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Review~ juin 1969, pages 29-46

421

ibid., po

43.

Souligne par les auteurs.

153

-une elite hautement competente, hautement productive entralnant ipso facto un chomage urbain important et s'aggravant sans cesse, ou bien

devons-nous opter pour un personnel urbain mains competent,

a

la productivite indi-viduelle inferieure, mais impliquant une participation plus large des in-dividus et un chomage plus rostroint?"W.

Si l'on considere les arguments essentiels de la presente Etude, la reponse rap ide , quelque peu specieuse peut-etre,

a

cette question de doctri-ne, clest que, dans la mesure ou la deuxieme solution aboutit

a

un produit au moins egal

a

celui que permettrait la premiere, cette deuxieme solution doit etre preferee0 La condition, bien entendu, est d' importance; en outre il fautadmettre que~ abstraction faite de l'effet sur Ie produit total, il serait difficile de restr·]in:.YfJ El, proprement parler les salaires urbains0 En fait, on pourrait faire valoir que plus la politique des salaires permet-tra efficacement d'accroltre Ie taux de participation, plus l'application continue de cette politique deviendra difficileo La raison en est que plus Ie taux de participation est eleve, plus les syndicats s'elargissent et

deviennent probablement puissants; or plus les syndicats sont puissants, plus sont fortes les pressions tendant

a

une hausse des salaireso D'une maniere plus generale, il faut admettre que l'adoption de la deuxieme solution at-tribuera aux zones urbaines, dans la resolution du probleme villes-cont~o­

campagnes, un role plus large que ce que l'on pourrait considerer comme possible ou meme souhaitable. A·u minimum, il faut admettre que l'augmenta-tion de la participal'augmenta-tion

a

l'activite urbaine pourrait, dans l'ensemble, ahcutir

&

une augmentation de la demande reelle d'amenagements et de services urbains.

Dans les circonstances actuelles, Ie probleme villes-contre-campagnes est tres certainement accablant et on a envie de Ie tenir pour

a

peu pres insoluble. Si les orientations politiques ne sont pas modifiees, les villes continueront

a

croitre rapidement, dans des conditions extremement insta-bles1 au point merne, peut-etre, cie devenir explosiveso Pour que des

transformations politiques puissE~nt se faire, il faut que les gouvernements, eu egard

a

la philosophie collective limitee qui existe sur ce sujet, mo-bilisent leurs talents economiques et administratifs, pour restreints qu'ils soient, pour se mettre

a

la recherche d'une politique des salaires urbains et pour essayer de realiser ce qui impliquera une regeneration rurale massive

(quel que soit Ie critere considere en face des realites). En dehors du fait que la politique des revenus n' a donne un peu partout que des resultats illusoires (et Ie succes en l'occurrence pourrait etre particulierement difficile

a

atteindre dans les pays en voie de developpement4£!, les moyens financiers necessaires

a

la regerleration rurale pourraient etre tellement importants qu' ils risqueraient fort bjGil de depasser les possibilites des pays

"a

tendances agrlcoles".

411

ibid., p. 430

4£!

On trouvera une analyse dans Frank Jro J Ope cit., pages 262-268.

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-I -I ' II

A l'heure aotuelle, cependant, il convient essentiellement de voir dans la nature astreignante du dilemma villes-contre-campagnes une indication d8 l' importance e:x:treme du probleme. II n 'y a pas lieu cependant de se de-sespereri ne serait-ce qulen raison des inconnues trop nombreuses. Toutefois, du fait meme qu'il y a tropdtinconnues, il est opportun de multiplier oon-siderablement les recherohes (selon ce qui a ete preconise precedemment).

Pour etudier les conditions de ces recherches, il importe de reconnaitre que les travaux empiriques s'appuieront necessairement sur l'experience des dix dernieres annees. Dans un certain sens, toutefois, l'objet principal du present ohapitre a ete de mettre en relief ltimportance de certaines po-litiques, qui seront differentes de celles qui ont ete appliquees aupara-vant, en degre et peut-etre7

a

certains egards, en nature. II est done

justifie de soulever la question de savoir si ces modifications fondamentales des politiques auront pour effet, si on les adopte, d'ameliorer les perspecti-ves d'une resolution du probleme villes-contre-campagneso

A cette question» la reponse honnete, c'est qu'il n'est pas possible de savoir avec quelque certitude comment une strategie fondee sur l'agricultu-rei incorporant une volonte de diffusion, pourrait influer sur les choses telles qu'elles sont. Toutefois, il est possible de formuler un certain nornbre de considerations. Par exemple, en premier lieu? un gouvernement qui se proposerait d'accroitre dans une forte proportion l'excedent de main-d'oeuvre agricole et7 sur cette base, de mettre au point et d'appliquer un systeme permettant de transferer cet excedent au benefice de la croissance industrielle et de la croissance generale, doit obligatoirement se lancer prudernment dans l'action en partant de l'hypothese selon laquelle les villes sont "etablies" , mais ne doivent pas rester stagnantes et que, en consequence, les objectifs politiques doivent pourvoir

a

une certaine amelioration des villes, importante merne peut-etre. En deuxierne lieu, ce gouvernement pour-rait avoir besoin de se sentir encourage par Ia probabilite d'un accrois-sement plus rapide qufauparavant du lTIarche ouvert aux biens produits par les villes dans des conditions rentables et? comme il doit y avoir une correlation positive entre Ia formation de capital et Ia croissance de

l'emploi, il pourrait, de surcroit, desirer accelerer la croissance industriel-Ie au-dela des limites de son territoire en tenant pour extremement

im-portante la recherche d'industries d'exportation rentables. En troisieme lieu, ce gouvernement devra s'attacher

a

reconsiderer tres minutieusement sa politique en fonction du probleme villes-contre-campagneso A cette occasionj bien entendu, il devra etudier l'application d'une politique des salaires urbains, examiner dtune maniere generale les effets d'une politique macro-economique sur les prix des facteurs et considerer la possibilite d'impots supplementaires (frappant les revenus urbains)

a

la fois comme un instrument de la politique du developpement et comme un moyen d'instaurer l'equite. Au-dela de ces dispositions, il devra s'occuper d'etudier expli-citement les rapports qui existent entre la croissance des revenus industriels et l'emploi dans Ie secteur des services et il devra aussis en vue de repon-dre

a

la condition qu'implique l'adoption de la seconde des deux solutions politiques possibles presentees plus hautt se preocc11per tres serieusement de la question relativement nouvelle, relativement peu prospectee des technologies acaptees

a

la situation du moment.

155

-A certains egardsf on a conduit les considerations du present chapitre comme si les pays

"a

tendances agricoles" etaient des economies fermees.

Or, dans l'ensemble de la presente Etude, on a insiste constamment pour faire admettre qu'il n'en etait rien et pour faire valoir que ces economies etaient integrees dans l' economie mondiale et qu' elles en subissaient des repercussions defavorables. Dans l'economie mondiale, ce qui les distingue plus particulierement, c'est quia l'heure actuelle elles sont relativement pauvres en ressourceso Toujours dans I'Rconomie mondiale, l'aide etrangere

(dont l'assistance technique), reduite strictement

a

l'essentiel, correspond

a

un transfert de ressources. Comme Ie developpement des pays en voie de developpement (dont les pays

"a

tendances agricoles") est une partie inte-grante de la politique economique internationale, il est possible de sup-poser que les pays

"a

tendances agricoles" pourraient esperer voir dans l'aide financiere et l'assistance technique etrangeres un moyen d'alleger consi-derablement leurs problemeso II y a lieu, neanmoins, de signaler que, s'agissant de cet eventuel soulagement, l'optimisme n'est pas aujourd'hui tellement grand dans nombre de milieux, d'ailleurs disparates. Cependant, on pourrait encore soutenir que les conceptions actuelles se fondent sur l'experience du passe bien plus que sur les perspectives d'avenir. Pour cette raison, il n'est pas hors de propos de conclure la presente Etude en ajoutant l'aide et l'assistance technique

a

la liste des armes politiques sur lesquelles les pays

"a

tendarlces agricoles" doivent compter. En

l'occurrence, ce qu'il faut avant toutes choses c'est que les gouvernements des pays

"a

tendances agricoles" definissent clairement les conditions dans lesquelles l'assistance etrangere pourrait contribuer

a

l'application de leur strategie generale et que la communaute internationale, de son cote, prenne au serieux sa promesse reiteree d'apporter tout son concours.

156

-I -I ' II

Tableau 1 : Quelques taux de croissance hypothetiques po~r les pays

nEt, tendances agricoles" sur 10 ans

Secteur Contribution initiale Taux moyen de croissance au PIB

(%)

annuelle (1~)

Agriculture 50 2

Industrie 15 10

Services 35 5

PIB 100 4,6

Tableau 2 : Relation entre le taux de croissance de l'agriculture et celui du produit total

§I

Taux de croissance de l'agriculture (1~)

2 3

4 5

Taux de croissance correspondant du PIB

(7~)

4,6

~ En supposant pour l'industrie et les services des taux de croissance de 10 po 100 et de

5

po 100 respectivemento

157

-I -I ' II

ANNEXE

Dans un certain sens, l'un des objets essentiels de la presente Etude se rapportait

a

la definition at

a

la mesure du developpement economique, et en particulier des niveaux de developpement. Meme si les definitions ont pu etre arretees sans ambiguite, la mesure?elle~restedifficile. Dans les chapitres de fond de l'Etude on a etabli une distinction importante entre les economies africaines en se fondant sur Ie PIB par habitant et sur une sujeticn relative a la structure economique. Alors qu'on tendait vers la determination de cetta distinction, on a admis sans equivoque qu'il serait possible d'etablir la classification selon d'autres principes. Pour des raisons deja indiquees, on s'est abstenu dans l'Etude de faire appal aces diverses methodes possibles dtune maniere quelconque, detaillee ou non. II en decoule done que cetta annexe a pour objet un examen plus appro-fondi de certaines de ces methodes possibles, afin de montrer, entre autres choses, les raisons pour lesquelles on a estime qu'elles etaient hore de propos dans l'analyse des economies africaines du momento

1) L'analyse des facteurs

Comme indique deja dans Ie Chapitre II, des tentatives ont ete faites recemment pour classer les pays selon les niveaux de developpement;

a

cet

effet, on a eu recours

a

diverses me170des statistiques1 dont l'analyse des facteurs at l'analyse par regression • Comme l'utilisation de l'analyse des facteurs est nouvelle en Gconomie politique, alors qu'on y a recours depuis assez longtemps pour Ie traitement de certains problemas de psycho-logie, il est interessant d'8tudier les conditions dans lesquelles on pour-rait l'appliquero

II y a lieu peut-etre de commencer par signaler qu'il est necessaire de se faire une idee du caractere et des elements constitutifs du develop-pement avant qu'il soit possible de fa ire appel a l'analyse des facteurso En pa,rtant de la notion subjective des elements des niveaux et du processus de developpement, il serait possible de rassembler une masse de variables economiques, politiques et sociales dont on pourrait penser a premiere vue qu 'elles influent sur Ie developpement et les niveaux du developpement. A l'examen, il est probable que ces variables feront apparaitre entre elles des relations reciproques importanteso Quand des groupes ou "grappes" de variables accusent des relations internes puissantes, on peut en deduire que ces groupes refletent un ou des facteurs communs sous-jacentso II n'est pas impossible qu'un examen de groupes particuliers indique quelque chose sur la nature des facteurs sous-jacents qui agissent sur ces groupeso L'ana-lyse des facteurs pourrait alors indiquer quelque chose sur l'importance relative des facteurs ainsi reper5s, dans des conditions telles qu'il en decouleraient des repercussions d'ordre politique.

1/

Par oxemplo, Ad'Jlman ot tlorris, f)ociGty , Politics ~';:;,nd Economj c Developlnenti Baltimore, 1967.

159

-2) Une critique de l'analyse des facteurs

Un grand nombre des notes faciles

a

obtenir qui- sont consacrees

a

l'analyse des facteurs, si elles offrent une description complete du mecanisme de son utilisation, ne proposent que dans une mesure fort res-treinte, sinon nulle, une appreciation critique de ses possibilites ~.

Plusieurs objections peuvent etre soulevees en l'occurrence, en liaison particulierement avec les objets de la presente Etude.

En tout premier lieu, comme indique plus haut, l'utilisation de l'analyse des facteurs presuppose une notion subjective au moins du pro-cessus de developpement : cependant, la porte est ouverte

a

de longues discussions sur les variables particulieres (economiques, politiques et sociales)

a

cboisir aux fins de l'analyse. En outre, dans le courant de l'analyse proprement dite, le jugement est necessaire pour une interpreta-tion des facteurs cornmuns sous-jacents que refletent les combinaisons diverses des variables initiales, mais il ne semble pas qu'il y ait des verifications statistiques qui permettent d'appuyer un jugement

parti-culier.

Le resultat final de l'analyse, c'est la division d'une serle

dl elements particuliers en plusieurs groupes s'excluant les uns les autres;

et il est possible de classer ces groupes (selon le niveau de develop-pement, par exemple). 11 y aurait certainement avantage

a

disposer dtune estimation de la probabilite dtune mauvaise classification d'un element particulier, mais un examen de la documentation appropriee revele qu'aucune mesure de ce genre n'a encore ete decouverte jusqu'ici. Faute de mesures

subsidiaires statistiquement significatives, on peut continuer

a

mettre en doute l'argument selon lequel les methodes,telles que l'analyse des fac-teurs, seraient superieures aux methodes moins formelles, pour le motif

qu'elles seraient plus systematiques.

L'objection qui vient d'etre presentee ne se rapporte pas aux resul-tats generaux que l'analyse des facteurs permet d'obtenir, mais au manque de certitude du resultat dans le cas d'un element particulier. Au meme titre que pour toutes lesmethodes statistiques, i1 est possible de rap-porter le degre d'exactitude des resultats generaux

a

la taille de

l'echantillon qui fournit les chiffres de base. Faute de mesures statisti-quement significatives, il est impossible d'aboutir

a

des conclusions:.sures

a

propos de l'exactitude de la taille de l'echantillon utilise pour une enquete particuliere. Toutefois, nul n'ignore qu'avec un echantillon dtune taille donnee, on peut attribuer aux resultats une certitude plus grande quand des differences notables sont observees entre les valeurs des variables interpretatives. Aucune preuve n'a ete avancee qui per-mette de douter de l'argument selon lequel le revenu par habitant est une, sinon la seule,des mesures les plus importantes du niveau de developpement.

y

Voir cependant H.rJI. B"lalock, Social Statistics, New-YorIe, 1960,

Chapitre 21 7 et Eck:stein, Quanti tative ~~easures of Development Perfor-mance , University of IJichigan, Centre for Research on Economic Develop-ment,DisClission Paper No.7.

160

-I -I ' II

Les differences qu'accusent les pays africains retenus pour l'Etude sont considereesw

a

deux exceptions pres seulement, comme etant assez minimes?

si lIon considere que Ie revenu par habitant du pays classe au troisieme rang ne depasse pas Ie cinquieme du revenu du Royaume-Uni.

L'Etude considere 43 pays de l'Afrique en voie de developpement, mais ces pays accusent des differences considerables quant aux indications statistiques disponibleso De ce fait, toute methode d'analyse reclamant simultanement des statistiques sur un grand nombre de caracteristiques ne serait possible que pour un echantillon extremement restreint de ces 43 pays. Ce point est nettement mis en lumiere dans Ie tableau 1~ dans Ie cas dtune etude de six variables socio-economiques. II est done tres peu probable, manifestement~ que l'analyse des facteursw meme si elle etait faisable dans le cas d 'un petit nombre de pays africaiYlsj puisse fournir des resultats d'une precis~onacceptable.

Enfin, il y a lieu de signaler aussi, peut-etre, que l'analyse des facteurs et les methodes statistiques correspondantes peuvent avoir deux objectifs principauxo Le premier est de prevoir purement et simplernent (dans les conditions actuelles) Ie niveau de developpement des divers pays;

il est done statique par nature. Un objectif plus ambitieux est la de-termination des caracteristiques relevant du potentiel de developpement dans Itespoir de faire des recommandations d'ordre politique; ce dernier objectif, en consequencew se ramene

a

la recherche de relations de cause

a

effete

L'exarnen des series de variablesinterp_retatives figurant dans les diverses etudes consacrees au developpement qui ont ete faites

a

l'aide de methodes statistiques

a

variables multiples fait apparaitre, dans chaque serie, un fort degre de correlation entre un grand nombre de ces variables~ Quand il en est ainsi, on se trouve en presence du probleme statistique de la "multicollinearite" , Ie resultat en etant l'impossibi-lite d'obtenir des mesures precises (ou merne souvent approxirnatives) des effets particuliers des diverses variables interpretatives sur la variable dependante (c'est-a-dire de la contribution de chacune des caracteristi-ques au niveau de developpernent). Etant donne que la presence de la

tnul-tie.u.llinearite. n'empeche p,a.s l'equation qui en resulte dans l'ensemble (ll explication generale), de fournir une bonne prevision (en l'occurrence, du niveau de developpement), on est fonde

a

utiliser ces methodes

a

des fins de prevision uniquement, quand la taille de l'echantillony par exemple, est assez forte. Toutefois, Ie recours

a

ces methodes pour atteindre Ie deuxieme objectif risque d'aboutir

a

des resultats errones entrainant des effets correspondants sur les conclusions politiqueso

On peut donc avancer avec une quasi-certitude que l'inconvenient relatif (du point de vue de ltestimation statistique) du recours

a

une analyse statistique partielle, comme on Ita fait dans la presente Etude, est minime, alors que Itavantage relatif (du point de vue d'une souplesse plus grandew par exemple, dans ltutilisation des statistiques) est con-siderable.

- 161

-3) Utilisation d'indicateurs complementaires

Un des principaux objectifs de l'Etude a ete de distinguer Ie groupe des pays africains qui sont les plus eloignes des conditions de la crois-sance economique moderneo Si7 en l'occurrence~ une objection a ete op-posee

a

l'utilisation de llanalyse des facteurs~ il n'en decoule nulle-ment qulil faille ecarter comme viciee la verification dtune des hypotheses fondamentales qui sont

a

la base de son utilisation dans les etudes consa-crees aux niveaux de developpement,

a

savoir qu' on pourrait prevoir que, dans le groupe des pays definis cornrne etan.t

"a

tendances agricoles", ees pays sont grosso modo eomparables du point de vue des divers indicateurs socio-econorniques des niveaux de developpement7 mais que ce groupei en tant que tel, differe de tout autre groupe de pays plus proches des condi-tions de la croissance eeonomique moderneo Bien que les statistiques de ees indieateurs ne puissent etre obtenues simultanement pour la moitie seulement des 43 pays consideres~ i1 est possible de retenir un certain nombre de ces indieateurs pour lesque1s des statistiques existent dans le cas d'une trentaine de pays ou pluso 11 en ressort done que l'homogeneite du groupe

"a

tendanees agricoles" pourrait etre verifiee de la maniere suivante :

La premiere etape a ete d'etablir une liste d'indicateurs dont on pouvait esperer qu'ils correspondent au niveau de developpement economique.

Sur cette liste~ huit indicateurs ont ete alors retenus d'une maniere pragmatique en considerant que les statistiques correspondantes existaient pour une trentaine de pays ou plus; il fallait en outre qulils englobent assez largement les divers aspects socio-economiques du developpemento Ces indicateurs sont indiques dans le tableau 2; ils font llobjet de trois eolonnesi selon les ordres d'importance : faible, moyen, eleveo L1hypo-theseiselon laquelle chacun des indicateurs est effectivement en relation avec Ie niveau de developpement (tel que mesure par les deux groupes de pays), a donc ete verifiee et on a constate que les chiffres etaient signi-ficatifs

a 5

p. 100 ou

a

1 p. 100 preso Cette indication complete done l'argurnent presente dans Ie Chapitre IV

a

l'appui de la necessite de classer

a

part les pays

"a

tendances agricoles".

II ressort du tableau 2 que dans Ie cas de chacun des indicateurs, les pays

"a

tendances agricoles" sorlt tres peu nambreux dans les colonnes

"moyen" ou "eleve"o De meme les pays n'appartenant Iae au groupe 118, tendan-ees agricoles" sont tres peu nombreux dans la colonne "faible". On a

"moyen" ou "eleve"o De meme les pays n'appartenant Iae au groupe 118, tendan-ees agricoles" sont tres peu nombreux dans la colonne "faible". On a

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