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Le Programme de suivi de l'intégrité écologique de Parcs Québec

Patrick Graillon

Résumé

En 2004, Parcs Québec a implanté un Programme de suivi de l'intégrité écologique (PSIE) qui, à l'aide d'indicateurs, vise à identifier les changements de l'état de la santé des parcs de son réseau. Le programme se base sur la notion de «niveau»

d'intégrité écologique afin d'évaluer l'importance de l'activité humaine sur les processus écologiques naturels. Plusieurs indicateurs sont utilisés pour tenter de cerner le mieux possible les paramètres définissant l'intégrité des écosystèmes (qualité de l'eau, de l'air, de la flore et de la faune, impacts des infrastructures, pressions périphériques, etc.). Les indicateurs ont été retenus en fonction de leur capacité à témoigner de l'influence des activités humaines sur les milieux naturels. Pour aider à illustrer les changements mesurés, et, conséquemment, ceux du niveau d'intégrité écologique, un système de pon-dération est utilisé. Il permet de ramener à une échelle commune les résultats des différents indicateurs et d'établir, par le calcul d'une note, si le niveau d'intégrité global a tendance à s'améliorer, à se détériorer ou à rester stable. Pour assurer sa pérennité, ce programme représente un compromis entre son efficience et sa validité scientifique. Ce programme est aussi dynamique et perfectible. En 2009, la Sépaq produira un premier bilan quinquennal sur l'état du PSIE.

Introduction

Parcs Québec s'est engagé, au début des années 2000, dans un processus de suivi de l'intégrité écologique. Un ques-tionnement sur le maintien de l'intégrité écologique des parcs nationaux a d'abord été évoqué par Parcs Canada dans son Rapport sur l'étatdesparcsde 1997 (Parcs Canada, 1998), à la suite des recommandations issues d'un groupe d'étude de la vallée de la Bow, dans le parc national de Banff (Page et collab., 1996). Ceci a mené, en 1998, à la mise en place d'une commission sur l'intégrité écologique des parcs et au dépôt, en 2000, d'un rapport sur la question (Agence Parcs Canada, 2000a, 2000b). Ce dernier affirme que les impacts des activi-tés humaines affectent l'intégrité écologique des parcs natio-naux du Canada. Dans la foulée de ces rapports, l'Agence Parcs Canada a mis au coeur de ses priorités le maintien et la surveillance de l'intégrité écologique (Major et Richard, 2002). À la lumière des conclusions de Parcs Canada, Parcs Québec a aussi décidé de mettre en place un Prograiiime de suivi de l'intégrité écologique (PSIE) pour surveiller l'état de l'intégrité écologique des parcs nationaux du Québec. Parcs Québec s'est ainsi doté d'un outil dont le but est de s'assurer que la gestion et l'utilisation des parcs permettent le maintien de l'intégrité écologique à long terme. Le PSIE permet aussi d'identifier des problématiques et d'agir rapidement, si la situation l'exige et s'il est possible de le faire (Société des éta-blissements de plein air du Québec (Sépaq), en préparation).

Les bases du PSIE ont été établies par le Service des parcs du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP) et la Sépaq. Le programme a ensuite été développé et mis en oeuvre par la Sépaq.

Au moment d'élaborer le PSIE, il n'existait aucun programme de suivi de l'intégrité écologique spécifique des parcs nationaux. Le PSIE a donc été conçu en se basant sur diverses sources d'informations disponibles, dont d'autres types de suivis environnementaux, et en utilisant des princi-pes et des méthodes novatrices. C'est par l'application directe de ces concepts sur le terrain et par leur évaluation constante que les indicateurs retenus ont été validés, modifiés ou sim-plement abandonnés. Le PSIE a d'abord été mis en place dans les parcs nationaux du Mégantic et du Mont-Saint-Bruno en 2003. II a ensuite été adapté et implanté dans l'ensemble des parcs du réseau de Parcs Québec en 2004.

Le PSIE a été développé dans le but de donner un portrait de l'état des parcs aux gestionnaires de la Sépaq.

Puisque cette dernière s'est vu confier par le gouvernement le mandat de gérer les territoires eux-mêmes, c'est l'échelle spatiale des parcs, pris individuellement, qui constitue le champ d'application du PSIE. Le programme sert donc à donner des informations sur le territoire lui-même, là où les gestionnaires ont un pouvoir d'action direct. Le PSIE est avant tout un outil permettant à un parc de se comparer à lui-même. 11 ne cherche alors pas à évaluer la structure ou à se comparer aux autres parcs, aires protégées et milieux naturels, mandat relevant des paliers gouvernementaux res-ponsables de l'aménagement du territoire.

Patrick Graillon (géographe, M. En v.) est coordonnateur la conservation de Parcs Québec à la Société des établissements de plein air du Québec.

graillon. patrick@sepaq.com

LE NAEURAL I E CANADIEN, 133 N 3 AuroMNE 2009

y -

L'intégrité écologique

Dans le cadre du PSIE, on considère qu'un écosys-tème est intègre lorsqu'il possède toutes ses caractéristiques naturelles de base (espèces, habitats, milieux géophysiques, etc.) et que les processus écologiques qui s'y déroulent (évo-lution, croissance, reproduction, migration, érosion, etc.) fonctionnent normalement (adapté de Parcs Canada, 1998).

Cette assertion sous-tend que les facteurs pouvant modifier cet état de fonctionnement naturel ont une origine anthropi-que bien anthropi-que l'être humain soit une espèce vivante au même titre que toutes les autres. Le PSIE tente donc de caractériser l'influence des activités anthropiques sur les processus écolo-giques dits naturels (soustraits de l'influence humaine).

Reconnaître l'interrelation entre l'intégrité écologi-que et les impacts des activités humaines mène à une écologi-question fondamentale: pour un territoire donné en un temps donné, comment devraient être les écosystèmes qui s'y trouvent pour être considérés écologiquement intègres? Répondre à cette question suppose la connaissance parfaite des carac-téristiques primitives (exemptes d'influences humaines) qu'auraient naturellement le territoire et les processus écolo-giques normaux qui y prennent place. Il faudrait aussi maîtri-ser l'historique des perturbations anthropiques ayant eu une influence sur les écosystèmes au fil du temps. Comme il est très difficile d'obtenir toutes ces connaissances sur le milieu, répondre à cette question s'avère pratiquement impossible.

L'approche de Parcs Québec

En 2002, Parcs Québec a mis en place un comité de suivi de l'intégrité écologique afin de développer le PSIE et de définir les orientations de celui-ci. Pour résoudre le pro-blème de définitions de points de repère, le comité a utilisé la notion de «niveau» d'intégrité écologique. Ce concept représente une mesure relative qui varie en fonction de l'im-pact des activités humaines. Ainsi, plus un écosystème est affecté par des perturbations anthropiques, plus son niveau d'intégrité écologique est bas. La notion de niveau permet de comparer la situation d'un écosystème dans le temps et d'éta-blir la tendance de cet état. Pour les gestionnaires des parcs, il est nécessaire d'établir un niveau d'intégrité écologique de référence. Ce niveau de référence est propre à chacun des suivis pour chacun des parcs. Il est obtenu lors du premier relevé d'un indicateur. C'est à partir de ce niveau de référence qu'il sera possible de définir si la situation s'améliore ou se détériore, et à quel degré. Le défi des gestionnaires des parcs consiste donc à maintenir ou améliorer le niveau d'intégrité écologique tout en assurant l'accessibilité de ces territoires protégés.

Puisque le niveau d'intégrité écologique d'un écosys-tème ne se mesure pas directement, il faut l'évaluer à partir d'autres éléments qui, eux, sont plus facilement mesurables, c'est-à-dire des indicateurs environnementaux. Si l'on observe un changement dans les paramètres mesurés par un indicateur, on peut alors supposer une variation du niveau d'intégrité écologique. Pris dans leur ensemble, les différents

LA SOC IETL PROVANCHER D'HISTOIRE NATURELLE DU CANADA

indicateurs permettent d'avoir une meilleure vue d'ensemble du niveau d'intégrité écologique d'un territoire à un temps

donné. Ces indicateurs sont de différents types. Il s'agit de caractéristiques physiques ou chimiques du milieu, de suivis d'espèces ou de groupes d'espèces, ou encore du suivi de l'impact environnemental de certaines infrastructures. Les indicateurs sont regroupés en deux grandes classes, soit ceux qui suivent la qualité des habitats (bio-indicateurs) et ceux qui suivent les composantes de l'activité humaine affectant le territoire.

Sélection des indicateurs

Des travaux de la Société de la faune et des parcs du Québec (Girard, 2000; Crête, 2002; Société de la faune et des parcs du Québec, 2003), de Parcs Canada (Woodley, 1991; Agence Parcs Canada, 2005, 2007) et du National Park Service des États-Unis (National Park Service, 2009) ont servi (et servent toujours) de référence au comité d'intégrité écologiquepour choisir, adapter et bonifier les indicateurs et les méthodologies qui composent le PSIE (tableau I).

Les indicateurs retenus répondent à plusieurs critè-res: 1) ils reposent sur une hypothèse ou un postulat de base confirmant le lien entre les changements pouvant affecter l'état des écosystèmes et l'influence des activités humaines;

2) les mécanismes qui induisent le changement d'état doi-vent être connus; 3) les changements observés doidoi-vent être représentatifs de modifications écologiques du milieu, et 4) les changements doivent être mesurables par des métho-des réalisables avec les ressources disponibles.

Les méthodes retenues pour faire les suivis ont été sélectionnées et, le cas échéant, modifiées, afin d'obtenir un maximum de rigueur scientifique en fonction des capaci-tés de réalisation. On peut ainsi ignorer une méthode très pertinente, mais trop onéreuse, pour privilégier une façon de faire plus simple, qui permet tout de même de manière satisfaisante de répondre à la question fondamentale du programme de suivi, à savoir si la variation de valeur des élé-ments mesurés témoigne d'un changement positif ou négatif du niveau d'intégrité écologique.

Puisque les réalités biologiques et géographiques des territoires sont très variables, les parcs ne suivent pas néces-sairement tous les mêmes indicateurs ou ne les suivent pas tous de la même manière. En outre, certains parcs font des suivis qui leur sont propres à cause de situations uniques à leur territoire. Ces suivis concernent particulièrement les indicateurs sur la qualité de l'eau, la répartition de la faune, la situation des espèces à statut particulier et la qualité des habitats exceptionnels ou sensibles. Le tableau 2 présente des exemples de ces indicateurs spécifiques mis en place dans les parcs.

Dans le choix des méthodologies, le PSIE tire profit, lorsqu'il est possible de le faire, des recherches et travaux effectués par d'autres partenaires. Par exemple, les infor-mations sur les précipitations acides proviennent des

Tableau 1. Liste des indicateurs retenus pour le programme de suivi de l'intégrité écologique du réseau québécois des parcs nationaux.

Classe Paramètres vérifiés Indicateurs et exemples de suivis Fréquence

des suivis

Le degré d'acidité des précipitations

Stations de mesure du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec Annuel ou mesure du pH des lacs

L'air La concentration d'ozone troposphérique

Annuel Stations de mesure du ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs du Québec

Les émissions issues de la combustion du bois Annuel

Inventaire du bois de chauffage acheté, s'il y a lieu L'état de la faune benthique

3 ans Calcul de l'indice biologique général normalisé

L'eau Le degré d'eutrophisation des lacs

Variable Calcul de la cote trophique

La qualité bactériologique et physico-chimique de l'eau Variable

Calcul de l'indice de qualité biophysique ou suivi des eaux de baignade La propagation des plantes vasculaires non indigènes

2 ou 4 ans Échantillonnage par quadrats d'espèces prédéfinies

Les espèces exotiques envahissantes

Calcul d'un indice d'envahissement basé sur une liste faunique etfloristique d'espèces exotiques 2 ans envahissantes

La faune et la flore Le maintien des processus écologiques naturels

Annuel Calcul d'un indice des perturbations d'origine anthropique

La déprédation Annuel

Calcul d'un indice de l'importance des cas de déprédation La répartition de la faune

Variable Divers suivis d'espèces fauniques indicatrices; chacun des parcs suit trois espèces différentes

Les ressources

renouvelables L'état de la ressource halieutique Annuel

Calcul du rendement optimal soutenu des lacs pêchés exploitées

La situation des espèces à statut particulier Variable

Les éléments Divers suivis d'espèces préoccupantes ou en péril ; chacun des parcs Suit deux espèces différentes

écologiques sensibles La qualité des habitats exceptionnels ou sensibles Variable

Divers suivis d'habitats particuliers; chacun des parcs suit deux habitats différents La densité des infrastructures

2 ans Calcul d'un indice relatif à la quantité des infrastructures

La fragmentation du territoire 5 ans

Calcul de l'indice de dissection du paysage

Les infrastructures L'emprise des sentiers Annuel

Suivi de la dégradation issue de la fréquentation des sentiers

L'état des sites de camping Annuel

Calcul d'un indice de dégradation des sites

C

La qualité des aménagements reliés aux berges

Variable E Calcul d'un indice de dénaturalisation occasionnée par les aménagements sur les berges

L'utilisation des terres en zone périphérique

5 ans Calcul d'un indice d'occupation du sol obtenu par imagerie satellitaire

t La zone périphérique

La qualité des habitats fauniques Annuel

Calcul du succès de chasse au gros gibier en périphérie Le temps consacré à la protection

Annuel Calcul du temps consacré à la protection du territoire

La gestion Le contact éducatif avec les visiteurs Annuel

administrative Calcul des heures-contacts d'interprétation

Les baux, servitudes et droits acquis Annuel

Calcul d'un indice de préjudice à la mission, issu des baux, servitudes et droits acquis dans les parcs

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Tableau 2. Exemples d'indicateurs spécifiques mis en place par chacun des parcs nationaux du Québec.

Parc Indicateurs Méthodologies

Parc national d'Aiguebelle Répartition de la faune Suivi des micrommmifères - Suivi de la martre d'Amérique

Situation des espèces à statut particulier Suivi d'une plante rare (gymnocarpe frêle) Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles - Suivi de plantes représentatives des falaises Parc national d'Anticosti Répartition de la faune - Suivi des oiseaux nicheurs

- Suivi des chauves-souris

Situation des espèces à statut particulier - Suivi du saumon Atlantique de la rivière Vauréal

• Suivi d'une plante rare (calypso bulbeux)

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles Suivi de deux écosystèmes forestiers exceptionnels (EFE) Parc national du Bic Qualité bactériologique et physicochimique de l'eau Indice de la qualité bactériologique et physicochimique (IQBP)

de la rivière du Sud-ouest Répartition de la faune Suivi des chauves-souris État de la ressource halieutique n Suivi de la récolte des myes

Situation des espèces à statut particulier n Suivi d'une plante rare (vergerette à feuilles segmentées) Parc national de Frontenac Qualité bactériologique et physicochimique de l'eau - Concentration de phosphore du Grand lac Saint-François

Répartition de la faune n Suivi de qualité ichtyologique Situation des espèces à statut particulier n Suivi du pygargue à tète blanche

n Suivi des orchidées de tourbière Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi de la faune du lac à la Barbue Parc national de la Gaspésie Répartition de la faune n Suivi des oiseaux nicheurs

n Route d'écoute des anoures Situation des espèces à statut particulier Suivi du caribou de la Gaspésie

• Suivi d'une plante rare (saule à bractées vertes) Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles Suivi de la végétation arctique-alpine Parc national des Grands-Jardins Répartition de la faune n Suivi des oiseaux en milieu lacustre

n Suivi des micromammifères Situation des espèces à statut particulier n Suivi de l'omble chevalier

• Suivi du caribou forestier

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi de la végétation arctique-alpine Parc national des Hautes-Gorges- Répartition de la faune n Suivi des oiseaux nicheurs

de-la-Rivière-Malbaie n Suivi de la martre d'Amérique

Situation des espèces à statut particulier n Suivi de l'omble chevalier

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi d'un écosystème forestier exceptionnel (EFE)

• Suivi de la végétation arctique-alpine Parc national de l'Île-Bonaventure- Contamination des eaux du golfe du Saint-Laurent n Suivi de la toxicité des oeufs de fou de Bassan et-du-Rocher-Percé

Répartition de la faune n Suivi des oiseaux marins n Suivi des chauves-souris

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi du site de nidification du fou de Bassan

Parc national des Îles-de- Qualité bactériologique et physicochimique de l'eau n Indice de la qualité bactériologique et physicochimique (IQBP)

Boucherville du fleuve Saint-Laurent

Répartition de la faune n Route d'écoute des anoures Situation des espèces à statut particulier n Suivi de la couleuvre brune

n Suivi d'une plante rare (claytonie deVirginie)

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi de deux écosystèmes forestiers exceptionnels (EFE) Suite à la page suivante

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Parc Indicateurs Méthodologies

Parc national de la Jacques-Cartier Répartition de la faune • Suivi des carabidés et des curculionidés

Situation des espèces à statut particulier • Suivi du saumon Atlantique dans la rivière Jacques-Cartier Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles - Suivi d'un écosystème forestier exceptionnel (EFE) Qualité des aménagements reliés aux berges n Érosion des berges de la rivière Jacques-Cartier Parc national de Miguasha Répartition de la faune Suivi des oiseaux nicheurs

• Suivi des chauves-souris Situation des espèces à statut particulier - Suivi des orchidées État de la ressource paléontologique - Suivi du recul de la falaise Parc national du Mont-Mégantic Pollution lumineuse - Spectrophotométrie du ciel

Répartition de la faune - Suivi des chauves-souris

• Suivi des ravages d'orignal

• Suivi des salamandres des ruisseaux Situation des espèces à statut particulier • Suivi de la grive de Bicknell

Parc national du Mont-Orford Répartition de la faune • Suivi du plongeon huard

• Suivi des ravages d'orignal Situation des espèces à statut particulier n Suivi de l'ail des bois

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles • Suivi d'un écosystème forestier exceptionnel (EFE)

• Suivi de la qualité de l'eau d'une tourbière Parc national du Mont-Saint-Bruno Niveau d'eutrophisation des lacs • Mesure de la cote trophique

Répartition de la faune n Suivi des oiseaux nicheurs - Suivi des chauves-souris

Situation des espèces à statut particulier • Suivi d'une plante rare (phégoptère à hexagones) Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi de deux écosystèmes forestiers exceptionnels (EFE) Parc national des Monts-Valin Répartition de la faune n Suivi des oiseaux nicheurs

n Route d'écoute des anoures

Situation des espèces à statut particulier n Suivi de la grive de Bicknell

n Suivi d'une plante rare (épervière de Robinson)

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi de la végétation arctique-alpine Parc national du Mont-Tremblant Répartition de la faune n Suivi du loup

n Suivi des salamandres des ruisseaux Situation des espèces à statut particulier n Suivi de la grive de Bicknell

n Suivi d'une plante rare (épervière de Robinson)

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi des héronnières

Parc national d'Oka Qualité bactériologique et physicochimique de l'eau n Qualité des eaux de baignade du lac des Deux Montagnes Répartition de la faune n Suivi des chauves-souris

n Route d'écoute des anoures

Situation des espèces à statut particulier n Suivi des couleuvres et des salamandres

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi de deux écosystèmes forestiers exceptionnels (EFE) Parc national de Plaisance Répartition de la faune n Suivi des oiseaux nicheurs

Situation des espèces à statut particulier n Suivi du petit blongio

n Suivi d'une plante rare (micocoulier occidental)

Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles n Suivi de deux écosystèmes forestiers exceptionnels (EFE) Pression de chasse n Suivi de la chasse à la sauvagine en périphérie du parc

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LE NATURALISTE CANADIEN, 133 N AUTOMNE 2009

Parc Indicateurs Méthodologies

Parc national de la Pointe-Taillon Qualité bactériologique et physicochimique de l'eau • Qualité des eaux de baignade du lac Saint-Jean Répartition de la faune • Suivi des ravages d'orignal

• Route d'écoute des anoures

Situation des espèces à statut particulier - Suivi d'une plante rare (aréthuse bulbeuse) Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles - Suivi de la dune littorale

Parc national du Saguenay Répartition de la faune • Suivi des oiseaux nicheurs

• Suivi des carabidés et des curculionidés Situation des espèces à statut particulier • Suivi du faucon pèlerin

• Suivi d'une plante rare (corallorhize striée) Qualité des habitats exceptionnels ou sensibles • Suivi des terrasses marines

Parc national de la Yamaska Qualité bactériologique et physicochimique de l'eau - Mesure de la cote trophique du réservoir Choinière

Parc national de la Yamaska Qualité bactériologique et physicochimique de l'eau - Mesure de la cote trophique du réservoir Choinière