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Du 30 juillet 2007 au 08 août 2007 Objet de la mission:

̇ Mise en place des fermes de référence avec les stagiaires et les opérateurs ̇ Suivi des travaux des stagiaires :

- sur le foncier - sur le crédit agricole

̇ Organisation des sessions API sur le SCV

Date Programme Lieu/Observation

Lundi 30 juillet Arrivée à Ambatondrazaka

Mardi 31 juillet Avec les stagiaires sur les

Exploitations Agricoles Bureau BV Lac Mercredi 01 août

Jeudi 02 août Présentation des travaux des stagiaires sur les Exploitations agricoles et sélection des fermes de référence avec les opérateurs du Projet (BEST, BRL, ANAE, SD MAD, AVSF et BERELAC)

Bureau BV Lac

Vendredi 03 août Avec la stagiaire sur le crédit agricole Le matin avec Best

Apres midi soit visite soit discussion méthodologique.

Bureau BV Lac

Samedi 04 août Avec le stagiaire sur le foncier Bureau BV Lac

Dimanche 05 août 13 heures : restitution des travaux stagiaires PC 15

Lundi 06 août

Séminaire avec les opérateurs sur l’utilisation des fermes de référence : BEST, BRL, AVSF, SD Mad, ANAE, et BERELAC

Bureau BV Lac

Mardi 07 août -

Suite séminaire avec opérateurs - Organisation sessions API sur

SCV

Bureau BV Lac

Annexe 2

Guide d’entretien pour les groupements de crédit solidaire Etude « système de crédit », Maud Oustry, 2007

î Objectifs : Est-ce que les conditions de crédit solidaire sont réunies ? Le non remboursement vient-il d’un dysfonctionnement du système de caution ? Y a-t-il des différences pour le remboursement entre les groupements du projet BV Lac et ceux hors projet ? Quelles sont les différentes stratégies des groupements face aux non remboursements et quelles sont celles qui fonctionnent ?

1.- L’organisation du groupement :

- Type de groupement

- Date et raisons de création du groupement

- Nombre de membres. Y a-t-il eut exclusion, départ, arrivée de nouveaux membres ?

- Pour combien de temps est élu le bureau ? Combien de personnes s’étaient présentées au poste de président, trésorier ?

- Concernant la comptabilité : est-elle faite par une personne extérieure ou par le trésorier lui-même ? Y a-t-il une autre personne qui a les mêmes compétences dans le groupement ? Quelle est la transparence des comptes, i.e. y a-t-il des vérifications/approbations par les autres membres ?

- Quels liens entre les membres ? Se sont-ils cooptés ?

- Quelles sont les conditions pour appartenir au groupement ? Peut-on y entrer/en sortir ? Y a-t-il des analphabètes ?

- Quelle circulation de l’information ? Quelle fréquence des réunions ? Quelles raisons des réunions ?

2.- Le fonctionnement pour le crédit :

• La demande de crédit

- Quel montant de crédit peut-on demander ? Est-ce un montant global ou par membre ? Les montants peuvent-ils être différents suivant les membres ?

- Comment se calcule le montant de crédit demandé ?

- Y a-t-il des réunions pour savoir qui demande et combien ? Y a-t-il approbation publique des demandes ? Comment sont regroupées les demandes ? Qui les récupère et les apporte à la banque ? - Quels sont les documents fournis ? Qui les a rédigé ?

- Les membres peuvent-ils entre eux refuser une demande de crédit jugée trop élevée ? - Quel est le poids du bureau dans les décisions ?

• Les garanties au sein du groupement

- Quelles sont elles ? Comment sont-elles déterminées ? - Y a-t-il un document écrit d’engagement ?

- Comment sont-elles mobilisées lors d’un non remboursement ?

- S’il n’y a pas de garantie que se passe-t-il si un membre ne rembourse pas ? • Les conditions à remplir

- Peut-on avoir d’autres emprunts ailleurs ? Auprès d’IMF ? Auprès d’usuriers ? Auprès de voisins ? - Quelles sont les autres conditions demandées par l’IMF ? Par le groupement ? (à mettre en relation avec les conditions décrites par les IMF)

• Le

Rappel des 7 principes de caution solidaire : (Belloncle, 2001)

1) Interconnaissance et cooptation

2) Homogénéité ‘relative’ des crédits demandés (types de prêt, montant, nb ha)

3) Approbation publique de toutes les demandes

4) Contrôle par le groupement de l’utilisation du crédit par ses membres 5) Autonomie comptable

- Qui regroupe l’argent ? Les transactions se font-elles en espèces, ou des membres ont-ils de l’argent en banque ? Y a-t-il décapitalisation dans certain cas pour constituer le FGM ?

- Est-ce que certains membres avancent ou complètent le FGM pour d’autres ?

- Qui dépose l’argent en banque ? Quand ? Une fois qu’il est en possession de toutes les parts ou petit à petit ?

- Qui incite les membres à verser leur FGM ? Quel système d’information ? - Qui le restitue par la suite aux membres ?

• Le déblocage du crédit

- Qui informe que le crédit est débloqué ?

- Est-ce que c’est une somme globale ou par membre ? Qui fait la distribution aux membres ?

3.- Le remboursement du crédit : De façon générale :

- Quelle fréquence des réunions, des visites pour inciter au remboursement par les techniciens du projet ? Par BEST ? Par les membres du groupement entre eux ?

- Comment se fait le remboursement ? Qui collecte l’argent et le porte à la banque ?

- Et ensuite comment se passe les remboursements entre les membres eux-mêmes ? Des cautions interviennent-elles ?

- Dans le cas d’un non remboursement, et de perte de FGM, quelle part est déduite à chaque membre ?

- Dans ce cas, est-ce que des garanties intra groupement entre en jeu ? Comment et jusqu’à quel point?

- Si le FGM a suffit à rembourser la banque, peuvent-ils renouveler un crédit ? Et le membre débiteur ? Quelle gestion de ce membre par le groupement ?

- Et si le FGM n’a pas suffit à rembourser la banque… ?

Les stratégies déployées :

- Quelles sont les stratégies en cas de retard de paiement ? Y a-t-il arrangements et cotisations des membres pour ne pas toucher au FGM et garder bonne figure auprès de la banque ? Dans ce cas, pour quel type de membre y a-t-il des avances (famille, proches), pour un membre qui a eut des dépenses exceptionnelles (décès…) ou une mauvaise récolte ?

- Quelles sont les stratégies déployées par le groupement pour forcer les mauvais payeurs ? Sont-ils exclus pour la campagne suivante ? Pour combien de temps ?

- Quelles sont les stratégies pour une personne qui ne peut pas rembourser ?

4.- L’utilisation du crédit :

- Est-ce qu’il y a regroupement pour l’achat d’intrants ? Tous chez des fournisseurs différents ?

- Est-ce qu’il y a échange d’informations sur les pratiques et l’utilisation des intrants au sein du groupement ?

5.- Les crédits lors des 3 campagnes :

Grille permettant de cibler les individus du groupement à enquêter de façon plus approfondie sur leur capacité de remboursement, et leur besoin en financement :

Total mbres Total mbres crédit M. demandé M. octroyé M. remboursé

Noms Indiv. Remb. RDP NR Rech. Sol. Mauv.Payeur à enquêter

Total mbres Total mbres crédit M. demandé M. octroyé M. remboursé Groupt

Noms Indiv. Remb. RDP NR Rech. Sol. Mauv.Payeur à enquêter

Total mbres Total mbres crédit M. demandé M. octroyé M. remboursé Groupt

Noms Indiv. Remb. RDP NR Rech. Sol. Mauv.Payeur à enquêter ?

2004-2005

2005-2006

NR : Non remboursement

Rech.sol. : agriculteur ayant recherché des solutions pour résoudre son problème de non remboursement

Mauv.Payeur : Agriculteur identifié par le groupement comme individu ayant les capacités de rembourser son crédit mais ne le faisant pas

Comparer le montant des crédits de chaque membre, leur surface (vérifier l’homogénéité des crédits pris au sein du groupement)

Guide d’entretien pour les agriculteurs individuels Pour évaluer leur capacité réelle de remboursement

Pour évaluer leurs besoins en financement

î Objectifs : Le montant des crédits proposés est-il en adéquation avec les différentes capacités de remboursement des agriculteurs ? Le non remboursement vient-il d’un problème de capacité de remboursement, d’une mauvaise gestion de la trésorerie ou de l’abus du système par un mauvais payeur? Les crédits proposés répondent-ils aux besoins des agriculteurs, au moment où ils en ont besoin ? Le non remboursement vient-il d’un problème de type de crédit proposé ? Est-ce qu’il y a des différences dans le cas de crédit hors projet, non lié à un ITK spécifique (SCV) ?

1.- Son rôle au sein du groupement

- Est- ce qu’il appartient à un groupement, si oui lequel ?

- Quelles sont ses fonctions au sein du groupement? Dans le village ? - Depuis combien de temps est-il dans le groupement ?

- A-t-il des membres de sa famille dans le groupement ?

2.- Son système d’activités

- SAU ? Quelle part sur tanety ? Sur rizière à bonne/mauvaise maîtrise d’eau ? - Mode de faire valoir (fermage, métayage, direct) ?

- Quelles sont ses productions (cultures, élevages) ?

- Quelles sont ses activités extra agricoles ? Celles des autres membres de sa famille ? - Combien de personnes au sein de la famille (dépendantes du chef de famille) ?

3.- Sa capacité de remboursement

Calcul du revenu disponible annuel pour l’autofinancement en bonne et mauvaise année.

Rmq : la campagne 2004-2005 est considérée comme exemple de bonne année et la campagne 2005-2006 comme mauvaise année.

3.1.- Calcul de la marge brute du système d’activités

Détailler pour les 2 campagnes et pour chaque production agricole, le total des ventes et le total des charges opérationnelles correspondantes (intrants, main d’œuvre, location de matériel ou de terre). Faire de même pour les activités extra agricoles.

Productions Quantité vendue Prix de vente Total

Produits Total

MO Location

Marge brute agricole 2004-2005 (MBA):

Productions Quantité vendue Prix de vente Total

Produits Total

MO Location

Activités Total

Marge brute du système d'activités (MB2): (MBA 2004-2005+MBEA)

(MBA 2005-2006+MBEA)

Marge brute du système d'activités (MB1): Marge Brute Agricole 2005-2006 (cultures et élevage)

Ventes des produits agricoles Charges opérationn elles

Marge brute agricole 2005-2006 (MBA):

Recettes Dépenses

Marge brute extra agricole (MBEA):

Calcul de la marge brute du système d'activités (MB1 et MB2) Marge Brute Agricole 2004-2005 (cultures et élevage)

Marge Brute Extra Agricole(force de travail, location, activités extra agri ) Ventes des produits agricoles Charges opérationn elles

3.2.- Calcul du revenu annuel réellement disponible 3.3.- Calcul du montant disponible pour l’autofinancement

4.- Le crédit

4.1.- Les crédits qu’il a pris

- Quels crédits a–t-il pris depuis la campagne 2003-2004 ?

- A-t-il bénéficié de crédits fournisseurs du projet BV Lac ? Du PSDR ? Autres ?

- Quelles sont les modalités des crédits pris (épargne préalable, taux d’intérêt, durée, montant, périodicité de remboursement, garanties à fournir) ?

2003-2005

Institution sol/indiv M demandé M octroyé M à remb. Reste à remb.

2004-2005

Institution sol/indiv M demandé M octroyé M à remb. Reste à remb.

2005-2006

Institution sol/indiv M demandé M octroyé M à remb. Reste à remb. Les crédits pris

Marge Brute du système d'activités 04-05 (MB1): Marge Brute du système d'activités 05-06 (MB2): Gains financiers (Gfin)

Frais financiers (Ffin)

Revenu net total 04-05 (MB1+Gfin-Ffin): Revenu net total 05-06 (MB2+Gfin-Ffin):

Calcul du revenu annuel réellement disponible (Revenu net total 1 et 2)

Remboursement emprunt Montant Montant Montant Dons perçus Intérêt épargne

Total gains financiers

Total frais financiers

- Perçoit-il de l’argent d’un parent de la famille vivant hors de l’exploitation ?

A quelle fréquence et à quel moment de l’année ?

- Apporte-il un soutien financier à des parents hors de l’exploitation (belle famille…)? A quelle fréquence et à quel moment de l’année ?

- Epargne-t-il et touche-t-il des intérêts ? (Voir aussi § épargne) - Doit-il rembourser un emprunt ?

- Quel est le montant des dépenses pour les besoins courants (par mois ou par semaine) ? Qui gère ces dépenses ?

- A-t-il dû faire face à des dépenses exceptionnelles durant ces 3 campagnes ? Lesquelles ? Comment les a-t-il financé ?

Revenu net total 04-05 (RNT1) Revenu net total 05-06 (RNT2) Dépenses courantes: Alimentaires Vestimentaires Education enfants Dépenses exceptionnelles: Santé, accident Cérémonies Déficit alimentaire

Total dépenses exceptionnelles (Dex):

Montant disponible pour autofinancement Solde de trésorerie

Total dépenses courantes (Dc):

Solde de trésorerie 2004-2005 Solde de trésorerie 2005-2006 (RNT2-Dc-Dex): Besoins quotidiens (RNT1-Dc-Dex):

4.2.- Sa compréhension du crédit

- Comment a-t-il été informé des possibilités de crédit ? Du fonctionnement ? - Comment calcule-t-il ses besoins de financement?

- Comment calcule-t-il ce qu’il doit rembourser ? Quelle compréhension des intérêts ?

4.3.- Stratégie de remboursement et perception du risque

- Quelles ont été ses stratégies de remboursement ? Comment prévoit-il de rembourser pour cette campagne ?

- Pourquoi d’après lui n’a-t-il pas pu rembourser ? Compte-t-il résoudre son problème de non remboursement ? Si oui, comment ? Si non, que va-t-il se passer (garanties) ?

- Quelle a été la réaction du groupement ? De l’institution ? - Quelle perception du risque pris ? Comment le gère-t-il ? - En cas de mauvaise récolte, comment fait-il pour rembourser ?

4.4.- Impact du crédit

- Selon lui, quel impact a eu le crédit pour ses activités, son revenu?

- Y a-t-il eut un impact social (positif ou négatif) ? Un changement de relation avec sa famille, ses voisins, les membres du groupement ?

4.5.- L’utilisation du crédit

- Pour quelle activité a-t-il demandé un crédit ? - Pour quelle activité l’a-t-il vraiment utilisé?

- A quel moment de la campagne l’a-t-il utilisé ? En plusieurs fois ou en une fois ? 5.- Les besoins en financement lors d’une campagne

5.1.- La gestion de la trésorerie

- Qui gère la trésorerie ?

- Comment est alloué l’argent en fonction des dépenses ? Quelles sont les priorités de dépenses ? - Y a-t-il épargne ? En nature ou en espèces, à la banque ou non ? Pour quelles raisons : besoins extra ordinaires (décès, naissance etc…) ?

- Est-il membre d’une tontine ?

- S’il n’y a pas d’épargne, comment gère-t-il les besoins extra ordinaires ?

6.2.- Les recettes et dépenses

- Quelles sont ses recettes et dépenses au cours d’une campagne : son calendrier de trésorerie ? - Est-ce que la totalité de la récolte est vendue juste après la récolte ? Au fur et à mesure des besoins ? Stockage pour attendre de meilleurs prix de vente ? Spéculation plus longue ?

å cf. : tableau ci-après (calendrier de trésorerie)

7.- Les besoins en financement à moyen et long terme

- Quels ont été les besoins de financement à moyen ou long terme lors de la trajectoire de l’exploitation (investissement dans terrain, animaux, matériel…)? Comment les avaient-ils financé ? - A-t-il réalisé des investissements lors de ces 3 dernières campagnes ? Si oui, avec quel financement (épargne, crédit, autres…) ? A quel moment de l’année ?

Calendrier de trésorerie :

Demander le montant des recettes et des dépenses pour chaque production et chaque activité extra agricole, et à quel moment de la campagne les transferts sont effectués.

Culture : Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Mo/location labour Achat semences Mo semis/repiquage Achat engrais Achat pesticides Achat herbicides Mo récolte Vente production

Elevage : Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Achat alimentation

Vaccinations/soins Mo bouvier Vente produits

Off farm : Oct Nov Déc Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Achats

Ventes produits

Annexe 3

Typologie issue du travail de COLLETTA Mathilde et ROJOT Camille, INA-PG, en 2006

Thème du stage : Caractéristiques agraires de deux zones du Lac Alaotra, conditions et impact de l adoption des systèmes de cultures à base de

couverture végétale

Nous avions établi une première typologie à partir d’une part d’une base de donnée issue de 60 enquêtes réalisées en 2004 sur la zone de vallée Marianina et d’autre part du traitement de 100 enquêtes préliminaires réalisées début 2006 dans la zone Nord Est.

A la suite de nos propres enquêtes d’exploitations (61 enquêtes réalisées sur les deux zones), nous avons décidé de la modifier en se basant sur deux critères : l’autosuffisance en riz et la part de la vente de paddy dans les recettes agricoles. Les sites d’enquêtes : deux zones contrastées ont été choisies : les vallées du sud- est et la zone Nord-est afin de pouvoir rencontrer de récents adoptants et des paysans pratiquant le SCV depuis plusieurs années. Il s’agit de zones encadrées par l’opérateur BRL. Nous n’avons pas adopté une approche terroir, mais avons privilégié la couverture d’une grande variété d’exploitations.

Raisonnement de l’échantillonnage des exploitants : nous avons traité deux bases de données. L’une issue d’enquêtes de 60 exploitations réalisées en 2004 sur les terroirs d’Ambohimiarina et de Lohafasika (Vallées du Sud Est), l’autre que nous avons construite nous même à partir de 99 enquêtes d’exploitation succinctes réalisées par des enquêteurs BRL début 2006 dans la zone Nord-est. C’est l’analyse de ces bases de données qui nous a permis de prendre connaissance des principaux critères discriminants des systèmes d’activités, puis de réaliser notre échantillonnage pour des enquêtes plus approfondies de chaque type d’exploitation. Ainsi l’analyse que nous avons faite de la diversité des systèmes d’activité rencontrés nous a permis de relever 2 principaux facteurs discriminants de leur fonctionnement :

-L’autosuffisance ou non en riz

-la spécialisation en production de riz ou polyvalence des activités

Nous avons établi une typologie basée sur ces deux critères, distinguant 4 principaux types d’exploitations.

Un échantillon de 60 exploitants a été enquêté afin de dégager le maximum d’information de chacun de nos entretiens : une quinzaine dans chaque type dont une douzaine d’adoptants. Cependant la liste choisie initialement n’a pas pu être suivie exactement. Certains exploitants n’ont pas pu être rencontrés : nous avions pris rendez vous avec les chefs d’exploitations, mais lorsqu’ ils n’étaient finalement pas disponibles, nous cherchions dans le village un exploitant prêt à être enquêté et

si possible du même type. D’autre part, certaines exploitations échantillonnées se sont avérées ne pas appartenir au « type » escompté avant l’enquête approfondie. La réalisation et l’analyse de ces enquêtes nous ont permis de valider et de compléter la typologie des exploitations.

Nous avons mis en évidence 4 types d’exploitations:

Le type 1 réunit les exploitations non autosuffisantes en riz, alors que le type 2 est autosuffisant en riz. Les types 1A et 2A regroupent les exploitations dont la vente de paddy génère moins de 30% des recettes agricoles. Alors que pour les types 1B et 2B elle génère plus de 30% de leur recette.

Les exploitations du type 1A non autosuffisantes, vendent rarement du paddy (35%) et possèdent soit une autre activité rémunératrice soit un revenu issu de l’élevage indispensable pour assurer les besoins de la cellule familiale, assurant au moins 20% des entrées d’argent.

La vente des cultures sèches représente plus de 70% des recettes agricoles. La surface en rizière irriguée est nulle ou faible (inférieure à 50 ares), cette surface rapportée au nombre de membre dans la cellule familiale est inférieure à 10 ares. Les exploitants du type 1B non autosuffisants, vendent du paddy et réalise 30% à 100% de leur recettes avec cette vente. Cette vente de paddy est réalisée en général entre septembre et décembre à prix élevé, ils en achètent ensuite au moment de la soudure. La surface en rizière irriguée représente plus de 30% de la surface totale, elle s’étend de 50 à 100 ares mais ramenée au nombre de membres dans la cellule familiale reste inférieure à 25 ares.

Les exploitants non autosuffisants possèdent au maximum 2 zébus, et peu de

matériel. Seules 3 exploitations emploient un salarié permanent (bouvier). La surface totale est inférieure à 3ha. Plus de 80% des exploitations ont plus de 40% de leur surface en SCV

Les exploitations du type 2A sont autosuffisantes en riz. La majorité (75%) vend du paddy cultivé soit en irrigué soit en pluvial. Ils cultivent 1 à 9 hectares baibohos, tanety ou bas de pente qui représente plus de 50% de leur surface agricole. La majorité réalise plus de 30% de leurs recettes avec la vente cultures pluviales. Les exploitants du type 2B autosuffisants en riz vendent tous du paddy, uniquement issu des rizières irriguées. Ils cultivent 1 à 3.5 hectares de rizière irriguée, avec 25 à 100 ares de ces toposéquences par membre de la cellule familiale.

La surface totale des exploitations du type 2 autosuffisantes est supérieure à 1.3 ha, ils possèdent jusqu’à 20 zébus et beaucoup de matériel. Moins de 50% des

TYPOLOGIE

Part dans le Revenu Agricole de : Part dans le revenu total : Nombre d’exploitations % de l’échantillon Autosuffisanc e en riz blanc vente de paddy vente de paddy moyenne cultures sèches

moyenne Autre activité

1A 14 23% NON Raremen t < 30% 5% > 70% 87% 41% 1B 9 15% NON toujours > 30% 53% < 80% 47% 18% 1 22 38% NON - 27% 69% 31% 2A 18 30% OUI souvent < 30% 14% > 10% 53% 22% 2B 20 32% OUI toujours > 30% 56% < 60% 29% 15% 2 39 62% OUI toujours - 33% 42% 19% Surface totale (ares) moyenne Surface en ri + rmme (ares) moyenne Part de la Surface en ri + rmme moyenne Surf en ri ° rmme / membre de la famille (ares) moyenne Part des exploitation s adoptantes avec plus de 40% de leur surf en

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