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2. Résultats quantitatifs

2.3. Questionnaires initiaux

Les questionnaires initiaux ont été remplis par tous les médecins participant à l’étude. C’était une condition nécessaire pour inclure le médecin généraliste dans l’étude. Les différentes réponses sont exposées sous forme de figures. Les réponses aux questions étaient sous forme de QCM et permettaient de faire un bref état des lieux des pratiques des médecins généralistes sur la question « des troubles du sommeil » avant l’utilisation de l’outil de repérage précoce des troubles du sommeil.

Question 1 : Vous sentez-vous satisfait de votre démarche diagnostique actuelle des troubles du sommeil ?

Figure 5 – Réponses à la question 1

Question 2 : Avez-vous une démarche active (démarche équivalente au dépistage) concernant le problème des troubles du sommeil ?

Figure 6 – Réponses à la question 2

On demandait aux médecins qui répondaient « non » à la question 2 de dire pourquoi. Sur les 10 médecins qui ont répondu « non » à la question 2, 6 médecins n’ont pas précisé de raison, 1 médecin a répondu qu’il ne faisait pas de démarche active par manque de temps, 1 médecin précisait que c’était par manque de moyens, 1 médecin affirmait que ce n’était pas systématique et enfin 1 médecin rapportait que cela dépendait du thème de la consultation.

1 14 20 5 1 Très satisfait Satisfait Moyennement satisfait Peu satisfait Pas du tout satisfait

10

31 Non

66 Question 3 : Quels outils utilisez-vous pour diagnostiquer un trouble du sommeil ?

Figure 7 – Réponses à la question 3

Un médecin a oublié de répondre à la question 3 (« absence de réponse »). Deux médecins ont donné deux réponses à la question : « ouvrages de référence » et « autres » pour l’un, et « ouvrages de référence » et « réseau Morphée » pour l’autre.

Pour les 10 médecins qui ont répondu « autres » :

- 5 médecins ont mentionné « l’agenda du sommeil ». Parmi ces 5 médecins, 2 médecins ont ajouté une deuxième réponse à savoir « des documents d’un groupe de pairs » pour un médecin et « des documents personnels » pour l’autre médecin.

- 1 médecin a précisé « ses cours ».

- 1 médecin a précisé « des documents du DMG » et « des documents du service d’exploration du sommeil de Besançon ».

- 1 médecin a noté utiliser « un questionnaire du CHU », « des documents du DMG » et « des documents du FéMaSaC (Fédération des Maisons de Santé Comtoises) ».

- 1 médecin a indiqué « le questionnaire d’Epworth ». - 1 médecin n’a pas précisé sa réponse.

Question 4 : Utilisez-vous un agenda du sommeil ?

Figure 8 – Réponses à la question 4

1 10 5 2 3 22 Absence de réponse Autres Ouvrages de référence Réseau Morphée HAS Aucun 18 16 7 Non, jamais Oui, de temps en temps Oui, souvent

67 Question 5 : Devant un problème de troubles du sommeil chez un de vos patients, faites-vous des recherches documentaires pour vous aider dans votre démarche diagnostique ?

Figure 9 – Réponses à la question 5

Question 6 : Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez dans la prise en charge diagnostique de vos patients souffrant de troubles du sommeil ?

Figure 10 – Réponses à la question 6

Plusieurs réponses pouvaient être cochées à cette question : - 16 médecins ont coché une seule réponse.

- 18 médecins ont coché deux réponses. - 6 médecins ont coché trois réponses. - 1 médecin a coché quatre réponses.

Parmi les 5 médecins qui ont coché « autres », chacun a eu une réponse différente. Les réponses notées étaient les suivantes :

- Le manque de connaissance des patients sur leur problème et le rythme inadapté des consultations.

- Le refus des médicaments par certains patients.

- L’acceptation par les patients d’une prise en charge globale.

- La bonne gestion de l’arrêt des hypnotiques ou des benzodiazépines. - La volonté des patients.

24 11

6

Non, jamais Oui, de temps en temps Oui, souvent 5 21 6 5 11 24 2 Autres La pression des patients sur la prescription

des médicaments

Obtenir des examens complémentaires Se rappeler des bilans Le manque de connaissance sur le sujet Le manque de temps Aucune difficulté

68 Question 7 : Vous arrive-t-il de prescrire des hypnotiques en dehors des recommandations (durée prolongée, mise sous hypnotiques sans diagnostic clairement posé) ?

Figure 11 – Réponses à la question 7

Un médecin qui a coché « oui, de temps en temps », a précisé qu’elle prescrivait des hypnotiques uniquement pour des patients déjà sous hypnotiques et en difficulté de sevrage.

Question 8 : Pensez-vous que votre formation initiale concernant les troubles du sommeil était satisfaisante ?

Figure 12 – Réponses à la question 8

Question 9 : Avez-vous reçu des formations complémentaires après vos études sur la question des troubles du sommeil ?

Figure 13 – Réponses à la question 9

Il était demandé aux médecins qui ont répondu « oui » à la question de préciser qu’elles étaient ces formations complémentaires et quand ces formations avaient eu lieu. Les différentes réponses des 22 médecins qui ont répondu « oui » sont résumées dans la figure 14.

Figure 14 – Formations complémentaires des médecins qui ont répondu « oui » à la question 9

5

28 8

Non, jamais Oui, de temps en temps Oui, souvent 1 35 5 Ne sait plus Non Oui 19 22 Non Oui 11 3 3 2 3 FMC

Congrès sur le sommeil Formations diverses Formation personnelle Non précisé

69 Cinq catégories de réponses ont été identifiées parmi les réponses des 22 médecins :

- La FMC ou DPC : seuls 4 médecins ont précisé quand ces formations dans le cadre de la FMC ont eu lieu. Ces formations dataient respectivement pour chaque médecin de 2 ans, 5 ans, 10 ans et 20 ans.

- Le congrès sur le sommeil ou journée nationale du sommeil.

- Les formations diverses : elles pouvaient avoir eu lieu au centre hospitalier universitaire, au service d’exploration du sommeil, ou lors d’une formation FéMaSaC. Un médecin a précisé que sa formation avait eu lieu il y a 4 ans.

- La formation personnelle : il s’agissait d’autoformation, ou d’une formation auprès d’un ancien maître de stage.

- Formation non précisée.

Question 10 : Avez-vous des remarques ?

Deux médecins ont noté des remarques à cette question :

- La remarque du premier médecin était une question : « Par rapport aux pays anglo- saxons, les français sont consommateurs d’hypnotiques et d’anxiolytiques, mais connaissons-nous la part dans ces pays de la prise de cannabis comme hypnotique ou anxiolytique ? »

- La remarque du deuxième médecin était : « l’insomnie n’est pas le motif principal de consultation ».

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