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Résolutions, mesures et fiabilité du protocole

Matériel et Méthodes

Chapitre 2.7 Résolutions, mesures et fiabilité du protocole

Plusieurs tests ont été faits pour évaluer la fiabilité de notre protocole : à l’étape du scan (pour tester l’effet de la résolution), à l’étape de segmentation (pour tester l’effet de l’utilisateur, et pour tester la délimitation des structures étudiées), et à l’étape des mesures. Pour cela, nous avons utilisé la procédure de Bailey et Byrnes (1990), basée sur l'analyse de la variance d’une même étape répétée plusieurs fois.

Pour tester l'effet de la résolution, nous avons mesuré la fenêtre ovale de l'un des spécimens (P. potto, CG1950-250, cf. Tableau 2.2 p.61), précédemment scanné à cinq résolutions différentes. La longueur du grand diamètre (cf. Fig.2.12) varie de 1,38 mm à 1,62 mm, avec un coefficient de variation de 6,5%. La longueur du petit diamètre (cf. Fig.2.12) varie de 0,69 mm à 0,79 mm, avec un coefficient de variation de 5,3%. L’aire de la fenêtre ovale varie de 0,78 mm² à 1,0 mm², avec un coefficient de variation de 9,7%. Les estimations de la sensibilité auditive, basées sur l’aire de la fenêtre ovale et l’équation de Coleman (2007), varient entre 17,9 et 21,7 décibels, ce qui montre que la résolution de l’analyse n’affecte pas les résultats de manière significative.

La précision de la segmentation manuelle a été estimée en segmentant deux fois quatre oreilles, puis en comparant les volumes de cavité obtenus. Le coefficient de variation décrivant la précision de la segmentation manuelle est de 2,23%. Pour estimer l'exactitude de la délimitation entre les différentes cavités de l’oreille moyenne, les cavités tympaniques de trois spécimens (A. laniger, M. argentatus et P. troglodytes) ont été segmentées à trois reprises. Le coefficient de variation décrivant la précision de la délimitation des cavités de l’oreille moyenne est de 2,44%. Pour évaluer l'erreur de mesure de l'opérateur, les diamètres de la fenêtre ovale de quatre oreilles ont été mesurés trois fois. L'erreur de mesure de l'opérateur est de 0,53%. Les longueurs cochléaires estimées avec notre méthode ont été comparées aux données de Coleman et Colbert (2010). Six espèces sont communes aux deux études et les résultats ne montrent aucune différence significative entre les deux méthodes (W = 23; p = 0,48). Ces résultats indiquent donc que notre protocole est fiable.

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Chapitre 2 – Discussion

Ce chapitre permet de soulever plusieurs points. Le partage de données est un sujet d’actualité notamment concernant les scans 3D. Le site Morphosource est le site le plus utilisé et le plus connu pour cela. Un récent papier dans Nature (Lewis, 2019), indique qu’en paléontologie, seulement 34% des données 3D sont partagées. Il est à noter que les grands programmes de financement (de type ERC et ANR) sont de plus en plus incitatifs quant au récolement et aux partages des données. Historiquement, les données issues de microtomographes, en particulier médicaux, n’étaient pas, il y a quelques dizaines d’années, toujours protégées et étaient facilement partagées. Lorsque les universités ou grands établissements publiques ont investi dans ces équipements, la question de la propriété des données générées s’est posée (en lien avec le coût des machines et le temps machine associé). Ceci a eu pour conséquence de restreindre l’échange des données. Ainsi, au début de ma thèse, j’ai essayé d’échanger des données avec d’autres laboratoires en France et à l’étranger. Dans ce contexte de protection des données, cela n’a pas été possible. L’importance du partage des données m’a toujours semblé cruciale et j’ai souligné ce point dans la publication présentée en Chapitre 4. Les données générées au laboratoire Biogéosciences ont toujours été perçues comme des données partageables. Pour exemple, certaines des données utilisées dans ce travail de thèse ont été partagées avec des étudiants de laboratoires étrangers. Il est malgré tout compréhensible qu’un embargo soit demandé et respecté, dans la mesure où il reste à durée déterminée. En cette fin de thèse, une démarche a été entreprise dans le sens du partage concernant les données générées lors de ce travail. Un compte a été créé sur Morphosource, quelques scans ont déjà été versés et les métadonnées associées ont été renseignées. Pour l’instant, ces données ne sont pas disponibles (le compte n’est pas ouvert à la communauté). L’objectif est de s’assurer de l’homogénéité des métadonnées pour un ensemble de scans avant que ceux-ci soient rendus disponibles. Il est prévu que ce travail soit fait dans les mois à venir. Le partage de données soulève néanmoins un problème auquel j’ai été confronté : l’hétérogénéité des paramètres d’acquisition. Concernant ce travail, la variation de puissance des équipements ne m’a pas posé de problème, néanmoins, il a fallu prendre en compte les différences de résolution. Dans le but d’identifier un biais lié aux différences de résolutions, j’ai décidé de scanner un même spécimen à cinq résolutions différentes, de mesurer une variable sur chacun de ces scans segmentés, et de comparer ces mesures. Les mesures n’étant pas significativement différentes, en ce qui concerne mon étude, les différences de résolutions sont

2 - Discussion

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négligeables. Cela m’a conduit à réfléchir à d’autres sources d’erreurs possibles et j’ai ainsi testé l’erreur due à la segmentation et l’erreur due à la prise de mesure.

Je me suis également interrogée sur la façon de mesurer certaines variables morphologiques, en particulier la longueur de la cochlée et le diamètre du tympan. En effet, le protocole décrit par Coleman (2007) pour mesurer la longueur de la cochlée en 2D ne me permettait pas d’avoir une précision satisfaisante en 3D. J’ai donc utilisé un autre protocole (p.45) correspondant aux outils dont je disposais et aux objets étudiés. La question de la correspondance des résultats issus des deux protocoles s’est donc posée et j’ai montré que même si les méthodes ne sont pas identiques, les résultats sont comparables.

La segmentation est une étape cruciale de ce travail, j’ai déjà évoqué le caractère chronophage de la segmentation manuelle, et il s’avère qu’elle est également dépendante de l’expérimentateur. On comprend donc l’intérêt pour une segmentation automatisée. Elle permet un gain de temps (le temps précédemment consacré à la segmentation uniquement manuelle est transféré vers du temps machine), mais aussi de réduire les erreurs liées à l’identification des structures par l’expérimentateur lors de la segmentation manuelle.

J’ai exploré les différentes méthodes et logiciels proposant une segmentation semi-automatique. Certaines sont basées sur le seuillage : Avizo (www.fei.com) propose un seuillage basique, mais il existe aussi des seuillages optimisés comme celui proposé par TIVMI

(projets.pacea.u-bordeaux.fr). D’autres utilisent des modèles itératifs de contours actifs, comme

par exemple itk-SNAP (Yushkevich et al., 2006 ; www.itksnap.org). Ces méthodes de segmentation semi-automatique n’ont pas donné de résultats satisfaisants pour la segmentation de mes structures d’intérêt. Il me semble que cela est dû à la nature complexe des structures morphologiques que j’étudie mais également au fait que ces structures soient interconnectées avec d’autres, nécessitant la définition de leurs limites.

J’ai décidé de me tourner vers des méthodes automatiques puisque les outils de segmentation semi-automatiques ne pouvaient pas être employés pour ce travail. Si ces méthodes semblent satisfaisantes lorsqu’elles sont appliquées à des jeux de données présentant peu de variation (Navarro & Maga, 2018), ce n’est pas le cas quand la variation est plus grande. Rappelons que la création d’un atlas n’est possible qu’à partir d’un certain nombre d’individus, au moins cinq individus segmentés manuellement, ce qui représente la totalité des spécimens d’une espèce à notre échelle macro-évolutive. De plus, comme montré dans ce chapitre, une variation trop importante crée des structures aberrantes ou réduit l’identification d’autres structures durant les étapes de calculs. Pour pouvoir appliquer avec succès la segmentation

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automatique à un jeu de données présentant une grande variation, il serait nécessaire de construire des atlas avec beaucoup plus de spécimens. Dans le cas de mon étude, le rapport coût/bénéfice n’est pas intéressant. Enfin, il est à noter qu’à ce jour la puissance de calculs nécessaire pour maintenir un temps de calculs raisonnable doit être importante. De même, la segmentation automatique est encore relativement peu développée à grande échelle (en dehors des domaines médicaux et industriels), et elle n’est pas utilisable sur tous les systèmes d’exploitation. Elle a pour le moment été majoritairement développée sous Linux (et autres distributions UNIX), et nécessite l’utilisation de scripts bash (langage UNIX).

Concernant les autres données utilisées dans ce travail, ce sont les catégories environnementales et comportementales qui ont soulevé le plus de problèmes. Plusieurs classifications ont été testées (décrites p.48), et elles possèdent toutes des avantages et des inconvénients. La principale limite des classifications non-sélectionnées pour les analyses est la possibilité de combinaisons possibles pour chaque espèce, qui peut alors se retrouver sur plusieurs types d’habitat différents. Une solution alternative permettant d’éviter ce problème pour les données environnementales aurait été de décrire l’habitat à travers des paramètres de température, précipitation, altitude, coordonnées géographiques, etc. (www.noaa.gov). Cependant, il s’avère que ces paramètres sont généralement très fortement auto-corrélés, ce qui pose des problèmes à la fois statistiques mais aussi de description précise des environnements. Dans les différents cas, le signal devient complexe à interpréter et le jeu de données environnementales n’est pas comparable et analysable avec les autres jeux de données (morphologie, écologie). A l’issue d’une réflexion méthodologique, et bien que la classification de Köppen-Geiger puisse sembler relativement généraliste, elle possède de nombreux avantages pour notre étude : elle est largement connue par la communauté, elle fournit des données quantifiables par SIG permettant d’obtenir une information exploitable dans nos analyses, elle évite les biais d’autocorrélation et donne ainsi un signal pertinent.

Enfin, l’approche biomécanique mentionnée précédemment, n’a pas pu être utilisée au cours de ce travail. J’ai suivi la formation sur ces techniques au cours de ma troisième année et n’ai donc pas pu appliquer ces méthodes. L’idée sous-jacente est de modéliser la propagation de l’onde sonore à l’intérieur de l’oreille et des tensions qu’elle va créer à l’intérieur des osselets mais aussi des cavités. Mais dans la pratique, cet aspect n’a pas été développé dans ce travail et fait l’objet de projets futurs.

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57 Formations et collaborations :

Workshop on biomechanial modelling of the cranio-cervical system (36h) 25-29/06/2018, Hull, UK.

Prévention des Risques Radiologiques Générateur RX, Sources scellées (3h30) 13/10/2016, Université de

Bourgogne-Franche-Comté, Dijon.

Oral communication skills (7h) 10/10/2016, PSL Sorbonne, Paris.

Mécanismes de l’évolution (35h) 11-15/04/2016, Module de l’ED227, MNHN, Paris.

Initiation à la segmentation automatique par Murat Maga et Ryan Young (80h) 05-21/02/2016, Seattle

Children’s Hospital, Seattle, U.S.A.

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2 - Tableau

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Chapitre 3 :

Caractérisation des structures internes

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