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Chapitre I Mascara : De la casbah Ottomane à la ville intra-muros puis éclatée

TOL réel

Ecart (1987-1998) 2005 TOL Mascara 11105 6,3 14259 6,1 3154 20588 5 Mamounia 1604 5,9 1812 6,3 208 2184 6 El Kurt 430 6,7 517 6,8 87 748 5.4 Groupement 13139 6,3 16588 6,2 3449 23520 -

Source : PDAU 2007 ( phase 3) L’augmentation du nombre de logements correspond tout juste à des stratégies adoptées par les autorités locales à travers la création de zones d’habitat urbaine nouvelle à partir des

67 0 500 1000 1500 2000 T ot al d e logem en ts Type de Logements Mascara Mamounia El Keurt TOTAL

années 1980 .6478 logements soit 42% du total des logements de la wilaya ont ainsi été réalisés.

Tableau 5 : Programme de logements réalisés par type en 2005 (unités)

Communes Social Promotionnel Evolutif LSP Rural Total

Mascara 4423 705 562 602 37 6329

Mamounia 51 - 10 0 310 371

El Kurt 30 - 10 24 167 231

Groupement 4504 705 582 626 514 6931

Source : PDAU 2007 (phase III)

Afin d’établir un équilibre entre l’accroissement de la population, et les besoins en matière d’habitat d’autres programmes ont été inclus comme le tableau 2 montre. On constate toujours le plus fort taux de logements (type et le nombre) est destiné à la commune de Mascara (6329 unités pour Mascara sur un total de 6931 unités). La réalisation de ce programme a permis une légère amélioration du TOL qui est descendu à 5.

Dans le cadre du plan quinquennal 2005-2009 était inscrit un programme de 1722 logements dans le groupement des communes de Mascara, Mamounia, et El Keurt dont 68.4% est concentré dans le chef-lieu de mascara soit 1179 unités.

Figure 03 : Programme de logements réalisés par type en 2005 (unités)

Source : PDAU 2007 (phase III)

Ce programme est dominé par le logement social participatif et locatif (LSP et LSL) qui comptait 1164 logements soit 67.6% du nombre total du logement. Quant au logement promotionnel qui était de l’ordre de 115 unités celui localisé dans la ville de Mascara ne représentent que 6.7%.

68 0 200 400 600 800 T ot al de logem ent Type de logement Mascara Mamounia El Keurt TOTAL

Par ailleurs, dans la perspective d’une politique de regroupement et de fixation des populations du monde, un programme de 632 logements ruraux est dégagé dans le cadre de ce plan (20.3% du programme total).

Tableau 6 : Programme de logements : plan quinquennal 2005/2009

Communes L.S.L L.S.P. Promotionnel Lotissement Habitat

Rural Total % Mascara 380 684 115 - - 1179 68,4 Mamounia 60 20 - 117 236 433 25,1 El Keurt 20 - - - 90 110 6,5 TOTAL 460 704 115 117 326 1722 100% % 26,7 40,8 6,6 6,7 19,2 100%

Source: PDAU 2007 (phase III) Figure 04 : Les programmes de logements réalisés en 2005/2009

Source : PDAU 2007 (phase III) La répartition de l’habitat rural par commune, fait ressortir la prédominance de la commune de Mamounia, qui a bénéficié de 236 unités soit 72.4% du nombre total de l’habitat rural. Cependant, il est à signaler qu’un programme antérieur au plan quinquennal (2005-2009) prévoyait 510 unités.

Ce programme dont le promoteur est l’OPGI se trouve localisé dans le quartier de Bab Ali, (100 logements), le zhun 7 (250 logements) et l’agglomération secondaire de Selatna (40 logements) en plus 120 logements dans divers quartiers de Mascara.

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Tableau 7 : Ancien programme de réalisation du plan quinquennal

Type de Logement Nombre de Logements Localisation

L.S.L 100 BabaALI MASCARA 200 ZHUN 07MASCARA L.S.P 50 ZHUN 07MASCARA 40 SELATNA F.N.P.O.S. 120 MASCARA TOTAL 510 Groupement

Source : OPGI + DLEP 2013

Mais malgré tous les programmes fournis, le logement représente un enjeu politique et social majeur ; il s’exprime fortement dans la population se développe l’urbanisation, donc on assiste toujours à une crise de logement, car la quantité d’habitat offerte est inférieure aux demandes.

GACEM. F34 dans son étude concernant le quartier Baba Ali a traité les procédures d’attribution du logement, qui se manifestait selon un schéma des groupes sociaux dont le revenus sont les plus bas et où les habitants se heurtent à des difficultés croissantes pour accéder au sol et au logement.

L’analyse de la procédure d’attribution du logement a été l’affaire de plusieurs appareils décisionnels, l’exemple d’OPGI qui s’occupait de procéder par un examen des dossiers de candidature suite à une notation (l’ancienneté de la demande, la situation sociale classées en trois position : aisés, normal ou critique, situation matrimoniale et l’origine du citoyen. Ces programmes d’habitat menés sous les différents plans et politiques liés au logement ont pour objectif d’augmenter le rythme de production du bâti malgré cela il reste insuffisant par rapport au besoin de la population croissante.

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Conclusion du deuxième chapitre

La ville de Mascara représente un vrai laboratoire social caractérisé par des entités urbaines différentes, elles sont stratifiés et classifiés en groupes selon le type d’habitat, le biveau socio-économique, les infrastructures, les équipements existants et la chronologie de leur création : une zone centrale englobe le noyau colonial avec une diversité fonctionnelle et la concentration des services tertiaires et administratifs. Une zone péricentrale composé des ex- faubourgs tels que : faubourg Faidherbe, Martin et Suisse, et d’autres arabes ; Bab Ali, Sidi Bouskerine, Argoub, et la Gare. Ils sont dominés par l’habitat individuel et une fonction commerciale développé par la suite la nouvelle extension de la ville qui apparait sous forme de ZHUNS et les nouveaux lotissements de Khessibia, Sidi Said, Medber et Ain baida.

Ces nouveaux quartiers sont typiquement résidentiels abritent des couches sociales moyennes et aisés.

L’étude de la ville de Mascara nous a permet de proposer une lecture morphologique et sémiotique, car elle constitue une ville coloniale spécifique formé par des espaces créateur et organisateurs comme la place de A.E.K ex Gambetta une architecture réponde au style néoclassique français. Alors que la périphérie se considère comme une vraie mosaïque dominée par l’auto-construction et l’absence d’homogénéité. L’objectif était satisfaire la population en matière d’habitat.

La population mascarienne elle aussi un facteur de différenciation, sa diversité d’origine (turque, arabe, français..) a contribué à la spécificité de l’urbanisation.

La ville de Mascara a connu une augmentation considérable de sa population durant les trente dernières années. Sa structure jeune reste néanmoins dominée par une population en âge d’activité.

Le programme de logements réalisé était varié durant la dernière décennie entre LSP et PROMOTIONNEL mais malgré ces stratégies, il demeure un déficit pour satisfaire la population mascarienne.

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Chapitre III Une transformation morphologique accentuée à Bab Ali et lente au