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de la société Mitel

Le signal par vient sous la forme d’une note modulée en fréquence (FSK) au standard CCITT V23 (pour l’Europe et la France, aux U.S.A. le standard adopté est le Bell 202). Le MT8843 Figure 1 : Schéma électrique de la carte fille

du décodeur de numéro d’appelant.

dispose, en interne, d’un filtre et d’un démodulateur de fréquence capable d’extraire les impulsions digitales, qu’il envoie ensuite à la broche 17 (data).

De celle-ci, les informations rejoignent le microcontrôleur à la broche 7, posi-tionnée comme entrée des données.

Le logiciel procède à leur gestion et à leur conversion après les avoir analy-sées. Du microcontrôleur les données sont envoyées à l’inter face RS232-C au format N, 8, 1, mais à 9600 bauds pour profiter de la vitesse relativement élevée du port COM implanté dans l’or-dinateur.

A l’arrivée des données démodulées par le MT8843, le microcontrôleur U4 les acquier t et note leur structure en identifiant la date, l’heure et le numéro de téléphone. En premier lieu, il va véri-fier si le numéro est effectivement pré-sent, car s’il n’est pas transmis, il doit créer le caractère à envoyer sur la sor-tie (broche 6).

Donc, suivons dans l’ordre les dif fé-rentes phases. Après la première don-née arrivée, une vérification assure que c’est bien 80 hexadécimal (code cor-respondant au message “Identifiant”) puis on attend la seconde partie indi-quant, toujours en format hexadécimal, la longueur de la trame en caractères qui peut être 16 hex. (22 caractères) ou 17 hex (23 caractères). Tout cela est maintenu en RAM pour la vérifica-tion finale nécessaire pour certifier l’in-tégrité et le déchiffrage correct des don-nées.

Vient ensuite le tour des 2 caractères suivants indiquant la disponibilité (01) de la date et de l’heure et la longueur de ces informations (normalement 08

= 8 caractères).

Ensuite, arrivent deux autres carac-tères, dont le premier nous indique si le numéro téléphonique de l’appelant est disponible (02 hex) ou s’il est absent (04 hex) et le second, la lon-gueur. En vérité, les chiffres qui le com-posent, y compris le préfixe. Ceux-ci vont également en RAM.

Clairement, si le numéro n’est pas dis-ponible, la longueur est 01, parce qu’à sa place, le protocole prévoit un unique chiffre (70 hex) qui correspond au 112 décimal et qui, dans la table des carac-tères ASCII, équivaut à la lettre “P” (pri-vate). La dernière donnée de la trame est le “checksum” qui permet au cir-cuit de l’identificateur de vérifier si les données sont arrivées correctement.

Le circuit

de visualisation

Le microcontrôleur utilisé (U2, un PIC16F14) est programmé pour déchif-frer les codes présents sur le canal série et pour commander un afficheur LCD pour les visualiser.

Pour cela, un logiciel adapté procède à l’acquisition des caractères au for-mat ASCII, puis lance la routine basée sur la commande “LCDOUT” du “Pic-Basic Compiler” disponible pour les composants Microchip. Cette routine permet de commander des afficheurs équipés du driver Hitachi 44780 (pra-tiquement tous ceux disponibles dans

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le commerce et destinés aux applica-tions générales).

Pour ce qui concerne l’afficheur LCD, nous savons que la broche 6 est celle qui indique au 44780 le type d’infor-mation qui arrivent (0 = donnés, 1 = commandes) la 8 est la broche

“enable” du buffer et la 7, “R/W”, est mise au zéro logique car nous utilisons le dispositif comme élément passif, uniquement apte à recevoir les don-nées.

A la lumière de ceci, nous pouvons voir que pour opérer sur le curseur, effacer le tampon de la mémoire et remettre à zéro l’af ficheur, le microcontrôleur U2 génère les données au format 4 bits (broches 6, 7, 8, 9 de U2) ainsi que, pour un cour t instant, un niveau logique haut sur la broche 11 (mode commandes) et un zéro sur la broche 10 (broche 8 de l’afficheur).

Pour écrire un caractère, la séquence est similaire, l’unique dif férence se situe dans le fait que la broche 11 (6 de l’af ficheur) est forcée au zéro logique (mode données).

Cela dit, nous pouvons conclure la des-cription du circuit en disant qu’à l’arri-vée de chaque appel téléphonique, et donc d’une trame valide, le circuit de visualisation nous en montre le contenu, indépendamment du fait que soit disponible ou non le numéro de téléphone de l’appelant.

Le PIC16F84, monté sur la carte fille, permet de visualiser les informations de l’appel en par tant de la trame des données prélevées sur la ligne télé-phonique par l’intermédiaire du MT8843 présent sur la carte de base.

Le programme qui permet cela est schématisé par l’organigramme repré-senté ici.

Après l’initialisation des entrées et des sorties, le message “SYSTEME STAR-TUP” est affiché sur l’écran.

Ceci fait, le PIC16F84 attend le bit de départ sur le canal d’entrée, il conver-tit les données reçues en un format compatible avec l’afficheur et pilote ce dernier afin d’afficher les informa-tions voulues.

Après chaque opération, le circuit retourne en attente d’un autre appel.

Les informations reçues de la car te d’identification restent af fichées à l’écran.

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magazine - n° 11 Dans la ligne supérieure nous avons la

date et l’heure, respectivement dans le format jj-mm (jour-mois) et hh:mm (heure:minute).

Dans la ligne inférieure doit apparaître le numéro (ID) avec un maximum de 16 caractères.

Si l’appelant a occulté son numéro avant d’appeler (en France, cela se fait en composant *31*, avant le numéro que l’on désire appeler) ou si le cen-tral ne l’envoie pas car il ne peut encore le faire, ou encore s’il y a une panne, ou simplement parce le numéro est réser vé (liste rouge), le message qui apparaît sur l’afficheur est : “NON DIS-PONIBLE”, élaboré par le programme contenu dans le microcontrôleur PIC16F84 lorsque, sur l’entrée des don-nées, il reçoit le caractère ASCII cor-respondant à la lettre “P” envoyé par le MT8843.

Notez enfin que nous utilisons le sup-por t de U3 de la car te de base pour

connecter la car te de visualisation, le MAX232 est déporté sur cette dernière La liaison série, et donc la conversion des niveaux en RS232-C, est toutefois assurée.

Clairement, les signaux passent de la broche 6 du microcontrôleur, situé sur la car te de base, au suppor t U3 puis au circuit intégré U1 (MAX232) de la carte fille. De ce dernier, ils retournent vers le connecteur DB25 par l’inter-médiaire des contacts de liaisons des deux platines.

Réalisation pratique

Passons à la construction de la car te de visualisation en par tant du circuit imprimé que nous vous conseillons de préparer suivant la méthode habituelle ou d’acquérir déjà percé et sérigraphié.

Votre circuit imprimé en main, vous allez pouvoir commencer le montage des composants.

Montez en premier lieu, l’unique résis-tance et les condensateurs céramiques et polyester. Le condensateur électro-lytique C4 sera monté en prenant soins de positionner correctement ses deux pattes (patte longue au positif) et de le monter couché contre le circuit imprimé.

Montez également le quar tz en posi-tion couchée. Installez les deux sup-ports des circuits intégrés en orientant l’encoche-détrompeur vers l’extérieur du circuit imprimé.

Pour l’afficheur, il faut installer une bar-rette sécable de 16 broches au pas de 2,54 mm. L’afficheur sera inséré dans ce suppor t.

Pour compléter la car te fille, il faut se procurer un support de circuit inté-gré à wrapper de 16 broches et le souder, côté cuivre, sur les pastilles de U1.

Une fois soudées, il faut couper les broches du suppor t à wrapper au raz du plastique du suppor t afin d’obte-nir 16 pointes droites d’égales lon-gueurs.

Vous avez réalisé un connecteur mâle, qui servira à insérer le module afficheur sur la car te de base à l’emplacement du MAX232.

Pour la connexion entre les deux pla-tines, nous vous conseillons de regar-der les dessins et les photos de l’ar-ticle afin de mieux comprendre le système.

Notre circuit de visualisation à été étudié pour être connecté au système de présentation du numéro d’appelant sur PC pré-senté sur la revue numéro 10.

La car te de base utilise un cir-cuit intégré MT8843 pour décoder les informations contenues dans l’identi-fication. Un microcontrôleur procède à l’analyse du protocole et envoie au port série les données rela-tives à la date, l’heure et au numéro de téléphone.

Figure 2 : Schéma d’implantation des composants.

Figure 3 : Dessin du circuit imprimé à l’échelle 1.

Liste des composants

R1 = 10 kΩ

C1 = 22 pF céramique C2 = 22 pF céramique C3 = 100 nF multicouche C4 = 100 µF 25 V

électrolytique U1 = Intégré MAX232 U2 = µcontrôleur

PIC16F84 (MF306) DISPLAY = Afficheur LCD

16x2 CDL4162 Q1 = Quar tz 8 MHz Divers :

1 Suppor t 2 x 8 à broches longues 1 Suppor t 2 x 9 broches 1 Connecteur 16 broches 1 Circuit imprimé (S306)

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magazine - n° 11 Pratiquement, vous devrez insérer les

pointes soudées sous U1, dans le sup-por t du circuit intégré MAX232 de la car te de base en faisant en sorte que les deux trous situés de part et d’autre du connecteur de l’afficheur coïncident avec les deux trous du circuit imprimé de la car te de base.

Dans ces deux trous, montez deux petites entretoises hexagonales et fixez-les à l’aide de vis et d’écrous de 3 mm.

Les deux platines seront ainsi unies solidement.

Mettez en place le microcontrôleur PIC16F84 (U2) pour terminer le mon-tage.

Utilisation du décodeur

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