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III – SYSTEMATIQUE

III. 2 Sous-ordre : LAGENINA Delage & Herouard,

Super-famille : NODOSARIACEA Ehrenberg, 1838 Famille : NODOSARIIDAE Ehrenberg, 1838 Sous-famille: NODOSARIINAE Ehrenberg, 1838 Genre: Dentalina Risso, 1826

Description: Le test est allongé et arqué. Les loges, plutôt enflées, ont un arrangement unisérié. Les sutures sont obliques. L’ouverture est terminale radiée, souvent en position submarginale.

Dentalina elegans D’Orbigny, 1846 (PL. IV, 7)

Synonymie:

1846 - Dentalina elegans D’Orbigny, p.45, plate 1, figs. 52-56.

1895 - Nodosaria communis Egger, Jahrsber, Naturhist. Ver. Pessau, Vol. 16, p. 20, pl. ii, figs. 1,2 ;

1969 - Dentalina communis (D’Orbigny): Martinez, Vol2, pp.147-180, pl. VII, fig.24. 1985 - Dentalina elegans D’Orbigny: Papp and Schmid, p.28, pl.10, figs. 1-8.

Sous cette appelation sont regroupés des spécimens signalés par différents auteurs sous deux appelations; D. communis et D. elegans. Les individus récoltés montrent un test lisse, unisérié, arqué avec des loges légèrement enflées et relativement basses. Les lignes de sutures sont presque perpendiculaires à l’axe du test. La dernière loge un peu isolée, montre un renflement et se termine en pointe fine. L’ouverture submarginale est étroite radiée.

C’est l’espèce la plus fréquente du genre. Elle apparait dans presque tous les échantillons de Djebel Meni avec un fréquence maximum de 7.67% (DM 48) à la base de la formation marno-diatomitique. Elle est beaucoup plus sporadique à Oued Derdoussa (6.33% dans OD38).

Ecologie : forme des vases bathyales, mais toujours de faible fréquence (Blanc-Vernet, 1969).

Sous-famille : Marginulininae Wedekind, 1937 Genre : Amphicoryna Schlumberger, 1881

Description: Test allongé. Les premières loges sont comprimées et tendent à s'enrouler dans la génération microsphérique et se déroulent par la suite avec des loges à arrangement unisériées et rectilignes à section transversale circulaire. La génération mégalosphérique montre un grand proloculus globulaire suivi de loges globulaires avec un arrangement rectiligne. Les sutures sont superficielles et obliques dans le premier stade ‘enroulé’ des formes microsphériques et deviennent droites et resserrées dans la partie rectiligne. La paroi est perforée et optiquement radiale. La surface comporte des stries ou de fines côtes généralement longitudinales qui se divisent vers le haut en rangées de petites pustules. L’ouverture terminale radiée se situe à l'extrémité d’un col, bien soulignée par des arêtes concentriques en forme d'anneau.

(PL. XII, 3,4) Synonymie:

1791 - Nautilus (orthoceras) scalaris Batsch, Conchyliendes seesandes, N°. 4, PL. 2, fig. a, c. 1974 - Amphicoryna scalaris (Batsch): Levy et al., pl. II, figs. 10, 11, 12.

1982 - Amphicoryna scalaris (Batsch): AGIP SPA, pl. XIX, fig. 7. 1989 - Amphicoryna scalaris (Batsch): El Houari, pl. 4, fig. 8.

1997 - Amphicoryna scalaris (Batsch): Debenay et Redois, pl. 2, fig. 17.

Le test est rectiligne, avec des loges globulaires pas bien distinctes, empilées les unes au bout des autres. La première loge montre souvent, à sa base, une sorte d’excroissance calcaire (apex). Elle est de taille plus importante par rapport aux suivantes. L’ouverture terminale est portée par un col. La paroi calcaire hyaline est finement perforée. Elle est ornementée de fines côtes longitudinales espacées.

Cette forme est très rare et très faiblement représentée dans les deux coupes.

Ecologie : Espèce considérée comme indicatrice d’eau tempérée chaude (température supérieure à 16°) même si elle peut tolérer une certaine baisse de la température (Rezqi, 1988).

Genre : Marginulina D’Orbigny, 1826.

Description : Test allongé montrant une section circulaire. La partie inférieure est légèrement courbée mais pas complètement enroulée. Les dernières loges présentent un arrangement rectiligne. Les lignes de sutures sont droites à obliques. La paroi calcaire, hyaline, est perforée dans le sens de l'allongement du test. La surface est ornée de côtes longitudinales bien en relief et peut avoir une base apiculée. L’ouverture radiale est terminale. Elle est marginale et portée par un col plus ou moins court.

Marginulina costata (Batsch, 1791) (PL. XII; 12)

Synonymie :

1791 - Nautilus (Orthoceras) costatus Batsch, Conchyl. Der Seesandes, p. 2, PL. I, fig. 1. 1927 - Marginulina costatus (Batsch) : Plummer, p. 107, pl. 5, fig. 8

1992 - Marginulina costata (Batsch): Hussein, p. 110, fig. 2.2. 2000 - Marginulina costata (Batsch): Abul-Nasr, p. 72, fig. 15.9 2009 - Marginulina costata (Batsch): Anan, PL. I, fig. 11.

Le test a une croissance excentrique, qui donne une forme partiellement en spirale aux premières loges. Sa section transversale varie de subcylindrique à ovalee, plutôt comprimée. Les loges sont modérément compactes, plus ou moins septées, et sont caractérisées par des côtes longitudinales. L’ouverture radiale est terminale et marginale (avec ou sans col court). Les loges sont plutôt basses et étroitement serrées avec un aspect tronqué de la loge sommitale. L'ornementation du test en côtes longitudinales est importante. Chez quelques spécimens, les côtes sont interrompues, au niveau de la dernière loge.

Cette forme est très sporadique et très faiblement représentée dans les deux coupes.

Ecologie : Blanc-Vernet (1969) la compte parmi les espèces spécialement rattachées à la vase bathyale. Mais elle se retrouve dès le circalittoral sans dominer les associations microfaunistiques (González-Regalado et al., 2009).

Famille : VAGINULINIDAE Reuss, 1860

Sous-famille : LENTICULININAE Chapman, 1934 Genre : Lenticulina Lamarck, 1804

Description: Le test libre a une forme lenticulaire avec un mode d’enroulement des loges planispiralé involute. Les bords sont anguleux ou carénés et les sutures bien marquées. L’ouverture située au sommet de la dernière loge est radiée.

(PL. XI; 5) Synonymie :

1767 - Lenticulina calcar Linnaeus, Syst. Nat., 12eme édit., p. 1162. 1959 - Lenticulina calcar (Linnaeus): Cushman, p. 213, pl. 20, fig. 4. 1960 - Lenticulina calcar (Linnaeus): Barker, pl. LXX, fig. 9-12. 1987 - Lenticulina calcar (Linnaeus): Civis et Sierro, pl. 1, fig. 6. 2002 - Lenticulina calcar (Linnaeus): Hebib, pl. VII, fig. 3.

Elle montre une périphérie carénée et prolongée par des excroissances épineuses hyalines. Elle est très faiblement représentée dans les deux coupes.

Ecologie: pour Blanc-Vernet (1969), toutes les espèces du genre sont vasicoles et profondes et apparaissent dès la base du circalittoral. Elles atteignent leur optimum dans les vases bathyales.

Lenticulina cultrata (Montfort, 1808) (PL. XI; 15, 17)

Synonymie:

1808 - Robulus cultratus De Montfort, Conch. Syst., 1, p. 214.

1846 - Robulina cultrata D’Orbigny, Foram. Foss. Bass. Tert. Vienne, p.96, pl. IV, fig. 10-13. 1974 - Lenticulina cultrata (De Montfort): Le Calvez, p. 58.

1982 - Lenticulina cultrata (De Montfort): AGIP SPA, pl. IX, fig. 7. 2002 - Lenticulina cultrata (De Montfort): Hebib, pl. VII, fig. 4 ;

Elle diffère de la précédente par l’absence d’excroissances épineuses, une carène très discrète et des lignes de sutures plus incurvées.

Elle est l’espèce du genre la plus fréquente. Cependant son fréquence ne dépasse pas les 5.67 % (OD23). Elle disparaît à partir de OD54. Dans le Djebel Meni, elle disparaît à partir de DM69 avec une très brève réapparition (DM73).