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Prophylaxie antibiotique [112]:

C. Complications tardives :

B. Prévention secondaire :

2. Prophylaxie antibiotique [112]:

Son indication préférentielle est l'érysipèle récidivant ou la présence des facteurs favorisants non contrôlables (exemple : immunodépression).

Les modalités d’utilisation, l’antibiothérapie, posologies, voies d’administration, durée de traitement et malades concernés, sont cependant encore flous.

La prophylaxie antibiotique des récidives repose sur plusieurs antibiothérapies possibles[90,92]:

-benzathine-benzyl-pénicilline par voie intramusculaire :600000UI chez l’enfant moins de 25 kg,1,2 millions d'UI au-delà de 25 kg toutes les 2 à 3 semaines ou la pénicilline V par voie orale : jusqu'à 10 kg : 100000 UI/kg /jour ; de 10 kg à 40 kg : 50000 UI/kg/jour en deux prises quotidiennes ou la pristinamycine (25 mg/kg/jour en 2 prises), voire la pénicilline A.

-En cas d'allergie aux beta-lactamines, le traitement fait appel à un macrolide (Erythromycine 250 à 500 mg par jour en 2 prises). Aucun des antibiotiques utilisés n'a fait la preuve de sa supériorité. L'observance est le principal facteur limitant de cette efficacité. L'administration doit donc être très prolongée, voire à vie.

La définition de l'érysipèle récidivant obligeant à l'antibiothérapie prophylactique ne fait pas l'objet d'un consensus.

La durée du traitement est arbitraire, et la stérilisation des portes d'entrée éventuelles ne signifie pas la disparition du risque de récidive de l'érysipèle. Aucune étude comparative de l'efficacité respective de deux familles d'antibiotiques dans cette indication n'existe dans la littérature.

Dans la majorité des études[113], l'effet de la prévention semble suspensif et des récidives réapparaissent en règle générale après son interruption. La question est donc posée d'un traitement ininterrompu au moins chez les malades avec facteurs de risque majeurs, récidives fréquentes et invalidantes, ou ayant une porte d’entrée non éradicable.

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L'indication d'une prévention antibiotique au long cours doit également, du fait des contraintes qu'elle induit (prise quotidienne d'antibiotique, injections intramusculaires répétées, durée prolongée prévisible), tenir compte de la motivation du patient. Les patients les plus motivés sont ceux qui présentent des facteurs prédisposants et qui souffrent de récurrences multiples responsables d'un handicap personnel physique et social.

3. L'immunothérapie :

L'importance de la réaction inflammatoire induite par les toxines et enzymes bactériennes est un facteur réel de survenue des dermo-hypodermites infectieuses, en particulier des formes sévères (cellulite nécrosante, syndrome de choc toxique streptococcique). Dans l'érysipèle, qui est avant tout une dermite infectieuse avec atteinte lymphatique, la participation immunologique est probable, mais son importance est mal établie. Une diminution des mécanismes immunitaires locaux de défense en présence d'antigènes streptococciques participe certainement à la pathogénie des récurrences.

Un défaut partiel de la réponse immune cellulaire qui serait responsable d'une moindre production d'anticorps protecteurs contre la protéine M et une anomalie de la réactivité immune. Ces considérations expliquent les tentatives de traitement immunologique des récidives de l'érysipèle. Cette thérapeutique ancienne dont l'efficacité est controversée, n'est plus mentionnée dans les séries actuelles[114].

Les auteurs estiment que le vaccin peut être recommandé comme alternative pour la prévention des récidives d'érysipèle et des séquelles en particulier chez des malades souffrant de lymphœdème chronique[115]. Un tel vaccin n'est à notre connaissance pas commercialisé au moins en France.

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XIV. CONCLUSION :

L’érysipèle est une dermo-hypodermite aigue non nécrosante d’origine bactérienne, essentiellement streptococcique, pouvant récidiver.

Seule l’étiologie streptococcique est démontrée (SBHA, B, C et G).

Il n’existe pas d’argument convaincant en faveur de l’étiologie staphylococcique de l’érysipèle.

Le changement de sa topographie classique est admis avec siège électif au niveau du membre inférieur dans l’immense majorité des cas.

Le diagnostic est principalement clinique, le placard inflammatoire est un signe constant. Le caractère fébrile est fréquent mais non constant. La porte d’entrée est présente dans 67 à 72 % des cas.

La localisation préférentielle est les membres inférieurs et précisément les jambes (66 à 76 % des cas).

Il est difficile de le distinguer de l’ensemble des diagnostics différentiels (ostéomyélite, ostéoarthrite, staphylococcie maligne, fasciite nécrosante, cellulite…) vu la fréquence des tableaux cliniques incomplets chez l’enfant et le nourrisson.

L’intérêt des examens bactériologiques est plus d’ordre épidémiologique que diagnostic.

Le traitement de première intention de l’érysipèle doit faire appel à une antibiothérapie active visant le streptocoque : beta-lactamines.

L’hospitalisation initiale s’impose devant u tableau grave nécessitant un traitement par voie parentéral :

- Pénicilline G : 50000 à 100000 UI/kg/jour par voie intra-veineuse jusqu’à l’obtention d’apyrexie puis relais par voie orale :

- Pénicilline V : 50000 à100000UI/kg /par jour en trois prises ou Amoxicilline : 80à 100 mg/kg/jour

La durée du traitement est de 10 à15 jours

Devant un érysipèle typique sans signes de gravité : un traitement oral est possible.

En cas de sortie précoce d’hospitalisation, une surveillance en ambulatoire doit être assurée.

L’hospitalisation secondaire est fonction des signes locaux et généraux. Le maintien à domicile est rendu possible par l’utilisation de l’antibiothérapie per os.

Le risque de survenue d’une thrombose veineuse profonde au cours de l’érysipèle du membre inférieur est faible : il ne justifie pas l’utilisation systématique d’anticoagulants ou d’anti-agrégants plaquettaires à but prophylactique.

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La prévention primaire repose sur la prise en charge des facteurs favorisants et le traitement des portes d’entrée.

Les récidives surviennent dans environ 13% des cas et sont favorisées par la persistance ou la récidive des facteurs ayant favorisé le premier épisode : persistance ou récidive de la porte d’entrée, lymphœdème.

La prévention secondaire est indispensable, elle repose sur :

- l’identification et le traitement efficace de la porte d’entrée (plaies, intertrigo inter-orteil,…) et des facteurs favorisants.

- la contention et /ou drainage lymphatique manuel d’un lymphœdème.

- l’antibiothérapie préventive est indiquée en cas de récidives multiples et repose sur :

La pénicilline V : 100000 UI/ kg/ jour jusqu’à 10 kg 50000 UI/ kg/ jour de 10à 40 kg en 2 prises quotidiennes par voie orale, ou benzathine-benzyl pénicilline 600000 UI chez l’enfant moins de 25 kg et 1,2 MU au-delà de 25 kg toutes les deux à trois semaines par voie intramusculaire.

En cas d’allergie aux beta-lactamine, le traitement fait appel à un macrolide par voie orale.

L’évolution est souvent bénigne, cependant, des complications graves peuvent émailler le cours évolutif de cette dermo-hypodermite à type d’abcès et de fasciite nécrosante.

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RESUME

Titre : Erysipèle chez l’enfant diagnostic et traitement Auteur : Nissrine Jait

Mots clés : étiologie_ aspect clinique_ traitement_ évolution _ prévention

L’érysipèle est une dermo-hypodermite aigue non nécrosante d’origine bactérienne, essentiellement streptococcique, pouvant récidiver. Il est cliniquement défini par la survenue d’un placard inflammatoire, avec fièvre, de début aigu.

Les facteurs favorisants locorégionaux et généraux sont présents dans la majorité des cas.

Le diagnostic est principalement clinique, mais parfois il est difficile de le distinguer de l’ensemble des diagnostics différentiels (ostéomyélite, ostéoarthrite, staphylococcie maligne, fasciite nécrosante, cellulite…) vu la fréquence des tableaux cliniques incomplets chez l’enfant et le nourrisson.

La localisation des membres inférieurs est la plus fréquente représentant 66 à 76% des cas.

Les examens paracliniques ont peu d’intérêt pour son diagnostic et sa prise en charge. Le traitement de l’érysipèle fait appel principalement à antibiothérapie active visant le streptocoque : la pénicilline G

En cas d’échec d’une antibiothérapie antistreptococcique, l’ensemble des diagnostics différentiels de l’érysipèle (staphylococcie maligne, fasciite nécrosante, cellulite…) doivent être discuté.

En cas d’érysipèle typique et en l’absence de signes de gravité, le traitement peut être conduit à domicile avec surveillance quotidienne. L’hospitalisation s’impose d’emblée dans les cas graves, douteux ou, secondairement, en l’absence d’amélioration malgré un traitement bien suivi.

Cette affection dont l’évolution est le plus souvent favorable peut, cependant, exposer à des complications graves.

SUMMARY

Title: Erysipelas in children Diagnosis and Treatment Author: Nissrine Jait

Keywords: etiology _ clinical appearance_ treatment_ evolution _ Prevention

Erysipelas is an acute dermal-hypodermal bacterial non necrotizing, mostly streptococcal, may recur. It is clinically defined by the occurrence of an inflammatory cupboard, with fever, of early acute

Factors predisposing locoregional and general are present in the majority of cases The diagnosis is mainly clinical, but sometimes it is difficult to distinguish it from all differential diagnoses (osteomyelitis, osteoarthritis, malignant staphylococcal infection, necrotizing fasciitis, cellulitis ...) given the frequency of incomplete clinical presentation in children and infants.

The location of the lower limbs is the most frequent 66 to76% represents of cases The diagnostic tests have little interest for its diagnosis.

The treatment of erysipelas uses mainly active antibiotic for streptococcus: penicillin G In case of failure of a streptococcal antibiotic, all the differential diagnosis of erysipelas (malignant staphylococcal infection, necrotizing fasciitis, cellulitis ...) must be discussed.

In typical erysipelas and in the absence of signs of seriousness, the treatment can be conducted at home with daily supervision. Hospitalization is required immediately in severe cases, questionable or secondarily in the absence of improvement despite a well followed treatment.

This disease whose evolution is usually favorable, however, can expose to serious complications.

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صﺧﻠﻣﻟا

ناوﻧﻌﻟا : دﻧﻋ ةرﻣﺣﻟا لﺎﻔطﻷا صﯾﺧﺷﺗﻟا جﻼﻌﻟاو بﺗﺎﻛﻟا : نﯾرﺳﻧ طﯾﻌﺟا تﺎﻣﻠﻛﻟا ﺔﯾﺳﺎﺳﻷا : بﺑﺳ ضرﻣﻟا _ بﻧاوﺟﻟا ﺔﯾرﯾرﺳﻟا _ جﻼﻌﻟا _ روطﺗﻟا و ﺔﯾﺎﻗوﻟا ةرﻣﺣﻟا ﻲھ يدﻠﺟ بﺎﮭﺗﻟا دﺎﺣ يرﯾﺗﻛﺑ ﮫﺑﺑﺳ روﻛﻣﻟا ﺎﯾرﯾﺗﻛﺑ يدﻘﻌﻟا نﻛﻣﯾ نأ ررﻛﺗﯾ . و فرﻌﺗ ﺎﯾرﯾرﺳ ثودﺣﺑ ﺔﻓآ ،ﺔﯾﺑﺎﮭﺗﻟا ﻊﻣ ،ﻰﻣﺣ ﺔﯾادﺑﺑ ةدﺎﺣ تﻻﺎﺣﻟا مظﻌﻣ ﻲﻓ ةدوﺟوﻣ ﺔﯾوﮭﺟﺔﯾﻠﺣﻣﻟاوﺔﻣﺎﻌﻟا ﺔﺑھؤﻣﻟا لﻣاوﻌﻟا صﯾﺧﺷﺗﻟا وھ ﺎﺳﺎﺳأ يرﯾرﺳ ، نﻛﻟو ﺎﻧﺎﯾﺣأ نوﻛﯾ نﻣ بﻌﺻﻟا هزﯾﯾﻣﺗ نﻋ لﻛ تﺎﺻﯾﺧﺷﺗﻟا ﺔﯾﻘﯾرﻔﺗﻟا ) بﺎﮭﺗﻟا مظﻌﻟا ،ﻲﻘﻧﻟاو بﺎﮭﺗﻟا ،لﺻﺎﻔﻣﻟا بﺎﮭﺗﻟا تاروﻛﻣﻟا ﺔﯾدوﻘﻧﻌﻟا ،ﺔﺛﯾﺑﺧﻟا بﺎﮭﺗﻟا ﺔﻓﺎﻔﻠﻟا ،يرﺧﻧﻟا (... ارظﻧ ةرﺛﻛﻟ بﻧاوﺟﻟا ﺔﯾرﯾرﺳﻟا رﯾﻏ ﺔﻠﻣﺎﻛﻟا دﻧﻋ لﺎﻔطﻷا ﻊﺿرﻟاو ﻊﺿوﻣﺗﻟا فارطﻷﺎﺑ ﺔﯾﻠﻔﺳﻟا وھ رﺛﻛﻷا ﺎﻋوﯾﺷ لﺛﻣﯾ 66 ﻰﻟإ 76 ٪ نﻣ ﺣﻟا تﻻﺎ تارﺎﺑﺗﺧﻹا ﺔﯾﺻﯾﺧﺷﺗﻟا ﺎﮭﯾدﻟ لﯾﻠﻘﻟا نﻣ ةدﺋﺎﻔﻟا ﻲﻓ صﯾﺧﺷﺗ ضرﻣﻟا جﻼﻋ ةرﻣﺣﻟا مﺗﯾ تادﺎﺿﻣﻟﺎﺑ ﺔﯾوﯾﺣﻟا ﺔﻟﺎﻌﻔﻟا ﻲﺗﻟا فدﮭﺗﺳﺗ ﺎﯾرﯾﺗﻛﺑ روﻛﻣﻟا يدﻘﻌﻟا : نﯾﻠﺳﻧﺑﻟا ﻲﻓ لﺎﺣ لﺷﻓ دﺎﺿﻣﻟا يوﯾﺣﻟا ،تﺎﯾدﻘﻌﻠﻟ ﻊﯾﻣﺟ تﺎﺻﯾﺧﺷﺗﻟا ﺔﯾﻘﯾرﻔﺗﻟا ةرﻣﺣﻠﻟ ) ىودﻋ تاروﻛﻣﻟا ﺔﯾدوﻘﻧﻌﻟا ،ﺔﺛﯾﺑﺧﻟا ﻟا بﺎﮭﺗ ﺔﻓﺎﻔﻠﻟا ،يرﺧﻧﻟا (... ﻲﻐﺑﻧﯾ نأ شﻗﺎﻧﺗ ﻲﻓ ةرﻣﺣﻟا ﺔﯾﺟذوﻣﻧﻟا ﻲﻓو ﺔﻟﺎﺣ مدﻋ دوﺟو نﻛﻣﯾ،ةدﺎﺣ رداوﺑ ءارﺟإ جﻼﻌﻟا ﻲﻓ لزﻧﻣﻟا ﻊﻣ فارﺷﻹا ﻲﻣوﯾﻟا . ءﺎﻔﺷﺗﺳﻻا بوﻠطﻣ ﻰﻠﻋ روﻔﻟا ﻲﻓ تﻻﺎﺣﻟا ،ةدﯾدﺷﻟا كوﻛﺷﻣﻟا ﺎﮭﯾﻓ وأ ﺎﯾوﻧﺎﺛ ﻲﻓ ﺔﻟﺎﺣ مدﻋ دوﺟو نﺳﺣﺗ ﻰﻠﻋ مﻏرﻟا نﻣ جﻼﻋ ﻊﺑﺗﻣ ادﯾﺟ هذھ ﻲﺗﻟا ﺔﻠﻌﻟا ﺎﮭﻟ ةدﺎﻋ دﯾﺟروطﺗ نﻛﻣﯾ ﻊﻣ كﻟذ ضرﻌﺗﻟا تﺎﻔﻋﺎﺿﻣﻟ ةرﯾطﺧ

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