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Résultats dans quelques cas particuliers

Dans le document L’INSTITUTFOURIER DE ANNALES (Page 31-39)

Les notations des sections précédentes sont conservées. Le résultat sui-vant sera appliqué à plusieurs reprises dans la suite.

Théorème 7.1. — Si g<0=g6−a⊕(gb−a+g−b), oùb∈]0,a2], alors les pairese-admissibles relativement à la graduationΓsont équivalentes entre elles.

Démonstration. — Compte tenu de la Remarque 4.8, on suppose que g<0∩ge6={0}. Sib= a2, alorsg<−a

2 ∩ge={0}, la graduation Γ est donc

a

2-optimale. Le théorème s’ensuit d’après le Théorème 6.6.

Considérons le cas où b 6= a2. Si geb−a = {0}, la graduation Γ est b-optimale. On conclut à partir du Théorème 6.6. Supposons alors que geb−a6={0}.

Une pairee-admissible est de la forme (m00,n00) := (g6−a⊕U00⊕V00,g6−aU0V0) avecU00U0 ⊂gb−a et V00V0 ⊂g−b. Soit U un sous-espace degb−a supplémentaire degeb−a contenantU0. On pose

(m0,n0) := (g6−aU00,g6−aUV0) et m:=g6−aU.

On vérifie aisément que (m,m) ∈ PA(e,Γ). De plus, d’après la Proposi-tion 6.2 et le Lemme 6.1(1), il suffit de remarquer que dimU00+ dimV0= dimg−b−dimge−b= dimU donc (m0,n0)∈PA(e,Γ). Les paires (m00,n00) et (m,m) sont équivalentes entre elles car

(m00,n00)4Γ(m0,n0)<Γ(m,m).

Pour conclure, on considère U et V deux sous-espaces de gb−a supplé-mentaires de geb−a. Il suffit alors de montrer que les paires e-admissibles PU et PV sont équivalentes entre elles, où pourW ∈ {U, V},PW désigne la paire (g6−aW,g6−aW). En effet, on utilise un raisonnement par récurrence surn := codimUUV et on montre le résultat pour n = 1.

Pour achever la récurrence, on utilise des arguments analogues à ceux de la démonstration du Lemme 6.7. Précisément, on considèreDun sous-espace deg−b∩[e, U∩V] tel que dimD = 1 etD∩ge={0}. On montre alors que pourW ∈ {U, V},AW := (g6−aUV,g6−aWD)PA(e,Γ).

Il suffit en effet de constater que (U∩V)∩[e,g−b] = [e, D]. Par ailleurs,

on posem1=g6−aUVD. On vérifie alors que (m1,m1)∈PA(e,Γ).

Le résultat s’ensuit car

PU 4Γ AU <Γ (m,m)4ΓAV <ΓPV.

On rappelle quesest la sous-algèbre degengendrée par unsl2-triplet deg contenante. Lorsqueeest distingué, i.e., rkgs= 0, les pairese-admissibles sont équivalentes entre elles (cf. Remarque 4.10). On considère dans cette section le cas où rkgs= 1. On tente de répondre à la question suivante :

Question C. — Sous l’hypothèse que rkgs= 1, les paires admissibles pouresont-elles équivalentes entre elles ?

Compte tenu de la Remarque 5.12, on s’intéresse désormais à la question suivante.

Question D. — Sous l’hypothèse querkgs= 1, les paires admissibles poure relativement à une graduatione-admissible donnée sont-elles équi-valentes entre elles ?

On désigne par V unC-espace vetoriel de dimension finien ∈N. Soit Γ : g = L

j∈Zgj est une Z-graduation admissible pour e définie par un élément semisimplehΓdeget (e, h, f) est unsl2-triplet degtel queh∈g0

et f ∈ g−a (cf. [11, Proposition 32.1.7]). On pose s := Vect(e, h, f) et t:=hΓa2h. On désigne pargl(V) l’algèbre de Lie des endomorphismes deV. On suppose enfin que rkgs= 1.

7.1. Cas où g=sl(V)

Supposons que g soit l’algèbre de Lie sl(V). D’après [6, §3.7, Proposi-tion 1], comme rkgs= 1, la partition associée à eest de la forme (d1, d2).

L’élément t appartient à gs et il est semisimple. En tant que s-module, V se décompose en composantes isotypiques. Comme t commute avec s, d’après le lemme de Schur, t laisse stable chaque composante isotypique.

Puisquetest semisimple, sa restriction à chaque composante isotypique est semisimple. De plus, commet∈gson a la décomposition

(7.1) V =V1V2

Viest uns-module simple de dimensiondietVi est stable par adtpour touti∈ {1,2}. Pour touti∈ {1,2}, il existeαi ∈Ctel quet|Vi=αiidViet on aα1d1+α2d2= 0. Rappelons l’identification en tant quegl(V)-modules

gl(V) =VV

où pour (φ, v)∈V×V l’endomorphismeφ⊗vdeV est défini parφ⊗v(x) = φ(x)vpour toutxV.Par suite,

gl(V) = M

16i,j62

Vi,jVi,j:=ViVj.

Alors Vi,j est un s-module via l’opération adjointe dans gl(V) et il est adt-stable, avec

adt|Vi,j = (αjαi) idVi,j.

De plus on ah., .i|Vi,j×Vk,l= 0 si (i, j)6= (l, k). Par ailleurs,h., .i|Vi,j×Vj,i

est non dégénérée.

On peut donc faire une étude directe des valeurs propres de adhΓ sur les s-modules Vi,j. On en déduit que le nombre de valeurs propres de adhΓ appartenant à ]−a,0[ est au plus égal à 2. D’après le Théorème 5.7 et le Théorème 7.1, on peut conclure.

Théorème 7.2. — Lorsque g=sl(V)et rkgs = 1, les paires e-admis-sibles sont équivalentes entre elles. En particulier, lesW-algèbres associées sont isomorphes.

7.2. Cas où g=so(V)ou sp(V)

On traite dans ce paragraphe le cas oùg=so(V), et on montre le résultat de façon analogue sig=sp(V). On désigne par Φ une forme bilinéaire de V non dégénérée, symétrique. Alors g est l’algèbre de Lie simple formée des endomorphismesxdeV qui vérifient pour tousv, wV :

Φ(xv, w) + Φ(v, xw) = 0.

On note G le groupe algébrique d’algèbre de Lie g formé des automor-phismesg deV vérifiant pour tousv, wV :

Φ(gv, gw) = Φ(v, w).

Rappelons que d’après [6, Theorem 1.6], l’ensemble des G-orbites nilpo-tentes dansso(V) est en bijection avec l’ensemble des partitions de ndont les parties paires ont un nombre d’occurrences pair. D’après [6], on a le lemme suivant :

Lemme 7.3. — Comme le rang degsest égal à1, alors l’une des condi-tions suivantes est vérifiée :

(a) m>2et il existei∈ {1, . . . , m−1}tel quedi soit pair et d1> d2>· · ·> di=di+1>· · ·> dm.

Dans ce cas, gs ' sp2(C) ' sl2(C) et dj est impair pour tout j /∈ {i, i+ 1}.

(b) m>2et il existei∈ {1, . . . , m−1}tel quedi soit impair et d1> d2>· · ·> di=di+1>· · ·> dm.

Dans ce cas,gs'Cetdj est impair pour tout j∈ {1,· · ·, m}.

(c) m>3et il existei∈ {2, . . . , m−1}tel quedi soit impair et d1> d2>· · ·> di−1=di=di+1>· · ·> dm.

Dans ce cas, gs ' so3(C) ' sl2(C) et dj est impair pour tout j ∈ {1,· · · , m}.

La forme bilinéaire non dégénérée Φ induit un isomorphismeβ:VV qui associe à un élémentvdeV la forme linéaire Φ(v,·). Les isomorphismes β et β−1 sont des isomorphismes de so(V)-modules. On a l’identification deso(V)-modules

gl(V) =VV 'VV.

On sait que

so(V) =^2

V = Vect(v∧w; v, wV).

Cas (a) ou (b). Supposons tout d’abord que la partition associée à e vérifie l’une des conditions (a) ou (b) du Lemme 7.3. On peut supposer qu’elle est de la forme (d1, d2, d3, . . . , dm), avecd1=d2, où on ne suppose plus que lesdi soient croissants.

Comme t est un élément semisimple de gs, on a la décomposition en s-modules simples

V =V1V2⊕ · · · ⊕Vm

où dimVi =di, avec t|V1 =αidV1, t|V2 = −αidV2 et t|Vi = 0 pour tout i>3. Ici,V1⊕V2, V3,· · ·, Vmsont les composantes isotypiques dus-module V, et définissent une décomposition orthogonale par rapport à Φ. Observons queV1 etV2 sont totalement isotropes par rapport à Φ. On a

^2

(V1+V2) =W0W+W

W0= Vect(v∧w; vV1, wV2)'gl(V1), W+'^2

V1 et W '^2 V2. On note

W1=W+W. On a donc la décomposition orthogonale (7.2) so(V) =^2

V =W0⊕W1⊕ M

36i6m

V1,i⊕ M

36i6m

V2,i⊕ M

36i6j6m

Vi,j,

avec Vi,i ' V2

Vi et Vi,j ' ViVj pour i < j, des isomorphismes en tant ques-modules. De plus,W+ et W sont en couplage par rapport à la forme de Killing. De plus, les crochets suivants s’annulent : [W±,W±], [W0,W±], [W±,V1,i] et [W±,V2,i] pouri>3.

Compte tenu de la Remarque 4.8, on va s’intéresser au cas oùg<0∩ge6=

{0}. D’après ce qui précède, on peut faire une étude directe des valeurs propres de adhΓ sur les sous-espaces W0, W1 et Vi,j pour tousi, j. On résume dans la Table 7.1 l’ensemble des valeurs propres de adhΓ apparte-nant à ]−a,0[ réparties dans chacun des sous-espaces W+,W,V1,i et V2,i. On encadre dans cette table la valeur proprektelle quegk∩ge6={0}.

d1 α W+ W V1,i V2,i

pair ]−a2,0[ 2α −2α−aa2+αa2α pair ]0,a2[ 2α−a −2α −a2+αa2α impair ]−a,a2[ 2α+a −2α−2a α −a−α impair ]a2, a[ 2α−2a −2α+a −a+α −α Table7.1. Cas (a) ou (b) : valeurs propres de adhΓ dans]−a,0[.

Pour montrer l’équivalence des paires e-admissibles, on distingue deux cas :

Cas I :cas où le nombre de valeurs propres de adhΓappartenant à ]−a,0[

est égal à 4. On traite ici uniquement le cas où d1 est pair et α <0, les autres cas se traitent de façon analogue. On montre dans ce cas que toute paire e-admissible deg relativement à Γ est équivalente à la paire (m,m) où

m:=g6−a⊕g−2α−a⊕ga2.

Cas II : cas où le nombre de valeurs propres de adhΓ appartenant à ]−a,0[ est strictement inférieur à 4. Dans ce cas, ou bien on a g<0 = g6−a⊕g2a

3 ⊕ga

3, ou bien la graduation Γ est a2-optimale. On conclut donc ou bien grâce au Théorème 7.1 ou bien grâce au Théorème 6.6.

Cas (c).Supposons que la partition associée àevérifie la condition (c) du Lemme 7.3. On peut supposer qu’elle est de la forme (d0, d0, d0, d1, . . . , dm), où on ne suppose plus que lesdi soient croissants.

Comme t est un élément semisimple de gs, on a la décomposition en composantes isotypiques dus-moduleV

V =V0V1⊕ · · · ⊕Vm.

Pour touti∈ {1, . . . , m},Vi est uns-module simple de dimensiondi, avec t|Vi = 0. De plus,V0admet une décomposition

V0=W0W+W

W0 est un sous-espace régulier relativement à Φ et W+ et W sont deux sous-espaces totalement isotropes par rapport à Φ. En particulier, t|W0 = 0,t|W+ =αidW+ett|W =−αidW. On a donc la décomposition

so(V) =W0,0W0,+W0,−W+,+W−,−W+,−⊕ M

i>1

(W0,iW+,iW−,i)⊕ M

16i6j6m

Vi,j,

avec W0,0 ' V2

W0, W±,± ' V2

W±, W0,± ' W0W±, W+,− ' W+W, Vi,i ' V2

Vi pour tout i > 1, W0,i ' W0Vi, W±,i ' W±Vi etVi,j'ViVj pour tous 16i < j. D’après ce qui précède, les crochets suivants s’annulent : [W±,±,W±,±], [W±,i,W±,±], [W±,i,W0,±] et [W0,±,W±,±].

On peut donc faire une étude directe des valeurs propres de adhΓ sur ces différents sous-espaces. Commeg6−a ∩ge = {0}, on a −a < α < a.

Pour montrer l’équivalence des paires e-admissibles relativement à Γ, on considère le cas oùα >0. L’autre cas se traite de façon analogue. On résume dans la Table 7.2 l’ensemble des valeurs propres de adhΓ appartenant à ]−a,0[ dans les différents sous-espaces de la décomposition précédente. On encadre dans cette table la valeur proprektelle quegk∩ge6={0}.

Lorsqueα∈]0,a2[, on peut montrer l’équivalence des pairese-admissibles de façon analogue à la démarche utilisée dans le paragraphe précédent.

Lorsqueα=a2, la graduation est a2-optimale, on peut donc conclure grâce au Théorème 6.6. Supposons donc queα∈]a2, a[. Afin de montrer l’équiva-lence des pairese-admissibles, on distingue deux cas :

α W+,i W−,i W0,+ W0,− W+,+ W−,−

]a2, a[ αa −α αa −α 2α−2a −2α+a ]0,a2[ αa −α αa −α 2α−a −2α

a

2a2a2a2a2

Table7.2. Cas (c) : valeurs propres deadhΓ dans]−a,0[.

Cas I :cas où le nombre de valeurs propres de adhΓappartenant à ]−a,0[

est égal à 4. On montre dans ce cas que toute pairee-admissible (m,n) de grelativement à Γ est équivalente à la pairePU = (m0,m0) où

m0 =g6−aV ⊕g2α−2a,

avecV un sous-espace deg−αsupplémentaire deg−α∩gecontenantn∩g−α. On peut conclure en montrant que les paires de la forme PV sont équi-valentes entre elles, en utilisant des arguments similaires à ceux de la dé-monstration du Lemme 6.7.

Cas II : cas où le nombre de valeurs propres de adhΓ appartenant à ]−a,0[ est strictement inférieur à 4. On représente dans la Table 7.3 les deux possiblités.

α W+,i+W0,+ W−,i+W0,− W+,+ W−,−

2a

3a32a32a3a3

3a

4a43a4a2a2

Table7.3. Cas (c) : possibilités du cas II.

Lorsque α= 2a3, on conclut d’après le Théorème 7.1. Supposons désor-mais queα=3a4. On montre dans ce cas que toute pairee-admissible (m,n) degrelativement à Γ est équivalente à la pairePU = (m0,m0) où

m0 =g6−aU⊕ga

2W+,+, avecU un sous-espace deg3a

4 supplémentaire dege3a 4

contenantn∩g3a 4 . On déduit alors l’équivalence des pairese-admissibles dans ce cas en mon-trant que les pairesPU sont équivalentes entre elles à l’aide d’arguments similaires à ceux de la démonstration du Lemme 6.7.

On a donc montré le théorème suivant.

Théorème 7.4. — Lorsque g=so(V)et rkgs= 1, les paires e-admis-sibles sont équivalentes entre elles. En particulier, lesW-algèbres associées sont isomorphes.

De façon analogue, on montre un résultat similaire lorsque g=sp(V).

Théorème 7.5. — Lorsque g=sp(V)et rkgs= 1, les paires e-admis-sibles sont équivalentes entre elles. En particulier, lesW-algèbres associées sont isomorphes.

7.3. Cas oùg=G2, F4 ou E6

Supposons que g=G2, F4 ouE6. À l’aide de [2] ou [4], on liste pour chacune de ces algèbres, le label de l’orbite dee dans la classification de Bala-Carter :A1 et ˜A1 en type G2;A2+ ˜A1, ˜A2+A1, C3(a1),B3 et C3 en typeF4; 2A2+A1,A4+A1,A5,D5(a1) etD5 en typeE6.

Comme gest uns-module,gse décompose en composantes isotypiques de s-modules simples. L’élément t est semisimple et appartient à gs. Il laisse donc stable chaque composante isotypique. Puisquetest semisimple, sa restriction à chaque composante isotypique est semisimple. De nouveau commet∈gs, on a une décomposition degen s-modules simples stables par adt. En conclusion,gse décompose en adt-espaces propres

g=M

λ

Wλ.

Pourλ6= 0,WλetW−λsont en couplage par rapport à la forme de Killing.

De plus, chaque adt-espace propre se décompose en s-modules simples.

Afin d’étudier l’équivalence des pairese-admissibles, on traite au cas par cas les orbites nilpotentes listées ci-dessus. Pour chacune d’entre elles, on peut expliciter les décompositions ci-dessus à l’aide du logiciel GAP4. On étudie ensuite les valeurs propres de adhΓ sur les espaces propres Wλ. En s’inspirant des constructions faites dans les sections précédentes, on montre que lorsqueg=G2,F4 ouE6et rkgs= 1, les pairese-admissibles sont équivalentes entre elles. En particulier, lesW-algèbres associées sont isomorphes.

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Manuscrit reçu le 26 mai 2014, révisé le 15 juin 2015,

accepté le 14 septembre 2015.

Guilnard SADAKA Université de Poitiers

Laboratoire de Mathématiques et Applications Boulevard Marie et Pierre Curie

86962 Futuroscope Chasseneuil Cedex (France) Current address:

Université Libanaise

Faculté des sciences- Section IV Zahlé (Lebanon)

guilnardsadaka@gmail.com

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