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La trajectoire bleue (figure 19 : Chemin à préserver) montre le plus important chemin pour garder une bonne connectivité globale mais elle montre aussi la plus grande connectivité majeure du réseau où le flux potentiel d’individus est très élevé. Préserver cette route de vol permet de garder une bonne centralité du réseau, ainsi les autres continuités peuvent se raccrocher à ce potentiel chemin pour desservir les autres gîtes du territoire.

3.3.1.2. Notion de réservoirs de biodiversité

Evidemment, toutes les continuités vues précédemment sont à préserver, mais il est important de cibler les secteurs à enjeux afin que la trame noire puisse être considérée dans les documents de planification. Pour cela, une méthode est appliquée afin de visualiser les réservoirs de biodiversité (carte 17 : Réservoirs de biodiversité).

En combinant les résultats des métriques et en prenant en compte la proportion d’habitat favorables, nous pouvons distinguer des secteurs forts, cela est une proposition méthodologique afin de cibler les réservoirs de biodiversité de la trame noire. Pour cela les chemins le plus importants via la métrique dEC ont été combiné avec les valeurs les plus élevées de la métrique BC. Les espaces favorables ont été extraites où se dessinent les parcours les plus importants du réseau écologique. Ensuite la proportion de ces espaces a été calculé dans des cases de 600 mètres par 600 mètres afin de garder une cohérence sur la zone d’activité de chasse intensive. Ainsi ces 3 éléments montrent une forte importance au réseau écologique. Pour compléter ces résultats, les valeurs les plus hautes des corridors potentiels ont été également prise en compte. La proportion choisie d’espaces favorables dans chaque case est de 30% minimum.

Réservoirs de biodiversité potentiels

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3.3.2. Des recommandations spécifiques à la protection du réseau écologique

Ces éléments nous amènent à préserver la trame noire, pour cela des mesures sur la notion d’éclairage doivent être mises en place. Tout d’abord, il faut savoir que les paramètres d’un lampadaire peuvent influencer les déplacements des chauves-souris (tableau 1 : Recommandations éclairage) :

Tableau 1 : Recommandations éclairage

Une notion très importante est de ne surtout pas éclairer des perchoirs/swarming et corridors associés, car cela pourrait perturber l’activité de chasse des chauves-souris sensibles à la lumière. De plus les Rhinolophes empruntent souvent les mêmes routes de vol, si un corridor devient éclairé, les individus seraient désorientés et ne pourraient plus retrouver leur chemin habituel pour se nourrir.

L’Association National pour la protection du Ciel Nocturne a mis en place des recommandations précises pour un éclairage assurant, sécurité, confort visuel, économies et

Effets Mesures à adopter Exemple de mesures

Spectre Lumineux

Les chauves-souris sont sensibles aux petites longueurs d'onde (Stone et al.

2015)

Adopter une lumière à grandes longueur d’ondes, rouge par exemple (Zeale et al.

2018).

Intensité et éclairement

Une forrte intensité disperse plus de pollution lumineuse

Réduire l’intensité lumineuse pour créer des corridors sombres (Rowse et al. 2018)

→ choix du type luminaire (Stone et al. 2015)

→ Installer des grilles sur la lampe (Stone et al. 2015)

→ Verre intelligent pour réduire l’éclairement par les fenêtres (Bat

Conservation Trust 2018)

Direction

Une mauvaise direction des lampes éclaire le ciel et cause

une trop grande pollution lumineuse

Ne plus utiliser des lampadaires « boules » et utiliser

un éclairage se dirigeant uniquement

au sol

→ Modifier l'angle du rayon (Stone et al. 2015)

→ Ajouter un couvercle (Stone et al. 2015)

→ Ajouter des réflecteurs qui vont diriger la lumière (Stone et al. 2015)

Durée de l’éclairement

Eclairer pendant le crépuscule cause un dérangement dans le cycle de vie des espèces qui

partent en chasse à cette période

Eclairer hors des pics d’activité des espèces

(Azam et al. 2015) et réduire la durée

d’éclairage

Utiliser des détecteurs de mouvement (Stone et al. 2015)

Planification

Une mauvaise implantation des sources lumineuse causent des effets négatifs

Eviter d’éclaire des endroits spécifiques

aux espèces

→ Augmenter l'espace entre les lampes pour créer des refuges d'obscurité (Stone et al. 2015) → Ne pas éclairer les deux côtés d’un

corridor (Zeale et al. 2018) → Design de bâtiments de sorte à

bloquer la dispersion lumineuse (Bat Conservation Trust 2018) → Structures physiques : murs,

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protection de l’environnement. Le territoire de Grenoble- Alpes Métropole a constitué un cahier technique de recommandation pour l’éclairage extérieur, ces deux consultations sont en libres d’accès.

Afin de restaurer certaines continuités écologiques, il est aussi important de replanter des haies en milieu agricole pour permettre des routes de vol à ces deux espèces de chauves-souris, par exemple. Il faut savoir que toutes les chauves-souris, leurs lieux de repos et de reproduction sont strictement protégés en Europe dans le cadre du programme européen « Habitats Directive » (Conservation des habitats naturels de la Flore et faune sauvages 1992/42/CEE).

3.3.3. Vers une aide à la décision dans l’aménagement du territoire

Cette mission a pour but d’intégrer la trame noire dans les documents d’urbanisme, ici le réseau écologique a été analysé que pour deux espèces nocturnes. Basée sur les chauves-souris, qui sont des espèces lucifuges, elles sont propices à être étudiées pour une telle mission. Mais la nuit, d’autres espèces sont aussi présentes, comme certaines grenouilles ou encore des gros mammifères comme les chevreuils. Il faudrait alors appliquer cette méthode a plusieurs groupes d’espèces pour avoir une trame noire plus exhaustive. Il est nécessaire d’identifier des réservoirs de biodiversité et des corridors nocturnes pour tous les milieux : les milieux aquatiques, les milieux humides, les milieux boisés , les milieux ouverts ou encore les milieux littoraux.

Au cours des années, les hommes vivent de plus en plus la nuit et emploient des moyens pour pouvoir s’y orienter au dépit d’autres espèces, ainsi l’éclairage ne cesse d’augmenter (Falchi et al. 2016). Une prise de conscience a fait surface sur les impacts écologiques de la pollution lumineuse (Navara & Nelson. 2007, Horvath et al. 2009, Smith, 2009 ; Hölker et al., 2010). Mais la pollution lumineuse est une barrière à caractère immatérielle et les connaissances scientifiques sont encore faibles sur son impact (Sordello et al. 2017). C’est pourquoi modéliser cette perturbation avec plusieurs niveaux d’intensité permet de mesurer son impact sur les chauves-souris. De plus, avec un scénario intégrant une forte perturbation, nous pouvons nous projeter dans le temps et avoir une vision du réseau écologique très affaibli si l’éclairage artificiel continue à augmenter. R.Sordello, parle de gestion différenciée pour raisonner cet éclairage (partage de l’espace et du temps), ce qui pourrait amener à trouver un équilibre entre le besoin des humains et le respect de la faune.

Pour que cette étude soit complète, il faut également analyser l’impact du réseau routier sur ce territoire. Par exemple, les collisions routières sont la première cause de mortalité chez la Chouette effraie (Guinard & Pineau, 2006). Ces deux éléments fragmentant, soit la pollution lumineuse et les réseaux linéaires de transport sont à prendre en compte de manières égales. Intégrer les points noirs des collisions routières dans cette étude pourrait compléter la trame noire.

Au cours de cette étude, une proposition méthodologique a été proposé afin d’étudier le réseau écologique nocturne à l’échelle locale. Il est important d'intégrer le facteur de la pollution lumineuse dans les plans locaux d’urbanisme en faveur de la biodiversité et dans les paysages anthropiques (Kyba et al. 2011 ; Gaston et al. 2015). Grâce à ses différentes analyses, il est possible de localiser des parcelles naturelles et de démontrer leur importance à rester en parcelle N. Mais aussi de sauvegarder une parcelle vouée à l’urbanisation, alors qu’une continuité majeure au réseau écologique est présente à cet endroit. Cette étude peut également être prise en compte dans les plans agro-environnementaux pour permettre la réintroduction d’éléments structurels.

La trame noire pourrait être alors appliquée au même titre que les trames vertes et bleues, et ainsi former un ensemble de couloirs écologiques à préserver.

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Tables des illustrations

Tableau 1 : Recommandations éclairage ... 39

Carte 1 : Territoire de la Communauté de Communes Loue Lison ... 11

Carte 2 : Gîtes d'été de Rhinolophus Hipposideros et Rhinolophus Ferrumequinum ... 12

Carte 3 : Gîtes d'été de Rhinolophus Hipposideros et Rhinolophus Ferrumequinum ... 12

Carte 4 : Modèle d'Occupation du Sol ... 17

Carte 5 : Capacités des gîtes ... 23

Carte 6 : Capacités des gîtes S1 ... 24

Carte 7 : Capacités des gîtes S3 ... 25

Carte 8 : Corridors écologiques _ Témoin ... 28

Carte 9 : Corridors écologiques _ S1 ... 29

Carte 10 : Corridors écologiques _ S3 ... 30

Carte 11 : Connectivités écologiques _ Témoin ... 31

Carte 12 : Connectivités écologiques _ S1 ... 32

Carte 13 : Connectivités écologiques _ S3 ... 33

Carte 14 : Hiérarchie_Témoin ... 34

Carte 15 : Hiérarchie_S1 ... 35

Carte 16 : Hiérarchie_S3 ... 36

Carte 17 : Réservoirs de Biodiversité ... 38

Figure 1 : Trame verte et bleue de l’INPN ... 3

Figure 2 : Variables d'éclairage « Les métriques d’éclairage possible pour les traduire dans les réseaux écologiques » de Sordello. Dans cette la lumière ambiante ou projetée sera évaluée ... 5

Figure 3 : Trame noire ... 6

Figure 4 : Le Petit Rhinolophe ... 7

Figure 5 : Le Grand Rhinolophe ... 7

Figure 6 : Cycle de vie du Petit Rhinolophe ... 8

Figure 7 : Préférences Paysagères ... 8

Figure 7 : Trame noire ... 9

Figure 8 : Exemple de vieux bâtis sur le territoire Loue Lison ... 11

Figure 9 : Cycle de vie du Petit Rhinolophe ... 10

Figure 10: Exemple sur la commune de Myon ... 14

Figure 11: Graphe paysager ... 18

Figure 12 : Pondérations des classes d'occupation du sol ... 19

Figure 13 : Chemin de moindre coût ... 19

Figure 16 : Métrique global EC ... 21

Figure 17 : Métrique locale BC ... 21

Figure 13 : Delta-Métrique EC ... 22

Figure 16 : Espaces Favorables autour des gîtes ... 24

Figure 17 : Chemin à restaurer ... 37

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1

Annexe

Annexe 1

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3

4

5

Le stage a pour but d’intégrer la « trame noire » dans les documents d’urbanisme, plus précisément dans les PLU(i). L’apport de la modélisation des parcours potentiels des espèces présentes sur le territoire, aura plus de poids auprès des décideurs de l’aménagement du territoire. L’objectif est également de localiser les ruptures écologiques, afin de pouvoir les restaurer ou protéger les réseaux écologiques déjà présents.

La mission du travail présenté est d’identifier et caractériser la « trame noire » sur le territoire de la Communauté de Communes Loue-Lison. Cette identification sera permise par la modélisation des réseaux écologiques d’espèces étudiées, à l’aide de graphes paysagers. Il est important de choisir une espèce nocturne et présente sur le territoire pour élaborer un premier modèle montrant les déplacements, le choix s’est porté sur deux espèces de chiroptères : le Petit et le Grand Rhinolophe. Une analyse bibliographique permet de savoir quelles ont été les méthodes employées pour recenser les méthodes d’identification des réseaux écologiques. Dans ce travail, la modélisation se fait sur le logiciel Graphab. Pour cela, il est important de faire un inventaire des données d’occupation du sol pour représenter au mieux la réalité du terrain, en prenant en compte l’habitat de l’espèce, ses zones de chasses et de déplacements.

Ce stage propose une méthode qui permet d’appréhender les différentes étapes à mettre en place, pour répondre aux objectifs du travail. C’est une proposition méthodologique qui montre une possibilité de modélisation de « la trame noire » via deux espèces de chiroptère.

Mots clés : Réseau écologique, trame noire, perturbation lumineuse, modélisation, chiroptères

Année : 2019/2020 Auteur : BOUZIANE Maud

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