SECHERESSE Jean-Yves, Adjoint : Quelques mots pour aller dans le sens de Mme Chevallier et de quelques autres

COMMISSION SECURITE, DEPLACEMENTS, VOIRIE

M. SECHERESSE Jean-Yves, Adjoint : Quelques mots pour aller dans le sens de Mme Chevallier et de quelques autres

Madame Chevallier, vous avez bien décrit ce qu’était le C3. Je voudrais quand même rajouter, mais vous serez d’accord, qu’on est face à une des lignes les plus longues de l’agglomération, 12 kilomètres.

Deuxièmement, je voudrais quand même préciser à M. Lafond, qu’il ne faut quand même pas être trop chauvin ! Le C3, ce n’est pas uniquement le cours Lafayette, mais c’est aussi Saint-Paul, c’est aussi Villeurbanne, c’est aussi Vaulx-en-Velin : c’est-à-dire que c’est une ligne majeure de toute notre agglomération et Dieu sait si les problèmes, notamment à Villeurbanne, étaient importants. Donc, je voulais quand même le préciser, puisque nul ne l’a indiqué dans le débat.

En ce qui concerne les choix, c’est clair -Mme Chevallier l’a dit-, il s’agit d’abord du double sens et ensuite de la priorité aux feux, qui vont être deux éléments qui vont arriver, au-delà des innovations technologiques, des éléments importants de ce nouveau C3.

Il s’agira -cela a été dit- d’améliorer la performance, en d’autres termes, la régularité. Il s’agira aussi de lutter contre ce dérèglement des rames, qui est un peu la souffrance des voyageurs, il est clair que cet effet de saturation nuit à la bonne image aujourd’hui du C3.

Autre élément qui est important -Mme Chevailler l’a suggéré, mais autant le dire- : on sait que d’ici quinze ans, on aura 6 000 vélos qui seront sur ce cours Lafayette. Donc, il faut, bien entendu, penser à les accueillir. On a parlé des voitures, mais il y a aussi une place importante qui sera donnée aux vélos. Bref, on est quand même face à un basculement dans un peu plus de modernité sur ce cours Lafayette qui, par ailleurs, n’est pas facile à traiter, puisqu’il est de largeurs différentes, selon qu’on se situe plus vers le Pont Lafayette, ou plus vers Villeurbanne.

En ce qui concerne les améliorations qui viennent d’être apportées au fil des discussions avec le SYTRAL, je crois qu’on ne peut dire, Monsieur Havard, que la question des aires de livraison est laissée en chantier. Il y aura plus d’aires de livraison qu’il ne pouvait y en avoir jusque-là. De ce point de vue-là, il y aura un plus grand confort, à la fois pour les livreurs, mais aussi pour les magasins et ceux qui se feront livrer les produits nécessaires.

Deuxièmement -cela a été dit par M. Maleski- on va être confronté à des arbres coupés, mais aussi au bout du compte, on aura encore plus d’arbres, puisque je rappellerai que, du Pont jusqu’à la rue Tête d’Or, il n’y a pas d’arbres pour l’instant : il y en aura dans le projet final.

Alors, pour terminer sur les améliorations : je voudrais d’abord dire qu’il n’y aura aucune conséquence sur la circulation des services de sécurité. J’entends -c’est un peu comme la Fane Zone à 1 €- que cela ne va plus être possible : les Pompiers, la Police… Non ! Il y aura une plus grande facilité pour se déplacer pour l’ensemble des services de sécurité de la Ville.

Deuxièmement, les taxis : je les avais dans ma Délégation jusqu’à maintenant, vous le savez aujourd’hui, ils dépendent de la Métropole. Il est clair que nous avons essayé, notamment sur le secteur des Halles, de faire en sorte qu’ils puissent encore mieux travailler. Leur situation est bien difficile, vous l’avez vu au moment de la bagarre avec Uber. C’est clair qu’ils pourront travailler au plus proche de la Tour Incity, des Halles, c’est-à-dire là où il y aura potentiellement de plus en plus de clients.

En ce qui concerne le rééquilibrage des stations, vous le savez, le SYTRAL va supprimer quelques stations : j’ai regardé de très près les chiffres car je le sais, beaucoup de personnes âgées m’en font la remarque, cela a été le cas pour la suppression de l’arrêt qui s’est fait juste avant le Grand Bazar. Il est clair que cela va avoir des conséquences, mais j’ai noté par exemple sur la station Molière qui va être supprimée, qu’il y aura une augmentation du métrage de 110 mètres, pour aller jusqu’à l’autre station. Un peu plus loin pour les Halles Paul Bocuse, vous savez que la station est déplacée, il y aura 75 mètres à faire en plus ; on voit donc qu’on est quand même dans des registres tout à fait convenables et corrects.

Je voudrais quand même dire que le SYTRAL a compris un certain nombre de nos observations, à la fois sur les déménagements, les livraisons, etc… et je veux continuer le dialogue, c’est toujours mieux qu’essayer de bouder ou voire même de contester, comme cela a été fait parfois.

Je vous remercie.

M. LE MAIRE : Je veux dire que j’ai, avec Fouziya Bouzerda, participé moi-même à des réunions avec le SYTRAL, de manière à prendre en compte toutes les remarques qui peuvent être faites. Or, il est clair que lorsqu’on fait un aménagement comme celui-là, cela ne peut pas se faire sans créer de gênes à un certain nombre de riverains.

Comme lorsque nous avons fait Garibaldi, cela a créé de la gêne aux riverains, mais ensuite, après, lorsqu’on a le résultat, on se dit que cela valait le coup. Moi, je suis persuadé que, de même que nous avions raison sur Garibaldi, on nous donnera ensuite raison d’avoir créé ce site propre, parce que non seulement cela permettra des déplacements plus faciles, mais en même temps cela permettra de réaménager le cours Lafayette, qui n’est pas l’un des plus beaux que l’on ait dans l’agglomération.

Je mets aux voix l’amendement proposé. Qui est pour ? Qui est contre ? Qui s’abstient ? Je mets aux voix les conclusions du rapport ainsi amendé. Il n’y a pas d’opposition ? Elles sont adoptées à la majorité.

(Le Groupe UDI et apparentés s’est abstenu. Le Groupe Les Républicains et apparentés - Ensemble pour Lyon a voté contre.)

2016/2083 - Lancement de l’opération n° 06016008 «Schéma Directeur Lumière Parc Tête d’Or - Rénovation et mise en sécurité des installations d’éclairage public» et affectation d’une partie de l’AP 2015-1, programme 20013, pour un montant de 2 500 000 euros (Direction de l’Eclairage Public)