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La Puissance intérieure

Dans le document La Puissance de la Pensée (Page 137-147)

Une Puissance réside en vous qui, si vous la

découvriez et en usiez, vous rendrait capables de faire tout ce que vous pourriez rêver ou désirer, et de devenir tout ce que vous voudriez.

La même Puissance qui nous a créés, nous soutient et nous renouvelle, et cette Puissance demeure en nous.

Vous possédez des forces immenses en vous-mêmes

J’ai vu un homme de force ordinaire, hypnotisé et suspendu par la tête et les chevilles sur le bord de 2 chaises, porter sur son ventre une demi-douzaine et plus d’hommes pesants. Parfois même, un cheval est placé sur une planche posée en travers du corps du sujet.

Ces exploits sont la plupart du temps des exploits mentaux, car un homme de force moyenne ne peut pas plus porter un cheval ou une demi-douzaine d’hommes sur son corps qu’il ne peut voler dans les airs sans monter sur un aéroplane. On ne pourrait du reste le persuader qu’il en est capable. Et cependant, tant qu’un puissant hypnotiseur le tient en son pouvoir, il le fait facilement.

D’où vient donc la puissance qui rend le sujet capable de faire ces choses extraordinaires !

Certainement pas de l’hypnotiseur, car il n’a fait que mettre en exercice la force latente qui se trouvait dans l’homme lui-même.

De tels faits nous donnent un aperçu des forces

immenses que nous possédons en nous-mêmes, et dont nous ne savons pas nous servir. Si nous savions en user, nous accomplirions des choses merveilleuses.

Sans pouvoir le définir, nous sentons instinctivement qu’il y a en nous une grande puissance qui nous guide, une puissance subconsciente qui préside à nos destinées, et qui nous aide quand nous l’invoquons dans le danger et la détresse.

C’est cette puissance qui, en un instant, quand la maison prend feu ou que quelque grande catastrophe survient, fait d’un invalide un géant pour sauver sa vie ou celle d’un être bien cher.

D’où vient ce pouvoir qui se révèle parfois dans l’espace d’un clin d’œil ? Il vient du tréfonds de notre être, et des cas semblables révèlent – comme la pomme que Newton vit tomber de l’arbre – une loi étonnante. Ils prouvent que nous possédons des forces considérables inutilisées.

Ces forces vous rendent capables de faire tout ce que vous avez rêvé

La philosophie nouvelle essaye d’enseigner aux hommes à découvrir et à utiliser les merveilleux pouvoirs qui résident en eux, et dont ils n’ont jusqu’à présent pas su se servir ou dont ils n’ont su se servir que dans une très faible mesure.

Il y a en vous une puissance qui, si vous la connaissiez et en usiez, vous rendrait capables de faire tout ce que vous avez rêvé ou imaginé, et de devenir ce que vous voudriez être.

Si nous connaissions les forces énormes qui sont ainsi enchaînées en nous, nous ne serions pas surpris comme nous le sommes quand un vagabond ou un misérable devient en un instant un héros, dans une grande catastrophe de chemin de fer, un incendie ou tout autre malheur subit. Le héros était en lui, tout le temps, la catastrophe l’a simplement révélé.

Nous ne savons pas ce dont nous serions capables lorsqu’un événement imprévu et suffisamment impératif viendrait faire appel à nos ressources cachées.

C’est cette puissance insoupçonnée qui fait naître les actions héroïques. Nous sommes conscients qu’il y a en nous quelqu’un qui n’est jamais malade, jamais fatigué, qui ne commet jamais le mal.

Tout principe, toute vérité, tout amour, toute vie, résident dans cet être intérieur. Là est la demeure de la beauté et de la justice. Là réside la beauté spirituelle, “la paix qui surpasse toute connaissance”, et là brille “la lumière qui n’a jamais été vue sur terre ni sur mer”.

Vous possédez en vous quelque chose qui ne peut mourir

Nous sommes tous conscients de posséder en nous quelque chose qui ne peut mourir, quelque chose

d’immortel, de divin. Nous sentons en nous le Christ vivant, ce messager silencieux qui nous accompagne à travers la vie, essaye de nous avertir, de nous donner des conseils, de nous protéger, même lorsque nous sommes tombés bien bas.

Quelques-uns sont tellement conscients de cette

puissance bénie et maternelle, de ce messager de paix et de bonne volonté qu’il leur semble le voir de leurs yeux.

Il y a quelque chose dans notre être intérieur qui nous dit que nous sommes unis à la puissance qui a fait toutes choses, et qu’une fois, quelque part, nous deviendrons un avec cette puissance, et que lorsque nous aurons bu à cette fontaine de vie nous n’aurons plus jamais soif.

Beaucoup de personnes meurent, alors qu’elles avaient assez de santé latente dans les cellules de leur corps pour les ramener à la vie si on avait su mettre ces cellules en activité.

L’histoire médicale renferme des cas de patients qui ont été rappelés à la vie, même au moment où ils allaient

mourir, par un parent ou un médecin qui leur commanda avec véhémence de ne pas se laisser mourir. Mais

généralement la conviction du malade est qu’il ne peut se guérir, qu’il doit mourir, et cette conviction paralyse et détruit la force de résistance que possède son corps.

La maladie devient fatale par manque de foi, par la conviction du malade qu’il ne peut se rétablir.

De la même manière, il y a, aujourd’hui, des

multitudes de gens sans ressources dans la grande armée de l’insuccès, qui ont juste assez d’énergie pour se maintenir en vie, avec, en eux, des forces dormantes qui, si elles étaient éveillées, par quelque inspiration, quelque occasion

favorable ou quelque crise, leur ferait accomplir de grandes choses.

Nous sommes surpris, parfois, lorsque nous nous trouvons dans une situation désespérée, de découvrir que des puissances en réserve viennent à notre aide, que des profondeurs de notre être intérieur montent de merveilleuses forces dont nous n’avions jamais été conscients auparavant.

Le temps viendra où nous serons capables d’user à volonté de toutes ces forces qui dorment dans notre for intérieur, de ces forces que nous découvrons dans les temps de calamités, mais qu’il nous semble, à d’autres moments, ne plus retrouver.

Nous n’avons pas assez de foi dans l’immense puissance en réserve dans notre subconscient, et nous ne savons pas employer les moyens qui la mettraient à l’œuvre.

Il y a, dans l’homme, quelque chose qui ne se détériore jamais, qui ne se démoralise et ne se souille jamais, c’est le divin en lui, la force régénératrice qui, une fois éveillée, servira de levier, même à la vie la plus dépravée, jusqu’à ce qu’elle ait ramené l’individu à son Dieu, et l’ait replacé dans sa condition normale.

Et lorsqu’une personne est normale, elle aime à faire le bien, parce qu’en elle résident des principes de justice, d’honnêteté et de vérité.

Le mal n’est pas naturel à l’homme. Pour un être normal, il est aussi naturel de faire le bien qu’à une fleur de répandre son parfum et de manifester sa beauté ; lorsque la fleur se fane, elle n’est plus dans une condition normale.

Peu importe à quel point un être humain s’est écarté de la vérité, le divin l’emportera en lui quelque part, et rétablira l’harmonie absolue dans sa vie ; et l’harmonie, c’est le ciel.

L’homme doit vivre en harmonie avec la justice et la vérité

S’il y a quelque chose dans ce monde qui soit évident, c’est que les plans du Créateur sont tous excellents, et que les êtres humains ont été créés pour aimer et pratiquer la justice, la vérité, la vertu, et que toute défection est anormale.

Une créature humaine qui est méchante, malhonnête, cupide ou égoïste, n’est pas mieux l’homme tel que Dieu l’a créé, que les dissonances ne sont de la musique.

L’homme doit vivre en harmonie avec la justice et la vérité, parce qu’il a été créé juste, vrai et droit. C’est son apanage ; c’est le divin en lui.

Ce côté divin de sa nature doit tôt ou tard triompher, aussi certainement que la vérité triomphera de l’erreur, l’harmonie de la discorde, car la vérité est éternelle, tandis que l’erreur, la fausseté ne sont pas réelles, elles ne sont que l’absence de vérité. La discorde n’est pas un fait, elle n’est que l’absence d’harmonie qui, elle, est le grand fait de l’univers.

Aucun ami ne peut être pour nous aussi désintéressé, aussi vrai que ce grand Principe bienfaisant, cette

mystérieuse Puissance, qui nous a créés, et qui nous

maintient. Et nous sommes protégés, soutenus par elle, en proportion de notre union consciente avec elle.

La Puissance qui nous a créés est la même qui nous renouvelle chaque nuit pendant notre sommeil. C’est elle qui re-crée constamment chacune des cellules qui

composent notre corps.

“Je le pansai et Dieu le guérit”, écrivit Ambroise Paré, sur les murs de l’École de médecine de Paris.

“Je suis l’Éternel ton Dieu qui te guérit” Voilà le secret de toutes les guérisons. La Bible est pleine de récits de guérisons mentales. Les personnes qui n’ont jamais étudié cette philosophie de la guérison seront surprises de

découvrir comme elle est répandue dans toutes les Écritures.

“C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies.”

“Si un homme garde ma parole (c’est-à-dire garde mes pensées de vérité et d’amour) il ne verra jamais la mort.”

(Jean 8, 51.)

Le secret de toute guérison

Comme nous nous tournons instinctivement vers cette Puissance divine de guérison quand nous sommes accablés par le chagrin et les difficultés !

“Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos.” Pensez à ce que signifie cette invitation du Tout-Puissant : la paix qui surpasse toute intelligence, la délivrance de tout ce qui nous trouble, l’affranchissement de tous les ennemis qui nous harcèlent, empêchent nos progrès et détruisent notre bonheur !

La vraie prière rétablit les fils cassés de notre communion avec Dieu, nous rassure, et nous met en

harmonie avec l’Infini. Et ceci est le secret de toute guérison mentale.

Pensez à ce qu’il y a de ridicule à croire qu’une drogue inerte, introduite dans l’organisme, peut entrer en

compétition avec le principe immortel et créateur de toute vie ! Ce principe ne réside pas dans un remède matériel.

L’Esprit est le seul Créateur. Rien n’a été créé ou ne peut être re-créé

que par l’Esprit. Ce n’est que le Créateur des tissus originaux de notre corps qui peut les rétablir lorsqu’ils sont malades ou détruits.

En dernière analyse, toutes les guérisons sont des guérisons opérées par nous-mêmes. La puissance réside dans notre être intérieur divin, dans notre communion avec Dieu, dans notre contact avec la Divinité.

Quel bienfait ce serait pour la race, quelle bénédiction pour l’humanité, si chacun connaissait cette vérité que la seule guérison possible doit venir de l’éveil en lui des forces récupératrices, et que ce pouvoir de guérison est celui qui guérit toutes ses meurtrissures, et qui renouvelle

perpétuellement chacune des cellules de son corps, par conséquent la même puissance qui l’a créé et qui le maintient en vie à chaque instant de son existence !

Les médecins de l’avenir enseigneront aux malades que le processus créateur travaille toujours en eux, que la même puissance qui les a créés est constamment occupée à recréer, à rétablir, à reformer, – comme ils le voient au moment où ils se cassent un os ou meurtrissent leurs chairs, alors que la puissance de guérison se met immédiatement à l’œuvre – et que si notre éducation, nos préjugés et nos convictions n’entravaient pas ce processus créateur, mais l’aidaient au contraire, la guérison serait rapide et parfaite.

Creusez plus profond dans votre être intime Nous sommes tous conscients qu’il y a en nous un courant profond qui nous entraîne vers Dieu, et que ce courant charrie des ressources illimitées.

Le plus pauvre d’entre nous vit au milieu de

l’abondance et en contact avec la Toute-Puissance, mais nous ne le savons pas. Si, l’esprit et les yeux ouverts, nous nous placions nous-mêmes dans le courant du bien, de l’abondance, les ressources nous viendraient tout

naturellement, sans mesure. L’esprit qui est ouvert à cet influx ne manquera jamais de rien.

Il arrive parfois que ceux qui achètent des fermes

essayent de creuser des puits dans les champs, et ne trouvant point d’eau, ils se débarrassent de leur terrain. Mais un nouvel acheteur, plus entreprenant, creusera plus profond et trouvera des sources d’eau vive.

Une multitude de gens ne creusent pas assez profond dans leur être intime pour trouver la grande source de vie qui les réconforterait. De là des existences stériles,

improductives.

Nous avons tous eu, par moments, un aperçu des grandes ressources qui sont en nous. C’était peut-être à la perte d’un être bien-aimé, en lisant un livre inspirateur ou en écoutant une conversation qui nous révélait ce qui se passe en nous. Quoi qu’il en soit nous ne sommes plus les mêmes dès que nous avons ressenti le frissonnement de cette

puissance.

La Vérité et la Justice rendent puissant

Quand un homme reconnaît en lui les pulsations du puissant principe de vérité et de justice, il comprend que, même s’il avait l’univers comme adversaire, lui et ce principe formeraient une majorité.

C’est à cela que Lincoln dut le pouvoir qu’il exerça dans le monde. Ce n’étaient pas simplement ses facultés qui le faisaient agir, mais le principe caché en lui. La Vérité et la Justice qui l’inspiraient le rendaient puissant. Lincoln était conscient de posséder une puissance dotée d’une autorité divine, et s’il lui avait désobéi, il aurait été

immédiatement privé de sa force et de sa paix. Il sentait que la vérité et la justice parlaient par sa bouche, et qu’il n’était qu’un intermédiaire.

Réalisez-vous que vous êtes une fraction de

l’intelligence universelle qui soutient toutes choses, qui fournit le modèle de la rose avant qu’elle devienne une réalité, de l’intelligence qui forme chaque fleur, chaque plante, chaque arbre et chaque brin d’herbe ? Comprenez-vous que cet océan d’énergie intelligente qui remplit l’univers est au-dedans de vous, à votre disposition, pour produire ce que vous voudrez ?

Vous vivez au sein de l’abondance

Tel homme donne essor à cette intelligence sous la forme d’une statue qui émerveille l’humanité, un autre sous celle d’un chef-d’œuvre d’architecture, un autre sous celle d’un chemin de fer, d’un téléphone ou d’une machine à coudre, d’autres hélas sous des formes hideuses qui contaminent et démoralisent les spectateurs.

Si l’homme pouvait seulement se mettre en harmonie avec le divin Principe qui habite en lui, qui ne meurt jamais, n’est jamais malade et ne pèche jamais, il pourrait donner toute sa mesure, et parvenir à la plus haute forme de vie.

La plupart des hommes ne savent pas combien une légitime ambition est sacrée. Qu’est-ce que cette poussée intérieure que nous ressentons ? C’est l’impulsion divine au-dedans de nous qui cherche constamment à nous faire

parvenir à quelque chose de meilleur, et nous empêche de nous contenter à bon marché.

Quand nous réaliserons qu’il existe en nous une

énergie silencieuse, vivifiante, capable de satisfaire tous les désirs de nos âmes, de répondre à tous nos soupirs, nous n’aurons plus ni faim, ni soif, car tous les biens qui existent dans l’univers seront à nous.

Aucune vie ne peut être pauvre lorsqu’elle est soutenue par les bras tout-puissants, car elle vit alors au sein de

l’abondance, près de la source de tout bien.

Chapitre XII

Une nouvelle méthode

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