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Scénario de développement

Dans le document de développement du territoire public (Page 85-0)

CHAPITRE 7 TERRITOIRE PARTICULIER D’INTERVENTION – RÉSERVOIR BASKATONG

7.5 Scénario de développement

Le scénario de développement contient les secteurs dÊintervention déterminés à partir du concept de mise en valeur.

7.5.1

Plusieurs secteurs d’intervention

Les portions du territoire sur lesquelles il y aura de nouveaux aménagements et celles où il nÊy en aura pas sont identifiées sur la carte 13 des affectations proposées. Les secteurs dÊintervention pour les projets sont les suivants :

9 Certains territoires fauniques structurés de la région, qui seront pourvus de plus de 50 nouveaux emplacements de camping;

9 Le territoire situé sur les rives du Baskatong, dans les municipalités de Ferme-Neuve et de Grand-Remous, où les promoteurs du projet Windigo proposent un développement récréotouristique comprenant hébergement commercial, chalets locatifs, villégiature privée et camping;

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9 LÊaire faunique communautaire déjà en place et qui englobe la totalité du réservoir.

Cette aire fonctionne très bien et est considérée comme un exemple à suivre;

9 Le territoire de mise en valeur du mont Sir-Wilfrid à Ferme-Neuve. Les promoteurs, la municipalité de Ferme-Neuve et les Amis de la montagne du Diable ont lÊintention dÊy mettre à la disposition des écotouristes la forêt qui entoure la montagne du Diable. On compte y aménager des sentiers de randonnée pédestre, de raquette, de ski de fond et de vélo. On envisage dÊy faire également lÊinterprétation de la forêt et du lac Windigo.

7.6 Plan d’action du réservoir Baskatong

Le MRNFP a préparé un plan dÊaction pour la mise en valeur du réservoir Baskatong (voir tableau 11). Ce plan est basé sur la vision de la mise en valeur souhaitée par les membres de la Table régionale de concertation et sur les enjeux et orientations formulés précédemment. La mise en fluvre du plan dÊaction sÊeffectue en fonction des disponibilités financières du Ministère et de celles des partenaires.

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CARTE 13

AFFECTATIONS DU RÉSERVOIR BASKATONG

Partie 2 Section 1 – Récréotourisme

Enjeu 1 : Le développement concerté de la villégiature et du récréotourisme Orientation 1 : Poursuivre les travaux de la Table régionale de concertation

Objectifs Moyens dÊaction Indicateurs Partenaires Échéancier

Mettre en place un comité dÊapprobation et de suivi de projets

Actions continues du comité destinées à assurer le suivi des projets approuvés

Nombre et fréquence des réunions

Membres choisis de la Table En continu à partir de 2002

Orientation 2 : Promouvoir les différentes activités récréotouristiques Corporation touristique du

Baskatong

Type et quantité de matériel promotionnel distribué

CLD Antoine-Labelle ¤ déterminer

Site Internet Nombre de visites ¤ déterminer ¤ déterminer

Élaborer une stratégie de marketing

Démarches auprès

dÊorganisateurs dÊactivités

Nombre de rencontres CLD Antoine-Labelle En continu

Orientation 3 : Développer et diversifier l’offre d’hébergement et d’activités récréatives Gérance du camping dans les

zones identifiées

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Enjeu 1 : Le développement concerté de la villégiature et du récréotourisme (suite)

Orientation 3 : Développer et diversifier l’offre d’hébergement et d’activités récréatives (suite)

Objectifs Moyens d’action Indicateurs Partenaires Échéancier

Favoriser lÊémergence de partenariats et de collaborations entre les pourvoyeurs

Projets communs Consultations MRNFP (Territoire et Parcs, Faune Québec)/pourvoiries

En continu

Soutenir le développement et lÊintégration des

entreprises commerciales et de services

Analyse des projets Nombre dÊétablissements dÊhébergement construits Nombre dÊentreprises intégrées ou collaboratrices Valeur des investissements Nombre

dÊutilisateurs/visiteurs

Table régionale de concertation

En continu

Partie 2 Section 1 – Récréotourisme

Enjeu 2 : La protection et la mise en valeur des ressources naturelles Orientation 1 : Restaurer le potentiel halieutique

Objectifs Moyens d’action Indicateurs Partenaires Échéancier

Soutien technique, logistique et financier de lÊaire faunique communautaire (AFC)

MRNFP (Faune Québec) En continu Restaurer le potentiel

Études réalisées AFC En continu

Orientation 2 : Diversifier les possibilités d’interprétation des ressources naturelles Gérer le niveau dÊeau du

réservoir selon son lÊutilisation

Mesures de gestion du niveau dÊeau

Niveau dÊeau Hydro-Québec/MENV/

MRNFP (Faune Québec)/

utilisateurs

En continu

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Enjeu 3 : La qualité des installations récréotouristiques

Orientation 1 : Favoriser les installations qui respectent des standards de qualité reconnus

Objectifs Moyens d’action Indicateurs Partenaires Échéancier

Harmoniser les

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CHAPITRE 8 TERRITOIRE PARTICULIER D’INTERVENTION – RÉSERVOIR KIAMIKA

Au cours des dernières années, un comité de concertation a travaillé à lÊélaboration dÊun concept de mise en valeur du réservoir Kiamika34. Le présent chapitre présente les résultats de cet exercice de planification. On y décrit en premier lieu le territoire dÊétude et le contexte de planification du réservoir. Les principaux éléments du constat territorial sont ensuite présentés, soit la situation actuelle, les principales contraintes ainsi que la description des principaux potentiels. Une grille de compatibilité des activités sÊy ajoute, puisque certaines utilisations peuvent présenter des problèmes de cohabitation. Viennent ensuite les enjeux et orientations retenus et la vision de mise en valeur du réservoir, soit celle dÊun pôle récréotouristique international axé sur lÊécotourisme. Le concept de développement, le scénario de développement et le plan dÊaction retenus par le Ministère et ses partenaires complètent la présentation.

8.1 Territoire d’étude et contexte de planification

8.1.1

Territoire d’étude

Le réservoir Kiamika, tel quÊillustré sur la carte 14, est situé dans la MRC dÊAntoine-Labelle, au nord de la région des Laurentides. Son accès est facilité par la proximité de la route 117, en provenance de Montréal et accessible par lÊautoroute transcanadienne, et les routes secondaires 309 et 311 qui sÊy raccordent, en provenance de la région de Gatineau-Ottawa. La distance entre le réservoir et ces deux agglomérations urbaines est dÊenviron 200 kilomètres. Le réservoir sÊétend sur le territoire des municipalités de Lac-Saguay, de Chute-Saint-Philippe, de Sainte-Véronique35 et du territoire non organisé de Lac-Douaire, géré par la MRC dÊAntoine-Labelle. La carte 15, qui illustre la tenure du territoire, démontre lÊimportance des terres publiques dans ce secteur.

Ce chapitre du PRDTP expose les interventions possibles au réservoir Kiamika et sur le territoire adjacent qui sÊétend jusquÊà 300 mètres à partir de la ligne du rivage du réservoir.

34 Comité de concertation pour la mise en valeur du réservoir Kiamika, Concept de mise en valeur du réservoir Kiamika, Montréal, mai 2001, 58 p.

35 La municipaté de Sainte-Véronique a été fusionnée, le 18 décembre 2002, avec les municipalités de LÊAnnonciation, de Marchand et de La Macaza. Elle se nomme dorénavant la Ville de Rivière-Rouge. LÊappellation de Sainte-Véronique a été conservée, par souci de cohérence avec la planification réalisée pour ce réservoir au cours des dernières années.

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8.1.2

Contexte de planification

Dans le contexte de son concept de développement récréotouristique, le PRDTP identifie le réservoir Kiamika comme un pôle de développement important et fait de sa mise en valeur lÊune de ses principales priorités. Le schéma dÊaménagement révisé de 1999 de la MRC dÊAntoine-Labelle considère également le réservoir Kiamika comme un pôle récréatif offrant un potentiel de développement. Il insiste toutefois sur son caractère public : ÿ Les zones à fort potentiel récréatif, tels les plages et les sites potentiels pour des accès à lÊeau, doivent demeurer de caractère public. La localisation de terrains à des fins privées doit éviter ces sites. Ÿ

Dans son schéma dÊaménagement, la MRC situe lÊaffectation récréative dans la partie sud-est du réservoir, cÊest-à-dire en bordure du chemin du Lac-Kiamika en incluant lÊîle Rouge dans Sainte-Véronique. La villégiature privée et commerciale ainsi que les activités nautiques et de plein air y sont autorisées. LÊaffectation forestière et récréative, qui favorise le prélèvement de la matière ligneuse tout en respectant les activités récréatives, occupe tout le reste du réservoir et les autres îles.

En matière de villégiature, la MRC privilégie un développement de consolidation. La mise en disponibilité de nouveaux lots se ferait donc dans les secteurs déjà desservis par le réseau municipal. Aucun chalet ne devrait cependant être ajouté sur les plans dÊeau à touladis, où la capacité de support est atteinte. La MRC formule également un autre objectif : ÿ Que tout projet de développement de la villégiature au réservoir Kiamika tienne compte des effets sur les possibilités de développement de la villégiature des autres municipalités. Ÿ Les municipalités de Chute-Saint-Philippe et Sainte-Véronique ont déjà signifié leur accord de principe pour le développement de certaines parties du réservoir.

DÊautre part, le MRNFP avait proposé, en 1997, de mettre sur pied une Table régionale de concertation pour le réservoir Kiamika afin de se doter dÊune vision commune et à long terme de la mise en valeur du réservoir, de planifier les affectations du territoire et de sÊentendre sur un cadre général de réalisation des projets de développement. Formée en janvier 1998, cette table a réuni des représentants des municipalités de Sainte-Véronique, de Chute-Saint-Philippe, de Lac-Saguay et de la MRC dÊAntoine-Labelle ainsi que ceux des ministères de lÊEnvironnement et des Ressources naturelles, de la Faune et des Parcs. Son plan concept de développement pour le réservoir a été déposé en 2001. Ses activités ont pris fin en 2002 et fait place à un comité de suivi responsable de la mise en fluvre du dossier.

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CARTE 14

TERRITOIRE DÊÉTUDE DU RÉSERVOIR KIAMIKA

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CARTE 15

TENURE DU RÉSERVOIR KIAMIKA

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8.2 Constat territorial

8.2.1

Un milieu naturel exploité de façon extensive

Le réservoir a été mis en eau en 1952, afin de contrôler les crues des bassins des rivières du Lièvre et des Outaouais et de satisfaire aux besoins hydroélectriques de la société Maclaren, située en aval. Il se compose de deux lacs, soit les lacs Kiamika inférieur et Kiamika supérieur, dÊune superficie totale de 45,89 km2. Les terres sur lesquelles se situent les infrastructures sont sous lÊautorité du ministère de lÊEnvironnement (MENV). La cote de la servitude dÊinondation sÊélève actuellement à 271,58 m mais le MENV souhaite quÊelle augmente à 271,95 m, une cote quÊil juge plus sécuritaire.

Les érablières matures dominent les collines tandis que les résineux (épinettes, sapins, mélèzes et cèdres) occupent les plaines humides. Il nÊy a dans le secteur aucune plante menacée ou vulnérable connue ou répertoriée. Quant aux paysages, plusieurs sont remarquables et la présence de nombreuses îles contribue grandement à leur qualité. Certains secteurs offrent des panoramas intéressants, comme le promontoire situé au sud de lÊîle de la Perdrix Blanche et à celui qui se trouve au sud-est du lac Frasier.

En ce qui concerne la faune terrestre, on trouve une forte densité hivernale de cerfs de Virginie au sud et à lÊouest du réservoir, plus précisément dans le secteur de la baie Cutaway jusquÊau lac Bélanger et autour du ruisseau des Cornes. Le secteur compte aussi des ours, des orignaux, du petit gibier comme le lièvre, la gélinotte, la bécasse et la sauvagine ainsi que des animaux à fourrure tels le castor, la martre et le loup.

Quant à la faune aquatique, plusieurs espèces sportives, comme le doré jaune, la ouananiche et la truite ont été ensemencées afin dÊaugmenter les populations. De plus, les ruisseaux des Cornes, Castelnau et aux Bleuets Ouest sont considérés comme des éléments dÊintérêt écologique dans le schéma dÊaménagement de la MRC dÊAntoine-Labelle. Par ailleurs, Faune Québec a identifié six frayères dans le secteur, dont la rivière Kiamika (du lac Franchère jusquÊau réservoir) et le ruisseau Kilby (de 50 m en amont du chemin jusquÊau réservoir).

8.2.2

Une économie axée sur l’exploitation des ressources naturelles

Les secteurs économiques de la MRC dÊAntoine-Labelle sont la foresterie et le tourisme.

La forêt couvre environ 13 000 des 15 800 km2 de son territoire. On y trouve des feuillus et des résineux dÊessences variées. De propriété publique à 85 %, la forêt génère 68 % des emplois primaires et secondaires du territoire. Deux papetières sÊapprovisionnent en résineux sur le territoire forestier public de la MRC. La signature de CAAF a permis dÊaugmenter et de diversifier les travaux dÊaménagement réalisés par les entreprises forestières. Ces dernières ont réalisé, en 1995-2000, des travaux dÊune valeur approximative de trois millions de dollars. Leurs chemins forestiers peuvent maintenant servir dÊaccès à de nombreux endroits de la région pour des activités touristiques.

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¤ lÊexception de quelques emplacements privés, situés dans la partie sud du réservoir et de part et dÊautre du chemin du Lac-Kiamika, le territoire est formé principalement de terres publiques sous lÊautorité du MRNFP. Par contre, lÊadministration des terres publiques dans le secteur du barrage a été confiée au MENV. La forêt occupe presque la totalité de ces terres.

Les droits accordés par les ministères sont variés :

9 Le MRNFP a accordé par contrat à la société Maclaren le droit dÊemmagasiner des eaux à des fins énergétiques ainsi que les droits de location de trois terrains destinés à la villégiature privée. Ces terrains sont situés au nord-ouest, au sud et, en retrait, à lÊouest du territoire. On trouve également sur le site quinze emplacements vendus à un promoteur, dont huit emplacements riverains situés dans le secteur de la pourvoirie Cécaurel. Par ailleurs, un noyau de villégiature se trouve dans la municipalité de Sainte-Véronique. Il comporte une trentaine dÊoccupations dont la pourvoirie Cécaurel.

Seulement une dizaine de résidences y sont occupées à lÊannée.

9 Le MRNFP a retenu une partie importante de la rive ouest pour le projet témoin de la Forêt habitée36. Ce projet, en suspens pour le moment, fait partie du territoire de la Corporation d'exploitation des ressources naturelles de la forêt habitée (CERFH) de Chute-Saint-Philippe. Le MRNFP a délivré également un permis dÊintervention à des fins acéricoles pour lÊexploitation dÊune érablière au sud-ouest de la pourvoirie Cécaurel et deux autres délivrances de permis aux mêmes fins sont à lÊétude pour les secteurs de la baie Swamp Creek et de la Forêt habitée.

9 Faune Québec a accordé des droits exclusifs en matière de chasse, de piégeage et de pêche à la pourvoirie Jodoin et des droits non exclusifs aux pourvoiries Quatre Saisons et Cécaurel. ¤ l'extérieur du territoire concerné par notre étude, on retrouve aux extrémités nord et nord-est la pourvoirie à droits exclusifs le club Rossignol et la zec de la Maison-de-Pierre.

Par ailleurs, en vertu de baux émis par le MRNFP au Centre de Maripaul-Mayé, deux centres de plein air offrent des activités de canot-kayak au nord-est et au sud-est du réservoir, dans la municipalité de Sainte-Véronique. Le réservoir Kiamika fait dÊailleurs partie du circuit de canot-camping de la rivière Kiamika de la Fédération québécoise du canot et du kayak.

Par ailleurs, la région des Laurentides compte une vingtaine dÊentreprises bénéficiaires de CAAF susceptibles dÊeffecteur une mise en valeur de la forêt publique, notamment dans la forêt du réservoir Kiamika.

Le territoire compte également certaines occupations non structurées (camping) et non autorisées (caravaning). De fait, aucun emplacement de camping aménagé ne se trouve sur le territoire du réservoir à part le camping de la pourvoirie Cécaurel. De plus, le réservoir ne compte que trois accès aménagés : une rampe de mise à lÊeau dans le secteur du barrage, une autre dans le secteur de la pourvoirie Cécaurel et un troisième accès au sud du réservoir, à la montée Miron.

36 Le concept de ÿ Forêt habitée Ÿ vise à développer les potentiels dÊun territoire et à favoriser lÊutilisation optimale et harmonieuse de lÊensemble des ressources quÊil renferme. Pour en savoir plus long, consultez lÊadresse http://www.mrn/s-fordpf/foret/foretlisc.htm

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Enfin, plusieurs axes routiers parcourent le secteur. Le chemin du Lac-Kiamika, dans la municipalité de Sainte-Véronique, dessert le secteur sud. Le chemin de lÊancienne réserve de Sainte-Véronique dessert le secteur est, alors que le chemin qui donne accès au barrage et qui traverse les municipalités de Chute-Saint-Philippe et Lac-Saguay dessert le secteur ouest. Quant au secteur du projet de la Forêt habitée de Chute-Saint-Philippe, il est desservi par différents chemins forestiers qui forment un accès indirect et sinueux. En ce qui concerne les sentiers de motoneige qui sillonnent le territoire, plusieurs rejoignent le corridor du sentier régional (route 319) situé à lÊest du réservoir.

8.2.3

Des contraintes naturelles et socioéconomiques

Diverses contraintes naturelles et socioéconomiques seront prises en considération lors du développement du réservoir Kiamika. La carte 16 représente la synthèse des potentiels ainsi que des contraintes dÊordre naturel du territoire à lÊétude.

Les contraintes du milieu naturel sont les suivantes :

9 Zones difficilement aménageables : ces zones ont une assise rocheuse qui modèle le territoire et des pentes supérieures à 30 % (massifs, escarpements rocheux et dépôts minces). Or, les dépôts organiques ont une capacité portante faible, tandis que les dépôts riverains meubles des pentes fortes favorisent l'érosion des berges. Dans un tel contexte, les coûts dÊaménagement sont généralement considérables.

9 Capacité de support limitée : la capacité de support biologique du réservoir est parfois atteinte ou même dépassée.

9 Hauts-fonds : les hauts fonds représentent un problème pour la navigation et pour les activités liées à la pêche. Cette problématique est accentuée par la présence dÊarbres coupés en période hivernale après la mise en eau du réservoir.

9 Milieux fragiles : certains territoires doivent être soustraits à tout développement afin dÊen assurer la protection. CÊest le cas des tributaires du réservoir utilisés pour le frai ou identifiés comme des sanctuaires, des milieux humides et des herbiers qui peuvent être utilisés pour le frai et lÊalevinage du grand brochet et de diverses espèces de poissons fourrages comme la perchaude. Les sites à forte densité de cerfs de Virginie méritent également une attention particulière. De même, les territoires mis en valeur par des travaux forestiers de régénération, de dégagement, dÊéclaircies précommerciales ou dÊexploitation dÊérablières doivent être protégés afin dÊassurer la pérennité de la ressource.

Les contraintes du milieu socioéconomique sont les suivantes :

9 Accessibilité limitée : les principaux accès routiers sont situés à lÊextérieur ou aux extrémités des territoires municipaux susceptibles de recevoir de nouveaux projets dÊaménagement. Ces accès sont limités à lÊextrémité nord-ouest du réservoir.

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9 Usages conflictuels : certaines utilisations du territoire peuvent être incompatibles entre elles. Pour atténuer cette contrainte, les municipalités concernées peuvent sÊinspirer dÊune grille de compatibilité des usages dans leur réglementation en matière dÊurbanisme.

9 Contraintes administratives et de gestion : les nombreuses réglementations en matière dÊurbanisme, les divergences dÊintérêts entre des organismes créateurs de projets et lÊéloignement des pôles commerciaux des zones à développer sont autant de contraintes à évaluer.

9 Multiplicité dÊactivités de randonnée sur les mêmes sentiers : la cohabitation de certaines activités peut entraîner des conflits dÊutilisation. L'attribution de sentiers dédiés à la motoneige et aux VTT peut atténuer ce problème.

9 Niveau dÊeau variable : le marnage du réservoir entraîne des contraintes à la navigation, réduit lÊaccessibilité des frayères et assèche les herbiers aquatiques. Il peut également nuire aux activités récréatives, particulièrement dans les secteurs où la pente riveraine est très douce. La cote maximale dÊexploitation a été fixée à 270,66 mètres par le MENV.

Cette cote permettra de délimiter les terrains qui pourront être vendus par le MRNFP.

Cependant, une cote sécuritaire de crues extrêmes a également été établie à 271,95 mètres.

9 Effets du développement de la villégiature et du récréotourisme : ce développement est susceptible dÊentraîner un achalandage accru du réservoir et une augmentation de lÊutilisation des ressources naturelles du milieu.

8.2.4

Un potentiel récréatif important

La demande actuelle des promoteurs est axée sur la villégiature conventionnelle, le camping et la villégiature de prestige. Ce phénomène est dû au plafonnement ou à la diminution des activités consommatrices de la faune (à l'exception de la chasse au cerf de Virginie, dont la pression augmente) et d'une augmentation des activités non consommatrices sans prélèvement

La demande actuelle des promoteurs est axée sur la villégiature conventionnelle, le camping et la villégiature de prestige. Ce phénomène est dû au plafonnement ou à la diminution des activités consommatrices de la faune (à l'exception de la chasse au cerf de Virginie, dont la pression augmente) et d'une augmentation des activités non consommatrices sans prélèvement

Dans le document de développement du territoire public (Page 85-0)