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La religion avec ses aspects : Les différentes religions du monde…

CHAPITRE 1 : MYTHE, RECIT ET LITTERATURE

4- La religion avec ses aspects : Les différentes religions du monde…

Les différentes religions du monde :

4-1 La religion dans l’antiquité :

Dans l’antiquité la religion synonyme de respect des coutumes des ses parents, ainsi que le respect des divins civiques et des liens de société. Des gens considèrent la religion comme par exemple tout ce qui a un lien avec le courage, la justice, la piété et la vengeance ce qui engendre l’excellence religieuse dont les actes religieux ont une valeur juridique. Les religions de l’antiquité forment un tout organique dans l’empire romain. La religion de Rome, les romains se connaissent les différents religions des autres citées, tout eu étant certains d’êtres les meilleures, car ils gouvernent le monde, dans leurs culte les romains font grâce a dieux et reconnaissent que dieux est une divinité supérieures. Chez les Romains la religiosité se pratique a trois niveaux :

a- Le niveau individuel, familial est appelé pater familias qui dirige les actes religieux dans la maison en s’adressent a leurs dieux.

b- Les lares : la croyance au niveau d’un ou de plusieurs clans, le culte se pratique dans des soutiennes ou le plein air.

c- Le niveau national : le culte est pratiqué dans des sanctuaires ou temples où sont vénérés le dieu national et d’autres divinités qui lui sont associées.

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La religion antique vénère plusieurs dieux comme on vient de le dire , ces dieux sont en majorité des animaux , des déesses qui sont de belles femmes ainsi que des hommes beaux et forts et un mélange de bêtes et humains , comme le minotaure , le leste d’un homme et les membres inferieurs d’un taureau ainsi qu’il a des cornes , les héros .

Dans le roman de Taos Amrouche, on trouve :

L’ogresse qui est un monstre, Tseriel, Loundja au tient blanc comme neige et vermeil comme sang, donc, très belle c’était la déesse de la beauté chez les berbères. Settoute, la vielle sorcière considère comme augure. Les animaux ; notamment l’aigle c’est la transformation de Zeus le dieu des dieux sur terre qu’on trouve dans le conte de Loundja fille de Tseriel.

Pour LE GRAIN MAGIQUE :

« Settoute avait menti. Elle voulait que s’exilent les sept frères. La famille s’était augmentée non d’un fils mais d’une fille.

Settoute qui puisait de l’eau à l’aide d’une cupule de gland. La jeune fille lui dit : Quand auras tu fini de remplir ta cruche avec cette cupule ?si tu as du temps de reste, laisse moi passer ! Settoute lui répondit : comment oses-tu parler, toi dont les sept frères se sont exilés le jour de ta naissance ? »23

Dans LOUNDJA FILLE DE TSERIEL : Loundja déesse de la beauté, le jeune homme le héros, Tseriel l’ogresse et l’aigle c’est le dieu qui accepté la supplication de l’ogresse

« Il n’y a que Loundja, fille de Tseriel qui soit ainsi : blanche comme neige et vermeille comme sang »

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Alors, celui qui rêvait d’une femme au tient blanc comme neige et vermeil comme sang abandonna la perdrix à son compagnon, mit son fusil sur l’épaule et suivit la direction qui lui était indiqué. »24

« Moi, je suis la fille de Tseriel. La fille de l’ogresse. Ma mère est allée à la chasse : elle ne reviendra qu’au coucher du soleil. »25

« Comme ils s’engageaient dans un col, ils aperçurent deux aigles qui se querellaient. Le jeune homme les sépara à l’aide d’un bâton.

Mais le plus grand des aigles se vengea : il prit sous son aile le jeune homme et l’éleva dans les airs. Loundja s’écria : Oh, j’ai trahi ma mère, et me voici trahie à mon tour ! »26

4-2 Le christianisme :

Religion de Jésus le culte d’un Dieu, fait que les croyances sont liées avec leur Dieu par une intimité de dialogue au travers de Jésus christ.

Dans leur croyance le numéro 7 est synonyme de la bonne chance, qu’on retrouve dans le grain magique – les sept frères – et ce numéro est un rite ce qu’on retrouve chez M. Eliade et R. Ricœur qui « s’accordent pour affirmer que « le mythe fonde le rite, il

identifie donc dans le mythe une fonction religieuse pratique. A travers les rites les hommes reproduisent se qui s’est passé et la reproduction de cet acte invité assure la survie du groupe »27.

24 Taos Amrouche « Le grain magique » le conte « LOUNDJA FILLE DE TSERIEL » (P.21)

25 Taos Amrouche « Le grain magique » le conte « LOUNDJA FILLE DE TSERIEL » (P.22)

26 Taos Amrouche « Le grain magique » le conte « LOUNDJA FILLE DE TSERIEL » (P.24)

27 Eliade (1963), pp. 18-19 et Ricoeur & Smith (1996), p. 1045. Cf. schémas de la p. 5 qui tentent de présenter la relation mythe - rite (réel) de façon interne et externe.

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Dans le grain magique , la mère a 7(sept) garçons la huitième grossesse était une fille , et Settoute la vielle et méchante sorcière a dis au sept garçon qui attendaient la naissance de bébé , qu’ils ont eu un huitième frère , ce qui a obligé les garçons à quitter la maison et parti loin ; donc ici on voit que la mère a la chance car le huitième bébé n’est autre qu’une belle et jolie fille .

Exemples :

« Autrefois, étaient sept frères. Ils se réunirent et se dirent.

Settoute avait menti. Elle voulait que s’exilent les sept frères. La famille s’était augmentée non d’un fils mais d’une fille. »28

4-3 L’Islam

:

Religion de prophète Mohammed, c’est une croyance dans un seul Dieu, religion monothéiste. Dieu est appelé Allah, le prophète Mohammed dictera les préceptes d’Allah à ses disciples, ainsi une nouvelle religion a été fondée croyance en un seul Dieu tout puissant et ou en respecte les 5pilliers de l’Islam .Le cinquième pilier qui est le pèlerinage -El Hadj – aller à la Mecque. Ce que l’on retrouve dans le conte d’Histoire de la Grenouille

Exemple :

« Dame Grenouille ? Appela-t-il. Suis-moi, je suis le corbeau, le marabout qui revient de la Mecque. »29

28 Taos Amrouche « Le grain magique » le conte « LE GRAIN MAGIQUE » (P.13)

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Et le rite c’est le corbeau qui trahi la confiance du prophète, qui lui a confié une mission, Dieu l’a maudit et l’a rendu noir alors qu’il était blanc.

Exemple :

« Ah, vraiment ? Si tu revenais de la Mecque, tu n’aurais pas trahi la confiance qu’avait mise en toi le prophète. Dieu ne t’aurait point maudit. Apres avoir été tout blanc, tu ne serais pas devenu tout noir et tu ne sentirais pas la pourriture ! » 30

4-5 Le Judaïsme :

Yahvé Dieu unique, tout puissant est miséricordieux et compatissant, il insiste sur le respect de la loi de Dieu, Moise étant le prophète, le peuple juif se considère un peuple privilégié les juifs croient que l’homme est une création à l’image de Dieu (donc entière bon).

L’ogresse Tseriel en berbère Theriel est un (Djinn) c’est la conviction qu’on trouve dans les croyances des trois religions : Islam, Christianisme et la Judaïsme. Donc, dans l’histoire de LOUNDJA FILLE DE TSERIEL.

Tseriel chez les berbères n’est autre qu’un Djinn qui hante l’ogresse Tseriel.

Exemples :

« A peine Loundja venait elle de mettre à l’abri le jeune homme qu’elle entendit venir sa mère. Tseriel, l’ogresse, marchait pesamment : Tseriel touchait à la fois à la terre et au ciel. Sa tète était un vrai buisson d’épines. Elle entra en se courbant. Dès le seuil, elle aspira fortement l’air et elle dit : je sens une odeur qui n’est pas notre. Je sens l’odeur de l’homme ! »31

30 Taos Amrouche « Le grain magique » le conte « HISTOIRE DE LA GRENOUILLE» (P.35)

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« Haie d’ordures, laisse-moi passer ! Les épines se firent plus aigues, grandirent démesurément .Tseriel passa néanmoins, mais ses pieds furent déchirés et ses habits mis en lambeaux .Elle se mit à courir, à courir comme une démente en clamant par les chemins.

Rivière d’immondices, je veux passer ! Mais la rivière se mit à gronder de façon menaçante .Tseriel s’y jeta. Une vague énorme l’emporta .Mais avant d’être engloutie l’ogresse clama une dernière foi . »32

4-6 L’hindouisme :

C’est une religion complexe dont l’origine est inconnu et c’est un ensemble de croyance, qui se soit transmises notamment d’une génération à une autre puis par écrit et ce depuis plusieurs millénaires. C’est une religion qui n’a pas de dieu proprement dit mais plusieurs divinités qui sont groupés dans un grand tout.

Concernant notre roman à savoir le grain magique et les trois contes, sujet de notre étude, on a décelé aucun mythe hindou.

4-7 Le Bouddhisme :

Siddhârta Gautam, appelé plus taud Botha, le créateur de cette religion est né vers 560 avant J.-C. en Inde ; le parcours de sa vie est inconnu ; c’est surtout sa légende qui nous est révélée. C’est une illumination qui la fait sortir de la religion Hindou, et qui lui montra la nouvelle voie et c’est là qu’il fonde le Bouddhisme .Cette religion comme l’hindouisme n’a pas de dieu proprement dit, car il s’agit d’une conception athée de la vie, comme l’hindouisme, le Bouddhisme comporte plusieurs divinité et des entités spirituelles dans la durée de vie est limité bien que millénaires.

Concernant notre roman, nous ne trouvons aucun mythe connu.

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5- Le rôle :

5-1 Le mythe explique le monde :

Des phénomènes que connait le monde et qui n’est pas d’explication l’homme imagina leurs explications et c’est ainsi que le mythe a été crée ; ce qui a facilite toutes à comprendre les inconnues à savoir la création … et c’est ainsi que tout un pouvoir a été crée, le pouvoir politique. Le mythe explique un phénomène qui existe toujours comme par exemple : nous possédons toujours le feu que « Prométhée vola au dieux ».

« Le mythe raconte une histoire sacrée ; il relate un événement qui a eu lien dans le temps primordial, le temps fabuleux des commencements. Autrement dit le mythe raconte comment, grâce aux exploits des Etres surnaturels, une réalité est venue à l’existence, que ce soit la réalité totale, le cosmo, ou seulement un fragment : une ile, une espèce végétale, un comportement humain, une institution »33

Pour nous dans le livre de Taos Amrouche le mythe est beaucoup plus vu en la difficulté d’avoir tout ce qui est beau,

Exemple : Loundja qui était très belle, donc voulu par tous les hommes, ne peut en aucun cas êtres facile ; c est pour ça que le jeune homme à dû traversé les rivières, la neige, le vent glacial, les animaux sauvages et enfin l’ogresse Tseriel, et tout ça pour pouvoir se marier avec une belle femme.

Le mythe ici donne le pouvoir au jeune homme, qui a bravé tous les aléas, pour avoir la meilleure femme, ce qui nous rend à la cause du mythe, et ce que le mythe procure aux connaissances, à savoir le pouvoir politique.

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Dans le grain magique la sœur des septe frères après s’être baigner dans la fontaine des negresse, est devenue toute noire (negresse), ne pouvant rien faire, se mit à parler avec le rocher ( la terre ) qui lui répond , donc c est la déesse de la terre ( la terre endormis ) qui lui répondait , car les berbères appellent la déesse de la terre ( la terre endormis ) , donc le mythe est la création du monde.

Exemple :

« Élève-toi, élève-toi, roché. Rocher, élève toi.

Pour que m’apparaisse Le pays de mes parents ! »34

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CHAPITRE II

« EXTENSION MYTHIQUE DANS LA

SOCIETE BERBERE »

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CHAPITRE II: EXTENSION MYTHIQYE DANS LA SOCIETE

BERBERE.

Avant de commencer notre travail et d’essayer de montrer comment les trois contes qu’on a choisi : « LE GRAIN MAGIQUE », « LOUNDJA FILLE DE TSERIEL », et « HISTOIRE DE LA GRENOUILLE » se manifestent d’une manière mythique dans l’écriture de Taos Amrouche.

Et pour ça nous allons déterminer d’abord quelques lignes très importantes de l’approche que nous nous proposons d’appliquer pour aller a notre objectif .Cette méthode a savoir la mythocritique sera utiliser pour analyser et mieux comprendre le mode de fonctionnement du statut de l’écrivaine Taous Amrouche , et c’est pour prouver que les personnages des trois contes choisissant devenu un mythe par rapport a Taos Amrouche.

En effet la mythocritique n’est autre que l’étude de la présence des mythes dans un texte littéraire, et aussi par les configurations symboliques qui démontrent l’universalité des comportements humains ; sujet de notre étude. Le fait de croire par la société berbère de l’Afrique du nord ; surtout la société algérienne que la beauté est importante (Loundja) ; le surnaturel qui fait peur (Tseriel l’ogresse) ; les différents problèmes des ménages ont pour origine ; l’entêtement (l’histoire de la Grenouille).

Cette théorie est connu par la sociocritique littéraire qui s’appui sur des figures anthropologiques qui sont souvent issues de l’imaginaire, mais nous concernant ; cette figure est issue de la réalité.

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1- Les figures mythiques dans les trois contes :

1-1 LOUNDJA FILLE DE TSERIEL :

1-1-1 Les personnages :

a- Concernant « Loundja » fille de Tseriel :

C’est un personnage qui a existé depuis toujours dans les contes berbères et qui représente l’être humain qui tire sa force et sa beauté du surnaturel qui est sa mère une ogresse ; Loundja est une fille très belle, tellement belle que la beauté est synonyme de Loundja, on trouve le proverbe qui dit : « elle est belle qu’on dirait une Loundja ».

b- « Tseriel »

N’est autre qu’un personnage surnaturel qui a toujours existé dans les croyances des sociétés et qui représente la force et la terreur, ce qui a engendre l’acceptation de l’oppression et l’injustice par les populations rurales.

1-2 LE GRAIN MAGIQUE :

1-2-1 Les personnages :

a- « Settoute » :

Personnage nuisible maléfique ne créant que désastre et tristesse dans les familles le démon personnifié c’est toujours une vielle sorcière qui sème le mal là ou elle passe.

b- « La negresse »:

Personnage soumit, mais qu’on il trouve les moyens, elle se rebelle. La couleur de la peau de l’être humain joue un rôle important dans la société .negresse est synonyme de femme noire et tous les noires sont considérés comme des esclaves.

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1-3 L’HISTOIRE DE LA GRENOUILLE :

Croyance des populations qui dénotent que les problèmes peuvent surgir dans les ménages et ont pour origine, l’entêtement et la hâte de prise de position.

2- Le mythe est un « intégrateur social» :

Toutes les civilisations possèdent des caractéristiques qui les distingues les unes des autres, ce qui montre leurs spécifiés et que chacune à sa propre histoire ainsi qu’une mythologique propre a elle, et qui donne une valeur à la communauté. Ce qui nous mène à dire que les mythes ont toujours été utilisé selon l’époque et l’espace. On trouve des traces des mythes d’autres civilisations dans les mythes berbères à causes des guerres et des échanges commerciaux qui se sont succédé selon les époques, ce qui a créé une culture commune. Ces mythes se sont transmis d’une génération à une autre comme une tradition et on rentre dans le fabuleux et le fantastique.

Ces mythes sont surtout utilisés pour donner une crédibilité à l’inexplicable, à savoir les phénomènes naturels : les tornades, les tonnerres l’éclipse solaire et autres. La chose qui nous ramène à la mythologie berbère est sans doute les histoires racontées autrefois à nos enfants. Ces histoires ne sont connues que par les chants et les récits d’histoires pendant les longues nuits d’hivers. L’énigme de l’histoire n’est connue qu’âpres le déroulement de toute l’histoire jusqu'à se fin, ce qui fait que les histoires mythiques sont surtout racontées pendant les nuits d’hivers.

Le rôle important du mythe et la réalité sociale en justificateur en donnant une image claire, des activités individuelles de différentes sociétés. Ce qui nous permet de comprendre et de savoir comment se comporter en sociétés et dans les affaires de la vie de tous les jours. C’est ce qu’on trouve chez Jean Pierre sur les mythes, il affirme que le

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premier rôle du mythe est d’être « une mémoire sociale » ainsi qu’il dit « qu’un peuple

n’aurait plus de mythe serait déjà mort ».35

De ce fait nous trouvons que l’intérêt et l’importance sociologique des mythes : ces de trouver des réponses aux différentes questions et à l’identité collectives des peuples, le mythe est un « intégrateur social, il est le ciment du groupe, auquel il

propose des normes de vie et dont il fait baigner le présent dans le sacré. »36

3- Le Mythe et la Littérature :

Ce qui nous intéresse dans ce chapitre : le mythe dans le domaine de la littérature ; Gilbert Diront montre que « la littérature, est spécialement le récit romanesque sont un

département du mythe. »37

Nous conclurons qu’il y’a un rapport très fort entre le mythe et la littérature, et ce rapport est non seulement complémentaire et inséparable mais aussi ambivalent. En effet le mythe pour durer a besoin de la littérature et surtout du récit romanesque, la régénération du mythe et parfois sa naissance même, « nous connaissons les mythes à

l’état de (documents) littéraires, et artistiques et non pas en tant que sources. »38Et toujours d’âpres Pierre Bryons dans son ouvrage ‘’dictionnaire des mythes littéraires ‘’ affirme que « le mythe nous parvient tout enrobé de littérature »39et donc « il est déjà,

qu’on le veuille ou non, littéraire »40. Le mythe apparait à travers la description de la destinée non habituelle de personnage model ainsi que le roman donne une explication claire au mythe et qui en fait une vérité, ce que fait de lui une matière romanesque. Il ne faut pas oublier que nous croyons que plusieurs textes littéraires devenir des mythes, car

35 VERNANT, Jean Pierre, Mythe et Religion en Grèce antique, Editions du Seuil, 1990 pages, P.24

36 FILLOUX, Jean Claude, perspectives : revue trimestrielle d’éducation comparée, Paris UNESCO : Bureau international d’éducation, vol. XXIII, 1993, P. 305, 322.

37 BENZIDE ? Maia, Le symbolisme du mythe de Caïn et Abel dans la littérature européenne, DESE Doctorat d’études supérieures européennes, in Littérature de l’Europe Unie Université d’Etat Ivané Javakhichvili de Tbilissi. Format PDF.

38 SEHLI, Yamina, Mythes et mythologie à travers la littérature magrébine.

39 BRUNEL ? Pierre, Dictionnaire des mythes littéraires, Editions du Rocher, 1988, page. 11.

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« l’une des fonctions de la littérature : créer des mythes » 41parce qu’ils véhiculent la valeur symbolique atemporelle. Nous constatons que le mythe et la littérature se mêlent harmonieusement de ce fait « la littérature est le véritable conservatoires des mythes »42 Le mythe littéraire est une forme d’expression linguistique esthétiquement connotée, on trouve une réécriture individuelle du mythe que modifie avec liberté les textes littéraires, cette vision est partagée par Claude Levis Strauss « … constituée par ce récit, que l’auteur traite et modifie avec une grande liberté, et par les significations nouvelles qui y sont alors ajoutées »43 Sellier voit la même chose « le mythe littéraire … ne fond ni n’instaure plus rien. Les œuvres qui l’illustrent sont d’abor écrites, signées par une (ou quelques) personnalité singulière. Evidement, le mythe littéraire n’est pas tenu pour vrai. Si donc existe une sagesse du langage …» 44

En conclusion, nous dirons que la littérature à toujours été le vecteur du mythe et ces grâce a elle que le mythe a survécu pendent des siècles alors ; la littérature ne

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