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SITUATION DES NAPPES SOUTERRAINES au 10 Juillet 2014

Dans le document juillet 2014 (Page 35-45)

AMÉLIORATION CONTINUE DEPUIS 2012

Les pluies assez abondantes pour la période hivernale 2013-2014 suivies d’une alternance de mois secs et pluvieux depuis mars permettent une remontée du niveau des nappes qui se prolonge. tous les aquifères ont une situation en amélioration sauf pour un secteur très localisé (turonien sud sarthe - le lude).

Actuellement des pluies occasionnelles permettent un recours modéré aux ressources pour l’irrigation des cultures.

Durant ce début d’été, certaines parties aquifères profondes (entre 80 et 180 mètres de profondeur) voient leur déficit se combler progressivement et approchent desormais des niveaux moyens a la faveur de pluies excédentaires du mois de mai. le débit des cours d’eau sarthois présente des valeurs assez élevées pour la saison.

Les cumuls pluviométriques sur 6 mois sont excédentaires dans la Sarthe d’environ 20 % (source Météo-France) avec des valeurs plus importantes à l’Ouest du département. Les aquifères libres de Socle ou des calcaires Bajo-Bathonien sont très souvent au dessus des niveaux moyens.

Cette situation bénéfique aux aquifères sarthois en début d’été est bienvenue car certains déficits tardaient à se combler.

Les calcaires fissurés de l’Ouest et du Nord du département (calcaires du socle ancien à Rouessé-Vassé ou calcaires du Bajo-Bathonien à Parcé sur Sarthe, Conlie, Saint Pierre des Bois, Saint Rémy du Val ) qui ont été aux niveaux les plus hauts connus depuis 20 ans à la mi février, se trouvent aujourd’hui au voisinage de la quinquennale humide voire de la décennale humide.

La nappe de l’Oxfordien calcaire dans la vallée de l’Huisne est actuellement remontée au dessus de la moyenne dans la partie libre à Cherré (triennale humide) et en nette amélioration dans la partie captive au Luart qui à dépassé le niveau moyen à la mi-Mai et reste au-delà du fait qu’il y a peu de besoin pour les cultures en ce moment.

L’Aquifère des sables du Cénomanien très surveillé dans notre département voit sa situation s’améliorer partout encore un peu cette année. À l’image de la station de Savigné-L’Évêque représentative de la partie supérieure de la nappe au voisinage du Mans, qui voit sa courbe évoluer au-dessus de la moyenne depuis le début de l’année hydrologique (Septembre 2013) et se stabiliser actuellement sur la courbe de récurrence quinquennale humide.

Beaucoup de sites où la nappe est plus profonde et captive étaient en déficit de recharge en 2012 et voient les niveaux remonter de manière significative pour s’établir désormais au-dessus du niveau de la moyenne ( Forêt de Bercé, Villaines sous Malicorne, Chenu) , approchant de la moyenne ( Mansigné, Le Lude, Coulongé ). Le secteur du plateau calaisien reste le secteur le plus impacté avec un niveau qui remonte doucement, mais qui reste tout de même entre la quinquennale sèche et la triennale sèche.

Dans le secteur du plateau calaisien également, la nappe des Tuffeaux ou craies du Séno-Turonien remonte de manière très intéressante et dépasse désormais depuis le mois de Mars le niveau de la triennale humide.

Bulletin hydrologique juillet 2014 Nantes, 08/08/2014

DREAL Pays de la Loire

Pour cet étage géologique, la situation la plus sévère en juillet 2014 reste un secteur localisé au Sud du Loir pour le Séno-Turonien entre Le Lude et Aubigné-Racan. Cette nappe se trouve encore actuellement au minimum connu, sans aucune inflexion à la remontée. Le secteur accusait encore un déficit de pluviométrie au printemps.

Les pluies sur une année sont excédentaires de 20% en moyenne. Les nappes libres sont à des niveaux hauts par rapport aux moyennes sur 20 ans. Les réserves souterraines profondes se reconstituent progressivement mais assez lentement depuis 2012 pour les nappes captives.

La gestion des aquifères du Turonien, du Cénomanien captif encore déficitaires dans certains secteurs au Sud et à l’Est du département devra rester rigoureuse cet été 2014 ; particulièrement dans le secteur du plateau Calaisien secteur de Bouloire et du Lude.

Bulletin hydrologique juillet 2014 Nantes, 08/08/2014

DREAL Pays de la Loire

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3.5. Vendée

Source : Conseil général de Vendée

http://observatoire-eau.vendee.fr

Situation au 03 Août 2014

La plupart des nappes de Vendée ont bénéficié des différents épisodes pluvieux observés durant le mois de juillet. En conséquence, les niveaux relevés au début du mois d'août sont très largement au-dessus des moyennes observées à cette époque de l'année.

Attention : piézomètre à proximité d’un point de prélèvement

Bulletin hydrologique juillet 2014 Nantes, 08/08/2014

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4. Niveau des retenues

4.1. Les retenues de Vendée

Source : Conseil général de Vendée

(

http://observatoire-eau.vendee.fr/

)

Voir aussi : Vendée-eau (http://www.vendee-eau.fr)

Au 3 Août , le taux global de remplissage des barrages d'eau potable de la Vendée est de 84.2 % soit un volume total stocké de 47 millions de m3.

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4.2. Les retenues du Maine et Loire

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GLOSSAIRE

Hydraulicité mensuelle :

L’hydraulicité mensuelle est le rapport entre le débit moyen mensuel pour un mois considéré et la moyenne interannuelle de ce même mois, calculé sur la période de données disponibles.

Ex. : l’hydraulicité du mois de janvier 2007 pour l’Erdre à la station de Nort-sur-Erdre est le rapport entre le débit moyen mensuel pour janvier 2007 et la moyenne interannuelle des mois de janvier calculée depuis la mise en service de la station, soit 1967.

Déficit – excédent :

Il s’agit de la différence entre l’hydraulicité mensuelle et 1 (une hydraulicité mensuelle égale à 1 signifie que le débit mensuel de ce mois est égal à la moyenne des débits mensuels de ce mois sur la période de mesure) ; 40% de déficit signifie une hydraulicité mensuelle égale à 0,6, tandis que 40% d’excédent signifie une hydraulicité mensuelle de 1,4.

Débit de base :

Le débit de base est l’écoulement le moins influencé par la pluviométrie (écoulement dû à la nappe).

VCN3 :

Le VCN3 est le débit minimal ("moyen") calculé sur 3 jours consécutifs.

Déterminer le VCN3 sur une période déterminée (par exemple du 1er au 31 janvier de l’année 2007) consiste à calculer les moyennes glissantes des débits sur 3 jours consécutifs et de ne retenir que la plus petite valeur.

En prenant pour chaque année disponible, la valeur du VCN3 calculée sur une période donnée (par exemple du 1er au 31 janvier), il est possible de déterminer à l’aide d’un ajustement statistique (Loi de Galton) la période de retour d’un VCN3 de cette période d’une année donnée.

Le VCN3 donne une indication sur les débits de base.

2109-0025 Service Risques Naturels

et Technologiques

Tél : 02,72.74.76.90 Fax : 02,72.74.75.79 5 rue Françoise Giroud CS 16326 44263 NANTES CEDEX 2

Dans le document juillet 2014 (Page 35-45)

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