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Les ressources et utilisations fauniques

Rimouski-Neigette

4.6 Les utilisations du territoire

4.6.2 Les ressources et utilisations fauniques

L’UA 011-52 se trouve dans la zone de chasse 2. Elle présente une grande diversité faunique en raison de la variété des habitats que l’on y rencontre et elle est très fréquentée par les chasseurs et les pêcheurs. La présente section ne constitue qu’un survol des principales espèces et activités associées. On peut consulter le site Internet du ministère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (MDDEFP) ou Plan régional de développement intégré des ressources et du territoire (PRDIRT) du Bas-Saint-Laurent pour plus de détails.

4.6.2.1 Les territoires fauniques structurés

Les territoires fauniques structurés représentent près de la moitié (49 %) de la superficie du territoire public au Bas-Saint-Laurent. La figure 18 présente les territoires fauniques structurés de l’UA 011-52.

Sur l’UA 011-52, la zone d’exploitation contrôlée (ZEC) Owen est le principal territoire faunique.

Elle couvre une superficie de 615 kilomètres carrés, ce qui représente 37 % de la superficie forestière productive de l’UA. La mission principale de cette ZEC est d’encadrer la pratique et l’accessibilité à la chasse et à la pêche sur le territoire en faisant participer les usagers et en assurant son autofinancement.

On trouve plus d’information au sujet de la ZEC Owen sur le site Internet du réseau des ZEC, sous l’onglet trouver une ZEC :

http://zecowen.reseauzec.com.

L’unité englobe également une petite partie des réserves fauniques de Rimouski et de Duchénier, la première étant gérée par la Sépaq et la seconde par un organisme du milieu. Les réserves fauniques offrent un niveau plus élevé de conservation des ressources fauniques, mais ont toujours comme mission de garantir l’accessibilité à la ressource à tous les Québécois.

On trouve plus d’information au sujet de la réserve faunique de Rimouski sur le site Internet de la Sépaq, sous l’onglet Menu : réserve faunique :

http://www.sepaq.com/rf/rim.

On trouve plus d’information au sujet de la réserve faunique de Duchénier sur le site Internet de la réserve :

http://www.reserveduchenier.com.

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Témiscouata-sur-le-Lac

du Québec (BDTQ) MRN 2011

Projection cartographique : Conique de Lambert avec deux parallèles d'échelle conservée (46e et 60e)

Note : Le présent document n'a aucune portée légale.

© Gouvernement du Québec, 2014 Réalisation

Figure 18 : Territoire faunique structuré

Territoire faunique structuré

Limite d'unité de gestion forestier Unité d'aménagement

Municipalité régionale de comté (MRC) Région administrative

Territoire public sous gestion foncière et forestière déléguée

 

MRN – Sommaire du plan d’aménagement forestier intégré tactique – Région du Bas-Saint-Laurent – 011-52

4.6.2.2 La chasse

L’orignal occupe une place très importante dans la faune régionale. Il est sans contredit le gros gibier le plus recherché par les chasseurs au Bas-Saint-Laurent. Chaque année il se récolte entre 5 000 et 6 000 orignaux dans la région et les retombées économiques sont évaluées à 26 millions de dollars. Les densités hivernales en dehors des réserves fauniques sont estimées à 11,4 orignaux par 10 kilomètres carrés d’habitat dans la zone 2 et à 29,6 orignaux par 10 kilomètres carrés dans la réserve faunique de Rimouski.

Pour sa part, le cerf de Virginie est aussi présent, mais on observe des fluctuations importantes de sa population, puisqu’il est mal adapté aux rigueurs de l’hiver bas-laurentien. Par le passé, sa situation a même déjà été considérée comme précaire et la chasse a dû être interdite de 1993 à 1996. Malgré la fragilité de la population, la chasse au cerf amène des retombées annuelles évaluées à 4 millions de dollars. Une particularité de l’UA 011-52 est la présence de dix aires de confinement du cerf de Virginie (ravages) aménagées afin d’améliorer la qualité de l’habitat de cet animal (voir la figure 19).

On consulte le Guide d’aménagement des ravages de cerf de Virginie sur le site du MDDEFP pour en apprendre davantage :

http://mffp.gouv.qc.ca/publications/faune/Guide-amenagement-ravages-cerfs-Virginie.pdf.

Les espèces de petit gibier chassées au Bas-Saint-Laurent sont principalement le lièvre et la perdrix. Le tétras occupe aussi une petite part des prises. Les retombées pour la région étaient évaluées à plus de 300 000 $ annuellement en 2010 (CRÉBSL, 2010).

Il est important de mentionner que la grande popularité de la chasse dans la région crée des défis d’harmonisation entre les différents utilisateurs du territoire pendant les périodes de chasse. Il s’agit de l’un des principaux dossiers traités aux tables de gestion intégrée des ressources et du territoire (TGIRT).

On consulte le site du MDDEFP pour en savoir davantage sur les statistiques de chasse : http://www.mffp.gouv.qc.ca/faune/statistiques/chasse-piegeage.jsp.

4.6.2.3 Le piégeage

À l’échelle de la région, il se vend environ 650 permis de trappe annuellement, pour une valeur des fourrures récoltées évaluée à 450 000 $ en 2010 (CRÉBSL 2010). Les principales espèces prélevées sont le rat musqué, la belette, le castor, la martre d’Amérique, le renard roux et le coyote. Les espèces les plus recherchées par les trappeurs sont généralement la martre d’Amérique et le lynx du Canada.

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MRN – Sommaire du plan d’aménagement forestier intégré tactique – Région du Bas-Saint-Laurent – 011-52

Notons aussi que le piégeage est un moyen efficace afin de contrôler les populations de castors qui peuvent causer des bris majeurs au système routier en colmatant les ponceaux. Cette activité contribue aussi à contrôler les populations de coyotes, un prédateur reconnu du cerf de Virginie et du caribou forestier. À ce titre, le faible recrutement de trappeurs est considéré comme un enjeu majeur.

4.6.2.4 La pêche

La pêche est une activité de prélèvement faunique importante pour la région, tant au plan patrimonial que touristique. Les principales espèces sont le saumon de l’Atlantique, l’omble de fontaine et le touladi. On trouve aussi plusieurs espèces de poissons pêchés dans le fleuve Saint-Laurent qui utilisent à un moment ou à un autre de leur cycle de vie les lacs et rivières de la région (à l’instar du saumon). On pense entre autres à l’anguille d’Amérique et à l’éperlan arc-en-ciel.

Pour l’UA 011-52, la ressource la plus commune est l’omble de fontaine, laquelle réside dans la plupart des lacs et des cours d’eau. Le touladi est aussi présent dans les lacs Témiscouata, Grand lac Squatec et Ango. Une particularité intéressante de l’UA consiste en la présence du corégone nain dans le lac Témiscouata. Il s’agit d’un petit poisson recherché pour sa chair et dont l’historique de pêche remonte à plus d’un siècle.