• Aucun résultat trouvé

2 IMAGERIE PAR RESONNANCE MAGNETIQUE IMAGERIE PAR RESONNANCE MAGNETIQUE IMAGERIE PAR RESONNANCE MAGNETIQUE IMAGERIE PAR RESONNANCE MAGNETIQUE ::::

C’est l’examen de choix surtout dans l’étude des tumeurs au niveau de la fosse cérébrale postérieure. Elle permet grâce aux séquences morphologiques classiques, une orientation diagnostique et un bilan pré thérapeutique précis. L’utilisation de séquences fonctionnelles (diffusion, tenseur de diffusion, spectroscopie, imagerie de perfusion et d’activation) permet d’apporter des renseignements sur l'infiltration des régions péri tumorales, la topographie des zones éloquentes et la composition biochimique. Ces progrès ont permis une meilleure prise en charge thérapeutique réduisant notamment la morbidité. [72]

Nous allons énumérer brièvement les différents aspects des principales tumeurs ventriculaires :

2-1 Astrocytomes :

- Masse intra axiale, hémisphérique ou médiane.

- Composante kystique hypointense en T1et légèrement hyperintense en T2.

- Nodule mural souvent rehaussé en T1.[31]

- Hydrocéphalie due à l’obstruction d’écoulement du LCR.

- Les calcifications sont rarement trouvées.[61]

2-2 Ependymomes :

- Hétérogènes, ils sont plutôt hypo-intenses en pondération T1, nettement

hyperintense en pondération T2.

- Souvent intra ventriculaires de signal hétérogène en raison da la présence de

calcifications (40-80%), d'hémorragies intra tumorales et de kystes.[35]

- Peuvent s’étendre à l’angle ponto cérébelleux.

- - - - 8887 87 7 7 ---- 2-3 Médulloblastome :

- Masse médiane ou paramédiane, arrondie, bien limitée, isointense en

T1,hyperintense en pondération T2, son rehaussement est intense et hétérogène après l’injection de produit de contraste.[35,36]

- Les calcifications présentes dans 20% des cas et la recherche des localisations

métastatiques est indispensable sur une imagerie de la totalité du névraxe.[65]

2-4 Tumeurs des plexus choroïdes :

- le papillome se présente comme une tumeur intra ventriculaire polylobée, à contour

net , irrégulier, hypointense en pondération T1, hyperintense en pondération T2 , son rehaussement est très marqué et relativement homogène après l’injection de produit de contraste .[35]

- S’il existe des calcifications , elles apparaitront hypointenses en pondération T2 et

plus encore si la séquence est acquise en écho de gradient.[43,44]

- le carcinome se présente de façon comparable .Sauf que sa texture est plus

irrégulière, et les parois ventriculaires sont le plus souvent infiltrées, avec un envahissement parenchymateux.[46]

2-5 Kyste colloïde :

C’est une lésion arrondie, homogène ,bien limitée , de 15 à 20 mm de diamètre , de signal variable en fonction de la nature du contenu kystique [39]. Dans les deux tiers des cas , il est hyperintense en pondération T1 et isointense en pondération T2 .[35]

Après injection ,il n’existe aucun rehaussement en dehors d’une fine prise de contraste de sa paroi, linéaire.[55,67]

En cas de présence de calcifications pariétales ou d’hémorragie intra kystique il peut apparaitre hétérogène.[66]

- - - - 88 88 88 -88 --- f- Hémangioblastome :

Il se présente soit sous forme d’une masse kystique avec nodule mural légèrement hyperintense et se rehaussant après injection de produit de contraste (70%), soit comme un nodule tissulaire très vasculaire (30%).[35]

- Au contact du nodule, il est souvent mis en évidence des vaisseaux sous forme de

structures serpigineuses vides de signal en séquences pondérées T1 et T2 acquises en écho de spin. [39]

g- kyste épidermoïde / kyste dermoïde :

- le kyste épidermoïde est une lésion à contours irréguliers , hypointense en

pondération T1 et hyperintense en pondération T2. [35]

Il n’ y a pas de rehaussement après injection de produit de contraste.

Le kyste dermoïde a l’aspect typique d’une lésion hyperintense en pondération T1 plus au moins hétérogène et de signal variable en pondération T2 , avec absence de prise de contraste et des calcifications fréquentes .[53,61]

h- Méningiome :

- C'est une plage tumorale de contours réguliers avec large base d’implantation

dure-mérienne.[35]

- A l'IRM, il est isointense en T1 iso ou hyperintense en T2 avec rehaussement massif

et homogène après injection de produit de contraste.

- L'hyperostose et les calcifications (50%) sont mieux vues au scanner.[61]

i- kyste arachnoïdien :

C’est une lésion bien limitée, non calcifiée , de même densité que le LCR . I l n’y a pas de rehaussement après l’injection de produit de contraste .Un saignement intra-kystique au contenu protéique élevé peut compliquer l’aspect à l’IRM.[35]

- - - - 89 89 89 -89 --- j- métastases :

-Sur les séquences pondérées en T1, le signal des métastases est en général identique ou légèrement inférieur à celui de la substance grise[35]. Un hyposignal s’observe en cas de nécrose intratumorale ou d’œdème péri lésionnel. Un hypersignal traduit la présence d’hémorragie ou de mélanine.

- Sur les séquences en écho de spin T2 et FLAIR, les métastases sont typiquement

hyperintenses par rapport à la substance grise.[71]

h- neurocytome central:

- C’est une lésion bien limitée , polylobée, hétérogène avec de multiples éléments

microkystiques en hypersignal en T2[35]. Les calcifications sont fréquentes vues dans 50 à 70% des cas , avec un rehaussement modéré et partiel a l’injection du produit de contraste.[74]

l- lymphome primitif cérébral :

- la localisation classique est sous-épendymaire avec extension aux ventricules

latéraux.[35]

- il apparait en iso ou en hypersignal T2 , d’ aspect homogène avec une prise de

contraste modéré.[61]

- l’envahissement du corps calleux est un argument en faveur .[75]

m- craniopharyngiome :

Il s’agit d’une lésion uni ou multikystique d’aspect hétérogène , contenant le plus souvent des calcifications et des kystes dans 90% des cas ,hyperintense en T1 .[35]

- - - - 90 90 90 -90 ---

3

33

3---- ANGIOGRAPHIE :[61,64]ANGIOGRAPHIE :[61,64]ANGIOGRAPHIE :[61,64]ANGIOGRAPHIE :[61,64]

L’intérêt de l’angiographie cérébrale a été, jusqu’à l’avènement de la scannographie, décisif pour le diagnostic de tumeurs cérébrales : diagnostic topographique, éventuel apport au diagnostic étiologique, précisions sur les rapports vasculaires dont la connaissance était indispensable avant l’acte chirurgical.

Depuis 1972, et progressivement, la place de l’angiographie cérébrale s’est précisée et stabilisée. Et actuellement, l’indication d’angiographie cérébrale n’est plus retenue que dans un quart des cas environ. Dans ce cadre relativement restreint ,

L’interet de l’angiographie demeure toutefois réel et parfois majeur, essentiellement pré chirurgical.

La situation est toutefois redevenue instable dans la mesure où, d’une part, l’imagerie par résonance magnétique fournit une imagerie par flux artériel et veineux d’une qualité suffisante pour l’acte chirurgical et, d’autre part, le développement des techniques endovasculaires à visée thérapeutique est évident :

- Embolisation préchirurgicale dans le territoire carotidien externe mais aussi

carotidien interne.

- Eventuelle chimiothérapie intra artérielle, extension des techniques de biopsie en

condition stéréotaxique justifiant, selon la topographie lésionnelle, une angiographie préalable.

Dans la série Baroncini[26] 25 patients ont bénéficiés de cet examen (8.8 % ) Dans notre série, aucun patient n’a bénéficié de cet examen.

4

44

4---- CONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSIONCONCLUSION ::::

Les objectifs de l’imagerie sont de détecter la lésion intracrânienne, de porter lediagnostic de la tumeur et enfin d’approcher le diagnostic histologique par la synthèse des données cliniques et neuroradiologiques.

- - - - 91 91 91 -91 ---

L’IRM est devenue le principal outil du diagnostic et du bilan d’extension du neuroradiologue surtout pour les tumeurs ventriculaires qui siègent au niveau de la FCP.

Les autres techniques et surtout la TDM, restent d’un apport majeur, non seulement en raison de leur disponibilité mais par leur apport diagnostique spécifique et plus particulièrement pour l’étude de l’os.

V.

V.V.

V. TRAITEMENT :TRAITEMENT :TRAITEMENT : TRAITEMENT :

La convergence des données cliniques et paracliniques suffit à porter un diagnostic positif, avec une forte présomption de la nature histologique de la tumeur en cause.

C’est à partir de la confrontation de leurs résultats que découlera la décision thérapeutique.

1

11