Partie II : partie Expérimentale
II. Présentation de la wilaya d’Alger
III.7. Répartirions des exploitations selon l’effectif des vaches laitières
L’échantillon d’exploitations étudié détient un effectif total de bovin laitier de 3498 têtes. Le plus grand effectif (1829 têtes) se trouve dans la classe comportant un effectif compris entre 5 à 15 têtes, détenu par 196 éleveurs. La taille des troupeaux bovins inferieur ou égale 5 têtes est en possession de 166 exploitations possédant en moyenne de 3,23 vaches, la classe ou le nombre est supérieur à 15 a un effectif de 46 producteurs avec une moyenne de 24,6 têtes (tableau 19et figure 29)
Ces résultats sont nettement supérieurs à ceux rapporté par Djourdikh (2014) et Belabed et Mezereb (2015) qui sont de 5 à 6 têtes en moyenne.
Tableau 16 :Distribution des exploitations selon l’effectif vaches laitières
Figure 31: Distribution des exploitations selon l’effectif vaches laitières
0 50 100 150 200 250 ≤5 5 à15 >15 n o m b re d 'e x p lo it a ti o n vl Calasse Nombre exploitations Nombre de vaches laitières Moyenne ≤5 166 537 3,23 5 à15 196 1829 9,33 >15 46 1132 24,6 Totale 408 3498 8,57
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montre que ces deux facteurs sont très significatifs (P <0,001) et qu’il existe une relation entre les quantités livrées et le nombre de vaches laitières (figure 32).
Figure 32 : matrice de corrélation entre le nombre d’éleveurs et les quantités de lait livrées à
COLAITAL 0 2000 4000 6000 8000 10000 12000 14000 16000 18000 20000 0 10 20 30 40 50 60 L a it c o ll e c té VL
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Ce travail de mémoire a été réalisé avec la collaboration de la laiterie COLAITAL, Birkhadem (Alger), Cette étude a porté sur l’évolution des livraisons de lait cru par les exploitations bovines à la laiterie par l’intermédiaire de 19 collecteurs privés et 5 centres de collecte. Les résultats obtenus nous ont permis de faire ressortir que :
-Les quantités mensuelles du lait livré sont fluctuantes pour l’année 2017et 2018. Ou les quantités sont importantes pour l’année 2018 comparativement à celles livrées en 2017, et cela pour tous les mois de livraisons.
-Les 408 exploitations bovines considérées dans ce travail ont livré en 2018 à la laiterie COLAITAL une quantité annuelle de 8 millions de litres de lait cru; 47 ,8% des quantités livrées se concentrent à la wilaya d’Alger suivie par la wilaya de Tizi-ouzou avec 18,4% puis les wilayas de, Médéa, Blida Boumerdès et Tipaza avec respectivement (12,2%, 8%, 7,8%, 5,5%).
-La production de lait par mois est estimée pour l'ensemble des exploitations en moyenne de 670 milles litres par éleveur. Cette productivité est variable en fonction de la saison. En effet, les meilleures productivités sont enregistrées au printemps où les fourrages verts sont disponibles. Dans cette période, la productivité peut atteindre plus de 1,8 million litres. -Les livraisons saisonnières des exploitations ont enregistrées un maximum durant l’automne soit avec environ 2.6 millions de litres suivi par la saison d’été avec un volume de lait estimé à 2 millions de litres. En printemps et en hiver, les livraisons étaient de l’ordre de 1,8 et 1.6 millions de litres ;
-Les plus grandes quantités de lait livrées à COLAITALE, appartenaient au groupe des éleveurs qui ont livré toute l’année 12 mois sur 12 avec une livraison 4.1 millions de litres. Les autres groupes livrent des quantités faibles de lait car, ils existent dans une partie de l’année puis disparaissent.
Concernant, la taille du troupeau bovin exploité, la moyenne calculée est de 13 têtes par exploitation dont la part des vaches laitières est en moyenne de 8 vaches nous avons constaté , également que la taille du troupeau bovin augmente avec l'augmentation de la taille de l'exploitation Cela est l'issue de l'importation du cheptel bovin dans le cadre du développement de l'élevage bovin.
-Les différents profils d’exploitations livrent ensemble un volume de 8 millions de litres de lait cru durant l’année 2018, ayant une teneur moyenne en matière grasse de 33 grammes par litre de lait.
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Au cours de cette étude, il a été signalé que l’opération collecte de lait cru est confrontée à de nombreux obstacles parmi lesquels, le problème d’accès aux exploitations bovines laitières d’une part et la longue distance parcourue entre les exploitations et la laiterie.
Ainsi, une densification des réseaux de collecte s’avère nécessaire. De même, la collecte organisée dite formelle est faiblement performante et présente des irrégularités saisonnières en termes de fréquences et de volumes livrés par tournée ou circuit de collecte de lait de la laiterie.
Recommandations :
Afin de permettre une amélioration de la collecte du lait, il paraît utile de proposer les recommandations suivantes :
Sensibiliser les éleveurs sur l'importance de l’adhésion à l'activité de collecte et de la destination du lait cru vers la laiterie la plus proche pour des considérations relationnelles (contractualisation) et technico-économiques (valeur du produit) ;
Vulgariser les éleveurs à assurer leurs exploitations et déclarer toute activité d’achat ou de vente pour une bonne traçabilité ;
Améliorer la technicité des éleveurs par la vulgarisation des techniques d’élevage ; Maîtriser le rationnement des différentes catégories d’animaux ;
Introduire progressivement le paiement du lait à la qualité
Contribuer à la valorisation du soutien financier de l’Etat aux opérateurs de la filière lait tout en protégeant le potentiel génétique des animaux laitiers exploités.
Généraliser les centres de collecte afin de les rapprocher des élevages laitiers et de faciliter l’accès aux collecteurs livrant le lait à la laiterie.
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1.1 Critères physico-chimique et bactériologique :
Il sont déterminés à partir d’analyse réalisées par un laboratoire dont les normes de fiabilités sont établies par le ministère de l’agriculture et contrôlés de façons permanente ,les analyse réalisées par échantillons de lait livré par les producteurs , prélevé et acheminés par les citernes de collecte.
1.2 Norme appliquées par COLAITAL pour la qualité bactériologique et physico- chimique du lait cru :
Le tableau indiqué les normes de qualité bactériologique appliquées au niveau de la laiterie de birkhadem, les différents germa recherché sont essentiellement : les germes aérobies ; coliformes fécaux streptocoques ; staphylocoque aureus ; germes anaérobies sulfito-réducteur.
Tableau : norme bactériologique appliquées à la laiterie de birkhadem (colaital 2019)
Germes recherchés Norme
Germes aérobies à 30C° Classe A : satisfaisant : 2 × 10 /
Classe B : acceptable ; entre 2× 10 - 5 × 10 germe/ml
Classe C : non satisfaisant : plus de 5× 10 germe/ml
Coliforme fécaux
Streptocoque fécaux Abs /0.1ml
Staphylococcus aureus Abs
Germes anaérobies sulfito-réducteur à 46C°
50
2. Les analyses du lait cru :
L’acception du lait cru est dépond aux quelque analyses physico-chimique effectuée immédiatement au niveau de laboratoire.
La méthode d’analyse suivie par l’entreprise COLAITAL est les normes <<JORA 1998>>.
2.1 Analyses physico-chimiques
2.1.1 teste antibiotique :
Le principe ; détecter la présence d’un antibiotique dans le lait cru a l’aide des bandelettes de conformation et les flacons qui contiennent des récepteurs
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Incubateur <<font plat>> régler a 47.5°C+/1°C. Flacon de récepteur.
Embout<<pipette de 0.2ml>>. Bandelette de confirmation.
Mode opératoire :
Enlever la capsule et le bouchon du flacon de réception.
Prélever 0.2ml de lait à tester et le distribuer dans le flacon de récepteur. Reboucher le flacon et agiter doucement.
Mettre le flacon dans le puis de l’incubateur incubé à 47.5°C.
Apres 2 min. Ouvrir le flacon et introduire dedans une bandelette de confirmation Apres 3 min retirer la bandelette et lire immédiatement.
2.1.2 La densité :
Principe : elle sert à déterminer si le lait est fraudé par l’ajout de l’eau ou nn. A l’aide d’un
lactodensimètre de20°C.
Matériel est méthode :
Lactodensimètre muni d’un thermomètre
Eprouvette de grande dimension << hauteur et largeur >> afin d’apporter le lactodensimètre
Mode opératoire :
Remplir l’éprouvette de manière que le lait déborde pour éviter la formation de la mousse Immerger le lactodensimètre d’une façon d’empêcher toute la mousse et les bulles d’aire formées pour facilite la lecture.
Laisser stabiliser environ 1 min et lire la valeur.
Remarque :
Si : ° < 20° ∶ = 20 − ° 0.2. Dont : 0.2 coefficient de correction
Si : ° + ° − 20 0.2.
2.1.3 Dosage de matière grasse ‹‹butyrométrique méthode Gerber ››
Principe : après la dissolution les protéines avec acides sulfurique et séparation de la MG
sous l4effet d’alcool iso amylique du lait dans le butyromètre qui sera mis dans la centrifugeuse.
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Matériel et réactifs
Acide sulfurique de 1,825 de densité avec son doseur de 10ml. Alcool iso amylique avec son doseur de 1ml.
Pipette à lait de 11ml jaugée
Butyromètre à lait Gerber avec son bouchon approprié. Centrifugeuse Gerber avec bain marie.
Mode opératoire :
A l’aide de doseur, introduire 10ml d’acide sulfurique dans le butyromètre .éviter de toucher les parois.
Ajouter 11ml de lait doucement sur les parois. Ajouter ensuite 1ml d’alcool iso amylique. Boucher le butyromètre à l’aide d’un poussoir. Transverse délicatement le butyromètre puis agiter. Placer dans la centrifugeuse pendant 5min.
Lire directement sur la graduation de butyromètre le taux de matière grasse visiblement séparée.
Le résultat est exprimé en g/l.
2.1.4 Détermination de l’acidité de lait « titrage acido-basique » :
Principe : il s’agit de titrer l’acide lactique et neutraliser par une solution d’hydroxyde de
sodium en présence de phénolphtaléine comme un indicateur coloré
Matériels et réactifs :
Acidimètre domic. Pipette de 10 ml. Bécher 150ml.
Solution de soude NAOH 0.1N.
Indicateur phénolphtaléine « solution alcoolisée à1 % dans éthanol 95%.
Mode opératoire :
Introduire 10ml de lait prélevé par la pipette à lait dans le bécher. Ajouter quelque goutte de phénolphtaléine environ 3à4 gouttes.
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bécher contient le même lait.
Lire directement sur l’acidimètre le résultat qui est exprimé en degré domic.
Le résultat : c’est la quantité de la soude versé
2.1.5 Détermination de l’extrait sec total de lait « EST » « dessiccation » :
Principe : dessiccation par évaporation d’une certain quantité du lait et peser les résidus « la teneur en matière sec ou solide contient dans le lait »
Matériel et méthodes :
Dessiccateur réglé à 150c°.
Coupelle en aluminium sec sert à cet usage. Pipette de 2ml.
Mode opératoire :
Placer la coupelle sèche dans le dessiccateur.
Réglé le dessiccateur sur le mode d’analyse « EST ». Tarer le dessiccateur.
Mettre 2ml du lait d’une façon dispersé sur la coupelle. Fermer le dessiccateur jusqu’il sonne.
Lire la valeur directement.
Expression de résultat :
La valeur lue en pourcentage, il faut la convertir en litre
" g 100ml
Xg 100ml
X= ( 1000= v)/100
Extrait sec dégraissé « ESD »
Principe : calculer la matière solide sans matière grasse
Sont juste des opération mathématique dépond des résultats trouvé auparavant, soit par EST et MG ou bien par expression de l’humidité ,mais on ne calcule pas l’humidité procède par EST et MG comme suit :
Ou bien : #$%&*10
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2.1.6 Détermination de PH de lait :
Principe : décrit l’acidité ionique, il s’agit de la mesure direct Du PH par un pH-mètre Matériels réactifs : PH-mètre d’une électrode en verre
Bécher de 150ml
Solution tampon à ph 4 et ph7
Mode opératoire :
Etalonnage du pH-mètre.
Nettoyage l’électrode puis rincer avec l’eau distillé et sèche avec papier buvard.
Etalonner l’appareil avec l’émersion de l’électrode dans la solution tampon à ph 4 puis ph7 jusqu’il stabilise.
Mesure de PH de lait. Verser le lait dans le bécher. Emerger l’électrode dedans.