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Au moment d’être admis à exercer la médecine, en présence des maîtres de cette école et de mes condisciples, je promets et je jure d’être fidèle aux lois de l’honneur et de la probité qui la régissent.

Mon premier souci sera, de rétablir, de préserver ou de promouvoir la santé dans tous les éléments physiques et mentaux, individuels collectifs et sociaux. Je respecterai toutes les personnes, leur autonomie et leur volonté, sans aucune discrimination selon leur état ou leurs convictions.

J’interviendrai pour les protéger si elles sont affaiblies, vulnérables ou menacées dans leur intégrité ou dignité. Même sous la contrainte, je ne ferai usage de mes connaissances contre les lois de l’humanité.

J’informerai les patients de décisions envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences.

Je ne tromperai jamais leur confiance et n’exploiterai pas le pouvoir hérité des circonstances pour forcer leurs consciences.

Je donnerai mes soins à l’indigent et à quiconque me les demandera. Je ne me laisserai influencer ni par la recherche du gain ni par la recherche de la gloire.

Admis dans l’intimité des personnes, je tairai les secrets qui me sont confiés. Reçu à l’intérieur des maisons, je respecterai les secrets des foyers.

Et ma conduite ne servira pas à corrompre les mœurs.

Je ferai tout pour soulager les souffrances, sans acharnement. Je ne provoquerai jamais la mort délibérément.

Je préserverai l’indépendance nécessaire à l’accomplissement de ma mission. Que je sois modéré en tout, mais insatiable de mon amour de la science.

Je n’entreprendrai rien qui ne dépasse mes compétences ; je les entretiendrai et les perfectionnerai pour assurer au mieux les services qui me seront demandés.

J’apporterai mon aide à mes confrères ainsi qu’à leurs familles dans l’adversité. Que les hommes et mes confrères m’accordent leur estime si je suis fidèle à mes promesses,

Résumé

Introduction

Les soins palliatifs ont aujourd'hui la vocation de conserver une qualité de vie le plus longtemps possible aux personnes atteintes de maladie grave, évolutive, potentiellement mortelle, en évitant notamment l'obstination déraisonnable.

Si comme 80 % des français le désirent, la prise en charge peut s’effectuer à domicile, le parcours des personnes en situation palliative passe parfois par les services d’urgence, qui doivent être en capacité de délivrer les soins adéquats.

L'objectif de cette étude est d'évaluer les difficultés des médecins des urgences lorsqu'ils reçoivent des patients en soins palliatifs, leurs besoins et, définir des axes d'amélioration.

Matériel et Méthodes

Une analyse de la littérature et une enquête déclarative via un questionnaire sur internet auprès des médecins et des internes travaillant aux urgences du CHU de la Martinique en Février 2015 ont été utilisées.

Résultats

Les différentes problématiques relevées ont été : la relative méconnaissance des soins palliatifs en lien avec une carence de formation, un défaut de communication ville-hôpital, un manque de connaissance et de recours aux équipes spécialisées en soins palliatifs, une carence de structure, un défaut d’organisation interne aux urgences...

Pour répondre aux besoins des urgentistes martiniquais, il parait pertinent de créer un outil de transmission du dossier médical fiable, de développer la collaboration du service des urgences avec l'EMSP du CHUM et les autres structures de soins palliatifs. Prévoir une pièce à l'accueil des familles, d'organiser des formations dédiées à tout le personnel du service, et d'établir un listing de toutes les structures de soins palliatifs avec les numéros pour les joindre sont d'autres besoins à couvrir. Enfin, un protocole interne au service des urgences pourrait être mis en place afin d'établir une procédure de la prise en charge des patients en situation de fin de vie.

Conclusion

Devant ces résultats, des outils de communication sont en cours de mise en place dont une « Fiche Réflexe Pallia SAMU ». Des formations de tous les professionnels de santé sur les soins palliatifs, aides-soignants, infirmières, kinésithérapeutes, pharmaciens, médecins, sont en cours d'organisation et de développement.

Summary

Introduction

Nowadays, palliative care has the vocation to maintain a quality of life as long as possible for people with serious, progressive, potentially fatal disease and in particular, by avoiding unreasonable obstinacy.

As 80% of French people wish it, the care can usually be applied at home. Unfortunatly, it's happens that people experiencing palliative care have to be admitted in the emergency department, where the appropriate care has to be delivered by the emergency staff.

The objective of this study is to assess the emergency departments' challenges in receiving palliative patients, doctors' needs in that matter, and to determine points of improvement.

Material and methods

An analysis of the literature and a declarative study throught an online survey to all doctors and young doctors working in UHC emergency department in Martinique in February 2015, were used.

Results

The various identified issues were : the relative lack of knowledge of palliative care due to a training deficiency, a lack of communication between the city and hospital, a lack of knowledge and the use of specialized palliative care teams, a structural deficiency, an internal organizational defect in the emergency department...

To meet the needs of doctors working in the emergency department in Martinique, it seems appropriate to create a reliable tool for transmission of medical records, to develop the cooperation of the emergency department with the mobile team of palliative care (of de UHC in Martinique) and other palliative care structures. Other needs to be covered include providing a room to welcome families, organizing training courses dedicated to all the department staff, and establishing a list of all the palliative care structures with phone numbers to easily reach them. Finally, an internal protocol in the emergency department could be set up to establish a managerial procedure for patients experiencing end of life.

Conclusion

Given these results, communication tools are being implemented including a "reflex sheet pallia-medics". Training for all healthcare professionals on palliative care, such as auxiliaries, nurses, doctors, pharmacists, physicians and physiotherapists, is being organized and implemented.

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