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Relations entre les types de l'étude de cas

Dans le document Behavioural Contracts for Components (Page 80-84)

3.7 Etude de Cas

3.7.4 Relations entre les types de l'étude de cas

Compatibilités à

vérier à l'assemblage Comp(i_rapporteur, gestion_accès)Comp(envoi_réf, réception_réf) Autres compatibilités

Comp(rapporteur_accepté, gestion_rapporteur_ok) Comp(rapporteur_encours, gestion_rapporteur_ok)

Comp(entrer_rapport, gestion_rapporteur) Comp(entrer_rapport, gestion_rapporteur_chg) autres relations entrer_rapport  entrer_puis_changer_rapportrapporteur_encours  rapporteur_accepté rapporteur_accepté = gestion_rapporteur_okD

avec :

rapporteur_encours = must ? [ accordé (strings) ; entrer_rapport + refusé ; 0 ]

3.8 Conclusion

Nous venons de donner un langage de type comportemental pour les interfaces d'un composant, et de dénir une relation de sous-typage, et une relation de com- patibilité entre les types. Ces relations ont été prototypées en Python (http://www. python.org). Notre langage permet de décrire de manière formelle les interactions avec le composant. Le projet SOFA [Vi²02, PV02, AP03] adopte la même syntaxe mais ne propose pas l'envoi de références ; de plus, leur langage porte sur la séquence des méthodes que le composant exige. Notre langage, plus souple, permet la spéci- cation d'une interface qui eectue plusieurs envois de messages les uns à la suite des autres, et permet de prendre en compte diérents retours possibles pour une même méthode. On notera également qu'il est possible de spécier les interfaces de type ux ou événements avec un type récursif. Dès lors, toutes les interfaces des composants EJB ou CCM peuvent être typées avec notre langage.

La notion de port requis/fourni est diérente avec notre langage de type. Elle est valable au moment de l'assemblage, mais évolue au cours du temps. Ainsi, un port en envoi peut être déni comme requis, tandis que celui en réception peut être déni comme fourni.

Notre langage d'interface a toutefois quelques limitations : il est impossible d'en- voyer et de recevoir des messages en même temps, et il n'est pas possible d'utiliser les deux modalités en même temps. Par exemple, I = (must? M)+(may! N) n'est pas permis.

Modèle de composant

Nous décrivons dans ce chapitre un modèle de composant se voulant le plus général possible. Les modèles de composants existants sont déjà trop spéciques, ou manipulent trop de concepts (notamment, nous ne nous intéressons dans ce chapitre que au comportement interne du composant : la notion de type est donc logiquement absente). Nous sommes partis d'une simplication du modèle de composant UML2.0 : un composant interagit avec son environnement à l'aide de ports. Nous avons enrichi ces notions au minimum pour avoir une abstraction susante du comportement du composant. Cette abstraction est telle qu'elle nous permettra de vérier par la suite que le composant respecte le type de ses ports.

Notre modèle abstrait de composant comporte les notions de ports, références de ports et tâches d'exécution ; les relations entre ces trois notions nous donnent une abstraction du comportement du composant et la façon dont il communique avec son environnement.

La première section de ce chapitre présente plus en détail, et de manière in- formelle, notre modèle de composant. Les deux sections suivantes introduisent les notations utilisées pour la sémantique des composants et pour la sémantique d'un medium de communication. La section 4.4 décrit la sémantique des composants. Un exemple termine ce chapitre.

4.1 Présentation informelle

Notre modèle décrit un système comme une conguration de composants com- muniquants. Chaque composant possède un ensemble de ports, un ensemble de ré- férences vers des ports (ports du même composant ou d'autres composants), et la communication se fait par envoi asynchrone de messages entre les ports. L'envoi de message ne peut avoir lieu que si le destinataire est connu de l'émetteur ; pour cela nous introduisons le concept de "port attaché à un autre port partenaire". Si un port est attaché, tout message envoyé par ce port est dirigé vers le port partenaire ; par contre, un port qui n'est pas attaché ne peut qu'eectuer des réceptions. Nous consi- dérons de plus des congurations dynamiques : un composant peut créer de nouveaux ports, et dynamiquement attacher une référence d'un port partenaire à l'un de ses ports. Nous représentons graphiquement ces notions selon la gure 4.1 page suivante. Dans notre environnement, les communications de type client/serveur et point-à-

v

u v u

MonComposant

ports connus

par le composant port local port partenaire (références)

Fig. 4.1: Notation graphique pour les composants

point (ou peer-to-peer) peuvent être modélisées. Dans le premier cas, l'attachement est asymétrique : le port attaché à un autre est le client, et le port qui n'est pas attaché est le serveur. Plusieurs clients peuvent communiquer avec le port serveur (liaison 1-n). Dans les autres communications, les ports sont pairs (peer), et l'attachement est symétrique ; bien entendu, pour préserver la propriété point-à-point (ou liaison 1-1), une référence vers un port pair est considéré comme étant privée [NNS99a], c'est-à- dire qu'elle n'est connue que d'au plus deux composants (le composant propriétaire du port et celui qui va interagir avec ce port). De plus, les liaisons sont autorisées entre deux ports appartenant au même composant.

La gure 4.2 présente une conguration de trois composants, C1, C2 et C3. On

remarquera la liaison client/serveur entre le port c de C1 et le port s de C2 (l'éti-

quette * indique ici que la référence s est un serveur), et les liaisons point-à-point entre les ports x et y (respectivement de C2 et C3), et entre les ports u et v, tous

deux appartenant à C1. u u c C1 v u v w c s* s* y * s s* x y C2 x C3 x y y x liaison point−à−point liaison client/serveur v

Fig. 4.2: Un exemple de conguration

Les composants sont multi-tâches. Nous considérons ici un modèle de tâches abs- traites, en se concentrant uniquement sur les exécutions externes portant sur les ports, et les relations de dépendances entre les ports (un port attend un résultat sur un autre port). Ainsi, une tâche active est une chaîne dont la tête représente le port actif, et la queue une séquence ordonnée de ports suspendus. Cette chaîne peut varier dynamiquement : elle augmente lorsque le port en tête est suspendu et l'activité est donnée à un autre port ; elle diminue lorsque le port en tête est retiré de la chaîne (il se termine ou devient oisif) et le port précédent devient actif. De plus, les diérentes tâches peuvent se supendre entre elles.

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