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public abstract aspect MonSuperAspect { abstract pointcut Macoupe();

public abstract aspect MonSuperAspect {

abstract pointcut Macoupe();

before(): Macoupe() { ... }

}

public aspect SousAspect extends MonSuperAspect {

pointcut Macoupe(): call(* MaClass.*(..));

6.1 Différentes représentations :

Nous allons effectuer une petite synthèse des propositions basée sur les propriétés suivantes [Hachani 2006] :

• L’extension : La plupart des approches existantes proposent, pour la définition de leurs concepts et relations Aspect, d’étendre le métamodele d’UML. Elles se distinguent cependant par leurs façons de faire : extension par stéréotypage, par metamodélisation ou proposition d’un profile UML.

• Les vues : Pour représenter un système à base d’aspects il convient le plus souvent de s’intéresser non seulement à la modélisation de sa structure statique, mais aussi a la modélisation de sa partie dynamique et donc à l’expression du résultat du tissage des aspects. Une proposition peut s’intéresser exclusivement à la vue structurelle ou comportementale d’un système, comme elle peut considérer les deux vues.

Le tableau 1.4 montre les propositions, selon les propriétés, cités ci-dessus :

Approches Extension Vues

[Suzuki et al., 99] metamodélisation et stéréotypage

Structurelle [Stein 02] Stéréotypage Structurelle

Comportementale [Zakaria et al., 02] stéréotypage Structurelle

[Basch et al., 03] profile UML Structurelle

Comportementale [Han et al., 04] metamodélisation Structurelle

Tableau 1.4. Synthèse des travaux paradigme aspect dans les phases préalables à la phase de programmation. [Hachani 2006].

6.2 Metamodélisation et Stéréotypage des aspects:

UML définit un ensemble d’éléments de modélisation, comme par exemple des concepts et des relations dont chacun est représenté par une métaclasse au niveau de son métamodele. Il offre aussi des mécanismes d’extension de ces éléments : les stéréotypes, les valeurs marquées et les contraintes, permettent l’extension et la spécialisation des classes de concepts et relations standards d’UML. Les stéréotypes permettent d’ajouter de nouvelles classes d’éléments de modélisation au métamodele d’UML, par dérivation des métaclasses existantes. Les valeurs marquées étendent les attributs des classes d’éléments du métamodele et les contraintes sont des relations sémantiques entre éléments de modélisation qui définissent des conditions que doit vérifier le système. Ces mécanismes existent dans plusieurs travaux, qui visent a étendre UML pour intégrer les aspects, comme [Suzuki et al., 99], [Stein 02].

Une autre possibilité d’extension d’UML consiste à étendre son métamodéle par l’ajout de nouveaux éléments originaux de modélisation et donc de nouveaux concepts et relations. Elle peut être complémentaire de l’utilisation des mécanismes d’extension. L’usage exclusif des

mécanismes d’extension est insuffisant parce qu’il repose trop fortement sur la définition de stéréotypes : introduire un concept ou une relation propre a l’approche aspect en se limitant a la définition d’un stéréotype consiste plus à se rapprocher d’un élément de modélisation déjà existant dans UML que de définir un nouvel élément et de rechercher sa place dans le noyau d’UML déjà constitué.

La considération d’un aspect comme un stéréotype de la métaclasse Class du métamodele d’UML comme le proposent [Suzuki et al., 99], [Stein 02], etc., oppose la définition originale d’un aspect dans [Kiczales et al., 97]. De plus, l’utilisation de stéréotypes peut très rapidement conduire à une divergence conséquente des extensions proposées.

La métamodélisation offre la possibilités de structuration dans la définition de nouveaux éléments de modélisation tout en permettant de les mettre en relation entre eux, mais également avec les concepts standards déjà existant dans le noyau d’UML. L’approche par métamodélisation présente un inconvénient principal par rapport à l’approche par stéréotypage, ou profile UML. Il est difficile, d’utiliser un outil de modélisation standard UML déjà existant, pour exprimer des modèles instances du nouveau métamodéle résultat de l’extension.

6.3 Représentation de Suzuki :

Pour le langage AspectJ, la solution de [Suzuki et al., 99], est la plus utilisée pour les raisons suivantes. Il vise la metamodélisation et le stéréotypage.

Il s’agit d’une extension d’UML pour les aspects. Dans cette représentation, une relation de réalisation connectant une classe (ou une interface) à un aspect signifie que cet aspect entrecroise (crosscut) cette classe (ou cette interface). Un aspect est représenté par un stéréotype particulier de classe : « aspect ». (voir figure 1.12).

7. Conclusion :

Nous avons présenté dans ce chapitre les principes concepts de la programmation orientée aspect, à savoir, les points de jonction, les coupes, les codes advice, et enfin le mécanisme d’introduction. Nous avons également présenté ces mêmes concepts pour le langage AspectJ. La programmation orientée aspect est un domaine d’actualité dans les paradigmes de programmation. De plus il touche plusieurs domaines et plusieurs sujets. Parmi ces sujets, nous pouvons noter les design patterns. Ce sujet fera l’objet d’une étude plus approfondie dans le prochain chapitre.

Dans le cadre de notre travail, nous nous intéressons plus particulièrement à l’utilisation conjointe de l’approche aspect et les design patterns dans notre approche de transformation. Un de nos principaux objectifs, dans ce travail, est de garantir une meilleure réutilisation de l’implémentation aspect des patterns, de manière à pouvoir faciliter la conception à base d’aspect des systèmes et améliorer par conséquent leur évolution et leur réutilisation.

1. Introduction :

Les design patterns sont les plus connus et les plus utilisés parmi les patterns d’ingénierie. Ils identifient, nomment et rendent plus abstraits les connaissances convenues de plusieurs expériences. Ils répondent à des problèmes de conception communs, qu’il s’agisse de conception détaille, globale ou liée à des architectures particulières.

Les patterns constituent un moyen efficace pour la conception, la composition de plusieurs types de composants réutilisables, et pour le développement de grands systèmes complexes. Ils permettent d’améliorer la qualité et la compréhension des programmes, facilitent leur évolution et augmentent notamment leur réutilisation.

Dans ce chapitre, nous allons présenter les différents types des patterns d’ingénierie, avec quelques exemples pour chaque type, ainsi leurs avantages dans le développement des systèmes. Nous illustrons, dans ce chapitre, les principales collections pour regrouper les patterns, ainsi des formalismes pour décrire d’une manière uniforme ces derniers.

Toutefois, le type de pattern d’ingénierie qui sera étudié et qui constitue l’objectif de notre projet est celui des design patterns. Ce type est très présent lorsque nous parlons des patterns.

Nous allons présenter en détail ce type de pattern, nous discutons ainsi des différentes implémentations aspect des patterns. Nous terminons ce chapitre par la présentation de la rétro-ingénerie des design patterns.

En général, les patterns peuvent être regroupés dans un groupe appelé collection, de plus ils sont décrits d’une manière uniforme par des formalismes.

Chapitre

II Présentation des