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quer par l’irritation du plancher ventriculaire, dont la physiologie expérimentale a démontré

l’excessive sensibilité.

Les autres troubles de la sensibilité sont rares.

On a cependant observé une névralgie faciale double, dans un cas où l’on trouva, à l’autopsie, des lésions dans la région d’origine des filets ra¬

diculaires de la portion sensitive du trijumeau ; dans deux autres, un affaiblissement de la sensi¬

bilité coïncidant avec une hémiplégie.

Les désordres de la motilité sont à peu près constants; ils sont de différentes formes : tantôt ce sont des paralysies vraies, tantôt des troubles dans l’équilibre ou la coordination des mou¬

vements, quelquefois des contractures ou des convulsions.

Dans trois cas, la marche est d’abord incer¬

taine, mal assurée; plus tard, elle est impossi¬

ble sans un appui ; enfin le malade ne peut bien¬

tôt plus se tenir debout, et est obligé de garder le lit.

Ces symptômes étaient-ils dus à une paralysie progressive des membres, ou à un trouble d’é¬

quilibre? L’examen de la contractilité musculaire n’ayant pas été fait, la réponse à cette question est difficile. Cependant il est permis de croire que si les malades avaient présenté des désordres de la marche, analogies à ceux que l’on observe

•dans les tumeurs du cervelet, la titubation ébrieuse, les chutes fréquentes, ils eussent été notés avec soin par les auteurs des observations auxquelles nous faisons allusion. Je suis donc disposé à conclure que l’on avait affaire, dans ces

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cas, à une parésie graduelle et générale des mouvements, semblable à celle qui se rencontre dans Jes affections de la protubérance, et en par¬

ticulier dans les tumeurs de cet organe.

Dans un seul cas, on signale la titubation ébrieuse; mais le malade avait en même temps

une hémiplégie de tout un côté du corps.

Chez le malade de l’observation 6, l’incoordi¬

nation des mouvements est évidente. Six mois après le début, lorsqu’il essaye de marcher, sou¬

tenu par des aides, ses jambes sont projetées en avant et en dehors, et ramenées à terre avec des oscillations. S’il ferme les yeux, les mouvements sont plus irréguliers encore, et, s’il est aban- donné à lui-même, il chancelle et tombe. La force musculaire des membres inférieurs n’était que légèrement diminuée ; les bras s’affaiblirent à la fin. Il n’y avait pas d’anesthésie. Jamais il

n’y avait eu de douleurs.

Enfin le malade de l’observation 2 présentait un désordre de coordination, ayant ce caractère particulier, qu’il était généralisé à presque tous les muscles. Pendant la marche, les jambes étaient agitées de mouvements irréguliers, moins mar¬

qués que dans l’ataxie; il conservait son équi¬

libre, les yeux étant fermés. Lorsqu’il voulait parler, des spasmes de la langue rendaient la parole très-difficile ; enfin les yeux oscillaient dans tous les sens avant de se fixer sur un objet. Il n’y avait pas d’anesthésie; la force de

contraction des muscles avait diminué. On trouva à l’autopsie une hyperémie très-marquée de la substance grise de la protubérance et du bulbe, et un ramollissement des pyramides an¬

térieures.

Les troubles de motilité, dont nous venons de donner quelques exemples, peuvent reconnaître pour cause, les changements produits par le voi¬

sinage de la tumeur dans l'innervation de la pro¬

tubérance. La physiologie a en effet démontré que cet organe est le centre où se coordonnent les mouvements nécessaires à la marche et à la station; et, dans leurs expériences, MM. Brown- Séquard et Vulpian ont souvent vu l’irritation du plancher ventriculaire, même-par le simple con¬

tact des instruments, produire des troubles d’é¬

quilibre et de coordination.

D’un autre côté, il nous est impossible de con¬

naître l’influence que peut avoir sur ces symptô¬

mes, le rapport de la tumeur avec le cervelet.

Dans un seul cas, nous l’avons vu, ils ont eu le caractère plus spécial de ceux que l’on observe dans les lésions pathologiques ou expérimentales de cet organe.

Ajoutons, du reste, que l’examen histologique de ces régions pourrait apporter quelque certi¬

tude dans l’interprétation de ces faits.

Deux fois seulement, il y avait une hémiplégie incomplète, avec paralysie faciale, qui était alterne dans un cas et directe dans l’autre.

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Les troubles de la motilité ont paru le plus sou¬

vent dès le début de la maladie, seuls ou accom¬

pagnés d’autres symptômes. Dans l’espace de quatre à six mois, la marche est devenue im¬

possible.

Plus rarement, on observe des contractures ou des attaques épileptiformes. Ces dernières sur¬

viennent le plus souvent chez des malades qui ont déjà des troubles de motilité; elles se décla¬

rent dans le cours de la maladie, seulement dans les derniers mois, ou précèdent la mort de peu de temps. Elles ont été ordinairement accompa¬

gnées de pertes de connaissance, une fois de menaces de suffocation.

Plus fréquemment, les malades ont présenté des symptômes qui rappellent le petit mal épi¬

leptique. Ce sont des étourdissements, des verti¬

ges, des pertes de connaissance très-courtes, ou bien se prolongeant un quart d’heure, une demi-, heure, plusieurs jours. L'attaque peut être apo- plectiforme et entraîner la mort.

Ces attaques, précédées ou suivies de céphalal¬

gie et de vomissements, ont été, dans quelques cas, les premiers symptômes de la maladie. Le plus souvent elles se répètent à intervalles plus ou moins éloigmés. Dans une observation, il yen eut de fréquentes pendant un an, puis elles ne se reproduisirent plus pendant tout le reste de la maladie, qui dura encore deux années. Ordi¬

nairement, elles se rapprochent de plus en plus

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et augmentent d’intensité avec la durée de l’af¬

fection.

Les troubles de l’intelligence se rencontrent dans la moitié des cas. Presque toujours, ce sont des phénomènes de dépression : la mémoire, puis les autres facultés diminuent progressivement ; fapathie, l’hébétude surviennent; le malade ne répond pas ou ne répond que par monosyllabes aux questions qui lui sont adressées, et, dans la dernière période de la maladie, l’inconscience est absolue. Quelquefois, dans les dernières semai¬

nes, on a observé du délire continu ou revenant à intervalles variables.

Ces troubles, qui peuvent se montrer dès le début, ne surviennent généralement que dans le cours de l’affection; il est probable qu’ils recon¬

naissent pour cause l’hydrocéphalie, qui accom¬

pagne presque toujours les tumeurs. Cependant, malgré la présence de cette complication, ils peu¬

vent manquer; et, dans un cas où le liquide des ventricules est évalué à 400 grammes, l’intelli¬

gence se conserva jusqu’au dernier jour.

Les expériences de Cl. Bernard devaient atti¬

rer l’attention des cliniciens sur les rapports du diabète avec les affections de l’encéphale. Un cer¬

tain nombre d’observations ont, en effet, été pu¬

bliées sur ce sujet par M. Vulpian (Union médi¬

cale, 1853), Becquerel (Moniteur des hôpitaux, 1857), Leudet [Archives de médecine, 1860), Frilz

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(Gaz. hebdomadaire, 1859), Lecoq (Gaz. hebdoma¬

daire , 1863). ‘ •; ;> ; * . - ' , Je ne m’occuperai pas des cas de diabète qui ont succédé à des traumatismes ; presque tou¬

jours il a été transitoire, et l’absence d’autopsies nous laissant ignorer le lien qui les rattache l’un

* t

h l’autre, ils ne peuvent nous être d’aucune uti¬

lité dans la question que nous étudions.

Les autres sont des faits de diabète, accompa¬

gnés de symptômes encéphaliques, tels que : hémiplégie, paraplégie, paralysies des nerfs crâ¬

niens, accidents convulsifs, troubles de sensibi¬

lité. Quelques-uns des malades ont guéri. Chez ceux qui ont succombé, quelles sont les lésions qui ont été trouvées à l’autopsie ?

On en a signalé dans les hémisphères céré¬

braux, dans les corps striés, dans les couches optiques, dans les méninges cérébrales ou spi*

nales, dans la moelle; mais beaucoup plus sou¬

vent la lésion siège, soit dans le plancher même du quatrième ventricule, soit dans son voisinage immédiat.

Les lésions du plancher ont été décrites par Becquerel (1857, loco citât.); Luys, deux cas (Société de biologie 1860 et 1861); Martineau, 2 cas (Société anatomique 1861) ; Servain (So¬

ciété anatomique); Lancereaux (Thèse d’agré¬

gation 1869); Leudet (Moniteur des hôpitaux 1860) ; enfin d’autres d’après Jaccoud, par Fre- richs, Brocaet Fauconneau-Dufresne.

V

Voici là description donnée par Luys : « Lè plancher ventriculaire, dont la consistance est très* amoindrie, présentait une coloration brune, et une vascularisation très-marquée; de chaque côié de la ligne médiane, la coloration brune était plus intense, et avait la disposition de taches noirâtres; au milieu de ces taches, les cellules ganglionnaires avaient subi une dégénérescence spéciale ; elles étaient en voie de régression et remplies de granulations jaunâtres; la plupart étaient détruites. » Ainsi au premier degré de l’altération, on observe une congestion intense et un changement de coloration ; plus tard du ramollissement, qui peut aller jusqu’à 'l’ulcéra- tion du tissu nerveux.

Becquerel, Perroud (Lyon médical 1869), et Lancereaux ont cité trois cas de diabète coïnci¬

dant avec des tumeurs du cervelet; enfin il a été observé chez trois malades, morts d’hémorrhagde de la protubérance ; les foyers étaient en rapport immédiat avec le plancher, qui avait dans un cas l’altération que je viens de décrire (Liouville, Ga¬

zette médicale 1873 et Communication orale) ; (Potain, Société anatomique 1862).

Je rapprocherai de ces faits une observation d’hémorrhagie dans le ventricule (Gazette heb¬

domadaire 1860); et une autre, d’abcès du cer¬

velet ouvert dans la même cavité. Dans ces deux cas, on trouva après la mort l’urine diabétique.

Les tumeurs du quatrième ventricule pro-

(luisent aussi le diabète ; sur vingt cas on a ob¬

servé quatre fois de la glycosurie avec de la po¬

lyurie, et deux fois la polyurie seule. Mais sur les 14 cas qui restent, quatre fois seulement l’obser- va'ion mentionne l’examen de l’urine; de sorte qu’il serait plus juste de dire que sur dix cas où l'examen de l’urine a été fait, on a trouvé six fois du diabète.

Dans ses expériences, Cl. Bernard a constaté que ce symptôme était transitoire; la même ob¬

servation a été faite dans plusieurs cas de dia¬

bètes, coïncidant avec des lésions encéphaliques;

il a reconnu de plus, qu’il ne se produisait pas chez les animaux affaiblis par l’abstinence ou la maladie. Ces faits ont une certaine importance au point de vue du sujet que nous étudions ; il me semble, en effet, qu’on en peut tirer cette con¬

clusion, que les résultats de l’examen de J’urine n’auront de réelle signification, que s’il est ré¬

pété souvent, et si on le pratique à un moment où la santé générale du malade n’est pas encore atteinte.

Il m’a semblé utile de faire ces restrictions, car les faits de lésions ventriculaires que j’ai ana¬

lysés me font croire à une fréquence plus grande du diabète, dans la symptomatologie de nos tu¬

meurs, que ne l’indiquent les chiffres que je viens de donner.

Quels sont les caractères de ce diabète? Il peut avoir une certaine intensité; le -malade de l’ob-

et le liquide contenait de 5 à 8 0/0 de sucre, c’est- à-dire de 350 à 560 grammes dans les vingt- quatre heures. Ajoutons qu’il donne lieu aux mêmes complications que le diabète spontané, car la cataracte et la phthisie sont signalées dans nos observations. Il peut être le seul symptôme de la tumeur.

Il n’est pas fait mention de l’albuminurie ni de la salivation ; la première a été observée par Gubler dans les affections de la protubérance.

L’examen histologique du plancher n’ayant pas été fait, il m’est impossible de dire si le dia¬

bète a été produit, dans ces cas, par l’effet d’une simple compression, ou sous l’influence de lé¬

sions analogues à celles qui ont été décrites pré¬

cédemment.

Les vomissements manquent très-rarement et on doit les considérer comme à peu près cons¬

tants ; ordinairement alimentaires, quelquefois bilieux ou muqueux, ils sont souvent d’une ex¬

cessive intensité; on les a vu se répéter jusqu’à 22 fois dans une seule journée, les malades alors ne peuvent plus prendre ni aliment, ni boisson sans les rejeter aussitôt. Presque tou¬

jours ils apparaissent après le repas. Ils peuvent durer depuis longtemps sans que la santé géné¬

rale en soit atteinte.

Quelquefois ils paraissent au début, et sont pendant quelque temps le seul symptôme; plus souventilssont accompagnés de céphalalgie; dans

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d’autres cas on les observe dans le cuiirs de la maladie ou seulement pendant les dernières semaines. Ils sont continus et alors se répètent tous les jours ou à peü près pendant un, deux ou plusieurs mois, ou bien intermittents; les accès peuvent être de courte durée et ne se produire qu’à des intervalles très-éloignés; dans bob. 7, par exemple, ils furent séparés les uns des autres par des rémissions qui durèrent, quatre, neuf mois, deux ans, précédant toujours des attaques épileptiformes. Dans une autre (12), les vomisse¬

ments sont continuels pendant rn an, puis cessent pour ne reparaître qu’une fois, trois mois après.

Ils ont une grande analogue avec ceux qui sc produisent dans les affections du cervelet;

M. Hillairet, qui a démontré l’importance de ce signe au point de vue du diagnostic des mala¬

dies de cet org'ane, les attribue abirritation des origines des pneumogastriques; à plus forte raison, doivent-ils reconnaître la même cause, dans les cas de tumeurs ventriculaires, qui ont avec ces nerfs un rapport encore plus intime; un des meilleurs arguments, que l’on puisse donner en faveur de la vérité de cette explication, c’est que souvent, quand ils se présentent sous forme d’accès, ils sont accompagnés par d’autres sym¬

ptômes, crises épileptiformes, céphalalgie, para¬

lysies crâniennes (survenant pour la première fois ou subissant seulement une exacerbation),

Verron. 3

qui démontrent une irrilalion g-énérale dans la région du mésencéphale, et que l'on doit rap¬

porter à la même influence étiologique.

L’amaurose est à peu près constante ; toujours double à une certaine période, elle n’envahit pas, dans tous les cas, les deux yeux à la fois; chez trois malades, elle était au début limitée à un seul œil et on observait d’autres symptômes li¬

mités aussi au même côté du corps, l’hémiplégie, la paralysie faciale, la surdité. Quand l'examen ophlalmoscopique a été fait, on a reconnu les lé¬

sions de l’atrophie papillaire.

Quelquefois elle constitue le premier sym¬

ptôme ; plus souvent elle ne se déclare que plus tard, ou seulement un ou deux mois avant la mort. En général elle fait des progrès rapides, et en un, deux, trois, six mois la cécité est com¬

plète.

Ce symptôme peut s’expliquer, comme dans le cas de toutes les tumeurs de l’encéphale, par la stase sanguine, que provoquent dans la pa¬

pille l’obstacle à la circulation veineuse et l’hy¬

drocéphalie consécutive; mais la situation spé¬

ciale des tumeurs du quatrième ventricule, leurs rapports avec les tubercules quadrijumeaux, la limitation de l’amaurose à un s( ul côté dansquel- qués cas, coïncidant avec d’autressymplômes uni¬

latéraux, et enfin son absence, dans cinq cas où l’on trouva à l’autopsie une grosse tumeur et de 1 hydrocéphalie, doivent faire supposer qu’elle

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reconnaît quelquefois pour cause la névrite op¬

tique descendante, produite par la propagation aux tubercules quadrijumeaux, aux bandelettes, et aux nerfs optiques, des lésions inflammatoires développées dans le voisinage du néoplasme.

L’examen histologique de ces organes n’ayant pas été fait, on ne peut rien affirmer à cet égard : dans une observation, on remarque que les tu¬

bercules avaient subi une dégénérescence ana¬

logue au tissu de la tumeur, qui était un glyôme.

La paralysie faciale a été rencontrée quatre fois ; elle était unilatérale, complète ou incom¬

plète ; dans deux cas, la paupière supérieure ne pouvait plus s’abaisser, comme on le voit, quand la lésion est située sur un point du trajet du nerf de son noyau h sa terminaison. L’électricité a été essayée chez un malade et n’a pas déterminé de contractions. Dans deux observations elle est accompagnée d’hémiplégie une fois homologue, dans l’autre alterne. Enfin on a signalé des spas¬

mes de la face pendant une perte de connais¬

sance. Le seul examen histologique qui ait été fait a montré une lésion du noyau du nerf.

La dysphagie, qui reconnaît la même cause, a été observée deux fois, chez des malades qui avaient de la paralysie des muscles de la face.

Le strabisme, qui a été signalé dans cinq cas, est ordinairement double et convergent; deux

fois il était transitoire; dans une observation il n’apparaissait que pendant les pertes de connais-

sance, accompagné par des spasmes des muscles de la face; dans une autre, il parut après une première attaque, caractérisée par une perte de connaissance suivie de céphalalgie et de vomis¬

sements, et ne persista que quelques semaines.

L’embarras de la parole a été noté dans deux observations ; dans l’une, il était du à une para¬

lysie incomplète des muscles de la languie ; dans l’autre, cet org*ane était, comme tous les autres muscles, agité de mouvements spasmodiques qui

rendaient l’articulation des mots tres-difficile.

Quatre malades ont présenté de la surdité en même temps que ces symptômes ; chez l’un d’eux, elle était variable aux différents moments de la journée, et plus prononcée après les vomis¬

sements. Chez un autre, elle avait été limitée, pendant quelque temps, avec l’amaurose et l’hé¬

miplégie, à un seul côté, et était devenue double à une période plus avancée de la maladie.

Les rapports de la tumeur avec les noyaux d’o¬

rigine du facial, du moteur oculaire externe, de l’hypoglosse et de l’auditif, nous expliquent la pa¬

thogénie de ces derniers symptômes ; mais l’exa¬

men microscopique de la régdon n’ayant été fait que dans un seul cas, dont nous avons parlé, il est impossible de savoir s’ils étaient dus, dans les autres, à des lésions de voisinage ou à la seule influence de la compression.

Il s’est produit, chez quelques malades, des troubles de la respiration ; un d’eux eut, pendant

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le dernier mois de la maladie, quatre attaques épileptiformes avec menace de suffocation, et mourut subitement dans un dernier accès.

Un autre, chez lequel on trouva à l’autopsie un ramollissement do la partie postérieure du bulbe, eut un hoquet continuel pendant les trois semaines qui précédèrent sa mort; ce sym¬

ptôme, qui a été observé dans la sclérose de la protubérance, naît souvent, dans d’autres con¬

ditions, sous l’influence d’une irritation des bran¬

ches terminales du pneumogastrique, par exemple, dans les affections des organes abdo¬

minaux. Ici, l’irritation a atteint les filets d’ori¬

gine, mais a eu le même résultat, c’est-à-dire qu’elle a provoqué, par l’intermédiaire du nerf phrénique, des spasmes réflexes du diaphragme.

Dans plusieurs observations, on a constaté de la lenteur et de l’irrégularité de la circulation ; un malade eut une syncope passagère; enfin , chez un autre, qui avait des accès de vomisse¬

ments et de céphalalgie durant plusieurs jours, on trouvait chaque fois de la fréquence du pouls.

La marche de la maladie est ordinairement très-lente ; la durée est quelquefois de trois à six mois, plus souvent de deux à plusieurs années.

Ordinairement, l’évolution des différents sym¬

ptômes est continue; dans la dernière période de nouveaux paraissent, et les anciens augmen¬

tent d’intensité.

Ils peuvent se présenter sous forme d’accès, composés d’un ou de plusieurs symptômes reve¬

nant à des intervalles variables, qui peuvent être très-longs , et laisser pendant un, deux ans

nant à des intervalles variables, qui peuvent être très-longs , et laisser pendant un, deux ans

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