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(Adoption du texte voté par le Sénat) 1 I. – (Non modifié)

2 II. – (Supprimé)

. . . Article 24

(Adoption du texte voté par le Sénat) 1 I. – (Non modifié)

2 II. – Les ordonnances prévues aux articles 3 et 4, au I de l’article 6 ainsi qu’au I de l’article 23 bis sont prises dans un délai de douze mois à compter de la promulga-tion de la présente loi.

3 III. – (Non modifié)

4 IV. – Les ordonnances prévues aux articles 10, 23 quinquies et 23 sexies sont prises dans un délai de quinze mois à compter de la promulgation de la présente loi.

5 V. – (Non modifié)

6 VI. – L’ordonnance prévue à l’article 23 quater est prise avant le 3 juillet 2016.

. . .

Mme la présidente. Sur les articles du texte élaboré par la commission mixte paritaire, je ne suis saisie d’aucun amende-ment.

Quelqu’un demande-t-il la parole sur l’un de ces articles ?...

Le vote est réservé.

Personne ne demande la parole pour explication de vote sur l’ensemble ?...

Conformément à l’article 42, alinéa 12, du règlement, je mets aux voix l’ensemble du projet de loi portant diverses dispositions d’adaptation de la législation au droit de l’Union européenne en matière économique et financière, dans la rédaction résultant du texte proposé par la commission mixte paritaire.

(Le projet de loi est adopté définitivement.) – (Applaudisse-ments.)

M. Daniel Raoul. Très bien ! 8

ORGANISMES EXTRAPARLEMENTAIRES Mme la présidente. M. le Premier ministre a demandé au Sénat de bien vouloir procéder à la désignation de deux sénateurs appelés à siéger respectivement, comme membre suppléant au sein du conseil d’administration de l’Institut national de l’audiovisuel et comme membre titulaire au sein du conseil d’administration de Radio France.

La commission de la culture, de l’éducation et de la communication a été invitée à présenter des candidatures.

Les nominations au sein de ces organismes extraparlemen-taires auront lieu ultérieurement, dans les conditions prévues par l’article 9 du règlement.

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MODIFICATION DE L’ORDRE DU JOUR Mme la présidente. Mes chers collègues, par courrier en date de ce jour, M. Jacques Mézard, président du groupe RDSE, demande de compléter l’ordre du jour de l’« espace réservé » à son groupe du jeudi 29 janvier 2015, au matin, par un débat sur le thème : « La France dispose-t-elle encore du meilleur système de santé au monde ? ».

Acte est donné de cette demande.

Un temps d’intervention de vingt minutes pourrait être attribué au groupe RDSE, puis le temps attribué aux orateurs des groupes dans le débat pourrait être d’une heure trente.

Il n’y a pas d’observation ?...

Il en est ainsi décidé.

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ENGAGEMENT DE LA PROCÉDURE ACCÉLÉRÉE POUR L’EXAMEN D’UN PROJET

DE LOI

Mme la présidente. En application de l’article 45, alinéa 2, de la Constitution, le Gouvernement a engagé la procédure accélérée pour l’examen du projet de loi autorisant la ratifi-cation de l’accord d’association entre l’Union européenne et la Communauté européenne de l’énergie atomique et leurs États membres, d’une part, et la République de Moldavie, d’autre part, déposé sur le bureau du Sénat le 17 décembre 2014.

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ORDRE DU JOUR

Mme la présidente. Voici quel sera l’ordre du jour de la prochaine séance publique, précédemment fixée au jeudi 18 décembre 2014 :

À neuf heures trente :

1. Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, autorisant l’approba-tion de la convenl’approba-tion entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Principauté d’Andorre en vue d’éviter les doubles impositions et de prévenir l’évasion et la fraude fiscales en matière d’impôts sur le revenu (no 153, 2014-2015)

Rapport de M. Philippe Dominati, fait au nom de la commission des finances (no 185, 2014-2015) ;

Résultat des travaux de la commission (no 186, 2014- 2015).

2. Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, autorisant la ratifica-tion de l’amendement au protocole de Kyoto du 11 décembre 1997 (no 138, 2014-2015) ;

Rapport de Mme Leila Aïchi, fait au nom de la commis-sion des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (no 168, 2014-2015) ;

Avis de M. Jérôme Bignon, fait au nom de la commission du développement durable (no 189, 2014-2015) ;

Texte de la commission (no 169, 2014-2015).

3. Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, autorisant l’approba-tion de l’accord interne entre les représentants des Gouver-nements des États membres de l’Union européenne, réunis au sein du Conseil, relatif au financement de l’aide de l’Union européenne au titre du cadre financier pluriannuel pour la période 2014-2020 conformément à l’accord de partenariat ACP-UE et à l’affectation des aides financières

destinées aux pays et territoires d’outre-mer auxquels s’appli-quent les dispositions de la quatrième partie du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne (no 118, 2014- 2015) ;

Rapport de M. Henri de Raincourt et Mme Hélène Conway-Mouret, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (no 166, 2014-2015) ;

Texte de la commission (no 167, 2014-2015).

4. Projet de loi autorisant l’approbation de l’accord sous forme d’échange de notes verbales entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement de la Principauté d’Andorre relatif à la création d’un bureau à contrôles natio-naux juxtaposés à Porta (no 260, 2013-2014) ;

Rapport de M. Joël Guerriau, fait au nom de la commis-sion des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (no 160, 2014-2015) ;

Texte de la commission (no 161, 2014-2015).

5. Projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouverne-ment de la Principauté d’Andorre relatif à la gestion commune de la ressource en eau dans le bassin hydrogra-phique des sources de l’Ariège (no 261, 2013-2014) ;

Rapport de M. Joël Guerriau, fait au nom de la commis-sion des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (no 160, 2014-2015) ;

Texte de la commission (no 162, 2014-2015).

6. Projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouverne-ment de la Principauté d’Andorre portant délimitation de la frontière (no 262, 2013-2014) ;

Rapport de M. Joël Guerriau, fait au nom de la commis-sion des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (no 160, 2014-2015) ;

Texte de la commission (no 163, 2014-2015).

7. Projet de loi autorisant la ratification de l’accord établis-sant une association entre l’Union européenne et ses États membres d’une part, et l’Amérique centrale d’autre part (no 806, 2013-2014) ;

Rapport de M. Alain Néri, fait au nom de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées (no 164, 2014-2015) ;

Texte de la commission (no 165, 2014-2015).

8. Conclusions de la commission mixte paritaire sur le projet de loi relatif à la simplification de la vie des entreprises (no 123, 2014-2015) ;

Rapport de M. André Reichardt, rapporteur pour le Sénat (no 122 rectifié, 2014-2015)

À quatorze heures trente et, éventuellement, le soir : 9. Suite éventuelle de l’ordre du jour du matin.

10. Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale après engagement de la procédure accélérée, portant diverses dispo-sitions d’adaptation au droit de l’Union européenne dans les domaines de la propriété littéraire et artistique et du patri-moine culturel (no 119, 2014-2015) ;

Rapport de Mme Colette Mélot, fait au nom de la commission de la culture, de l’éducation et de la communi-cation (no 172, 2014-2015) ;

Texte de la commission (no 173, 2014-2015).

Personne ne demande la parole ?…

La séance est levée.

(La séance est levée à dix-neuf heures cinquante-cinq.) Le Directeur du Compte rendu intégral

FRANÇOISE WIART

QUESTION(S) ORALE(S)

REMISE(S) Á LA PRÉSIDENCE DU SÉNAT Département de la Nièvre et revitalisation

des centres-bourgs

No 976 – Le 25 décembre 2014 – Mme Anne Emery- Dumas attire l’attention de Mme la ministre du logement, de l’égalité des territoires et de la ruralité sur les conditions de mise à l’écart du département de la Nièvre du programme expérimental pour la revitalisation des centres-bourgs.

Lors du lancement, par le Gouvernement, de ce programme, il était agréable de constater que les espaces ruraux étaient enfin pris en compte. Cette idée de dynamisation des campagnes de la Nièvre s’inscrivait parfaitement dans la démarche des « nouvelles ruralités ».

Ainsi, trois communes de la Nièvre (La Charité-sur-Loire, Decize et Luzy) ont monté leur dossier et ont répondu à l’appel à manifestation d’intérêt.

Au final, c’est avec étonnement qu’il apparaît qu’aucune commune de la Nièvre n’a été retenue dans la liste des cinquante-quatre villes sélectionnées, alors que la ville de Luzy était en position plus que favorable dans la liste des villes en sélection.

Cette situation a été vécue comme un revirement incompré-hensible, à la fois au regard des efforts fournis par le département auprès des communes et des établissements publics de coopéra-tion intercommunale (EPCI), et de la qualité de la candidature de Luzy dont il faut rappeler que les élus ont œuvré, chaque jour, à la dynamisation de leur territoire, tout en combattant le sentiment de relégation des populations.

Par ailleurs, lors des états généraux des nouvelles ruralités à Nevers, a été pris l’engagement d’avoir une vigilance particulière sur l’avenir des petites villes, des petites communes et de certains centres-bourgs qui sont essentiels à l’attractivité du monde rural.

Elle souhaite savoir si le dossier de la ville de Luzy peut être réexaminé et s’il est possible d’obtenir d’autres formes de soutien aux projets de dynamisation de son territoire.

Personnels recrutés localement par les administrations françaises à l’étranger et assurance chômage No 977 – Le 25 décembre 2014 – M. Richard Yung inter-roge M. le ministre des affaires étrangères et du développement international sur la situation, au regard de l’assurance chômage, des agents non titulaires de droit local (ADL) employés par les services de l’État à l’étranger.

Il déplore que ces personnes se voient toujours refuser le bénéfice de l’allocation temporaire d’attente (ATA) ou de l’allo-cation d’aide au retour à l’emploi (ARE) lors de leur réinstalla-tion en France. Il lui rappelle que le Défenseur des droits, considérant que ces personnes « subissent une différence de traitement qui n’apparaît pas justifiée », a recommandé au

Gouvernement de leur permettre de « bénéficier d’une protec-tion sociale comparable à celle octroyée aux agents non titulaires de droit public ou aux salariés du secteur privé en poste à l’étranger » (décision no MSP 2012-178 du 27 février 2013).

Il regrette qu’aucune suite n’ait encore été donnée à cette recommandation, qui va pourtant dans le même sens qu’un télégramme diplomatique en date du 9 septembre 2009, selon lequel l’ouverture des droits à l’assurance chômage « s’applique (…) aux ADL qui décideraient de venir résider en France dans les 12 mois qui suivent la fin de leur contrat ». Il lui rappelle que, dans sa réponse à la question écrite no 11420 (Journal officiel Questions Sénat 21 août 2014 p. 1929), le ministère des affaires étrangères et du développement international, souhaitant « se conformer aux recommandations du Défenseur des droits de faire évoluer le dispositif d’indemnisation chômage », annonçait vouloir convoquer « une nouvelle réunion interministérielle sur ce sujet ».

Il lui demande si cette dernière s’est tenue. Dans l’affirmative, il lui serait reconnaissant de bien vouloir lui indiquer comment le Gouvernement entend clarifier le régime de protection sociale des personnels de droit local.

Gestation pour autrui

No 978 – Le 25 décembre 2014 – Mme Marie-Hélène Des Esgaulx attire l’attention de M. le Premier ministre sur l’arrêt rendu par le Conseil d’État, le 12 décembre 2014, qui a rejeté le recours de l’association « Juristes pour l’enfance » et validé la circulaire dite « Taubira » du 25 janvier 2013 visant à faciliter la délivrance de certificats de nationalité pour les enfants nés de gestation pour autrui (GPA) à l’étranger.

Par cet arrêt, le Conseil d’État valide de facto les conséquences d’une pratique interdite en France.

Alors qu’à l’audience, le rapporteur public a rappelé le contexte d’une interdiction très claire de la GPA, qualifiant le commerce de la GPA de sordide et cauchemardesque, le Conseil d’État a considéré, s’appuyant sur l’arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme du 26 juin 2014, que la France ne peut plus priver un enfant de sa nationalité française, sous peine de porter une atteinte disproportionnée au respect de sa vie privée.

Or, selon le 1° de l’article 21-12 du code civil, la nationalité est acquise pour les enfants nés de GPA à l’étranger de manière automatique, au bout de cinq ans de résidence sur le territoire français.

Par conséquent, il n’y pas de nécessité, ni pratique, ni juridique, à créer des règles en ce domaine.

Il est, en revanche, porté une grave atteinte à l’intérêt supérieur de l’enfant, qui devrait pourtant guider l’ensemble des réflexions et décisions.

Enfin, une convention de GPA ne peut pas être distinguée de ses effets, puisque la naissance de l’enfant constitue l’objet même et exclusif de cette convention. En validant ses effets, c’est la convention de la GPA en elle-même que l’on valide.

L’interdiction française de recourir à cette pratique ne devient alors qu’une pure pétition de principe, alors que cette interdic-tion est sancinterdic-tionnée d’une peine d’un an d’emprisonnement et d’une amende de 15 000 €, selon l’article 227-12 du code pénal.

C’est pourquoi, alors qu’il s’est élevé publiquement, à plusieurs reprises, contre la pratique de la GPA, avec ses propos recueillis dans le journal « La Croix » du 2 octobre 2014 indiquant que « la GPA est une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes », elle lui demande s’il entend intervenir concrètement, et comment, contre cette pratique.

ANNEXES AU PROCES VERBAL

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