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et la psychogenèse de l’esprit

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Quelles sont les sources du plaisir que nous procure l'esprit? Nous po-serons en principe que nous le savons à présent. Certes, nous sommes sujets à l'erreur qui consiste à confondre l'agrément que nous donne le fond de la pensée exprimée par la phrase avec le plaisir proprement dit de l'esprit, mais ce dernier plaisir a essentiellement deux sources : la techni-que et la tendance de l'esprit. Ce techni-que nous voudrions rechercher à pré-sent, c'est la manière dont le plaisir jaillit de ces sources, le mécanisme de cet « effet de plaisir ».

Nous atteindrons, semble-t-il, plus aisément notre but par l'esprit ten-dancieux que par l'esprit inoffensif. Nous commencerons donc par le premier.

Le plaisir procuré par l'esprit tendancieux tient à ce qu'il donne satis-faction à une tendance qui, sans lui, demeurerait insatisfaite. Qu'une telle satisfaction constitue une source du plaisir, voilà qui se passe de plus ample commentaire. Mais la façon dont l'esprit nous donne cette satisfac-tion dépend de circonstances spéciales, qui nous ouvriront peut-être des horizons nouveaux. Il faut distinguer deux cas. Dans le cas le plus

sim-ple, la satisfaction de la tendance se heurte à un obstacle extrinsèque, que l'esprit permet de tourner. C'est ce que nous a montré la réponse à Sere-nissimus, qui demandait si la mère de son interlocuteur avait été à la rési-dence, ou bien la question du critique d'art auquel les deux riches fripons montrent leur portrait : And where is the Saviour » (Où est le Sauveur ?).

La tendance, dans l'un des cas, revient à répondre à l'injure par l'injure ; dans l'autre, à remplacer par une insulte la critique sollicitée. Ce qui, dans les deux cas, entrave la tendance, ce ne sont que des facteurs extrinsè-ques : la haute situation et le pouvoir des personnes en cause. Remar-quons toutefois que, bien que ces mots d'esprit - ou d'autres du même or-dre - à caractère tendancieux, nous charment, ils ne sont pourtant pas ca-pables de produire un grand effet risible.

Il en est tout autrement lorsque l'obstacle n'est plus d'ordre extrinsè-que, lorsqu'un obstacle intrinsèextrinsè-que, un sentiment intérieur, s'oppose à la satisfaction directe de la tendance. Cette condition serait réalisée, d'après nous, dans les mots d'esprit agressifs de M. N..., dont le penchant très marqué à l'invective est tenu en échec par une haute culture esthétique.

Dans le cas particulier de M. N... l'esprit aide à surmonter la résistance intérieure, à lever l'inhibition. Par là, à l'instar de ce qui se passe en cas d'obstacle extrinsèque, la satisfaction de la tendance est rendue possible, la répression ainsi que la « stagnation psychique » consécutive est évi-tée ; jusque-là le mécanisme du développement du plaisir serait, dans les deux cas, identique.

Nous serons cependant tentés d'approfondir ici les conditions qui dif-férencient respectivement la situation psychologique dans les cas d'obs-tacle externe ou d'obsd'obs-tacle interne, car il nous paraît possible que la levée de l'obstacle interne engendre un plaisir incomparablement supérieur.

Mais je proposerais de nous contenter ici de peu et de nous en tenir pro-visoirement à cette seule constatation, qui se borne à ce qu'il y a pour nous d'essentiel. Les cas d'obstacle externe et les cas d'obstacle interne ne diffèrent que sur un point : dans le dernier cas, une inhibition déjà exis-tante est levée, dans le premier le développement d'une inhibition nou-velle est entravé. Nous ne nous aventurerons pas trop loin dans la voie de la spéculation en disant que l'établissement comme le maintien d'une in-hibition psychique nécessite un « effort psychique ». S'il est démontré, à présent, que l'esprit tendancieux, dans les deux cas, procure du plaisir, on sera tout près d'admettre que le « plaisir» ainsi acquis correspond à une épargne de l'effort psychique.

Nous voilà encore ramenés au principe de l'épargne que nous avons déjà rencontré à l'occasion de la technique de l'esprit des mots. Nous croyions alors ne la retrouver que dans l'emploi de mots aussi peu nom-breux ou aussi peu différents que possible les uns des autres ; à présent

nous voilà aux prises avec la notion bien plus vaste de l'épargne de l'ef-fort psychique, et nous envisageons la possibilité de pénétrer plus avant encore dans la nature de l'esprit en scrutant plus profondément la notion encore fort obscure de l'«effort psychique ».

Une certaine obscurité, que nous n'avons pu dissiper dans notre étude sur le mécanisme du plaisir propre à l'esprit tendancieux, nous apparaît comme le juste châtiment de notre tentative d'expliquer le compliqué avant le simple, l'esprit tendancieux avant l'esprit inoffensif. Retenons que « l'épargne d'un effort nécessité par l'inhibition ou la répression » nous apparut comme le secret du plaisir procuré par l'esprit tendancieux et abordons, à présent, le mécanisme du plaisir engendré par le mot d'es-prit inoffensif.

Des exemples appropriés de mots d'esprit inoffensifs, qui ne pouvaient impressionner notre jugement ni par leur fond ni par leur tendance, nous ont amenés à conclure que les techniques de l'esprit sont par elles-mêmes des sources de plaisir ; cherchons si ce plaisir ne peut se ramener lui-même à une économie d'effort psychique. La technique d'un de ces grou-pes de mots d'esprit (les jeux de mots) consistait à orienter notre psy-chisme suivant la consonance des mots plutôt que suivant leur sens ; à laisser la représentation auditive des mots se substituer à leur significa-tion déterminée par leurs relasignifica-tions à la représentasignifica-tion des choses. Il nous est permis, en effet, de supposer que le travail psychique est, de ce fait, grandement facilité et que l'emploi sérieux des mots exige un certain ef-fort pour renoncer à ce procédé si commode. Nous pouvons observer dans des états morbides de la fonction mentale, au cours desquels la fa-culté de concentrer l'effort psychique sur un seul point est probablement restreinte, que la représentation par assonance verbale prend de fait le pas sur le sens des mots ; de tels malades suivent dans leurs discours la pro-gression des associations (« extrinsèques » au lieu de suivre celle des as-sociations « intrinsèques » - pour nous servir de la formule consacrée. De même chez l'enfant, accoutumé à considérer encore les mots comme des objets, nous remarquons la tendance à assigner à une consonance identi-que ou analogue un sens identiidenti-que, ce qui occasionne bien des erreurs dont sourient les grandes personnes. Si, nous sommes charmés incontes-tablement lorsqu'un même mot ou un mot phonétiquement voisin nous transporte d'un ordre d'idées à un autre ordre d'idées fort éloigné. (p. ex.

le home-roulard qui transportait de la cuisine à la politique), on peut à bon droit ramener notre plaisir à l'économie d'un effort psychique. Plus les deux ordres d'idées que le même mot rapproche sont éloignés l'un de l'autre, plus ils sont étrangers l'un à l'autre, plus grande est l'épargne de trajet que la pensée réalise grâce à la technique de l'esprit. Il convient du

reste de noter que, dans ce cas, l'esprit use d'un moyen de liaison que re-jette et évite avec soin le raisonnement sérieux 53.

Dans un second groupe de procédés techniques de l'esprit -unification, assonance, emploi multiple, modification de locutions courantes, allusion à des citations - le caractère commun réside dans ce fait qu'on retrouve dans tous les cas quelque chose de connu, là où l'on aurait pu escompter du nouveau. Retrouver le connu est un plaisir et il nous sera encore aisé de retrouver en ce plaisir celui de l'épargne, de le rapporter à l'épargne d'effort psychique.

Il est universellement admis que l'on a plaisir à retrouver ce qu'on connaît, en un mot à « reconnaître ». Groos 54 dit (p. 153):« La recon-naissance s'accompagne toujours d'un sentiment de plaisir, à condition toutefois de n'être pas devenue trop mécanique (p. ex. quand on s'habille, etc.). Le connu, à lui seul, s'accompagne aisément de cette sensation de bien-être que Faust éprouve en retrouvant son cabinet de travail après une rencontre pénible... » - « Si donc le fait même de reconnaître procure

53 Qu'il me soit permis d'anticiper sur le texte et de projeter ici quelque lumière sur la condition qui, selon l’usage de la langue, paraît décisive pour qualifier un mot d'esprit de « bon » ou de « mauvais ». Lorsque j'ai abouti grâce à un mot à double sens, ou peu modifié, par la route la plus courte, d'un ordre d'idées à un autre, sans qu'il existe, en même temps, entre ces deux ordres d'idées une liaison fondée sur le sens - alors le mot d'esprit que l'ai fait est « mauvais ». Dans le mot d'esprit

«mauvais », le mot qui est la cheville ouvrière, la « pointe », constitue la seule liaison entre les deux représentations disparates. L'exemple que nous avons cité plus haut, celui du home-roulard est tel. Par contre, un mot d'esprit est bon lors-que le résultat répond à ce qu'en attendrait un enfant, lorslors-que l'analogie existant entre les mots implique une autre analogie foncière du sens, comme dans l'exem-ple : Traduttore-Traditore. Entre les deux représentations disparates, qui sont liées ici par une association d'ordre extrinsèque, existe, en outre, une liaison, fon-dée sur le sens et exprimant une parenté foncière. L'association extrinsèque ne fait que suppléer à la connexion intrinsèque, elle sert à signaler cette dernière, ou à la préciser. Le « traduttore » et le « traditore » ne se ressemblent pas seulement de nom, le traducteur est en même temps une sorte de traître, il est, pour ainsi dire, à bon droit qualifié de tel.

La différence que nous signalons ici ne superpose à la distinction à établir entre la « plaisanterie » et le « mot d'esprit », distinction dont il sera question plus loin. Nous aurions pourtant tort d'exclure des exemples tels que celui du home-roulard , de l'étude sur la nature de l'esprit. Envisagés sous l'angle du plaisir pro-pre à l'esprit,nous trouvons que les mots d'esprit« mauvais » ne sont nullement mauvais comme bons mots, c'est-à-dire ne sont point inaptes à engendrer le plai-sir.

54 Die Spiele des Menschen (Les jeux de l'homme), 1899.

du plaisir, on peut bien s'attendre à ce que l'homme use de cette aptitude pour elle-même, c'est-à-dire s'en serve à la façon d'un jeu. De fait, Aris-tote a vu, dans la joie de la reconnaissance, le fondement de la jouissance artistique, et l'on ne saurait nier que ce principe mérite d'être pris en considération bien qu'il n'ait ni toute l'importance ni toute la portée que lui attribue Aristote. »

Groos traite ensuite des jeux dont le caractère consiste à exalter la joie de la reconnaissance par l'interposition d'un obstacle, c'est-à-dire par pro-vocation d'une « stagnation psychique », que supprime ensuite l'acte de la reconnaissance. Mais sa tentative d'explication abandonne alors l'hypo-thèse de la reconnaissance, cause par elle-même de plaisir, quand, en ap-pelant à ces jeux, il ramène le plaisir de la reconnaissance à la joie de la force, de la difficulté vaincue. Selon moi, ce dernier facteur est se-condaire et je ne vois pas de raison de renoncer à la conception plus sim-ple, d'après laquelle la reconnaissance en soi est un plaisir en raison de la réduction de la dépense psychique, et d'après laquelle les jeux fondés sur ce plaisir n'useraient du mécanisme de la stagnation qu'afin d'exalter ce plaisir.

De même il est de notoriété publique que la rime, l'allitération, le re-frain et autres formes de la répartition des sons en poésie, exploitent cette même source du plaisir à retrouver le connu. Le ,« sentiment de force » ne joue aucun rôle appréciable dans ces techniques si étroitement appa-rentées à celle de « l'emploi multiple » au domaine de l'esprit.

Étant donné l'étroitesse des rapports qui unissent la reconnaissance au souvenir, il n'est plus hasardé de supposer qu'il existe de même un plaisir du souvenir, c'est-à-dire que l'acte du souvenir par lui-même s'accompa-gne d'un sentiment de plaisir d'origine analogue. Groos ne semble pas hostile à une telle hypothèse, mais à nouveau il fait dériver le plaisir du souvenir du « sentiment de puissance » qui serait la cause primordiale de la jouissance inhérente à la plupart des jeux. A mon avis, il se trompe.

« Retrouver le connu » est encore le principe d'une autre technique auxiliaire de l'esprit, technique dont il n'a pas encore été question. Je veux parler de l'actualité, source féconde de plaisir qu'exploitent bien des mots d'esprit, et qui permet d'expliquer certaines particularités de leur histoire. Certains mots d'esprit n'y ont aucun recours, et ce sont ces exemples que nous utiliserons presque exclusivement dans une étude sur l'esprit. N'oublions pas cependant que ces mots d'esprit à effet durable nous ont peut-être moins fait rire que d'autres, dont l'emploi nous paraît à présent difficile, car ils nécessiteraient des commentaires étendus qui ne leur rendraient pourtant pas leur effet d'antan. Ces mots-ci faisaient allu-sion à des personnages, à des événements qui, à l'époque, étaient «

d'ac-tualité », défrayaient et tenaient en haleine la curiosité publique. Après qu'ils eurent perdu leur intérêt, que l'affaire en question eut été défi-nitivement classée, ces mots d'esprit perdirent une partie et même la ma-jeure partie de leur sel. Par exemple le mot sympathique de mon hôte, qui avait qualifié de home-roulard son entremets familial, a perdu pour moi la saveur qu'il possédait au moment où le home-rule avait sa rubrique quotidienne dans les nouvelles politiques de nos journaux. Si j'essayais aujourd'hui de justifier les mérites de ce mot d'esprit par le commentaire que ce seul mot - en nous épargnant un grand détour de la pensée - nous transporte du domaine de la cuisine au domaine fort éloigné de la politi-que, il me faudrait alors modifier ainsi mon commentaire : ce mot nous transporte du domaine de la cuisine au domaine fort lointain de la politi-que, domaine qui est sûr de solliciter notre intérêt parce qu'il est à l'ordre du jour de nos préoccupations. De même, cet autre mot d'esprit : « cette jeune fille me rappelle Dreyfus, l'armée ne croit pas à son innocence », nous semble aujourd'hui singulièrement périmé, bien que toutes ses res-sources techniques soient demeurées identiques. La sidération obtenue par la comparaison et le sens équivoque du mot « innocence » ne peuvent empêcher que cette allusion, en son temps toute pimpante d'actualité, nous semble aujourd'hui complètement dénuée d'intérêt. Voici encore un mot d'actualité : la princesse royale Louise s'était adressée à l'administra-tion du four crématoire de Gotha pour savoir ce que coûterait une inciné-ration. On lui répondit : « Sonst 5.000 Mark, ihr werde man aber nur 3.000 Markberechnen, da sie schon einmal durchgebrannt sei ») (5.000 Mark pour les autres, mais pour elle ce sera seulement 3.000, car elle s'est déjà brûlé une fois les ailes) 55. Un tel mot semble aujourd'hui irré-sistible; bientôt ce mot sera beaucoup moins apprécié, et plus tard, lors-qu'il ne pourra plus être raconté sans commentaire sur la personnalité de la princesse et sur le sens qu'il convient de donner au « durchge-brannt »,ses qualités de jeu de mots ne lui serviront plus de rien.

Un grand nombre des mots d'esprit qui circulent ont leurs jours comp-tés et possèdent même un curriculum vitae, qui connaît la jeunesse, le déclin, pour sombrer enfin dans le plus complet oubli. Le besoin qu'éprouvent les hommes de tirer du plaisir de leurs processus cogitatifs fait constamment surgir des mots d'esprit nouveaux en rapport avec les événements du jour. La vitalité des mots d'esprit actuels ne dépend pas de leurs qualités propres ; elle est, par l'intermédiaire de l'allusion, emprun-tée à d'autres intérêts, dont le déclin entraîne celui du mot d'esprit. Or cette actualité, source d'une joie éphémère, mais source particulièrement riche, source qui vient grossir les sources propres à l'esprit, ne peut pas être purement et simplement homologuée au fait de retrouver le connu. Il

55 Durchgebrania = brûlé, mais aussi = s'évader. (N. d. T.)

s'agit plutôt d'une certaine qualité du connu qui possède en propre d'être fraîche, d'être nouvelle, de n'avoir pas encore subi les injures de l'oubli.

La formation des rêves offre aussi cette prédilection particulière pour les faits récents et donne inévitablement à penser que cette alliance au récent confère une prime de plaisir particulière et se trouve de ce fait facilitée.

L'unification, qui n'est que la répétition s'appliquant aux rapports entre les idées au lieu de s'appliquer au matériel verbal, est considérée par G.

Th. Fechner comme une des sources du plaisir de l'esprit. Fechner dit (Vorschule der Aesthetik I, XVII) : « A mon avis, dans notre champ d'étude actuel le principe de l'union intime du divers joue un rôle pri-mordial; mais l'appoint de conditions accessoires est encore nécessaire afin de permettre au plaisir, que les cas en question peuvent procurer, de franchir le seuil avec son caractère propre 56

Dans tous ces cas de répétition des mêmes rap ports ou du même ma-tériel verbal, de redécouverte du connu et du récent, nous serons, sans doute, en droit d'attribuer le plaisir éprouvé à l'épargne de la dépense psychique, si tant est que notre point de vue parvienne à éclairer les faits isolés et à réaliser de nouvelles acquisitions d'ordre général. Il nous faut encore, nous le savons, élucider la genèse de l'épargne et préciser le sens de l'expression « dépense psychique ».

Le troisième groupe de techniques de l'esprit, - qui englobe la plupart des mots d'esprit de la pensée - et embrasse l'ensemble des fautes de rai-sonnement, déplacements, contresens, représentations par le contraire, etc. semble avoir, au premier abord, son cachet particulier et n'être en rien apparenté aux techniques de la redécouverte du connu ou du rempla-cement des associations pragmatiques par les associations verbales; il est cependant fort aisé de démontrer qu'ils ressortissent à l'épargne et à l'al-lègement de la dépense psychique.

Il est plus facile et plus commode d'abandonner le chemin déjà battu par la pensée que de s'y tenir, de rassembler pêle-mêle des éléments hété-roclites que de les opposer les uns aux autres; il est particulièrement aisé d'admettre des formules syllogistiques répudiées par la logique, et enfin d'accoupler les mots et les idées sans souci de leur sens, voilà qui est hors de doute ; or, ce sont là précisément les méthodes des techniques spiri-tuelles en question. Il est cependant étonnant que, ce faisant, l'élaboration

56 Le chapitre XVII est intitulé : « Von sinnreichen und witzigen Vergleichen, Wort-spielen u. a. Fällen, welche den Charakter der Ergötzlichkeit, Lustigkeit, Lächer-lichkeit tragen ». (Des comparaisons riches de sens et d'esprit, des jeux de mots et des autres cas qui offrent le caractère du divertissant, de l'amusant et du ridicule.)

de l'esprit soit une source de plaisir puisque, en dehors de l'esprit, toute manifestation analogue du moindre effort intellectuel éveille en nous de désagréables sentiments de répulsion.

Dans la vie sérieuse, le « plaisir du non-sens », comme nous dirons par abréviation, se cache, il est vrai, au point de disparaître. Pour le

Dans la vie sérieuse, le « plaisir du non-sens », comme nous dirons par abréviation, se cache, il est vrai, au point de disparaître. Pour le

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