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Recommandations pour la poursuite des recherches

Dans le document Sites à niveau élevé de couverture (Page 81-84)

5. Les leçons de l’expérience : sites à niveau élevé de couverture

5.4 Recommandations pour la poursuite des recherches

Nous ne pouvons toujours pas répondre à la question « Combien faut-il en faire pour en faire assez ? », mais nous nous approchons de la réponse. Les études d’efficacité à venir devront déterminer les augmentations et baisses réelles de la prévalence du VIH parmi les CDI dans les sites disposant des fonds et de l’engagement nécessaires pour obtenir un niveau élevé de couverture. Les études portant sur les interventions élargies actuellement prévues ou en cours nous fourniront des exemples pris dans la réalité et des orientations quant au niveau et au type de services susceptibles de prévenir ou de réduire les épidémies de SIDA parmi les CDI.

En outre, il faut élaborer des indicateurs de qualité concernant les services de préven-tion et de prise en charge du VIH parmi les CDI. Si l’on se fonde sur le présent rapport et sur d’autres études, il est évident que la qualité des services constitue un facteur important pour obtenir un niveau élevé de couverture. Les études de cas nous montrent que les domaines suivants exigent des indicateurs de qualité :

• commodité d’accès aux services ;

• éventail des services susceptibles d’attirer des sous-populations de CDI, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes, consommateurs de diverses drogues ou appartenant à divers groupes ethniques ;

• participation des CDI, et détermination de la mesure dans laquelle ils influencent les services ou y apportent des modifications, y compris des mesures concernant l’amabilité du personnel ou les rapports entre clients et personnel ;

• processus de gestion, qui doivent être flexibles, répondre aux besoins des clients et aux changements dans les caractéristiques de la consommation de drogues et les contextes politiques ; et

• efficacité des activités de plaidoyer, comprenant des mesures fixant les rapports entre les programmes et les principales parties prenantes, notamment les représentants de la loi, les pouvoirs publics à divers niveaux et le voisinage.

Imprimé avec des matériaux respectueux de l’environnement

Unies pour le Développement (PNUD), le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), l’Organisation internationale du Travail (OIT), l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et la Banque mondiale.

L’ONUSIDA, en tant que programme coparrainé, rassemble les ripostes à l’épidémie de ses dix organismes coparrainants, tout en ajoutant à ces efforts des initiatives spéciales.

Son but est de conduire et de soutenir l’élargissement de l’action internationale contre le VIH sur tous les fronts. L’ONUSIDA travaille avec un large éventail de partenaires – gouvernements et ONG, monde des affaires, scientifiques et non spécialistes – en vue de l’échange de connaissances, de compétences et des meilleures pratiques à travers les frontières.

ONUSIDA 20 AVENUE APPIA CH-1211 GENEVE 27 SUISSE

Tél. : (+41) 22 791 36 66 Fax : (+41) 22 791 41 87

Courrier électronique : bestpractice@unaids.org

Sites à niveau élevé de couverture

Prévention du VIH parmi les consommateurs de drogues injectables dans les pays en transition et en développement

Etudes de cas

L’ONUSIDA a commandé le présent rapport afin d’étudier les programmes et sites des pays à faible revenu et des pays en transition que les instances internationales s’accordent à considérer comme

‘sites à niveau élevé de couverture’, à savoir dans lesquels plus de 50% des consommateurs de drogues injectables avaient bénéficié d’une intervention de prévention du VIH ou davantage. Le fait qu’il soit possible d’obtenir une couverture élevée des interventions portant sur le VIH parmi les consommateurs de drogues injectables dans les pays en développement et en transition est le résultat le plus important de cette étude. Les sept études de cas comportent chacune une description de l’élaboration du programme et des caractéristiques des services offerts ; une estimation de la couverture du programme et des facteurs ayant permis d’obtenir un niveau élevé de couverture ; ainsi qu’une réflexion concernant les moyens de maintenir et d’élargir la couverture.

La Collection Meilleures Pratiques de l’ONUSIDA

est une série de matériels d’information de l’ONUSIDA qui encouragent l’apprentissage, partagent l’expérience et responsabilisent les gens et les partenaires (personnes vivant avec le VIH/SIDA, communautés affectées, société civile, gouvernements, secteur privé et organisations internationales) engagés dans une riposte élargie à l’épidémie de VIH/SIDA et son impact ;

donne la parole à celles et ceux dont le travail est de combattre l’épidémie et d’en alléger les effets ; fournit des informations sur ce qui a marché dans des contextes spécifiques, pouvant être utiles à d’autres personnes confrontées à des défis similaires ;

comble un vide dans d’importants domaines politiques et programmatiques en fournissant des directives techniques et stratégiques, ainsi que les connaissances les plus récentes sur la prévention, les soins et l’atténuation de l’impact dans de multiples contextes ;

vise à stimuler de nouvelles initiatives aux fins de l’élargissement de la riposte à l’épidémie de VIH/SIDA au niveau des pays ; et

représente un effort interinstitutions de l’ONUSIDA en partenariat avec d’autres organisations et parties prenantes.

Si vous désirez en savoir plus sur la Collection Meilleures Pratiques et les autres publications de l’ONUSIDA, rendez-vous sur le site www.unaids.org. Les lecteurs sont encouragés à envoyer leurs commentaires et suggestions au Secrétariat de l’ONUSIDA, à l’attention de l’Administrateur chargé des Meilleures Pratiques, ONUSIDA, 20 avenue Appia, 1211 Genève 27, Suisse.

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