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Afin de vérifier l’efficacité de notre questionnaire, celui-ci a été soumis à un pré-test auprès d’un adulte possédant les critères de notre échantillon. L’individu nous a fait part de ses remarques quant à la qualité de certaines questions :

 Certaines questions n’étaient pas assez claires, et ont donc été simplifiées et précisées.  Certaines questions étaient trop redondantes, et ont donc été supprimées.

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Cette première passation nous a également permis d’évaluer notre système d’analyse des résultats : le système de cotation a été revu, et le répertoire des réponses modifié. Cela nous a également permis de mesurer la durée de passation, qui avoisine les quarante minutes.

4.2. Mise au point du dispositif de recherche

Nous préciserons dans cette partie, la mise au point du dispositif de recherche, en justifiant la présence et l’utilité de certaines questions.

Notre questionnaire contient quatre grandes parties :  Des questions générales pour présenter l’individu

 Des questions relatives à leur vécu du trouble au quotidien (milieu familial, milieu professionnel, milieu social)

 Des questions concernant leurs connaissances et avis liés au domaine du handicap  Un espace de parole consacré à étudier le vécu du questionnaire par les interrogés,

ainsi qu’à accueillir toutes questions ou remarques supplémentaires

Les questions QG7 et QG8 visent à s’accorder sur la définition de dyslexie, telle que nous la considérons dans le questionnaire. En effet, l’appellation la plus juste pour parler du trouble spécifique du langage écrit est « dyslexie-dysorthographie ». C’est pourquoi nous expliquons aux candidats qui distingueraient la dyslexie de la dysorthographie, que le terme « dyslexie » employé tout au long du questionnaire englobe également le trouble spécifique d’acquisition de l’orthographe (dysorthographie).

Nous nous intéressons à la vie actuelle des adultes dyslexiques, mais nous avons tout de même souhaité posé quelques questions (S1-S2-S3) au sujet de leur scolarité. En effet, bien que ces questions ne nous permettront pas de répondre à nos hypothèses, nous pourrons bénéficier d’informations précieuses pour l’analyse qualitative de nos résultats.

Il nous a semblé important de préciser, autant que faire se peut, le degré de la dyslexie chez les individus. Ce point s’avèrera déterminant pour interpréter nos résultats, car le vécu de la dyslexie sera à corréler avec la sévérité de celle-ci. De ce fait, les items QG9, QG10, QG11 et QG12 permettent d’en tirer une donnée subjective.

La question CM2 demande de décrire une journée type au travail, et permet ainsi de rendre compte indirectement de l’importance du langage écrit au quotidien dans le milieu

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professionnel. Dans le même cheminement, l’item CM3 permet de déterminer de manière générale, si les professions antérieures de l’individu avaient ou non un rapport à l’écrit. Il est évident que si la profession exercée ne nécessite pas d’être confrontée au langage écrit, l’employé dyslexique ne sera pas forcément gêné.

Les items CM5 et CM7 tentent de déterminer de quelle manière l’individu peut être gêné professionnellement par sa dyslexie.

Les points CM9, CM10, CM13 et CM14 supposent étudier la manière dont les personnes interrogées arrivent à évoquer leur trouble dans le monde professionnel. Ici est soulevée une double interrogation, à savoir celle de la nécessité de signaler ou non ledit trouble, et celle relative à la volonté de se préserver d’éventuels préjugés.

Les questions CM11 et CM12 traitent de la compréhension et de la tolérance exprimées par autrui au travail. Nous essayons ainsi de cerner si l’individu est compris dans son trouble, et s’il n’est pas mal jugé.

Les items C3 et C5 cherchent à déterminer la manière dont la personne se sent vis-à-vis de son trouble, face à son conjoint.

Les questions C2 et C4 tentent de mettre en évidence le comportement du conjoint par rapport au trouble de l’interrogé, ainsi que son ressenti face à cela.

Les points VS1 et VS2 cherchent à savoir avec quelle aisance l’individu accepte de dévoiler ses difficultés à son entourage.

Les items VS3 et VS4 expriment la sensibilité de la personne face au sujet de la dyslexie. La question VS5 tente de déterminer si l’individu parvient à se confronter au langage écrit dans sa vie sociale, malgré ses difficultés, et à quel prix (VS6).

Le point VS7 questionne l’importance d’une orthographe correcte aux yeux de l’individu. Comment un adulte dyslexique considère-t-il l’orthographe ? Quelle importance lui accorde-t-il ?

Plusieurs items cherchent à évaluer la gêne crée par la dyslexie dans des tâches quotidiennes. Nous avons donc répertorié des actes nécessitant un rapport au langage écrit, et qui régissent plus ou moins notre quotidien. Il s’agit des items TQ1a, TQ1b, TQ1c, TQ1d, TQ1e, TQ1f, TQ1g, TQ1h, TQ1i, TQ1j, TQ1k, TQ1l, TQ1m, TQ1n, TQ1o, TQ1p, TQ1q et TQ2. Les points MD5, MD6 et MD7 tentent de connaître l’avis des adultes dyslexiques quant à la reconnaissance de la dyslexie en tant que handicap.

L’item RH1 demandant une définition du handicap, cherche à savoir si celle-ci pourrait ou non inclure la dyslexie.

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L’item RH2 contraint l’individu à se positionner sur l’appartenance de la dyslexie au domaine du handicap. Juste après, la question RH3 nuance cette dernière, et demande à l’individu de se positionner personnellement par rapport au domaine du handicap.

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