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Qualité des transmission PMSI

2.1 Scores de qualité du codage mis en place par l’ATIH

En 2013, l’ATIH a mis en place des indicateurs de qualité du codage qui doivent permettre aux établissements de s’évaluer et de se positionner les uns par rapport aux autres.

Environ la moitié des établissements publics présentent un taux d’anomalies supérieur à 5 % des séjours sur le groupage et le codage des diagnostics. L’anomalie la plus courante reste de loin le codage de diagnostics imprécis qui peut conduire à une perte financière pour l’établissement.

Les taux d’anomalies dans les établissements privés sont plus faibles (2,7 % en moyenne contre 8 % dans le public), ce qui est sans doute à mettre en lien avec la part de séjours qui y sont réalisés en ambulatoire.

Très bonne qualité du chainage et des codes géographiques dans l’ensemble.

En 2013, l’ATIH a mis en place des indicateurs fournissant une mesure agrégée de la qualité des envois et de l’évolution de l’activité. Si ce 2ème volet présente moins d’intérêt, les scores « qualité » permettent de repérer les établissements présentant une part de séjours avec anomalie et d’identifier la nature de ces anomalies via des sous-scores (sur le groupage, le chaînage, le codage des actes et des diagnostics, etc.).

Chaque score ou sous-score correspond à la part de séjours présentant une ou plusieurs anomalies. Un séjour n’est jamais compté deux fois dans un même score. La documentation, qui précise notamment la liste des anomalies prises en compte dans chaque score, se trouve sur le site de l’ATIH :

http://sap.atih.sante.fr/epmsi/

Les scores et sous-scores de qualité par établissement sont fournis en annexe 0.1.QUALITE.

En moyenne, les établissements publics ont transmis 8 % de RSA avec au moins une anomalie (minimum : 0,9 % ; maximum : 19,6 %) et les privés 2,7 % en moyenne (de 0,7 % à 8,4 %, hors structures de dialyse).

Parmi les publics, la catégorie d’établissement (CHU, CH de référence, de proximité ou autres) ne semble pas être un facteur discriminant sur la valeur du score.

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Des anomalies principalement liées au codage des diagnostics (scores 1.Q.1 et 1.Q.5)

Les sous-scores les plus élevés sont ceux portant sur le groupage et le codage des diagnostics, supérieurs à 5 % en moyenne dans les établissements publics. L’anomalie la plus courante parmi celles recherchées reste de loin le codage de diagnostics imprécis (pris en compte dans les 2 scores), qui peut avoir un impact sur le groupage et donc conduire à une perte financière pour l’établissement. Cela explique en partie le différentiel de score global entre publics et privés, ces derniers transmettant des séjours avec des niveaux de sévérité plus faibles (voir infra).

D’autres anomalies sur le codage des diagnostics ressortent sur certains établissements, par exemple sur l’utilisation des codes du chapitre XXI de la CIM-10 « Motifs de recours au soins » qui ne sont pas des diagnostics à proprement parler, ou sur l’utilisation de diagnostics inattendus d’après l’âge ou le sexe du patient.

Peu d’anomalies sont identifiées sur le codage des actes, avec généralement moins de 1 % de séjours concernés, excepté dans un établissement qui ne code pas les actes de dialyse lors de séances.

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Un chaînage quasi parfait (Score 1.Q.7)

Presque tous les établissements ont un taux de chaînage supérieur à 99 %, ce qui permet de suivre correctement les différentes hospitalisations d’un même patient. Le CHU de Brest, les CH de Lannion et St-Brieuc ont notamment corrigé les problèmes rencontrés jusqu’en 2012, en radiothérapie pour le premier et en néonatalogie pour les 2 autres.

Le score prend aussi en compte les hospitalisations simultanées et les recodages d’un mois sur l’autre (identifiés par chaînage), mais cela concerne assez peu de séjours (score maximum au final : 3,1 %).

A noter : l’ATIH a mis en ligne sur son site un document d’aide à l’utilisation du chaînage (actualisé en 2013).

http://www.atih.sante.fr/aide-lutilisation-des-informations-de-chainage

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Des codes géographiques bien renseignés (Score 1.Q.3)

Dans tous les établissements, moins de 0,5 % des séjours présentent un code géographique manquant.

Cette information, dont le remplissage pourrait sans doute encore être amélioré, est essentielle pour toutes les analyses de recours aux soins.

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Des améliorations encore à apporter en périnatalité (Score 1.Q.8)

En 2013, l’ATIH a nettement renforcé ses contrôles sur les données de périnatalité : saisie des actes et des diagnostics d’accouchement/d’IVG, chaînage mère-enfant, cohérence entre date des dernières règles et âge gestationnel calculé (pour disparition à terme de ce 2ème champ). C’est sur ce dernier item qu’une poignée d’établissements présente encore un nombre d’anomalies élevé. Hélas, le score est calculé sur la base de l’ensemble des séjours et pas sur celle des accouchements/IVG, ce qui peut conduire à ne pas identifier tous les établissements réalisant un codage non conforme et donne un regard biaisé sur la qualité de ces données. Ainsi, le CH de Landerneau se voit attribuer un sous-score de 5 % (le plus élevé) alors que le problème concerne plus de la moitié des accouchements.

A noter : l’ATIH a mis en ligne sur son site un document très précis d’aide au codage et à l’exploitation des données en périnatalité.

http://www.atih.sante.fr/aide-lexploitation-du-pmsi-mco-pour-la-perinatalite

Les établissements bretons de san en Médecine, Chirurgie, Obstrique (MCO) soumis à la T2A - Bilan PMSI de l’activité en 2013Septembre 2014 11/41 Graphique 1 Clinique "la Porte de l'Orient"

CH MORLAIX Clinique de la Côte

d'Emeraude

2.2 Qualité des données transmises par les structures de dialyse

En 2011, l’ATIH avait modifié le logiciel de transmission des données des établissements privés (AGRAF) pour permettre aux établissements ayant exclusivement une activité d’autodialyse de transmettre uniquement leurs données de facturation (RSF), les dispensant donc de produire les données d’activité correspondantes (RSA). L’ECHO et l’AUB avait alors cessé de transmettre les RSA pour leurs structures d’autodialyse, mais aussi pour leurs structures d’hémodialyse, bien que ces dernières ne bénéficient pas de la même dérogation.

Suite à de multiples tests et échanges avec les responsables de ces structures en cours d’année, les transmissions sont redevenues conformes aux textes réglementaires et permettent une alimentation satisfaisante de la SAE.

Concernant la qualité des données transmises par ces structures dans les RSA, on retiendra principalement l’absence fréquente de codage des actes de dialyse ou les défauts de codage des codes géographiques, notamment dans les structures suivantes : la S.B.R.A., les centres de dialyse de Carhaix et Plourin-les-Morlaix ainsi que le centre de dialyse ambulatoire gérés par l’AUB, les 2 sites de Vannes de l’ECHO.

Les établissements bretons de santé en Médecine, Chirurgie, Obstétrique (MCO) soumis à la T2A - Bilan PMSI de l’activité en 2013

Septembre 2014 13/41

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