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C) De premières orientations pour faciliter la prise en compte de la santé mentale dans un projet

1) Retour sur les entretiens et interfaces sur le territoire

Les entretiens constituent une part importante de l’expérimentation et de l’étude de cas. Ils nous ont permis d’illustrer le propos du mémoire sur le lien entre urbanisme, et plus précisément entre projets de renouvellement urbain et santé mentale, notamment via les entretiens des experts, ainsi qu’à poser un diagnostic sur la situation en termes de santé mentale sur les territoires étudiés avec une focale sur Saint-Ouen. Nous nous intéresserons aux entretiens

247 Elise Longé, entretien du 23 mars 2017 248 Elise Longé, entretien du 23 mars 2017

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réalisés sur le territoire qui sont au nombre de 23. L’identification des acteurs du territoire s’est principalement faite suite aux discussions avec nos interlocuteurs de la ville, le service santé et le service Politique de la ville, ainsi que les responsables ANRU de Plaine Commune, l’établissement public territorial dont font partie Saint-Ouen et L’Ile-Saint-Denis. Il était important d’avoir une vision globale du territoire, ainsi nous avons interrogé les services de santé et Politique de la Ville de Saint-Ouen, nous sommes rentrés en contact avec le Centre Médico-Psychologique qui couvre les deux villes, les principaux bailleurs du territoire (SEMISO, ANTIN Résidences, etc.), des représentant habitants et associations (Conseil Citoyen de Saint-Ouen, association ICI !, etc.) et enfin les prestataires impliqués dans le projet de renouvellement urbain (La Condition Urbaine, Le Frêne, etc.). Nous avons élaboré des trames d’entretien pour chaque type d’acteur en les adaptant si besoin et selon des thématiques identifiées de par nos précédentes lectures ou discussions. Ces entretiens ont finalement été analysés grâce à la grille d’analyse que j’avais élaborée et plusieurs thématiques en sont ressorties. Nous avons pu les découvrir précédemment lors de la contextualisation de l’étude de cas.

Le nombre important de personnes âgées nous a orienté vers le CLIC et fait penser qu'il devrait avoir un rôle important à jouer dans le cadre du projet de renouvellement urbain, car les personnes âgées sont particulièrement sensibles au changement et sont facilement sujettes à la dépression. En effet, 28% des suicides concernent les plus de 65 ans. Les CLIC de niveau 3, comme c'est le cas à Saint-Ouen et Clichy, représentent une interface intéressante pour le développement des partenariats, bien qu'ils ne concernent qu'une partie de la population. En effet, il a pour mission en plus d’orienter les personnes de plus de 60 ans et leur famille, et de faire une évaluation de la personne âgée, de permettre un "éveille à la coordination des acteurs (aide aux aidants, etc.) qui s’occupent des personnes âgées." (Béatrice Bansart et Chantal Sawuna, CLIC de Saint-Ouen et Clichy/ CCAS de Saint-Ouen)249 De plus, la coordination avec le service d'aide au maintien dans le logement du CCAS a été facilitée en les installant dans le même lieu.

La concentration de populations précaires dans les quartiers concernés, notamment dans certaines résidences, mène à penser que l'accompagnement social et l'attention doit être renforcés sur ces dernières avant, pendant mais également après le projet, notamment via les

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mécanismes de relogement. Pour ne pas renforcer la fracture entre les différentes populations présentes sur ces territoires et les nouveaux habitants, et aller au mieux vers l'objectif de mixité, il est important de penser à leur intégration. Les anciens habitants doivent pouvoir connaitre les nouveaux habitants pour les accepter et ces derniers doivent avoir envie de rester dans le quartier. L'amicale de locataire peut participer à cela (Erice Frenaud, mission politique de la ville à Saint- Ouen)250. De plus, elles sont un atout pour la vie du quartier en général, car elles permettent de faire remonter plus de problèmes et de demandes aux bailleurs et il peut ainsi mieux prendre conscience du quotidien des locataires. Ces derniers peuvent eux avoir des réponses plus rapides à leurs problèmes.

En ce qui concerne la situation des quartiers et notamment ceux de Saint-Ouen, leur proximité avec les transports représente une chance pour les habitants mais aussi un problème car ils facilitent le trafic et les échanges entre parisiens et dealers (Virginie Champault, SEMISO).251 L'enfermement du quartier Cordon-La Motte-Taupin pour lutter contre ce trafic peut créer du mal-être chez les habitants car il renforce l'image négative du quartier. Le lien social et les espaces de rencontre sont, entre autres, cités pour essayer d’améliorer les conditions de vie, face au poids du trafic de drogue, cela pourrait permettre également d'offrir une opportunité de sortir de l'isolement aux personnes qui le souhaitent.

La question des gardiens a également souvent été évoquée. Le problème concernant la santé mentale qu'engendre la situation actuelle d'arrêt maladie des gardiens et que d'autres sont engagés pour les remplacer pour un très court terme et ne savent pas forcément quoi faire lorsqu'ils sont confrontés à des cas de personnes en souffrance psychique, ni qui contacter, ce qui peut être un blocage au signalement. Lorsque les gardiens sur présents à un endroit sur le long terme, ils sont souvent capables de reconnaitre un changement de comportement et sont un moyen, notamment pour les personnes âgées d'exprimer leur inquiétude, notamment vis-à- vis du projet de renouvellement urbain (Livia Velpry, chercheuse)252. Ensuite, la création de lien avec les locataires peut être également compromise, remettant en cause le rôle de lien entre bailleur et locataires.

250 Eric Frenaud, entretien du 19 mai 2017

251 Virginie Champault, entretien du 02 août 2017 252 Livia Velpry, entretien du 14 juin 2017

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Les gardiens apparaissent comme des personnes-ressource et des interfaces importantes dans les questions de bien-être et de souffrance psychique. Ils sont en premières ligne avec les conseillers sociaux et ont besoin d'une attention particulière et d'un renforcement de l'aide dont ils ont besoin.

D'autant plus que le diagnostic nous a permis de détecter un manque de communication à propos du PRU et que les gardiens peuvent être des relais de cette information. L'information des habitants est essentielle dans le cas des projets de renouvellement urbain, car les personnes concernées par les démolitions doivent pouvoir se préparer à cela. Mais les personnes s'y étant préparées et dont le logement n'est finalement pas détruit peuvent aussi avoir un sentiment de mal-être et mal réagir (Marie Anquez, Plaine Commune).253

Dans le cas de Saint-Ouen, le conseil citoyen, bien que l'investissement de chacun varie, est un moyen d'expression des habitants lorsqu'il est connu et compris par tous. Un groupe de travail sur la santé n'est pas encore en place, mais il pourrait être intéressant qu'il existe et de profiter de la mise en place du projet de renouvellement urbain pour lancer la dynamique de travail. Ils leur permettent, de plus, d'avoir des contacts avec des élus, chef de police, etc., auxquels ils n'auraient jamais pu avoir accès avant. Certains habitant, notamment membres du conseil citoyen ont été formés par l'école du renouvellement urbain. Ils sont identifiés par certains habitants comme connaissant la thématique et se font interpeler pour obtenir des informations. Ils pourraient sont un relais très intéressant, notamment pour expliquer les processus du projet, souvent mal compris ou non connus par les personnes concernées (Patricia Bonose & Djamal Kharif, Conseil citoyen)254.

Pour répondre à l'enjeu d'une possible accentuation du décalage de ces quartiers avec le reste de la ville, les prestataires ont identifié une interface intéressante. Il s'agit de l'école, car elle permet de rapprocher les enfants du quartier Sud et ceux des nouveaux éco-quartiers, ainsi que leurs parents (Marie Anquez, Plaine Commune)255.

Concernant l'action des professionnels sur le territoire d'étude, le fait que la ville de Saint-Ouen n'ait pas une culture de la co-construction peut poser problème pour les actions menées dans le cadre du PRU. En effet, les personnes sont donc peu habituées à être interpellées et peuvent ne

253 Marie Anquez, entretien du 28 mars 2017

254 Patricia Bonose & Djamal Kharif, entretien du 04 mai 2017 255 Marie Anquez, entretien du 28 mars 2017

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pas savoir vers qui se tourner pour trouver l'information et discuter de la situation qui les intéresse. (Elise Longé, CLSM/ASV de Saint-Ouen)256 Bien que les ASV aient été arrêtés sur le territoire de Saint-Ouen dans les quartiers ANRU avec la perspective du projet et l'arrivée d'une nouvelle personne en charge de l'animation lors du projet, il n'en existe d'ailleurs pas à L'Ile-Saint-Denis, ils représentent eux aussi une bonne interface pour promouvoir la santé mentale en lien avec les PRU. Comme nous l'avons vu, elles ont pour but d'informer les populations des quartiers en difficulté sur les questions de santé physique et mentale.

Les services d'hygiène représentent également une interface intéressante du fait des questions dont ils sont en charge et des relations qu'ils entretiennent avec le CLIC et les bailleurs et leur personnel souvent enclins à faire appel à eux. Les gardiens qui peuvent aider à la prise de contact avec les personnes concernées et faciliter leur venu notamment grâce à l'ouverture des logements.

Finalement, comme nous l’avons précédemment expliqué, le CLSM de Saint-Ouen est un élément essentiel pour les actions de promotion de la santé et la prévention malgré la logique d'urgence qui prévaut dans les dispositifs de santé de la ville comme dans le reste de la France, il existe pour autant quelques actions. A Saint-Ouen et à Saint-Denis notamment, une plateforme de coopération inter-partenariale pour repérer et aider les jeunes en difficulté a été créée. "Le jeune est contacté et s’il accepte de se faire aider, fait l’état d’un diagnostic établi par l’instance de concertation." (Elise Longé, CLSM/ASV de Saint-Ouen)257

Aussi, le groupe de travail Logement et santé mentale du CLSM aident les bailleurs en travaillant notamment sur des cas concrets. "Le CLSM a la volonté de construire un vrai partenariat avec eux et de permettre ainsi d’améliorer l’accompagnement des personnes en difficulté." (Elise Longé, CLSM/ASV de Saint-Ouen)258 Dans une logique de diagnostic et d'identification des personnes en souffrance psychique, une grille a été élaborée pour permettre aux gardiens de renseigner le groupe sur le nombre de personnes en souffrance psychique, leur situation familiale et les caractéristiques de ces troubles (lieux, actions, etc.). "Seuls les acteurs au plus près des populations peuvent donner ce genre d’information." (Elise Longé, CLSM/ASV de Saint-Ouen)259

256 Elise Longé, entretien du 23 mars 2017 257 Elise Longé, entretien du 23 mars 2017 258 Elise Longé, entretien du 23 mars 2017 259 Elise Longé, entretien du 23 mars 2017

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2) De premières pistes de recommandation et de mise en œuvre

La seconde partie de l'expérimentation consistait, nous l'avons vu, à formuler des recommandations spécifiques au territoire de Saint-Ouen et de L'Ile-Saint-Denis mais certaines peuvent également être généralisées, afin de mieux prendre en compte la santé mentale dans les projets de renouvellement urbain sur le reste du territoire francilien. Pour mettre en place ces recommandations, la première action à mener est la mise en place d'un pilotage politique et stratégique, à travers le COPIL (Comité de pilotage) de l'expérimentation. L'idée est ici de réunir les parties prenantes du projet et de définir les grands objectifs et premières actions à mettre en œuvre, de donner une impulsion politique pour inscrire la thématique dans le temps, au sein des prérogatives clés d’action publique. L'idéal serait qu'il puisse se tenir à l’automne 2017 pour pouvoir rapidement réfléchir aux recommandations et les mettre en œuvre. Ce COPIL pourrait être adossé au CLSM, (Présentation de l’étude à l’ordre du jour COPIL CLSM).

La composition du COPIL :

- Des élus de la ville de Saint-Ouen, de L'Ile-Saint-Denis et de Plaine Commune ; - De l'ARS Ile-de-France (Délégation Territoriale et Département Promotion de la Santé

et Réduction des Inégalités) ;

- Des bailleurs sociaux : SEMISO, Antin Résidences qui sont les principaux bailleurs présents sur le territoire

La composition du Comité des partenaires :

- Des acteurs institutionnels : l'ANRU, l'AORIF (l'Union Sociale pour l'Habitat d'Ile-de- France)

- Des acteurs universitaires : Paris XIII ; Paris VIII ; CCOMS

La première rencontre aura pour objet la présentation de la revue de littérature faite durant mes quelques mois de stage, du diagnostic urbain sur les dimensions de bien-être et des vulnérabilités du PRU de Saint-Ouen et de L'Ile-Saint-Denis, que nous avons présenté en première partie. Aussi, le potentiel programme d'action devra être débattu lors de cette rencontre. Elle visera également à tirer profit de la signature de la convention entre l’ARS IDF et l’AORIF, comprenant un volet "Santé Mentale".

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Ce programme d’action se compose des 9 premières pistes de recommandations formulées suite aux éléments ressorties à la suite du diagnostic et de la revue de littérature.

Avant de les présenter, il semble indispensable de décrire certains éléments nécessaires à la contextualisation et à la mise en œuvre proportionnée de ces pistes.

Tout d’abord, les pistes de recommandation répondent aux objectifs moteurs de l’expérimentation, qui sont au nombre de deux. L’objectif 1 est d’« Agir pour réduire la pression du renouvellement urbain sur la population générale, et le développement de souffrances psychiques. ». L’objectif 2 vise à « Repérer et traiter les « bascules cliniques », en lien avec les professionnels de santé et les acteurs sociaux de proximité. », c’est-à-dire, à repérer les personnes dont les problèmes de santé mentale pourraient s’aggraver ou se déclencher suite à l’anxiété et aux changements provoqués par les projets de renouvellement urbain. De ce fait, plusieurs champs d’intervention de l’action publique peuvent être concernés. Il s’agit de celui du renouvellement urbain, de l’action sociale, de la promotion de la santé et de la psychiatrie. Ensuite, les recommandations s’adresseront à une ou plusieurs catégories d’usagers, c’est-à- dire, les habitants actuels, les futurs habitants, les habitants qui restent, ceux qui sont déplacés temporairement (pour les besoins du chantier), et ceux qui sont relogés. Finalement, pour cette raison, les recommandations seront confrontées à une ou plusieurs temporalités du projet, celle du pré-opérationnel ; de la phase chantier ; et du quartier en devenir.

Neuf pistes de recommandations ont donc été formulées, il s’agit de :

 Réaliser et actualiser une « carte dynamique » du jeu d’acteurs en promotion de santé mentale, avec une focale sur le territoire et les spécificités du PRU, dans le but d’expliciter les collaborations, les freins et les actions qui en découleraient.

L’idée est ici de renforcer la communication et le travail intersectoriel entre les différents acteurs du renouvellement urbain et de la santé mentale. Les acteurs mobilisés seraient donc la commune ainsi que les populations locales, et les sphères d’action publique concernées le renouvellement urbain, l’action sociale et sanitaire, ainsi que la promotion de la santé. Les modalités de mises en œuvre incluant le financement seraient réalisées par l’ARS Ile-de-France et le projet se situerait dans la phase pré-opérationnelle.

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 Structurer dans la future charte GUP un cadre pour des actions de DSU favorables à la santé mentale

Il s’agirait, par exemple, dans le cadre de la GUP, de saisir l’opportunité d’intégrer la question du bien-être via les diagnostics en marchant, par le biais de réunions thématiques, ou encore d’autres actions comme certaines de celles citées ci-dessous (actions de formation, équipes citoyennes, etc.). Les acteurs mobilisés seraient ici Plaine Commune et les bailleurs sociaux, en charge de la charte GUP. Les catégories d’usagers touchées sont les futurs habitants et ceux restant dans le quartier car ces actions auront un impact en phase chantier mais également, et surtout, dans le quartier en devenir. Les sphères d’actions publiques sont les mêmes que celles de l’action précédente. Cette action serait mise en œuvre dans le cadre du projet de renouvellement urbain, du cahier des prescriptions urbaines et architecturales et via le CLSM. Pour finir, l’action répond à l’objectif 1 de l’expérimentation

 Mettre à disposition de formations sur la santé mentale à destination des gardiens, employés « antennes locales » des bailleurs pour prévenir et détecter les vulnérabilités, ainsi que renforcer la médiation et le lien social.

Cette action s’inspire des formations dont certains gardiens et employés de proximité bénéficient, comme c’est notamment le cas du groupe Opievoy en Ile-de-France, et de ses actions de sensibilisation et de formation des gardiens et des collaborateurs de logements sociaux, dont nous avons parlé pendant le benchmark. Les acteurs mobilisés sont ici les psychologues et professionnels spécialistes de la « promotion santé mentale », et les sphères d’actions publiques concernées l’action sociale et sanitaire, et celle de la promotion de la santé. La mise en œuvre devrait se faire dans le cadre du CLSM en aide avec des acteurs tels PsyCom, qui est un organisme public d'information, de formation et de lutte contre la stigmatisation en santé mentale, le CCOMS, le Centre collaborateur OMS pour la recherche et la formation en santé mentale ou encore peut-être Paris XIII, travaillant sur la promotion de la santé. Cette mise en œuvre pourrait se faire à travers des questionnaires, des focus groupes, des groupes de travail et la reconstitution des résultats, etc. Les ressources à mobiliser lors de situation de forte

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vulnérabilité et le circuit constituable devraient également être définis avec les gardiens, en première ligne face à ces situations.

Les financements sont à définir mais l’action pourrait être intégrée dans la charte GUP ou dans le contrat de ville de Plaine Commune. Ils pourraient également provenir de Fond d’Intervention Régional (FIR) ou de l’appel à projet prévention et promotion de la santé de l’ARS. L’action interviendrait dans les trois temporalités, celle du pré-opérationnel, de la phase chantier, et du quartier en devenir. Finalement, elle répond à l’objectif 2 de l’expérimentation.

 Renforcer l’accessibilité à des espaces végétalisés

Les effets positifs sur la santé mentale des espaces verts font l’objet d’une littérature scientifique abondante, comme nous l’avons évoqué précédemment. Dans les secteurs ANRU de l’expérimentation, et en lien avec les caractéristiques urbaines du lieu et les contraintes financières du projet, il s’agirait de créer et d’installer une signalétique et des panneaux explicatifs et pédagogiques sur la place du végétal en ville, des espaces récréatifs et les effets de bien-être associés. Pour cela, des parcours végétalisés et une végétalisation des trottoirs,

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