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Pied 2 points : calcanéum et 2e métatarsien Attaque du talon et décollement des orteils

5.5. REPERCUSSIONS CLINIQUES

La prise en charge des patients LCNS doit s’inscrire dans le modèle biopsychosocial (Foster et al., 2018; O’Sullivan, 2005) et pour ce faire, il convient de commencer par effectuer un triage des patients basé sur cette approche. Le STarT Back Tool en est un exemple. Il utilise un questionnaire de neuf questions afin de classer les patients LCNS en trois groupes (Foster et al., 2011). Ces questions prennent en compte les aspects biopsychosociaux liés aux lombalgies. Des traitements sont ensuite donnés en fonction du sous-groupe alloué. Le groupe à risque réduit d’invalidité persistante recevra une intervention d’éducation thérapeutique, le groupe à risque modéré sera envoyé chez un physiothérapeute, et finalement le groupe à risque élevé sera suivi par des physiothérapeutes formés à des outils psychologiques spécifiques (Hill et al., 2011). Ce classement a montré son efficacité en Angleterre en terme de réduction des coûts directes (Whitehurst, et al., 2015), de récupération fonctionnelle et de satisfaction des patients (Cherkin et al., 2018). Ainsi, ce classement en fonction du pronostic permet de prendre en compte des facteurs psychologique, et de proposer un traitement adéquat.

Un des aspects importants d’un traitement adéquat consiste à adresser l’augmentation de la rigidité du tronc qui est souvent présente chez les LCNS. Notre population de LCNS a effectivement montré une plus grande rigidité dans son pattern de dissociation. Selon Hodges et Tucker celle-ci est liée à une altération du contrôle moteur causée par des douleurs, à quoi peuvent s’ajouter des facteurs psychologiques ou sociaux (Hodges & Tucker, 2011). C’est pourquoi, un des axes importants dans le traitement des LCNS est le travail sur la proprioception et le contrôle moteur (Letafatkar et al., 2017 ; Tong et al., 2016 ; Fersum et al., 2013). Certains marqueurs physiques, notamment la capacité d’activer consciemment le transverse, permettent de mesurer l’amélioration du contrôle moteur dans la zone lombo-pelvienne, amélioration qui est corrélée avec une diminution des douleurs et du handicap fonctionnel comme le montre Hodges (Hodges, 2011). De plus, pour que ce travail soit efficace, il est impératif de l’adapter à chaque patient spécifique, à ses caractéristiques

32 psychologiques et ses mécanismes douloureux particuliers (Van Dieen et al., 2017; Fersum et al., 2013).

C’est précisément pour explorer le lien entre l'aspect physique et psychologique que notre hypothèse prédisait un lien entre un score élevé au PCS et le fait de maintenir une stratégie de mouvement thoraco-pelvienne en-phase lors de l’augmentation de la vitesse. Malgré l’infirmation de notre hypothèse, le catastrophisme est un aspect important à prendre en compte lors de la prise en charge en physiothérapie. En effet, celui-ci est prédicteur de la réussite du traitement de patients LCNS (Woby, Roach, Urmston & Watson, 2008 ; Slepian et al., 2014) ; de plus il a été montré que l’activité physique a une influence sur le niveau de catastrophisme (Smeets, Vlaeyen, Kester & Knottnerus, 2006)

Un exemple de méthode de traitement utilisée en physiothérapie qui intègre les facteurs psychologiques est L’Interactive Behavioural Modification Therapy (IBMT) qui a été développé par une équipe de physiothérapeutes spécialisés dans la gestion de la douleur chronique au North Manchester General Hospital en Grande-Bretagne. C’est une approche menée par des physiothérapeutes qui se base sur des principes cognitivo-comportementalistes (Woby, Roach, Urmston, Watson, 2008). L’IBMT a pour but de réduire le catastrophisme et la peur du mouvement. Durant ces thérapies, les patients souffrant de douleurs chroniques sont exposés de manière graduelle à des activités ou mouvements qu’ils perçoivent comme dangereux tout en respectant des objectifs précis et échelonnés fixés avec les patients, afin de retourner à l’activité qu’ils souhaitent (Woby, Roach, Urmston, Watson, 2008). L’IBMT intègre également des sessions éducatives ou des discussions en groupe sur la douleur, l’importance de l’activité physique, le rôle des émotions et des croyances, ainsi que la gestion de la douleur (Knott, 2015). De plus, le rôle de soutien et d’encouragement du thérapeute a aussi un effet sur les aspects psychologiques liés à la douleur chronique (Slepian et al., 2014 ; Woby, Roach, Urmston, Watson, 2008). Un exemple de prise en charge selon les principes de l’IBMT est visible à l’annexe 5, tiré d’une étude menée par Knott en 2015.

Une autre méthode intéressante développée par O’Sullivan (2005) et basée sur ces mêmes principes, la classification-based cognitive functional therapy, a montré de bons résultats dans le traitement de jeunes athlètes souffrant de LCNS (Ng et al., 2015) et de sujets LCNS adultes (Fersum et al., 2013).

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5.6. FORCES ET FAIBLESSES

Ce travail répond à un besoin, à savoir d’élaborer des sous-groupes dans la population LCNS. Si les hypothèses n’ont pas été validées, il est tout de même apparu qu’il existe potentiellement des sous-groupes définis en fonction de la stratégie de mouvement thoraco-pelvienne lors de l’augmentation de la vitesse.

La taille de l’échantillon minimal pour atteindre la puissance nécessaire n’a pas été calculée, ce qui a pu avoir un effet sur la puissance de nos résultats. Cependant le nombre de participants est relativement élevé comparé à d’autres études qui traitent du même sujet. De plus, le fait d’avoir utilisé une base de données préexistante a également amené des biais à notre étude. En effet, afin de répondre à la question de recherche, il aurait été intéressant d’inclure plus de participants LCNS dont le score au questionnaire PCS est plus élevé.

5.7. PISTES DE RECHERCHES FUTURES

Premièrement, il serait important de valider la méthode de Romkes et Bracht-Schweizer pour calculer la dissociation des ceintures dans une population LCNS adulte.

Nos résultats suggèrent la présence de sous-groupes déterminés par trois patterns de dissociation des ceintures, à savoir, une stratégie “normale” qui consiste à augmenter la dissociation des ceintures avec l’accélération de la vitesse, une stratégie invariable où la dissociation reste identique peut importe la vitesse de marche, et enfin une stratégie inversée dans laquelle la dissociation diminue avec l’accélération. Si cette classification est validée par d’autres études, elle pourrait être un critère cinématique à prendre en compte dans la création de sous-groupes dans la population de LCNS.

Il serait également intéressant de tester notre hypothèse à l’intérieur de sous-groupes LCNS définis. C’est-à-dire de classer le groupe de participants LCNS en fonction de la classification de Linton de 2011, du STarT Back Tool, ou encore des sous-groupes définis par O’Sullivan et de vérifier à l’intérieur de ces sous-groupes si le PCS a une influence sur la dissociation des ceintures.

La comparaison d’autres questionnaires psychologiques et d’autres variables cinématiques serait pertinente autant dans une population LCNS quelconque que dans les différents sous-groupes, notamment la comparaison entre la dissociation des ceintures et le niveau d’anxiété. En effet Dunn et collaborateurs (2005) ont trouvé que 66% des personnes LCNS ayant un

34 niveau de handicap fonctionnel important, étaient angoissées, et, comme mentionné plus haut, le niveau d’angoisse influence la rigidité et l’amplitude des mouvements du tronc (O’sullivan, 2005). Il serait également intéressant de comparer l'activation musculaire avec les facteurs psychologiques, étant donné qu’un même mouvement peut être produit par différentes activations musculaires (Hodges & Tucker, 2011). Peut-être qu’il existe plus de liens entre une activité musculaire anormale et les facteurs psychologiques tels que mesurés par le PCS, le Hospital Anxiety and Depression Scale, le Fear-Avoidance Beliefs

Questionnaire.

6. CONCLUSION

La LCNS est la première cause d’invalidité au niveau mondial et entraîne de grandes répercussions économiques. Il s’agit donc d’une pathologie extrêmement courante qui est pourtant encore mal comprise. La littérature actuelle montre que le rachis thoracique et lombaire, de même que le pelvis, jouent un rôle important dans la marche, et, une altération de la coordination entre ces différents segments peut avoir des conséquences sur l'apparition ou le maintien des LCNS (Vogt et al., 2001). Or, il existe dans la littérature actuelle une évidence modérée en faveur d’une différence de la stratégie de mouvement thoraco-pelvienne dans le plan horizontal entre les personnes lombalgiques et celles asymptomatiques (Koch & Hänsel, 2018). Notre premier objectif était de savoir si notre population de LCNS montrait une différence de dissociation des ceintures par rapport à des sujets PA.

De plus, la lombalgie étant une pathologie multidimensionnelle, il est essentiel de comprendre les liens entre les dimensions physiques et psychologiques. C’est pourquoi le deuxième objectif de cette étude était de découvrir si, chez les patients LCNS, il existe un lien entre un score élevé au PCS et la stratégie de mouvement thoraco-pelvienne lors de l’augmentation de la vitesse de marche.

Nous avions émis l’hypothèse que les participants LCNS resteraient dans un pattern de marche en-phase lors de l’augmentation de la vitesse de marche et que cette absence de dissociation des ceintures serait liée à un score élevé au PCS. Nos résultats ont infirmé nos deux hypothèses.

L’absence de différence entre les stratégies de mouvement des participants LCNS par rapport aux sujets PA peut être due à l’hétérogénéité de la population LCNS. De plus, les résultats vont à l’encontre de la littérature actuelle, ce qui peut être dû à des différences entre les études

35 au niveau du positionnement des marqueurs, du mode d’acquisition des données, et des méthodes d’analyse de la dissociation des ceintures.

L’absence de corrélation entre le pattern de dissociation des ceintures et les scores au PCS peut être due au fait que les scores au PCS soient en majorité en-dessous de la valeur-seuil de 20.

Comme mentionné plus haut, la population LCNS est très hétérogène (Vogt, Pfeifer, Portscher & Banzer, 2001), et les études qui analysent la dissociation des ceintures se basent sur des populations de LCNS relativement différentes sur les paramètres d’intensité de la douleur, d’handicap fonctionnel, de niveau d’activité physique et des différents aspects psychologiques (Koch & Hänsel, 2018) (voir annexe 3). Il semble donc pertinent de se demander si notre définition actuelle du groupe LCNS n’est pas trop large, empêchant de ce fait d’effectuer des comparaisons pertinentes. C’est pourquoi, selon de nombreux auteurs, il est nécessaire de former des sous-groupes dans la population des LCNS afin de mieux comprendre et traiter les personnes souffrant de cette pathologie. (O’Sullivan, 2005 ; Vogt, Pfeifer, Portscher & Banzer, 2001 ; Dunn et al., 2006 ; Hemming, Sheeran, van Deursen, & Sparkes, 2018 ; Fersum, O’Sullivan, Skouen, Smith, & Kvåle, 2013). De plus, étant donné l’importance des facteurs psychologiques dans le maintien et l’apparition de LCNS (Linton & Shaw, 2011), il serait important de prendre ceux-ci en compte dans l’élaboration de ces sous-groupes.

Les résultats suggèrent qu’il existe trois différentes stratégies de mouvement thoraco-pelviennes chez les sujets LCNS, ce qui prête à penser que les patterns de dissociation des ceintures particuliers pourraient être un critère permettant de définir des sous-groupes dans la population LCNS. De nouvelles études sont nécessaires afin de valider cette hypothèse.

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