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4-4) Le renouveau de la thŽrapie par les sangsues

En 1939, Lindemann dŽcouvre que la salive de la sangsue contient de lÕhistamine, expliquant les rŽactions allergiques frŽquentes survenant aprs un traitement et disparaissant dans les trois jours.

Fin XXme sicle, dŽbut XXIme sicle, environ 200 ans aprs lՎpoque de Broussais, la

thŽrapie par les sangsues conna”t un nouvel engouement, notamment en chirurgie rŽparatrice.

Au dŽbut du XIXme sicle, John Friedrich Dieffenbach, pre de la chirurgie plastique,

avait dŽjˆ utilisŽ des sangsues pour une reconstruction du nez.

En France, cÕest gr‰ce au professeur Baudet, de Bordeaux, que les sangsues sont de nouveau utilisŽes dans le cadre dÕune rŽimplantation de doigt.

Ds les annŽes 1980, les sangsues envahissent les h™pitaux amŽricains, o lÕutilisation est maintenant trs courante en chirurgie rŽparatrice (les AmŽricains produisent un grand nombre dÕarticles sur ce sujet). Depuis cette Žpoque, les sangsues sont dÕusage courant aux USA, en Allemagne, en Suisse et en France.

Ainsi, en 2004, la FDA - Food and Drug Administration Ð agence du mŽdicament amŽricain, autorise lÕusage des sangsues ˆ des fins mŽdicales.

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II) Physiologie dÕHirudo medicinalis

II-1) Etymologie

(1)

Hirudo medicinalis est lÕespce la plus connue de sa famille, les HirudinŽes. CÕest lÕespce la plus utilisŽe.

Le terme sangsue vient du nom latin sanguisuga signifiant je suce le sang, terme utilisŽ par Pline lÕAncien. En Italie, la sangsue est nommŽe sanguisuga.

Galien nomme la sangsue hirudo, issu de hoero signifiant jÕadhre. CÕest LinnŽ qui fut le premier ˆ qualifier la sangsue mŽdicinale en employant le terme medicinalis.

Lamarck (1744 - 1829) regroupa toutes les sangsues dans la famille des HirudinŽes.

Les Grecs, quant ˆ eux, dŽnomment la sangsue sous le terme de bdella venant de bdello signifiant je trais.

En Angleterre, on appelle la sangsue leech, dŽrivant de leace physicien/mŽdecin, preuve de lÕutilisation thŽrapeutique des sangsues.

Figure 6 : Sangsues dans leur bocal - Source : Collection personnelle

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II-2) Classification

(5) (6)

Rgne : Animalia (Animal)

SousÐrgne : MŽtazoaires! Animaux multicellulaires, hŽtŽrotrophes

Embranchement : Annelida (Annelides) ! Triphoblastiques (les sangsues possdent 3

feuillets embryonnaires, lÕectoblaste, le mŽsoblaste et lÕendoblaste) et coelomates (elles prŽsentent une cavitŽ creusŽe dans le mŽsoblaste, le cÏlome).

Classe : Clitellata (Clitellates) ! Possdent un clitellum, renflement de certains mŽtamres.

Sous-classe : Hirudinea (Achtes) ! Absence de parapodes et de soies.

Ordre : Arhynchobdellida (Gnathobdellida) ! PrŽsence de 3 m‰choires dentŽes au niveau

du pharynx.

Famille : Hirudinidae Genre : Hirudo

Espce : Hirudo medicinalis.

II-3) Anatomie

II-3-1) Externe

!

Hirudo medicinalis est un annŽlide possŽdant un corps tant™t aplati tant™t en forme dÕolive. La taille diffre en fonction des diffŽrentes espces mais cÕest principalement gr‰ce ˆ la coloration du corps que lÕon diffŽrencie ces espces.

II-3-1-1) Taille (1) (7)

Hirudo medicinalis prŽsente une taille variable dՈ peu prs 10 centimtres de long sur 1,5 centimtres de large. Cependant, la sangsue a une trs grande capacitŽ ˆ se rŽtracter sous une forme en olive mesurant alors environ 5 centimtres et ˆ sՎtendre jusquՈ 15 ˆ 20 centimtres de long.

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Figure 7 : Allongement dÕune sangsue dans lÕeau - Source : Baranger Bernard Photographe

II-3-1-2) Couleur (2)

CÕest en partie gr‰ce ˆ la pigmentation du corps de la sangsue, variable du fait de leur situation gŽographique, que lÕon diffŽrencie les espces. En effet, on peut distinguer 3 sangsues : franaise landaise - franaise camarguaise - hongroise.

La sangsue franaise landaise, dite sangsue grise, possde sur sa robe dorsale, de faon mŽdiane, une bande vert Žmeraude avec de part et dÕautre une ligne noire, mince et rectiligne. Sa face ventrale est vert clair, lisse au toucher et possde deux bandes noires sur les c™tŽs. Elle est en voie de disparition.

La sangsue franaise camarguaise a, quant ˆ elle, une bande mŽdiane vert jaun‰tre sur sa face dorsale avec des deux c™tŽs une ligne noire. Sa face ventrale est aussi vert jaun‰tre, lisse au toucher et avec une bande noire.

La sangsue hongroise dite sangsue verte se pche en Turquie, Croatie et Grce. CÕest cette sangsue que lÕon Žlve. Elle a des couleurs vives et variŽes : du vert foncŽ, du rouge brique, du jaune et du noir honorent sa robe.

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Figure 8: Monographie des hirudinŽes, A. Moquin-Tandon, 1846 Ð Source : ThŽrapie par les sangsues, Livre, Dr D. Kaehler Schweizer

II-3-1-3) MŽtamre (7) (8) (9)

Un mŽtamre est issu dÕune division primitive du mŽsoderme de part et dÕautre de la corde dorsale. CÕest un ŽlŽment semblable reliŽ avec dÕautres par des membranes souples, ils se succdent tous les uns aprs les autres permettant une organisation originale du corps de lÕannŽlide.

Cette mŽtamŽrie est caractŽristique des annŽlides dont le corps est donc partagŽ en mŽtamres dits aussi anneaux.

NŽanmoins, cette division externe ne correspond pas ˆ une division interne : lÕintŽrieur de la sangsue ressemble ˆ une grande cavitŽ.

La sangsue a ds sa naissance son nombre dŽfinitif dÕanneaux. Par consŽquent, elle grandit par lÕagrandissement de ses anneaux et non par la synthse dÕautres anneaux: une jeune sangsue est de taille infŽrieure ˆ une sangsue adulte, mais elle possde dŽjˆ la mme anatomie interne et externe. Au stade adulte, caractŽrisŽ par la prise dÕun repas sanguin, elle devient apte ˆ procrŽer.

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Figure 9: Aquarelle originale de J. Anglas

Ð Source : ThŽrapie par les sangsues, Livre, Dr D. Kaehler Schweizer

II-3-1-4) Ventouses (1) (2) (7)

Hirudo medicinalis possde une ventouse ˆ chaque extrŽmitŽ de son corps : une antŽrieure qualifiŽe de buccale et une autre postŽro terminale.

Ces deux ventouses, en plus dՐtre situŽes ˆ deux endroits diffŽrents, ont des fonctions diffŽrentes :

- La ventouse buccale a la forme dÕun triangle lui permettant dÕexercer

une succion sur le support auquel elle se fixe. On y trouve quelques muscles longitudinaux et une seule fibre circulaire. Elle est perforŽe par lÕorifice buccal.

- La ventouse postŽrieure est plus grande et a une forme disco•de,

contrairement ˆ la ventouse buccale elle nÕest pas perforŽe. CÕest gr‰ce ˆ cette ventouse que la sangsue se dŽplace ; sa face ventrale est tournŽe vers la face ventrale du corps. On note Žgalement la prŽsence de papilles sensorielles sur la face dorsale.

MŽcanisme dÕadhŽrence des ventouses : LÕadhŽrence sur un support lisse sÕexplique par lÕintervention, premirement, dÕun mucus collant sŽcrŽtŽ par la ventouse postŽrieure. Cette sŽcrŽtion se fait gr‰ce ˆ des nombreuses glandes unicellulaires dŽbouchant sur la face ventrale de la ventouse, on parle de Ç glandes È de la ventouse.

Deuximement, la musculature intrinsque du corps permet lÕadhŽrence de la sangsue sur un support.

La ventouse buccale, en effectuant sa succion, crŽe une dŽpression via la contraction des muscles buccaux.

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Figure 10 : Bouche ˆ trois m‰choires Ð Source : Baranger Bernard Photographe

Figure 11 : Ventouse postŽrieure

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II-3-2) Interne

!

II-3-2-1) TŽguments (7)

Les tŽguments sont lÕensemble des tissus de recouvrement des animaux. Ils comportent lՎpiderme et le derme, deux couches cellulaires.

LՎpiderme comporte une seule couche cellulaire recouverte ˆ lÕextŽrieur dÕune cuticule dՎpaisseur variable. A sa surface, on trouve de nombreuses glandes cutanŽes. Il semblerait, dÕaprs les recherches de Freytag en 1953, quÕHirudo medicinalis contienne une protŽine soufrŽe (sclŽroprotŽine) et une chitine polysaccharide dans la cuticule : la protŽine entoure ou traverse les couches de chitine sans affecter ses propriŽtŽs optiques.

On distingue deux types de glandes tŽgumentaires :

- Des glandes cutanŽes rŽparties sur lÕensemble du corps recouvertes par

un mucus abondant.

- Des glandes clitelliennes responsables de la sŽcrŽtion du cocon (voir

partie A, II-5) Reproduction)

Le derme, quant ˆ lui, est constituŽ de plusieurs couches de cellules et ne prŽsente aucune particularitŽ.

II-3-2-2) Musculature (7) !

Les HirudinŽes ont la particularitŽ dÕavoir une musculature trs dŽveloppŽe et par consŽquent trs puissante : cÕest gr‰ce ˆ cette musculature que la sangsue est capable de sՎtendre jusquՈ 20 centimtres et au contraire de se rŽtracter en forme dÕolive.

On peut dŽcrire la musculature en 4 parties :

- Les muscles longitudinaux allant dÕune extrŽmitŽ du corps ˆ lÕautre et

se Ç terminant È dans les ventouses

- Les muscles circulaires

- Les muscles obliques entre les muscles longitudinaux et circulaires

- Les muscles dorso-ventraux traversant ces 3 premires couches.

De plus, il existe des fibres musculaires de longueur variable sÕinsŽrant par simple soudure de leurs extrŽmitŽs :

- Les fibres dorso-ventrales courtes

! "&! II-3-2-3) CÏlome (7)

!

Le cÏlome est la cavitŽ entre le tube digestif et la paroi du corps. Il est recouvert par un tissu de remplissage parenchymateux (le collenchyme) et il possde des parois contractiles. De plus, on retrouve 2 sinus longitudinaux, un dorsal et un ventral, rŽunis par des sinus transversaux. Enfin, un liquide rouge, dž ˆ la prŽsence de lÕhŽmoglobine dissoute, circule dans ces vaisseaux.

II-3-2-4) Appareil digestif (7) !

LÕappareil digestif dÕHirudo medicinalis peut tre divisŽ en 3 parties :

- une partie antŽrieure comportant la bouche, 3 m‰choires et le pharynx

- une partie moyenne avec lÕestomac et des caecums en grand nombre

- une partie terminale avec lÕintestin se finissant par lÕanus

*La partie antŽrieure est recouverte de la cuticule dont nous avons prŽalablement parlŽ. La bouche a une forme dՎtoile triangulaire munie de trois m‰choires, une antŽrieure mŽdiane, une latŽrale et une postŽrieure. Un pli appelŽ velum sŽpare la ventouse antŽrieure de la bouche. CÕest lÕinvagination des tŽguments de la partie antŽrieure du corps qui donne naissance ˆ cette cavitŽ buccale.

Le bord libre comporte de trs nombreuses dents de calcite assurant lÕincision. Entre ces dents, des pores sÕouvrent lors de la morsure et librent la salive.

Le pharynx est muni de trs nombreux muscles longitudinaux, annulaires et radiaires permettant ˆ la fois la succion et la dŽglutition du sang. Il contient des glandes salivaires dont les canaux dŽbouchent entre les dents au niveau de la bouche. Ce sont ces glandes qui sŽcrtent la fameuse molŽcule anticoagulante spŽcifique ˆ Hirudo medicinalis, lÕhirudine.

*La partie moyenne se caractŽrise par la prŽsence dÕun Ïsophage de petite taille dŽbouchant dans un estomac de grande taille. LÕestomac est extensible, il a la forme dÕun tube muni de 11 caecums qui sÕallongent en allant vers la rŽgion postŽrieure du corps. Ces caecums sont les lieux de stockage du sang ingŽrŽ ce qui explique que la sangsue soit capable de ježner pendant plusieurs mois.

*La partie postŽrieure renferme lÕintestin; un sphincter cylindrique et Žtroit sŽpare lÕintestin de lÕestomac. La partie postŽrieure se termine par lÕanus prŽcŽdŽ de lÕampoule rectale.

Physiologie de la digestion : Lors de lÕapplication dÕune sangsue sur une plaie, la sangsue absorbe de 3 ˆ 10 fois son poids et cela en un seul et mme repas. Ceci est rendu possible gr‰ce ˆ lÕextensibilitŽ de sa peau et ˆ sa musculature trs dŽveloppŽe. CÕest un processus trs lent.

Il a ŽtŽ observŽ que le sang au dŽbut ne subit aucune modification, il est stockŽ dans les 11 caecums de la partie moyenne de lÕappareil digestif. Ensuite, une lyse progressive des Žrythrocytes (via une hŽmolyse et une protŽolyse) se met en place permettant la formation de

! "'! cristaux dÕhŽmoglobine. Cette hŽmoglobine est dŽtruite en globine et hme. Seule la globine est utilisŽe par la sangsue, lÕhme est scindŽ en fer excrŽtŽ et en substances colorantes.

II-3-2-5) Appareil circulatoire (7) !

LÕappareil circulatoire provient de modifications des espaces cÏlomiques. Il est formŽ de plusieurs entitŽs:

- un vaisseau ventral avec la chaine nerveuse,

- un vaisseau dorsal,

- deux vaisseaux latŽraux sՎtendant sur tout le long du corps,

- deux rŽseaux de fins capillaires,

- de gros vaisseaux ˆ paroi Žpaisse.

Des vaisseaux transversaux permettent la communication du vaisseau ventral et des vaisseaux latŽraux.

Il nÕy a pas de cÏur ˆ proprement parler.

II-3-2-6) Appareil respiratoire (7) !

LÕappareil respiratoire peut se rŽsumer ˆ lՎpiderme car cÕest ˆ travers lՎpiderme que la sangsue respire et que les Žchanges gazeux sont effectuŽs.

II-3-2-7) Appareil nerveux (7) !

Le systme nerveux dÕHirudo medicinalis, b‰ti sur le schŽma gŽnŽral de celui des

AnnŽlides, est plus dŽveloppŽ que celui des Oligochtes1. Les ganglions ont une structure plus

perfectionnŽe sžrement en raison de la complication de la musculature.

On trouve la prŽsence de 2 ganglions cŽrŽbro•des reliŽs par un collier pŽri-oesophagien ˆ une masse nerveuse sous-oesophagienne innervant la ventouse antŽrieure.

La chaine nerveuse ventrale logŽe au niveau du sinus ventral possde 19 paires de ganglions, un par mŽtamre.

La ventouse postŽrieure est formŽe par une masse ganglionnaire contenant les 5 derniers mŽtamres.

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Les Oligochtes possdent : un clitellum, des soies, une segmentation externe et une cavitŽ cÏlomique unique. Leur mŽtamŽrisation est dite hŽtŽrome cÕest-ˆ-dire que les mŽtamres nÕont pas toujours la mme structure de base. Ils sont hermaphrodites et possdent des gonades permanentes.

! "(! II-3-2-8) Appareil excrŽteur (7)

!

LÕappareil excrŽteur est segmentaire avec un certain nombre de nŽphridies. Une nŽphridie est un tube excrŽteur, sa terminaison interne est ouverte dans le cÏlome. Il est trs allongŽ revenant plusieurs fois sur lui-mme.

Chaque nŽphridie constitue une unitŽ autonome. Elle comprend :

- Une glande en fer ˆ cheval constituŽe par un tissu excrŽteur

- Un canal court excrŽteur prolongeant la glande

- Et une vessie en position ventrale.

On compte 17 nŽphridies au niveau des segments VI ˆ XXII.

II-3-2-9) Appareil reproducteur (7) !

Les sangsues sont hermaphrodites : elles possdent ainsi un appareil gŽnital femelle et un appareil gŽnital m‰le. Il nÕy a quÕune seule paire dÕovaires en avant des paires de testicules, avec un seul orifice pour chaque sexe : lÕorifice m‰le est toujours au dessus de lÕorifice femelle. Ces orifices se trouvent au niveau des segments X et XI dans la rŽgion clitellienne. Les gonades sont individualisŽes et enveloppŽes dans une portion de cÏlome.

*LÕappareil gŽnital m‰le : formŽ de 9 paires de testicules sphŽriques au niveau du XIIme mŽtamre.

A partir de chaque testicule, un petit canal effŽrent part et va jusquÕau canal dŽfŽrent. Ces canaux effŽrents sՎlargissent en une rŽgion pelotonnŽe, dite vŽsicule sŽminale, puis se rŽtrŽcissent en une rŽgion renflŽe appelŽe canal Žjaculateur.

Les canaux Žjaculateurs sÕunissent en avant dans une chambre commune, lÕatrium, sŽcrŽtant lÕenveloppe des spermatophores. LÕatrium se continue par un long pŽnis pouvant faire saillie hors du corps.

*LÕappareil gŽnital femelle : se constitue de 2 sacs allongŽs, appelŽs ovisacs, situŽs au niveau des canaux Žjaculateurs au dessous du tube digestif.

Leur taille varie en fonction de la pŽriode dÕactivitŽ sexuelle : en effet, lors du repos sexuel, ces sacs sont de petite taille et arrondis alors que lors de lÕactivitŽ sexuelle, ils sÕagrandissent considŽrablement.

Les sacs ovariens se rŽunissent en un oviducte commun par un petit canal passant au-dessus du systme nerveux. Chaque ovisac contient un ovaire. Les organes femelles sont dans lÕespace compris entre lÕorifice m‰le et la premire paire de testicules, au niveau du XIme mŽtamre. Il est composŽ de 2 ovaires globuleux, 2 oviductes, un utŽrus (dont les glandes sŽcrtent la coque des Ïufs) et un vagin (grand sac ovo•de avec une puissante musculature).

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Figure 12:)Coupe longitudinale d'Hirudo medicinalis - Source : ThŽrapie par les sangsues, Livre, Dr D. Kaehler Schweizer

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