• Aucun résultat trouvé

Dans lequel la situation continue à s’aggraver, et cela grâce aux journaux de Whaston qui prennent

Dans le document La chasse aux météores, Anonyme (Page 94-108)

parti, qui pour M. Forsyth, qui pour M. Hudelson.

Cependant, le temps marquait une sérieuse tendance à s’améliorer. En ce second mois de la saison printanière, le ba-romètre paraît jouir d’un repos bien mérité après ses agitations de l’hiver. Son aiguille, fatiguée par les secousses fréquentes, les hausses et les baisses qu’elle a subies, s’immobilise volontiers au-dessus du variable. Les astronomes peuvent donc compter sur une série de beaux jours et de belles nuits, propices à leurs observations si minutieuses et si précises.

Il va de soi que les circonstances atmosphériques qui les favoriseraient seraient également favorables aux travaux du donjon et de la tour. En effet, dans la nuit du 20 au 21 mai, le bolide traversa l’horizon de Whaston du nord-est au sud-ouest, et fut simultanément aperçu par les deux rivaux.

« C’est lui, Omicron, c’est lui ! s’écria M. Dean Forsyth à dix heures trente-sept minutes du soir…

– Lui-même, déclara Omicron, qui remplaça son maître à l’oculaire du télescope, et ajouta :

– J’espère bien que ce docteur Hudelson n’est pas en ce moment sur son donjon !

– Ou, s’il y est, conclut M. Forsyth, qu’il n’aura pas su re-trouver ce bolide…

– Votre bolide… dit Omicron.

– Mon bolide !… », répéta Dean Forsyth. Eh bien, ils se trompaient tous les deux.

« Ce » docteur Hudelson veillait en son donjon, la lunette braquée vers le nord-est, et il avait suivi le météore au moment où il sortait des vapeurs du nord-est, et, tout comme eux, son regard ne le perdit pas de vue sur son parcours jusqu’à l’instant où il disparut dans les brumes du sud-ouest.

Au surplus, ils ne furent pas les seuls à le signaler dans cette partie du ciel. Aux Observatoires de Pittsburg et de Cin-cinnati et aussi en maint autre de l’Ancien et du Nouveau Continent, on constata ladite apparition du météore. Il était probable, d’ailleurs, que sa marche eût été relevée d’une façon régulière, si, depuis plusieurs semaines, les vapeurs ne l’eussent obstinément caché aux regards. Avec quelle régularité, à quelle distance, et dans quel délai il accomplissait son tour du Monde, cela eût été mathématiquement établi, et il est à supposer qu’il le faisait en moins de temps que les Ziegler (sic) et autres globe-trotters qui détenaient le record à cette époque.

Il était naturel que les journaux se fussent préoccupés de tenir les lecteurs au courant de tout ce qui se rapportait à ce bo-lide. L’attention des astronomes et, par suite, celle du public, avait été attirée sur lui. Que les gazettes de Whaston se mon-trassent plus empressées que d’autres à fournir des informa-tions exactes, puisque les deux premiers découvreurs habitaient leur ville, rien de plus compréhensible. Mais, en somme, il se présentait dans des conditions telles que son étude s’imposait aux calculs des observatoires. Ce n’était pas une de ces étoiles filantes qui passent et disparaissent après avoir effleuré les

der-nières couches atmosphériques, un de ces astéroïdes qui se montrent une fois et vont se perdre à travers l’espace, un de ces aérolithes dont la chute ne tarde pas à suivre l’apparition… Non ! il revenait, ce météore, il circulait autour de la terre comme un second satellite, il méritait que l’on s’occupât de lui, et on s’en occupait, et, ainsi que cela résultera de ce fidèle récit, le phénomène devait prendre rang parmi les plus curieux qu’aient jamais enregistrés les annales astronomiques.

Donc, que l’on n’excuse pas l’amour-propre que mettaient M. Dean Forsyth et le docteur Hudelson à se le disputer, l’âpreté de leurs réclamations, les très fâcheuses conséquences qui en résultèrent, soit ! Mais on le comprendra, et même on n’allait pas tarder à le comprendre.

Le météore pouvait maintenant être étudié avec quelque exactitude, et il le fut, par les hommes de l’art, ou, plus exacte-ment, par les hommes de science. Les meilleurs instruments se braquèrent sur lui dans les divers observatoires, et les yeux les plus compétents s’appliquèrent aux oculaires desdits instru-ments.

En premier lieu, d’après les notes qui leur furent commu-niquées, les journaux firent connaître au public quelle trajec-toire suivait le bolide.

Cette trajectoire se développait du nord-est au sud-ouest, en passant précisément au zénith de Whaston et il tomberait sur la ville si sa chute se produisait à ce point.

« Mais quelle apparence qu’il tombe ! déclara le Whaston

Morning, dans le dessein très légitime de rassurer ses abonnés.

Il se meut avec une vitesse régulière, constante, uniforme, il n’y a pas lieu d’admettre la rencontre d’un obstacle sur sa route et qu’il puisse être arrêté dans son mouvement de translation. »

C’était l’évidence même, et en n’importe quelle ville, située comme Whaston sous sa trajectoire, il n’y avait aucune inquié-tude à concevoir de ce chef.

« Assurément fit observer le Whaston Evening, il y a de ces aérolithes qui sont tombés, qui tombent encore. Mais ceux-là, le plus généralement de petites dimensions, divaguent dans l’es-pace, et ne choient que si l’attraction terrestre les saisit au pas-sage. »

Cette explication était juste et il ne semblait pas qu’elle pût s’appliquer au bolide en question, d’une marche si régulière, et dont la chute ne devait pas être plus à craindre que celle de la Lune. Il est certain que, à certaines époques, le ciel est sillonné par un flux de météores, et, pour ne citer que cet exemple, dans la nuit du 12 au 13 novembre 1833, en moins de neuf heures, il « plut » un nombre d’étoiles filantes, mélangées de bolides, es-timé à deux cent mille rien que dans une seule station.

« N’y a-t-il même pas à se demander, étant donné la fré-quence de ces phénomènes, si notre globe, depuis sa formation, ne s’est pas alourdi considérablement du poids de ces milliers, de ces millions, de ces milliards d’aérolithes, et si ce poids ne s’accroîtra pas énormément dans la suite des siècles ?… Et, alors, grâce à l’accroissement de son volume, par conséquent de sa masse, par conséquent de sa puissance attractive, son mou-vement de translation autour du Soleil, son moumou-vement de rota-tion sur son axe ne seront-ils pas modifiés ?… Qui sait même si l’orbite de la Lune ne subira pas quelque changement et si sa distance à la Terre n’en sera pas diminuée ?… »

C’était le Standard Whaston qui avait fait cette observa-tion, et, aussitôt, le Punch d’y ajouter la sienne sous la forme qui lui était habituelle :

« Allons bon !… ce n’est pas assez d’un nouveau bolide qui menace de nous écraser !… Voici que la Lune risque de nous tomber sur la tête !… Tout cela, c’est la faute à M. Dean For-syth… c’est la faute au docteur Hudelson, et nous les dénonçons comme des malfaiteurs publics ! »

Il faut croire que ce diable de journal satisfaisait aussi des rancunes particulières en attaquant ces deux personnages. Sans doute, ils avaient refusé de s’abonner au Whaston Punch !…

La question de la distance à laquelle se mouvait le météore fut également traitée avec une certaine précision. Comprise en-tre vingt-six et en-trente kilomèen-tres au-dessus du sol, elle égalait à peu près celle qui fut attribuée au magnifique bolide qui fut ob-servé le 14 mars 1864, en Hollande, en Belgique, en Allemagne, en Angleterre, en France, et dont la vitesse atteignait soixante-cinq kilomètres par seconde, soit trois mille neuf cents kilomè-tres par minute, soit cinq mille huit cents lieues par heure ; vi-tesse très supérieure à celle de la Terre sur son orbite. Celle du nouveau météore ne l’égalait point, tant s’en faut, n’étant que de quatre cent dix à quatre cents kilomètres à l’heure. D’ailleurs, son altitude était suffisante pour qu’il ne pût heurter les som-mets de l’Ancien et du Nouveau Continent, puisque les plus éle-vés, ceux de la chaîne du Tibet, le Dawalagiri, et le Chamalari ne dépassent pas dix mille mètres au-dessus du niveau de la mer.

Ainsi donc, étant donné que le bolide faisait du quatre cent vingt lieues, soit plus de dix mille lieues par vingt-quatre heu-res, à peu près ce que font les points de l’Équateur terrestre pendant la rotation de notre globe sur son axe, étant donné, d’autre part, cette distance de deux cents kilomètres environ qui le séparait du sol, voici ce qui en résultait : c’est que c’était pré-cisément en vingt-quatre heures qu’il circulait autour de la Terre, alors que la Lune y emploie vingt-huit jours. Il suit de là que si l’atmosphère eut été constamment pure, il aurait toujours

été visible pour les contrées situées au-dessous de sa trajectoire qu’il décrivait du nord-est au sud-ouest.

Mais, y a-t-il lieu de demander comment, à cette distance de cinquante lieues, le météore pouvait être visible, au moins pour les instruments d’une certaine portée ? Ne fallait-il pas que son volume fût assez considérable ?

C’est à cette question qui s’imposait naturellement, que le

Standard Whaston répondit en ces termes :

« D’après la hauteur et la dimension apparente du bolide, son diamètre doit être de cinq à six cents mètres. Voilà ce que les observations ont permis d’établir jusqu’ici. Mais il n’a pas encore été possible de déterminer sa nature d’une manière suf-fisante. Ce qui le rend visible, en se servant de jumelles assez puissantes, c’est qu’il est vivement éclairé, et probablement grâce à son frottement à travers les couches atmosphériques, bien que leur densité soit très faible à cette altitude, puisque rien qu’à la distance de dix-huit kilomètres, cette densité est déjà dix fois moindre qu’à la surface du sol. Mais n’est-ce qu’un amas de matière gazeuse, ce bolide ? Ne se compose-t-il pas, au contraire, d’un noyau solide entouré d’une chevelure lumi-neuse ?… Et quelle est la grosseur, quelle est la nature de ce noyau, c’est ce qu’on ne sait pas, ce qu’on ne saura jamais peut-être…

« Maintenant, y a-t-il à prévoir une chute dudit bolide ? Non, évidemment. Sans doute, depuis un temps qu’il est impos-sible d’évaluer, il trace son orbite autour de la Terre, et si les astronomes de profession ne l’avaient pas encore aperçu, il ne faut s’en prendre qu’à eux. C’est à nos deux compatriotes, M. Dean Forsyth et le docteur Sydney Hudelson qu’était réser-vée la gloire de cette magnifique découverte.

« Quant à la question de savoir si ledit bolide fera explo-sion comme cela arrive fréquemment pour des météores simi-laires, voici ce qu’on peut répondre avec Herschel, réponse qui est en même temps une sérieuse explication : "La chaleur que les météorites possèdent lorsqu’elles tombent sur le sol, les phénomènes ignés qui les accompagnent, leur explosion lors-qu’elles pénètrent dans les couches plus denses de l’atmosphère, tout cela est suffisamment expliqué à l’aide de lois physiques par la condensation que l’air éprouve en conséquence de leur énorme vitesse de translation, et par les relations qui existent entre l’air très raréfié et la chaleur". Quant à ce qui concerne l’explosion, c’est à la pression supportée par la masse solide qu’elle doit être attribuée. C’est ce qui se produisit pour le bolide de 1863. Bien que la densité de l’air fût dix fois moindre à la dis-tance où il se trouvait, il supportait une pression de six cent soixante quinze atmosphères, que seule une masse de fer peut subir sans éclater. »

Telles furent les explications données au public. En somme, ce bolide se présentait dans des conditions ordinaires, et, jusqu’alors, il ne se distinguait en aucune façon de ses pa-reils. Ou il sortirait de l’attraction terrestre, ou il continuerait à circuler autour du globe, ou il éclaterait et projetterait ses débris sur le sol, ou il tomberait comme tant d’autres sont tombés déjà et tomberont encore. En tout cela, il n’y avait rien d’extraordi-naire. Aussi le monde savant ne s’en occupa-t-il que dans la me-sure habituelle, et le monde ignorant n’y porta-t-il aucun intérêt spécial.

Seuls, – et c’est le fait sur lequel il convient d’insister – les habitants de Whaston s’attachèrent plus vivement à tout ce qui concernait ce météore. Cela tenait à ce que sa découverte était due à deux honorables personnages de la ville, et il semblait qu’il fût devenu leur bien, leur chose propre. D’ailleurs, peut-être, comme les autres créatures sublunaires, fussent-ils restés presque indifférents devant cet incident cosmique que le Punch

appelait « comique », si les journaux n’avaient fait connaître la rivalité qui se prononçait de jour en jour plus sérieuse entre M. Dean Forsyth et le docteur Hudelson.

Mais, pour tout dire, bien qu’il n’y eût pas lieu de se pas-sionner pour ce bolide, combien les circonstances allaient modi-fier les dispositions de l’opinion publique dans un délai très court. On verra jusqu’où peut aller la passion humaine, lors-qu’elle s’abandonne au désordre de ses appétits.

En attendant, la date du mariage approchait, et il s’en fal-lait d’une semaine seulement. Mrs Hudelson, Jenny, Loo, d’une part, Francis Gordon et la bonne Mitz de l’autre, vivaient dans une inquiétude croissante. Ils en étaient toujours à craindre un éclat, dû à quelque circonstance imprévue, cette rencontre de deux nuages chargés de courants contraires et qui fait tonner la foudre ! On savait que M. Forsyth ne décolérait pas, et que la fureur de M. Hudelson cherchait toutes les occasions de se ma-nifester. Le ciel était généralement beau, l’atmosphère pure, les horizons de Whaston très dégagés. Les deux rivaux pouvaient, chaque vingt-quatre heures et pendant un certain temps, aper-cevoir le météore, passant au-dessus de leur tête, splendide-ment orné d’une brillante auréole ! Ils le dévoraient du regard, ils le caressaient des yeux, ils l’appelaient de leur propre nom, le bolide Forsyth, le bolide Hudelson ! C’était leur enfant, la chair de leur chair ! Il leur appartenait comme le fils à ses parents ! Sa vue ne cessait de les surexciter. Les observations qu’ils faisaient, les hypothèses qu’ils déduisaient de sa marche, de sa forme, ils les adressaient, celui-ci à l’Observatoire de Cincinnati, celui-là à l’Observatoire de Pittsburg, n’oubliant jamais de réclamer la priorité de leur découverte !…

Il parut même dans le Whaston Standard une note passa-blement agressive contre le docteur Hudelson, note qui fut at-tribuée à M. Dean Forsyth. Elle disait que certaines gens ont vraiment de trop bons yeux, quand ils regardent à travers les

lunettes d’un autre et aperçoivent trop facilement ce qui a été aperçu déjà…

En réponse à cette note, il fut dit dès le lendemain dans le

Whaston Evening qu’en fait de lunettes, il en est qui sont sans

doute mal essuyées, et dont l’objectif est semé de petites taches qu’il n’est pas très adroit de prendre pour des météorites !…

Et, en même temps, le Punch publiait la très ressemblante caricature des deux rivaux, munis d’ailes gigantesques, et lut-tant de vitesse pour attraper leur bolide, figurant une tête de zèbre qui leur tirait la langue.

Cependant, bien que par suite de ces articles, de ces allu-sions vexatoires, la situation des deux adversaires tendît à s’ag-graver de jour en jour, ils n’avaient pas encore eu l’occasion d’intervenir dans la question du mariage. S’ils n’en parlaient pas, du moins laissaient-ils aller les choses. Dussent-ils même ne point assister, – ce qui serait vraiment déplorable – pour éviter de se trouver face à face, la cérémonie se ferait quand même. Francis Gordon et Jenny Hudelson n’en seraient pas moins liés.

Avec un lien d’or, Qui ne finit qu’à la mort

ainsi que le dit une vieille chanson de la Bretagne. Après, s’il convenait à ces deux entêtés de se brouiller tout à fait, du moins le révérend O’Garth aurait-il accompli l’œuvre matrimo-niale dans l’église de Saint-Andrew.

Aucun incident ne vint modifier la situation pendant les journées du 22 et du 23 mai. Mais si elle ne s’aggrava pas, au-cune amélioration ne lui fut apportée. Pendant les repas chez M. Hudelson, on ne faisait pas la plus petite allusion au mé-téore, et miss Loo enrageait de ne pouvoir le traiter comme il le

méritait. Sa mère lui avait fait comprendre que mieux valait se taire à ce sujet afin de ne point envenimer les choses. Toutefois, rien qu’à la voir couper sa côtelette, il était visible que la fillette pensait au bolide et eût voulu le réduire en si minces bouchées qu’on n’en pût retrouver la trace. Quant à Jenny, elle ne pouvait dissimuler sa tristesse, dont le docteur ne voulait pas s’aperce-voir. Et peut-être, en réalité, ne le remarquait-il pas, tant l’ab-sorbaient ses préoccupations astronomiques.

Il va de soi que Francis Gordon ne paraissait point à ces re-pas, et tout ce qu’il se permettait, c’était sa visite quotidienne, alors que le docteur Hudelson avait réintégré son donjon.

Du reste, lorsqu’il se trouvait à table avec son oncle, les re-pas n’étaient re-pas plus gais dans la maison d’Elizabeth-street. M. Dean Forsyth ne parlait guère, et, lorsqu’il s’adressait à la vieille Mitz, celle-ci ne répondait que par un oui ou un non aussi secs que le temps l’était alors.

Une seule fois, le 24 mai, M. Dean Forsyth, au moment où il se levait de table, après le déjeuner, dit à son neveu : « Est-ce que tu vas toujours chez les Hudelson ?…

– Certainement, mon oncle, répondit Francis d’une voix ferme.

– Et pourquoi n’irait-il pas chez les Hudelson ?… demanda la vieille servante.

– Ce n’est pas à vous que je parle, Mitz ! grommela M. For-syth, c’est à Francis…

– Et je vous ai répondu, mon oncle. Oui, je vais chaque jour…

– Où vous devriez aller vous-même, Monsieur !… ne put re-tenir Mitz qui s’était croisé les bras et regardait son maître bien en face…

– Après ce que ce docteur m’a fait ! s’écria M. Dean For-syth.

– Et que vous a-t-il fait, mon oncle ?… – Il s’est permis de découvrir…

– Ce que vous découvriez vous-même… ce que tout le monde avait le droit de découvrir… ce que d’autres auraient bientôt découvert… car, de quoi s’agit-il ?… d’un bolide comme il en passe des milliers en vue de Whaston…

– Et il n’y a pas à en faire plus de cas que de la borne qui est au coin de notre maison… une pierre… un misérable cail-lou ! »

Ainsi, s’exprima Mitz, qui cherchait vainement à se conte-nir. Et alors, M. Dean Forsyth que cette réplique eut le don d’exaspérer, de répondre en homme qui ne se possède plus :

« Eh bien… moi… Francis, je te défends de remettre le pied chez le docteur…

– Je regrette de vous désobéir, mon oncle, déclara Francis

Dans le document La chasse aux météores, Anonyme (Page 94-108)