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Reconfiguration dynamique partielle

La Reconfiguration Dynamique

5.1 Reconfiguration dynamique partielle

Les FPGAs fournissent des SoCs reconfigurables avec possibilit´e de cons-truire des syst`emes `a la demande. Un seul FPGA reconfigurable pour beau-coup d’applications est une bonne r´eponse aux probl`emes critiques des

concep-tions ASIC. L’explosion des coˆuts de conception et de production est dˆue `a

la demande continuelle d’augmentation de la densit´e des technologies semi-conducteur et `a la difficult´e de mettre `a jour et corriger `a la fois des firmwares mat´eriels et logiciels. De plus, les blocs dur FPGAs comme les processeurs, les m´emoires, les DPSs et les interfaces de communication haute vitesse ap-portent une grande flexibilit´e aux niveaux mat´eriels et logiciels, `a gros ou fin grain.

Dans l’industrie de la t´el´ecommunication, les terminaux universels recon-figurables sans-fil sont maintenant des id´ees bien connues qui sont d’abord apparues dans le domaine militaire avant de devenir civilement populaire dans les ann´ees 90. Ce sujet “chaud” est une cons´equence directe des perfor-mances des FPGAs. Cette technologie donne acc`es `a un parall´elisme massif, fournit suffisamment de puissance de calcul pour r´ealiser des frontaux nu-m´eriques (Digital Front End, DFE) et la possibilit´e d’ˆetre reconfigur´e avec

une consommation en puissance mod´er´ee (Beckeret al., 2003). En supposant

qu’un dispositif devrait supporter plusieurs services num´eriques de t´el´ephonie mobile, des services de diffusions digitales, et/ou des services de transferts de donn´ees num´eriques, il peut s’appuyer sur la reconfiguration partielle. Les dispositifs actuels imposent un nombre limit´e de services `a cause de la non flexibilit´e des parties analogiques mais ceci tend `a ˆetre ´evit´e par la radio lo-gicielle (Software Defined Radio, SDR). Il s’agit d’un ensemble de techniques qui permettent la reconfiguration d’un syst`eme de communication sans chan-ger physiquement les ´el´ements mat´eriels. Le but sous-jacent est de produire des appareils capables de supporter diff´erents services (multi-standard) avec une adaptation de leurs composants mat´eriels en fonction du r´eseau sans fil comme le syst`eme global mobile (Global System Mobile, GSM), le service radio g´en´eral de paquet (General Packet Radio Service, GPRS), le syst`eme de t´el´ecommunication universel et mobile (Universal Mobile Telecommuni-cations System, UMTS) et l’acc`es int´erop´erable mondial aux ondes radio (Worldwide Interoperability for Microwave Access, WIMAX). De plus, ils doivent ˆetre capables de g´erer les standards r´eseaux comme IEEE 802.11 plus

Reconfiguration dynamique partielle 135 la faisabilit´e de la reconfiguration dynamique partielle sur une plate-forme radio logicielle h´et´erog`ene qui fournit une approche flexible pour concevoir des syst`emes hautement r´eutilisables `a la demande.

De tels dispositifs requi`erent de s’adapter dynamiquement `a un sous-ensemble de leurs fonctions pour prendre en consid´eration toutes les varia-tions en “temps-r´eel”. Ils peuvent donc utiliser la reconfiguration dynamique partielle (RDP, Dynamic Partial Reconfiguration, DPR) en ´echangeant les ressources mat´erielles `a la demande.

La reconfiguration des FPGAs Virtex de Xilinx peut ˆetre exploit´ee de diff´erentes mani`eres, partiellement ou globalement et de fa¸con externe (exo-reconfiguration) ou interne (endo-(exo-reconfiguration). Dans ce contexte l’aspect reconfiguration dynamique et partielle des Virtex demande des ressources suppl´ementaires pour stocker les nombreux bitstreams partiels. A l’heure ac-tuelle, les chercheurs exploitent les m´emoires flash locales comme d´epˆot de bitstreams et les serveurs de fichiers sont acc´ed´es par des protocoles standards comme le protocol de transfert de fichiers (File Transfer Protocol, FTP) ou le syst`eme de fichier en r´eseau (Network File System, NFS). Parce que les

m´emoire sont des ressources rares dans les syst`emes embarqu´es faible-coˆut et

haut-volume, nous faisons face `a une migration des mm2 du FPGAs vers les

m´emoires. Bien que les m´emoires faibles-coˆut sont en faveur de cette

migra-tion, il subsiste des d´esavantages :

– Leur r´eutilisation peut ˆetre extrˆemement faible, puisque ces m´emoires ne peuvent ˆetre utilis´ees qu’une seul fois par exemple lors de la mise sous-tension.

– L’´equilibre en terme de mm2 de silicium, r´eduction du nombre de

composants, de surface des circuits imprim´es (Printed-Circuit-Board, PCB), de consommation en puissance et temps moyen entre pannes (Mean Time Between Failure, MTBF) est n´egatif.

– Pour une seule fonction `a impl´ementer, l’espace possible de bitstreams peut ˆetre immense et devenir plus grand que les m´emoires locales. Trois facteurs sont en partie responsable :

– Les familles de FPGAs avec les nombres grandissant de dispositifs, leurs tailles variables, packages et variations de grade de vitesse.

LAN WAN Serveur local de bitstreams Serveur global de bitstreams FPGA n FPGA 1 FPGA 2

Figure5.1 – Architecture d’un r´eseau LAN/WAN

LAN WAN Serveur local de bitstreams Serveur global de bitstreams L1 L2 L3 RAM Base de données Base de données

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– Le nombre des configurations possibles, malheureusement d´ependant de caract´eristiques spatiales comme la forme et la surface de position-nement des IPs.

– La dur´ee de vie naturelle des IPs commerciales produisant r´eguli`ere-ment des nouvelles versions et mises-`a-jours.

Une hi´erarchie de d´epˆots de bitstreams devient alors n´ecessaire et doit communiquer, `a travers des canaux physiques et des protocoles r´eseaux adap-t´es, avec les FPGAs reconfigurables partiellement. Tous les concepteurs de

syst`eme FPGA veulent les meilleures performances au coˆut le plus faible

pour t´el´echarger les bitstreams partiels dans le FPGA. Un chargement `a par-tir d’une m´emoire locale proposera une latence faible avec une capacit´e de

stockage faible, `a l’instar d’un acc`es `a un serveur distant o`u la latence

d’ac-c`es sera irr´em´ediablement plus ´elev´ee mais o`u la capacit´e de stockage sera

bien plus grande. Une hi´erarchie de d´epˆots de bitstreams d´elivre toutes les versions d’une IP `a tout le portfolio de FPGAs cibles. Pour une topologie r´eseau typique (Figure 5.1), cette hi´erarchie est compos´ee de trois niveaux (Figure 5.2) :

L1: Un cache m´emoire local de bitstreams.

L2: Un serveur rapide de bitstreams localis´e dans un LAN d´edi´e qui

utilise un protocole simplifi´e.

L3 : Un serveur plus lent, standard, qui peut ˆetre localis´e n’importe

o`u et acc´ed´e via des protocoles comme le protocole `a transmission de

contrˆole (Transmission Control Protocol, TCP) ou le protocole avec datagramme utilisateur (User Datagram Protocol, UDP).

Dans les lignes qui suivent, nous pr´esentons et d´erivons chaque niveau en terme logiciel, mat´eriel et de protocoles de communication. Nous four-nirons une sp´ecification et une optimisation d’impl´ementation d’une couche minimale logicielle abstrayant l’acc`es aux ressources mat´erielles impliqu´ees.

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