écoles et sur la mise en œuvre de la nouvelle Loi sur l’éducation.
Les fonds mis à la disposition du Territoire dans le cadre de l’Entente ont également contribué à réduire la pénurie de personnel enseignant qualifié en FLS. Ils ont en effet permis d’appuyer les démarches faites par le BESF et l’IDEA pour retenir le personnel enseignant existant et pour élargir le réseau de recrutement. Pour s’assurer que le personnel enseignant ne soit pas contraint de diviser son temps entre l’enseignement du FLS et l’enseignement des autres matières fondamentales, le BESF et l’IDEA ont recruté des spécialistes de la langue compétents pour occuper les postes de FLS à temps plein. Le nombre de postes de FLS subventionnés grâce à l’Entente est passé de 3,5 en 2005-2006 à quatre en 2008-2009.
Soutien et perfectionnement pour les élèves
Le Nunavut tient à augmenter le pourcentage d’élèves inscrits aux programmes de FLS. Le FLS n’est pas une matière obligatoire au Nunavut. Au primaire, les parents peuvent choisir d’inscrire leur enfant soit aux cours de français soit aux cours d’inuktitut en guise de langue seconde. Au secondaire, le français de base est un cours facultatif qui n’est pas exigé pour l’obtention du diplôme de fin d’études secondaires. Malgré tout, les inscriptions sont passées de 233 élèves en 2005-2006 à 235 en 2008-2009. On peut attribuer ce maintien, dans une large mesure, à la qualité des programmes de FLS, qui découle du recrutement d’un personnel enseignant spécialisé en FLS et de la formation continue offerte au personnel enseignant.
Élaboration et qualité des programmes
Le Nunavut s’est engagé à aider les administrations scolaires à offrir aux élèves un accès complet à un enseignement de la langue seconde de qualité. Grâce aux subventions accordées dans le cadre de l’Entente, le BESF a apporté son aide à l’IDEA dans les domaines suivants :
• couverture des frais supplémentaires engagés pour offrir le programme de français de base au primaire et au secondaire, y compris le coût de l’achat de ressources de FLS mieux adaptées au contexte de l’apprentissage du français en tant que troisième langue dans un milieu minoritaire
• achat, en 2008-2009, d’ordinateurs pour l’enseignement du FLS
• offre aux écoles d’une contribution ponctuelle, en 2007-2008, de 8 000 dollars pour apporter un soutien supplémentaire aux programmes de FLS
• mise en place d’un programme de français intensif pour les élèves de 7e année en 2006-2007 et pour les élèves de 8e année en 2008-2009
• début du travail de standardisation des programmes de FLS Ce soutien a aidé l’IDEA à renforcer les compétences en français et à améliorer les taux de réussite aux niveaux plus avancés, de sorte qu’on a obtenu un niveau de satisfaction élevé chez les parents et qu’on a amené le public à accorder plus de valeur à l’enseignement du FLS.
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Effectifs et taux de participation : enseignement de la langue seconde, primaire et secondaire
Nombre d’élèves* Taux de participation**
2005-2006 233 2,67 %
2008-2009 235 2,64 %
Écart observé 2 -0,03 %
* Le nombre d’élèves correspond au nombre d’élèves inscrits aux cours et programmes de français langue seconde dans l’ensemble des écoles de langue anglaise du Territoire.
** On a calculé les taux de participation pour chaque année en divisant le nombre total d’élèves ayant participé aux programmes de FLS par le nombre total d’élèves du Territoire (soit 8 721 en 2005–2006 et 8 912 en 2008–2009). L’écart observé est la différence entre les taux de participation.
Investissement total en enseignement de la langue seconde
De 2005-2006 à 2008-2009
Contribution fédérale Contribution du Nunavut
Fonds réguliers 1,237,500 $ 663,800 $
Fonds additionnels 826,472 $ 104,600 $
Total 2,063,972 $ 768,400 $
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